C'est bien au confluent du poète et du philosophe que cette écriture se situe ou plus précisément se propose à " l'ouvert " au sens de R. M Rilke. Ce sont là des poèmes écrits pour Apollon, dieu solaire et guérisseur, dieu de la belle apparence, à l'instant même où sa lumière borde le gouffre et la nuit, où sa splendeur masque l'effroi et la douleur, à l'heure incertaine où le temps nous mature et nous efface, nous tisse et nous déchire. Leur tonalité est joyeusement tragique.
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