En 1828, dans un hôpital de Milan, Maria meurt en mettant au monde son deuxième fils, Pompeo. Giacomo, le père, un noble vicentin, doit se présenter à l'armée autrichienne pour laquelle il est médecin de guerre, et se voit dans l'obligation d'abandonner le nouveau-né. Il décide alors de marquer au feu l'enfant avec sa chevalière espérant un jour le retrouver. Ennemi dans sa terre natale, il recherchera toute sa vie son fils, dans une Lombardie convulsée, aux mains des autrichiens. Sachant très bien ce qu'il fait, il cache Pompeo et sa véritable identité dans le territoire occupé pour protéger ce " fils de l'oppresseur ". Néanmoins, il restera toujours présent, en coulisses, pour veiller sur lui et fera tout pour que son héritage lui revienne. Pompeo, de son côté, grandit dans un village alpin au sein d'une famille locale. Il recherchera toujours à connaître son identité et passera une grande partie de sa vie à attendre son père. Mais des mains, dites " saintes " et plusieurs concours de circonstances l'en empêcheront. Le " calvaire " de Pompeo commence dès son plus jeune âge et ne prendra jamais fin. Cette histoire véridique se déroule entre 1828 et 1912, de la naissance à la mort de Pompeo. Elle nous parle de sentiments mitigés, de la mémoire et des dettes de sang, de fierté et d'arrogance, d'honneur et de dignité, de la noblesse avec laquelle on naît ou ne naît pas et des choses qui ne peuvent pas être achetées. De la grandeur d'âme, de la vanité et de tout ce qui peut être au-delà d'elle.
Par
Gustavo Zenón Sonzini Astudillo Chez
Les Editions du Net
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