De cité riche voire, à certains moments de son histoire, opulente, Marseille est devenue une ville pauvre sans ressources propres sinon un attrait touristique dont elle cherche à se parer comme un cache-misère qui ne trompe personne. Le touriste s'égare dans cette ville où le passé s'invente mais ne se retrouve plus dans une harmonie architecturale qu'elle a depuis longtemps abandonnée. Les chantiers marseillais ont souvent battu des records par leur amplitude, le nombre d'hectares arasés, le nombre d'habitants déplacés, le nombre de bâtiments déconstruits et le nombre de rues disparues, parfois sans réel intérêt immédiat. Le marché de l'immobilier est devenue une source d'enrichissement inépuisable pour les sociétés de BTP, Vinci, Bouygues et bien entendu Constructa.
Par
Jean-Pierre Bertalmio Chez
Les Editions du Net
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