Quatre heures du matin. La sonnerie du portable d'Amélie l'extirpe d'un profond sommeil. "On prend l'antenne à sept heures." L'annonce secoue la Belgique francophone, fait saigner son coeur de rockeur autant, si ce n'est plus, que de l'autre côté de la frontière. "Johnny Hallyday est mort." Mais, ce 5 décembre 2017, c'est d'abord Jean-Philippe Smet que pleurent les Belges. Journaliste spécialiste du chanteur, Amélie Schildt mène l'enquête : quelles sont les racines profondes de celui qui aimait à rappeler qu'il était "à moitié français, à moitié belge" Dans un récit tissé d'anecdotes savoureuses, elle nous raconte l'enfance du petit Jean-Philippe, élevé par sa tante, ses relations complexes avec son père - le grand absent de sa vie - son sentiment d'appartenance au plat pays, mais également, au fil des tournées et des concerts, ses nombreuses rencontres avec l'idole, toutes plus marquantes les unes que les autres. De page en page se dessine ainsi la facette belge de Johnny, dans un portrait plein de délicatesse.
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