La poésie théâtrale engagée de Jenny des Corsaires Jenny, Molly, Naty, Cherry, Polly, Mony et la petite Dolly mais aussi Mary, Peguy, Kelly, Barby, Jody, Fanny, Mamy... Un personnage, une femme, multiple et unique. Rêves, évasions, désirs de voyages télescopent une réalité crue, brutale, bestiale, celle de la souffrance féminine au travail. Mécanique implacable d'une violence quotidienne devenue banale, subie dans les songes salvateurs d'un ailleurs, d'un possible, d'un amour attendu, d'un amour à venir. Il y a du Ionesco et du Beckett bien sûr dans ces lignes qui nous rappellent qu'inlassablement, nous attendons tous Godot, mais il y a aussi du Queneau, dans l'inexorable répétition du même. Il y a du Brecht, aussi, dans la folie de ce quotidien modeste, sans compromission, aux valeurs inversées, dont l'opéra nous offre le cri onirique, muet, étouffé. Un très beau texte à découvrir.
Par
Jenny des Corsaires Chez
Les Editions de La Mêsonetta
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