Entre mars 1961 et juin 1962, la France coloniale a procédé dans l'urgence à un transfert massif, clandestin, s'apparentant à un pillage, des archives se trouvant dans les centres d'archives d'Algérie vers la métropole. D'un point de vue quantitatif, il s'agit d'une dizaine de kilomètres linéaires qui, depuis 1966, est conservée aux Archives nationales d'outre-mer à Aix-en-Provence. Est ici proposée une évaluation d'un des plus gros producteurs de ces archives ; à savoir, l'administration centrale, soit les différentes formes de pouvoirs qui avaient présidé aux destinées de l'Algérie entre 1830 et 1962. Cette structure productrice et les missions et attributions qui lui furent assignées sont examinées sous l'optique de l'évolution historique et des événements ayant présidé à cette évolution. Ce qui donne à Pauvre un insérés historique en plus de ceux relatifs à la gestion de ces archives et au contentieux consécutif à leur transfert.
Par
Mehenni Akbal, Jean-Charles Jauffret, Abdelkrim Abdoun Chez
L'Harmattan
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