Un écrivain, ça devrait toujours ressembler à un vieux dégueulasse fornicateur, un poète à la marge, un conteur avec un style cru et un art de la rafale certain, un amoureux des femmes, des courses de chevaux et de musique classique, un fêlé génial ayant pour credo : boire, baiser, boxer, sans ménagement. Pour Cédric Meletta, un écrivain devrait toujours ressembler à Charles Bukowski. A travers cette flânerie littéraire, l'auteur donne envie de se plonger dans la vie tumultueuse de ce loser magnifique, de le lire "sans préjugés, sans vergogne. Le lire en se délestant. Se soulager quand ça tangue ou que ça ballonne. Evacuer le tout en pressant fort son index au plus loin dans la gorge. Exit. Vos sarcasmes, vos orgasmes, vos courroux, votre orgueil mal placé et votre pudibonderie".
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