C'est quand même bizarre si maintenant dès qu'un homme s'intéresse aux écritures féminines, on met tout de suite en doute sa probité. — Tu dis écritures féminines ? — Qu'est-ce que je dois dire ? Ecritures de femmes ? Des femmes qui écrivent ? J'ai un peu de mal à suivre la terminologie. — Ecritures, non ? Ca suffit, non ? Ecrire, c'est bien. — On est trois femmes. — On ne préciserait pas écritures d'hommes. En souvenir d'un ancien amour, un homme prête une maison à des artistes femmes. Elle devient, pour quelques semaines ou quelques mois, leur abri, leur lieu de création. La pièce se déroule des années 1950 à nos jours, et propose, en miroir avec la société de chaque époque, un regard sur la femme et l'artiste, seule, en collectif, féministe ou pas.
Par
Pauline Sales Chez
Les Solitaires Intempestifs
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