Tes hanches sont mon navire, Promis insubmersible, Vaporeux souvenir à ma bouche sensible, Mais déjà, tu t'éloignes et deviens intangible, Ton ombre intempestive, Ton corps incorrigible, Cambrure impérissable de tes cervicales, Que j'aurai tant aimé servir encore mais je ne le puis, Je te connais, je te connais occulte, Comme tu vois, je me tais, Quand le tonnerre ausculte, Et qu'on a beau lutter, Docile je te regarde, Partir puis j'oscille, Je contemple ton dos, Bijou inaccessible de la mélancolie.
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