Il s'agit pourtant bien de métier, avec des secteurs et des spécialités, et même pour le mien d'un métier difficile et risqué. Pourquoi donc nous priver de tout ? De statut, de profession, et bientôt, comme certains le voudraient, d'indemnités. Tout cela ne m'amuse pas : je me sens privé de destin autant que de musique, et déjà je devine que je n'aurai même pas une fin héroïque comme Lee Morgan se faisant buter par sa femme ou Chet Baker, ange déchu, tombé bêtement du balcon. C'est plutôt désespérant. Olivier quant à lui a choisi d'être incinéré et dispersé aux quatre vents. Cette idée aurait pu me plaire mais j'ai vu "The Big Lebowski" et me méfie des vents contraires.
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