Pendant dix-huit siècles, l'Eglise Catholique a condamné l'usure. Aujourd'hui, son discours sur la finance folle semble se limiter à quelques dénonciations des excès les plus visibles. Pour autant, faut-il penser que seuls ces excès sont à rejeter, ou faut-il rétablir un discours ferme sur l'immoralité de l'enrichissement par le temps qui passe ? Cet essai montre que les fondements de la condamnation traditionnelle de l'usure s'appliquent également à la finance moderne, pour en rejeter non seulement les excès, mais également certains de ses fondements constitutifs.
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