Moyen âge et Renaissance
Eugenio Garin
Des limites antérieures que les historiens fixent aux débuts de la Renaissance dépend le sens que prend la première modernité de l'Europe. Depuis Michelet on n'a cessé d'en discuter, reculant parfois ces limites jusqu'au XIIIème siècle et niant du même coup l'originalité du Quattrocento. Cette suite d'études sur la crise de la pensée médiévale, la mythologie antique et le rôle du latin, la place de la magie et de l'astrologie, le rôle de l'histoire dans la culture italienne de la Renaissance éclaire la formation, au XVème siècle, d'une éducation neuve, née en dehors des écoles et dont les tenants vont maîtriser les exercices d'école. Voilà l'humanisme campé comme une activité de penseurs, non de simples philologues ; mais aussi de condottieri, de marchands, de praticiens des arts, d'administrateurs et d'hommes d'action qui, notamment dans la Florence de Marsile Ficin et de Léonard de Vinci, découvrent dans le désarroi, avec l'infinitude de la nature, la diversité prodigieuse de l'homme, la volonté, le risque et l'action ; bref la liberté.
17/09/2006
272
pages
11,50
€
Extraits
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