#Essais

Il faut qu'il parte

Sébastien Lapaque

"Je n'aime pas les communistes parce qu'ils sont communistes ; je n'aime pas les socialistes parce qu'ils ne sont pas socialistes ; et je n'aime pas les miens parce qu'ils aiment trop l'argent". Charles de Gaulle C'est un nouveau discours de la servitude volontaire. Mais pas un Contre'un comme celui qu'écrivit La Boétie : le tableau d'une époque et un réquisitoire contre une bourgeoisie française aussi bête et borgne qu'en 1830 et en 1851. Que se passe-t-il dans ce cher et vieux pays pour qu'on accuse les pauvres d'être coupables de leur sort, pour que le travail, ce mal nécessaire, soit tenu pour une valeur, pour que le serpent de Mai 68 se morde la queue et que la culture soit rangée au rayon des biens de consommation ? Un homme à la tête de l'Etat incarne aujourd'hui le nihilisme d'une hyperclasse sans attaches et sans territoire qui voudrait oublier que l'homme est un animal social et que le lien compte plus que le bien. Il ne sera pas nommé dans cet exercice de style dont la violence vise d'abord les idées : le poisson pourrit toujours par la tête. Il faut qu'il parte ne révélera aucun petit secret caché : il fera entendre le hurlement de bouledogue vivisectionné d'un écrivain non-conformiste.

Par Sébastien Lapaque
Chez Stock

0 Réactions |

Editeur

Stock

Genre

Actualité et médias

Commenter ce livre

 

30/04/2008 134 pages 15,00 €
Scannez le code barre 9782234061613
9782234061613
© Notice établie par ORB
plus d'informations