Didon, Reine de Carthage semble avoir été, chronologiquement, la première des sept tragédies de Christopher Marlowe (1564-1593). Au contraire des six tragédies suivantes, elle aurait été représentée, non dans un théâtre londonien, mais dans le Collège où l'auteur l'aurait écrite, l'un des plus prestigieux : Cambridge. Tenue par une partie de la critique pour sensiblement inférieure au reste de son oeuvre, elle n'en a pas moins l'intérêt, le mérite, tout en étant fidèle, et dans la lettre, et dans l'esprit, à l'Enéide de Virgile, d'être une des premières tragédies "libertines" de l'Europe moderne, c'est-à-dire à la fois athée et amorale. A cet égard, sa première traduction en français devrait attirer à elle plus d'un lecteur, plus d'un homme de théâtre.
Par
Christopher Marlowe, Serge Lavoine Chez
Editions L'Harmattan
Commenter ce livre