Elle portait encore sa robe de satin. La rouge. Celle que Marthe lui avait cousue au printemps pour que les hommes l'aiment. En dépit de ses efforts pour paraître modeste. Madeleine gardait le port d'une reine. Mais d'une reine triste aux bandeaux noirs ourlant des tempes translucides. Dans la cellule flottait une note de nard.
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