A l'heure où les mercredis de nos enfants ressemblent à des marathons, où dès la maternelle les performances sont consignées par écrit, où l'on confond jeu et jouet éducatif, aurait-on perdu le goût de jouer ? Gratuitement, simplement par plaisir ? Pourtant, même si les exigences de réussite et la pression sociale l'ont relégué à du superflu, le jeu est bel et bien essentiel dans la construction de soi et dans le développement des capacités de socialisation et de création. Et lorsque le jeu a fait défaut, c'est plus tard - notamment à l'adolescence - que sa nécessité nous apparaît, en creux.
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