#Essais

Le rôle des classes nominales dans le fonctionnement des langues bantoues. Le cas du kibeembe, une variante du kikongo

Michel Moukouyou Kimbouala

Cet ouvrage présente de manière détaillée l'importance des classes nominales dans les langues bantoues, parmi lesquelles se trouvent les langues kongo, dont l'une des variantes, le kibeembe, sert d'exemple dans cet essai. Les Bantous occupent une zone géographique comprise entre une ligne allant du sud du Cameroun au Kenya à l'est - en passant par la République centrafricaine et le Sud Soudan - jusqu'à l'Afrique du Sud, à l'exception des Pygmées, les San ou Bushmen et les Khoï ou Hottentots qui ne sont pas bantous. Dans les langues européennes (notamment le français, l'anglais, l'allemand), les noms appartiennent à des genres (masculin, féminin ou neutre) et tous les accords (adjectifs qualificatifs, pronoms personnels, adjectifs possessifs, adjectif démonstratifs, etc.) doivent tenir compte du genre de chaque nom. Les langues bantoues, au contraire, n'ont pas de genre, c'est-à-dire pas de masculin ni de féminin, ce qui évite la guerre des genres. Chaque nom appartient à une classe nominale. Dans certaines langues, le singulier et le pluriel peuvent appartenir à la même classe. Mais dans d'autres - dans le cas des langues kongo -, le singulier et le pluriel appartiennent à des classes nominales différentes. La classe nominale joue un rôle capital dans une phrase : les verbes, les adjectifs qualificatifs, possessifs, démonstratifs, numéraux, les pronoms personnels, démonstratifs, possessifs et même certains adverbes s'accordent selon le groupe nominal.

Par Michel Moukouyou Kimbouala
Chez Editions L'Harmattan

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06/03/2018 190 pages 22,50 €
Scannez le code barre 9782343137940
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