" Dès que j'y touche, mon cœur se fige, mes bras et mes jambes se mettent à trembler et se glacent " : comme le héros du Joueur, Dostoïevski (1821-1881) connut l'attraction morbide de la roulette et se ruina aux casinos allemands. Pris à la gorge par son éditeur, il dicta d'ailleurs le texte en vingt-six jours, en octobre 1866, comme si l'écriture elle-même devenait une gageure, une dette à rembourser... Ce récit, construit à la fois comme une tragédie et un roman policier, dont les protagonistes s'enferment inesxorablement dans " une espèce d'enfer, dans le genre de l'étuve du bagne ", annonce l'un des thèmes majeurs du grand romancier russe : le besoin de se punir.
Par
Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski Chez
Mille et une nuits
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