Texte anonyme du XIIIe siècle, Le Haut Livre du Graal est considéré comme un roman des confins de la barbarie, clivé entre les convulsions du monde sublunaire et une mystique aussi présente que ténue. L'étude de la mort s'applique à saisir l'écriture de cet entre-deux. Ces pages retracent les circonstances de l'instant mortel, les versants spirituel et temporel de la mort, et le lien qui unit les vivants et les morts, avant de déplacer vers le champ de la poétique du texte la problématique d'une mort fondamentalement ubiquitaire.
Par
Jean-François Poisson-Gueffier Chez
Editions L'Harmattan
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