Les motifs du désir, de la mort, de la décomposition courent tout au long du roman et en assurent l'unité.
Pourrir, salir, casser, les termes reviennent sans cesse pour qualifier l'action destructrice exercée par Nana. L'attrait sexuel devient détraquement, folie, vertige. Se libérant des contraintes de la bienséance et de la plate vraisemblance, Zola crée l'un des personnages les plus étonnants du cycle des Rougon-Macquart.
" Nana, écrit Flaubert, tourne au mythe, sans cesser d'être réelle ".
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