Mon chemin a eu ses flamboyances sur une terre où je courais tranquille, sereine sur les cailloux. Je courais dessus nus pieds et sans me blesser. Et puis, il y a eu des montagnes à franchir, des mers à traverser, des pics de souffrance dans des tunnels noirs sans aucune lumière. Vois une immense forêt avec ses arbres hauts qui ne laissent pas passer le soleil... Au milieu, prisonnière de l'ombre, de ce labyrinthe où je devais sans doute mourir. J'ai toujours eu dans mon coeur l'éternelle envie du bonheur.
Par
Marguerite Montabric Chez
Saint Honoré Editions
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