Charles Baudelaire (1821 - 1867). Il déclare, en 1846 : " Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours - de poésie, jamais." Une telle intensité de sentiment se traduit, dans Les Fleurs du mal - ce livre qui passe pour ouvrir les portes sur la modernité -, par une ironie exacerbée, mais aussi par l'expression d'une quête angoissée de la pureté originelle, celle de l'enfance, ou des îles, telle que Gauguin lui aussi l'a rêvée. Baudelaire, défenseur, bien seul alors, de Delacroix comme de Wagner, n'a pas échappé à l'hostilité, à la raillerie, avant de s'attirer les foudres de la censure. Le livre est présenté par Yoshio Abe, coéditeur et traducteur des Oeuvres complètes de Baudelaire au Japon.
Par
Charles Baudelaire, Yoshio Abé Chez
Editions de La Différence
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