#Roman francophone

L'homme que j'aime

Eva Kavian

« Ce que cherche ton corps/la nuit/en enlaçant le mien/ je ne l’ai pas encore écrit » Il y a eu les « guirlandes amoureuses » ces recueils de poésies érotiques, et « la carte du Tendre » ce pays imaginaire de la vie amoureuse... il y a à présent, la « tresse amoureuse »... Dans ce recueil, Eva Kavian ne cesse d’entrelacer son souffle à celui de celui qu’elle appelle « son mari », comme un nom qui le différencie de tous les autres hommes. Peu importe son nom, il est « mon mari ». La possession amoureuse, elle le possède, il la possède. Et la Tresse progresse : lui/elle, dehors/dedans, nuit/jour, avant lui/avec lui. Un entrelacs que l’on suit dans l’éblouissement des gestes du quotidien. Elle s’émerveille/elle s’inquiète. Le bonheur n’est pas une guirlande éternelle, par le fait même de la vie qui coule. « Parfois le nuit/mon mari/devant son écran/cherche le voyage/que nous ferons/dans quelques mois/pendant que je dors/sans lui. » La vie heureuse aura une fin, la vie a une fin. Le dernier entrelacs de ce recueil est celui-là : la vie avec l’autre/la disparition de l’autre, qui est l’âme du recueil, le tuteur sur lequel la Tresse se forme, solide et fragile à la fois.

Par Eva Kavian
Chez Editions Les Carnets du dessert de lune

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Genre

Poésie

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07/02/2019 66 pages 12,00 €
Scannez le code barre 9782930607597
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