Chez les Guillaume, c'est Monsieur qui décide. Madame tient la caisse, les deux filles aident les commis à la boutique, lui règne sur tout le reste. Virginie, l'aînée, est travailleuse et raisonnable mais laide. Augustine, la cadette, est jolie et agréable. C'est bien sûr elle qui attire tous les regards. Celui de Joseph, l'employé de la famille, mais surtout celui de Théodore de Sommervieux, jeune peintre charmé par l'enseigne du Chat-qui-pelote. Lorsque le monde du commerce rencontre celui de l'art, se livre un étonnant combat entre la raison et la passion. L'accompagnement pédagogique explore les mécanismes d'écriture de ce court récit qui ouvre la Comédie humaine, en montrant comment Balzac pose très nettement ici les premières pierres de l'oeuvre à laquelle il va consacrer sa vie, tant d'un point de vue stylistique que thématique. Le commentaire met en lumière l'intertextualité du texte, de Molière à Beaumarchais, et propose deux groupements de textes, autour du mariage et de la figure du peintre en littérature.
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