Gregor Sullivan était emmuré sous la cité du Vatican depuis deux jours. Ses plaies le faisaient souffrir et un pus jaune et malodorant en suintait. Je vais mourir. Il se maudissait d'avoir rompu son serment et d'avoir trahi sa Mère. Ses bras, attachés aux murs, étaient endoloris et ses muscles tétanisés. Il avait faim et soif. lin rat se hissa jusqu'à sa bouche et glissa entre ses lèvres un morceau de pain rassis. Gregor Sullivan mastiqua longuement cette manne. Les rats, museaux gorgés d'eau, l'abreuvèrent. Il se rappela son combat dans les rues de Rome et sa blessure. Ne suis-je pas devenu un rat ? ... La Bête continue son oeuvre de destruction. Rien n'échappe à ses tentacules. Ni les hommes, ni les animaux. Dans ce deuxième tome de la série Le bouc du Mal, les âmes pures et belles souffriront mille tourments avant de redonner espoir au monde... Ainsi va le cycle de la vraie histoire de l'humanité.
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