Compression ou dilatation du temps, jeunesse perdue puis retrouvée, d'étranges aventures guettent les personnages de Mircea Eliade aux détours des rues de Bucarest, "centre d'une mythologie inépuisable". La mort, constante de la plupart de ces nouvelles, n'y a rien de repoussant ni de terrifiant. Au contraire. Elle n'y apparaît pas sous les traits de la vieille faucheuse décharnée, mais plutôt sous "l'aspect charmant d'une adorable rousse" - la Femme, source de la vie, est aussi celle qui prendra l'homme par la main pour l'entraîner dans la lumineuse contrée de l'après-vie.
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