"De tous les Allemands qui ont écrit dans le genre français, Wieland est le seul dont les ouvrages aient du génie", notait Mme de Staël. Cet hommage s'applique d'autant mieux à Obéron que Christoph Martin Wieland (1733-1813) s'est inspiré d'un poème du XIIe siècle relatant la geste du chevalier Huon de Bordeaux, dont on suit ici les péripéties. Goethe lui-même encensa cette épopée, la qualifiant de "chef d'oeuvre de l'art poétique".
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