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Prix Trouville - Pavillon Augustine 2025

Le prix littéraire de Trouville — Pavillon Augustine 2025 pour la quatrième édition se déroulera le samedi 5 avril à Trouville-sur-Mer.

Le 20/11/2024

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Le prix littéraire de Trouville — Pavillon Augustine a été fondé par Stéphane Héaume et Arnaud Pelhate. Le jury du prix est composé d'Arthur Dreyfus, Jean-Baptiste Gendarme, Adrien Goetz, Édouard Jousselin, Denis Michelis, Christine Montalbetti, Véronique Ovaldé, Marie de Prémonville, Laurence Tardieu et Alice Zeniter sous la présidence d'Anne Heilbronn. 

Doté de 5000 €, ce prix distingue un ouvrage de fiction de langue française (roman, récit ou recueil de nouvelles) faisant une large place à l’imagination — et notamment à la présence de la mer ou des villes portuaires.

Vous trouverez en pièce-jointe le communiqué de presse avec la première sélection ainsi que l’affiche de prix, réalisée par Riki Blanco.  

La deuxième sélection, composée de trois titres, sera communiquée le 7 février 2025

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

Extraits

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Littérature française

La mer est un mur

« Et c’est peut-être avec l’un de ces sourires narquois, l’une de ces plaisanteries faciles partagées autour d’un verre pris légèrement trop tôt, qu’un jour Antoine a décrété que sa place était ici. Il a cru, lui aussi, qu’il était fait d’un meilleur bois. »

Une île de la Manche située à vingt kilomètres du continent. Qu’on y vive depuis la naissance ou qu’on y passe pour les vacances, le va-et-vient des vagues reste le même. Pour les points communs, c’est à peu près tout. Car il y a les habitants des casernes, élevés sur l’île et façonnés par la mer. Et il y a les vacanciers des maisons blanches, ceux de la plaine ou de l’anse, qui frottent leurs vareuses contre les cailloux pour en avoir l’air. Parmi eux Antoine, qui n’aspire qu’à passer de l’autre côté. C’est sa trajectoire que raconte son petit frère en retraçant le fil des étés.

Premier roman mélancolique et empreint de poésie, La mer est un mur est une étincelante partition sur la construction d’un garçon, avec son lot de fractures, d’amours et de regrets.

01/2025

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Littérature française

L'âge du capitaine

Ca commence comme une blague trop connue pour être bonne : c'est l'histoire de Maurice et Momo qui sont sur un bateau, et on se demande comment l'un des deux pourrait tomber à l'eau. Surtout qu'il n'est pas seul, le p'tit Momo, sur ce rafiot. Il y a Bibine et ses coups de gueule, Léon qui ne se prend jamais au sérieux, les Mimi's qui ne savent plus s'ils s'aiment ou se détestent, et Fatima jamais là où on la cherche. Il y a surtout le Capitaine, jeune homme fringant et dynamique, bien décidé à redresser la barre d'un navire qui prend l'eau depuis trop longtemps. Et le Capitaine tiendra le cap quoi qu'il en coûte. Sauf que dans la tempête, ce ne sont plus uniquement des bouts de coques qu'il sème dans son sillage... Avec ce quatrième roman, Isabelle Aupy, l'autrice de L'homme qui n'aimait plus les chats, renoue avec l'absurde pour s'attaquer au monde du travail et du management. A travers une galerie de personnages attachants, cette critique sociale aussi drôle que percutante dénonce avec humour une idéologie obnubilée par la performance, convertissant les humains-en de vulgaires chiffres. Toute ressemblance avec des situations réelles n'est pas forcément fortuite...

09/2024

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Littérature française

En île

1934. Belle-Ile-en-Mer. Ida est contremaîtresse dans une conserverie. Erik est détenu dans la colonie pénitentiaire pour mineurs de l'île. Tous deux enfermés. Tous deux victimes de violences. Tous deux résignés. Jusqu'à cette nuit d'août qui fera voler en éclats un destin qui semblait, pour l'un et l'autre, déjà tracé.

09/2024

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Littérature française

Toujours l'aimer

Un matin d'automne nuageux, une femme dépose son bébé, paisiblement endormi et bien emmitouflé dans un anorak, au bord de la mer.

Je ne sais pas si j'aurais pu l'aimer autant qu'il l'aurait souhaité. Probablement pas, tant il réclamait d'attention : dès que je le quittais des yeux, il se mettait à pleurer et il me fallait accourir immédiatement. Venir dans l'instant. Le rassurer. Il se calmait alors, et le sourire qui gagnait son visage me consolait de toutes ces souffrances. J'étais ensorcelée. Oui. Ensorcelée.

C'était lui ou moi.

Un matin d'automne nuageux, une femme dépose son bébé, paisiblement endormi et bien emmitouflé dans un anorak, au bord de la mer. Elle quitte la plage sans se retourner sur l'enfant qui sera emporté par la marée.

Au cours d'un interrogatoire, la mère raconte cette journée singulière : le voyage en train, ses promenades sur la plage avec son fils, sa tendresse pour lui, les regards des autres, l'hôtel, les rires des noctambules dans les rues de la petite ville et, dans une saisissante mise à distance de ses émotions, l'abandon. Ce récit troublant, vertigineux, où une logique insaisissable se mêle à un amour extrême dans les brumes épaisses de la déraison, interroge les ressorts de l'amour, du crime et du pardon.

08/2024

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Littérature française

Après la brume

Un premier roman à l'atmosphère puissante : sur une île de l'Atlantique battue par les vents, un groupe de femmes s'unit pour rechercher une fillette disparue dans le brouillard. Sur cette île battue par les vents, où les falaises plongent dans la mer et où la lande court à perte de vue, c'est entre les femmes que tout s'organise. Les hommes, eux, travaillent en mer ou sur le continent. Pour tous, l'île reste un refuge, magnétique et paisible. Pourtant un jour, pendant une promenade avec sa classe, la petite Raph disparaît dans la brume, et quand le temps se lève, la fillette reste introuvable. Tandis que les femmes organisent la battue et que l'inquiétude s'installe, la nature alentour se met à résonner d'une histoire trouble et sauvage. Dans ce premier roman qui nous entraîne loin de tout, Estelle Rocchitelli nous fait entendre tour à tour les voix de ces femmes, nous conte leurs histoires et ce lien puissant qui les unit.

08/2024

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Littérature française

La Barque de Masao

Elle se tient là, debout. Les bras croisés, un sac de toile écrue à l'épaule. Il a stoppé son pas. L'observe sans ciller Il ne saurait dire à quoi il finit par la reconnaître pour de bon. Une prestance, une audace, quelque chose de frondeur dans la posture, peut-être. Harumi. Sa fille, Harumi. Masao est ouvrier sur l'île de Naoshima (Japon). Ce soir-là, en quittant l'usine, il découvre Harumi venue l'attendre, plus de dix ans après leur dernière entrevue. Des rendez-vous, emplis de pudeur et d'humanité, vont ponctuer leurs retrouvailles. Ce face-à-face ravive les souvenirs... Remonte la mémoire de Masao, cette histoire d'amour superbe et dramatique avec Kazue, la mère de Harumi. Les années passées comme gardien du phare d'Ogijima. Ou encore les heures de plénitude à bord de la barque qu'il a construite de ses propres mains.

08/2024

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Littérature française

Conque

"CONQUE : nom féminin, coquille en spirale servant d'instrument depuis des millénaires. Coquillage berceau et tombeau, où se niche, caché, le grain de sable". Quelque part dans un pays battu par le vent du large, Martabée, historienne de renom, est mandatée par l'Empereur sur un chantier archéologique qui vient de mettre au jour les vestiges des Morgondes, guerriers-marins millénaires, dont seuls les bardes avaient gardé la trace. Martabée est chargée de les étudier afin de redorer le roman national. Pour entremêler sa gloire à celle du pays, Martabée excave des héros et des mythes, avec émerveillement. Mais quelque chose murmure sous le sable froid. Un appel sourd, dissonant, qu'elle devra choisir de suivre ou d'ignorer. Lorsque la lucidité prendra le pas sur l'ivresse et sur la vanité, qui choisira de voir, et qui s'aveuglera encore ? Fable politique et poétique, ce deuxième roman de Perrine Tripier allie le mystère à la contemplation. Dans cette Conque s'enroulent des énigmes, portées par un souffle épique.

08/2024

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Littérature française

L'Hôtel du Rayon Vert

Prix Cabourg du roman 2024 "A demi allongée sur la rambarde, appareil en main, elle cadre l'agencement magique des alvéoles, comme si elle voulait décrocher des rayons de miel. Elle vient de trouver le détail qui définit le mieux l'hôtel insolite, le Rayon Vert était une ruche bourdonnante". Cerbère, dernier village français avant l'Espagne. Dans cette ville-frontière, il ne reste de la Belle Epoque que l'hôtel du Rayon Vert, fiché comme un Titanic au coeur de la gare. De sa terrasse qui surplombe la mer, les clients guettent le salut furtif du soleil de feu avant que la nuit ne tombe. C'est ce décor, à la fois mythique et irréel, que Franck Pavloff, infatigable voyageur littéraire, a choisi pour son nouveau roman. On y croise une photographe globe-trotteuse, un violoniste revendiquant l'héritage du poète Antonio Machado, une jeune femme à peine libérée de prison, le fantôme de Walter Benjamin, le libraire de Collioure, le responsable du poste d'aiguillage et sa fille trapéziste, qui aide les migrants de passage à Cerbère... Que sont-ils venus y chercher, tous, sinon leur propre vérité, faite de rêves et d'espérance ? Un grand texte qui appelle à la paix et à la fraternité dans nos mondes embrasés.

08/2024

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Littérature française

Après ça

Max n'a pas mis longtemps avant d'emmener Lou sur le bunker qui fait face à la mer. Les deux amis s'y retrouvent presque tous les soirs de ces vacances caniculaires pour passer le temps en regardant partir les ferrys. Au fur et à mesure que les canettes de bière se vident, leurs langues se délient. C'est un de leurs points communs, de ne pas être trop bavard. Il y a aussi l'ennui, les jeux qu'ils s'inventent, cette ville qu'ils sillonnent avec sa jetée, comme un pont vers l'ailleurs ou le néant. Les pêcheurs s'y disputent les meilleurs emplacements et, au bout, on saute dans l'eau en évitant les rochers. On passe à l'âge adulte. Comment devenir un homme quand les pères ont la main lourde les soirs de défaite de l'0M et que les frères sont partis ? Dans un premier roman débordant de tendresse, Eliot Ruffel explore le langage des corps et des regards. Au coeur des silences, se dégagent la beauté et le drame d'une amitié.

08/2024

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Littérature française

Jour de ressac

"Finalement, il vous dit quelque chose, notre homme ? Nous arrivions à hauteur de Gonfreville-l'Orcher, la raffinerie sortait de terre, indéchiffrable et nébuleuse, façon Gotham City, une autre ville derrière la ville, j'ai baissé ma vitre et inhalé longuement, le nez orienté vers les tours de distillation, vers ce Meccano démentiel. L'étrange puanteur s'engouffrait dans la voiture, mélange d'hydrocarbures, de sel et de poudre. Il m'a intimé de refermer, avant de m'interroger de nouveau, pourquoi avais-je finalement demandé à voir le corps ? C'est que vous y avez repensé, c'est que quelque chose a dû vous revenir. Oui, j'y avais repensé. Qu'est-ce qu'il s'imaginait. Je n'avais pratiquement fait que penser à ça depuis ce matin, mais y penser avait fini par prendre la forme d'une ville, d'un premier amour, la forme d'un porte-conteneurs".

08/2024

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