Le prix littéraire de Trouville — Pavillon Augustine 2025 pour la quatrième édition se déroulera le samedi 5 avril à Trouville-sur-Mer.
Le prix littéraire de Trouville — Pavillon Augustine a été fondé par Stéphane Héaume et Arnaud Pelhate. Le jury du prix est composé d'Arthur Dreyfus, Jean-Baptiste Gendarme, Adrien Goetz, Édouard Jousselin, Denis Michelis, Christine Montalbetti, Véronique Ovaldé, Marie de Prémonville, Laurence Tardieu et Alice Zeniter sous la présidence d'Anne Heilbronn.
Doté de 5000 €, ce prix distingue un ouvrage de fiction de langue française (roman, récit ou recueil de nouvelles) faisant une large place à l’imagination — et notamment à la présence de la mer ou des villes portuaires.
Vous trouverez en pièce-jointe le communiqué de presse avec la première sélection ainsi que l’affiche de prix, réalisée par Riki Blanco.
La deuxième sélection, composée de trois titres, sera communiquée le 7 février 2025
Littérature française
« Et c’est peut-être avec l’un de ces sourires narquois, l’une de ces plaisanteries faciles partagées autour d’un verre pris légèrement trop tôt, qu’un jour Antoine a décrété que sa place était ici. Il a cru, lui aussi, qu’il était fait d’un meilleur bois. »
Une île de la Manche située à vingt kilomètres du continent. Qu’on y vive depuis la naissance ou qu’on y passe pour les vacances, le va-et-vient des vagues reste le même. Pour les points communs, c’est à peu près tout. Car il y a les habitants des casernes, élevés sur l’île et façonnés par la mer. Et il y a les vacanciers des maisons blanches, ceux de la plaine ou de l’anse, qui frottent leurs vareuses contre les cailloux pour en avoir l’air. Parmi eux Antoine, qui n’aspire qu’à passer de l’autre côté. C’est sa trajectoire que raconte son petit frère en retraçant le fil des étés.
Premier roman mélancolique et empreint de poésie, La mer est un mur est une étincelante partition sur la construction d’un garçon, avec son lot de fractures, d’amours et de regrets.
01/2025
Littérature française
09/2024
Littérature française
09/2024
Littérature française
Un matin d'automne nuageux, une femme dépose son bébé, paisiblement endormi et bien emmitouflé dans un anorak, au bord de la mer.
Je ne sais pas si j'aurais pu l'aimer autant qu'il l'aurait souhaité. Probablement pas, tant il réclamait d'attention : dès que je le quittais des yeux, il se mettait à pleurer et il me fallait accourir immédiatement. Venir dans l'instant. Le rassurer. Il se calmait alors, et le sourire qui gagnait son visage me consolait de toutes ces souffrances. J'étais ensorcelée. Oui. Ensorcelée.
C'était lui ou moi.
Un matin d'automne nuageux, une femme dépose son bébé, paisiblement endormi et bien emmitouflé dans un anorak, au bord de la mer. Elle quitte la plage sans se retourner sur l'enfant qui sera emporté par la marée.
Au cours d'un interrogatoire, la mère raconte cette journée singulière : le voyage en train, ses promenades sur la plage avec son fils, sa tendresse pour lui, les regards des autres, l'hôtel, les rires des noctambules dans les rues de la petite ville et, dans une saisissante mise à distance de ses émotions, l'abandon. Ce récit troublant, vertigineux, où une logique insaisissable se mêle à un amour extrême dans les brumes épaisses de la déraison, interroge les ressorts de l'amour, du crime et du pardon.
08/2024
Littérature française
08/2024
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