2013 est l'année zéro de l'édition numérique en France. J'y vais, parce que je sais que c'est le bon moment. J'ai l'esprit pionnier et comme tout pionnier qui se respecte, je ne resterai sans doute jamais dans l'Histoire, je ne marquerai pas mon temps, je ne ferai que survivre avec mes écrits, mais je serai allé là où je pense qu'une majorité de mes écrits devaient être diffusés. D'autres écrivains ont franchi le pas avec le même élan, mais aussi pour pallier l'étouffant étau que peut constituer l'édition papier pour un scribouillard libre. Il faut ajouter qu'il faut vendre cinq à six fois moins d'exemplaires en numérique pour gagner autant de droit qu'en format papier.