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Les Ensablés - Notes de voyage de Laurent Jouannaud: "Oublier Palerme" de E. Charles-Roux (1920-2016)

Mon cher Hervé, les journaux ont beaucoup parlé, à sa mort, d’Edmonde Charles-Roux qui a reçu le prix Goncourt en 1966 pour Oublier Palerme. Je n’ai pas lu ce roman, ni aucun autre livre d’Edmonde Charles-Roux. Un prix Goncourt datant exactement d’il y a cinquante ans, un demi-siècle, est-ce que ça vaut encore la peine d’être lu ? On sait qu’un Goncourt ne devient pas forcément un classique. L’auteur a peu écrit, son nom n’est associé à aucun courant littéraire. Et je ne sais absolument pas de quoi parle ce roman dont le titre est assez mystérieux. J’ai emprunté le livre en bibliothèque. Ce sont 324 pages, à l’écriture très serrée.

Le 22/02/2016 à 08:55 par Les ensablés

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Publié le :

22/02/2016 à 08:55

Les ensablés

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 Goncourt 1966

Par Laurent Jouannaud

Surprise dès le premier paragraphe  : « A New York, cela étonnait un homme en noir assis sur le pas de sa porte. Même dans la ville basse, même au coin de Mulberry Street[1] cela étonnait. Je reverrai toujours Carmine Bonnavia tel qu’il m’est apparu ce jour-là, borne sombre contre laquelle j’ai buté. » Je m’attendais à la Sicile et me voici aux USA. Mais j’ai compris : les Siciliens d’Amérique n’arrivent pas à oublier Palerme. En effet, le roman fait le grand écart entre l’Italie et l’Amérique. Nous sommes alternativement à New York et à Solanto, près de Palerme, le village sicilien d’où sont originaires les protagonistes de l’histoire.

Quels protagonistes ? L’auteur multiplie les pistes et même les fausses pistes. On n’entendra plus parler de Carmine Bonnavia avant la page 95. C’est Gianna Meri qui est la narratrice. Elle travaille pour Fair, un journal de mode : elle rédige des articles sur l’Europe, et surtout l’Italie. Gianna est arrivée récemment (l’auteur ne précise pas) à New York, elle a été élevée dans un couvent à Palerme. Elle est « étrangère ». Elle se rappelle le pensionnat des  sœurs de la Visitation, sœur Rita, le père Saverio. Les souvenirs ne l’empêchent pas de s’intégrer. Le passé reste en elle sans l’empêcher de vivre le présent : « Je ne réussissais toujours pas à me couper du passé ni à me guérir de l’envie de regarder en arrière. » Un nom apparaît dans ses souvenirs, sans plus d’explications : Antonio (p. 91).

Gianna découvre les Américains. Le Nouveau Monde n’en sort pas grandi. Son amie Babs, journaliste à Fair, fait passer sa carrière avant tout : « Babs portait en évidence et comme à la surface de sa peau les signes extérieurs d’une réussite sans histoire. » Elle habite chez sa vieille tante Rosie, Mrs Mac Mannox, qui n’aime pas les « caractères exotiques », c’est-à-dire les catholiques, les juifs, les acteurs, les noirs (« ils ont une odeur »). Tante Rosie a cette formule qui explique tout : « Une minorité a forcément quelque chose d’inquiétant. » Veuve, elle veut « faire jeune » et l’industrie cosmétique est là pour s’occuper d’elle. L’auteur multiplie les portraits et les petites scènes. Il y a Fleur Lee, la directrice alcoolique de Fair, « le magazine des vies heureuses, des belles fortunes et des femmes qui réussissent ». Il y a l’enterrement de Miss Blaisie, secrétaire de rédaction. Et Gianna croise un Entrepreneur, un homme sérieux, qui « a horreur des étrangers ». Il y a le défunt Mac Mannox qui savait arranger les rencontres. Une carrière réussie implique un mariage réussi, mais Babs n’a que des liaisons : « Il y a toujours un premier homme, puis un autre et encore un autre. » Jamais l’amour ! Cette première partie culmine avec un cocktail où l’on boit, où l’on se montre, où Carmine Bonnavia, personnalité politique importante, a été invité et où Gianna le rencontre.

La deuxième partie du roman nous envoie en Sicile d’où est venu Alfio Bonnavia, le père de Carmine. Et c’est comme un autre roman qui commence. L’auteur plante un nouveau décor qui remonte à cinquante ans en arrière. Elle raconte les raisons de l’exil d’Alfio : sa maison a été emportée par un raz-de-marée, l’Autorité a refusé de l’indemniser et de lui faire crédit. « Et c’est ainsi qu’une fois encore un Bonnavia décida de partir. » L’auteur passe sur le voyage et l’arrivée dans le Nouveau Monde : « Alfio fera sans nous l’apprentissage de sa carrière urbaine ». Mais Edmonde Charles-Roux aime le détail et les anecdotes : Alfio a obtenu un passeport grâce au jeune don Fofo, fils du baron de D., le  seigneur local. Alfio a traité Fofo de fils de cocu. Amis d’enfance, ils se sont disputés car don Fofo ne voulait pas qu’Alfio émigre. Après l’insulte, les deux hommes doivent se battre ou ne plus se voir : Alfio part.

L’insulte était-elle justifiée ? Oui. Et nous voilà maintenant partis non pas vers New York, mais dans la vie amoureuse du père de Fofo et dans la chronique du village. On présente le grand-père qui était garibaldien. Puis son fils, le père de Fofo, dont la femme était une originale. Ils aimaient tous deux la musique, et elle rencontra par hasard un chanteur de charme et de génie. Il s’agissait de Caruso lui-même (1873-1921), sicilien d’origine, qui commence son extraordinaire carrière. On ne lui résiste pas. Le baron, découvrant la vérité, s’enferme dans son château, repousse sa femme, élève seul ce fils qui n’est peut-être pas le sien. L’auteur nous a prévenus : « Ce qu’il adviendra de cet aristocrate italien, dans l’espace de vingt ou trente ans, exige que le cours du récit soit interrompu et Alfio Bonnavia abandonné au voyage qu’il a résolu d’entreprendre. »

Le roman a changé de style : de l’étude sociale de la société new-yorkaise, on est passé à la chronique burlesque d’un village imaginaire et d’un baron de fantaisie. Le baron méprise les fascistes arrivés au pouvoir, écoute de la musique. Un beau jour, son fils Fofo lui amène son petit-fils : « Un petit-fils lui tombait du ciel ? Il ne désirait plus d’autres joies que de l’avoir là, toujours ». Ce bébé s’appellera Antonio (voir p. 91). Et le médecin du coin qui s’occupe de lui s’appelle Paolo Meri. Et un jour, la fille du médecin (c’est Gianna !) rencontre Antonio qui a quinze ans ce jour-là. Ils s’aiment tout de suite, évidemment : « Je vais t’aimer, tu sais…Je vais t’aimer beaucoup et pour toujours. Et je le crois. Et j’ai ses lèvres sur les miennes ».

Nous revoilà de nouveau à New York. Carmine y est né car son père Alfio y a rencontré la belle Mariannina qui tenait une sorte de restaurant où tous les immigrants étaient les bienvenus. Le magazine Fair prospère (« mode, sexualité, voyage et boustifaille »), Babs est toujours seule, Gianna est reprise par ses souvenirs, et je sais ce qu’on va me raconter : l’amour avec Antonio, la mort d’Antonio et le départ de Gianna pour les USA. Et Carmine ? Il attendra. En effet, voici de belles pages sur la belle histoire d’amour entre la belle Gianna et le bel Antonio sur la belle Méditerranée par de belles journées ensoleillées : « Nous restions longtemps ainsi, dérivant ensemble, les lèvres unies, avec la mer étendue sous nos deux corps comme un drap immense et le bruit doux des vagues pour nous bercer. » (p. 158) Pour le coup, j’ai l’impression de lire un feuilleton publié dans Fair ! Mais il y a les fascistes, la guerre !

Et maintenant, enfin, l’auteur nous raconte l’histoire de Carmine Bonnavia. La gargote de l’arrivée à New York s’appelle désormais « Chez Alfio », on y mange les meilleurs spaghettis de la ville. Mais Mariannina, la mère de Carmine, est devenue alcoolique, elle est assassinée dans une affaire louche. Carmine a abandonné ses études de droit : « La mort de Mariannina libérait en lui des facultés insoupçonnées de mécontentement, de révolte. » C’est alors qu’il rencontre Pat O’Brady, irlandais, dit le Cogneur, assagi (« Pat O’Brady buvait plus qu’il ne cognait ») et membre du parti démocrate. Carmine entre en politique et fait une ascension fulgurante, notamment grâce à une statue de la madone, au teint jaune  et aux traits nettement asiatiques, qui lui assure le vote des Chinois de New York. En quinze ans, le fils d’immigré s’est complètement américanisé : « Disparu l’Italien, introuvable. Un véritable Américain. » Assimilé, dirions-nous.  Fini ?

Mais non ! Juste avant la guerre, Calogero, le frère d’Alfio, décide d’émigrer lui aussi, vingt-cinq ans après son aîné. Carmine facilite les choses administratives. Calogero arrive avec la jeune Agata, qui est enceinte et doit le cacher sinon on ne la laissera pas émigrer. Le passé revient au cœur d’Alfio. Inoubliable le passé : « Revoir son frère, l’entendre, vivre dans son intimité, c’était retrouvé le passé, s’y enfouir et mesurer aussi ce que le présent avait de précaire, de froid, d’irrémédiablement étranger. » Agata, seize ans, a du caractère : « Agata refusait de se fondre dans le paysage new-yorkais. Il lui fallait son passé, ses habitudes, son patois, comme à l’escargot sa coquille. » Elle refuse de tricher. « Elle était le glas, le tocsin de la tricherie. » Oui, l’auteur a raison,  les immigrés trichent, ils font semblant d’être heureux. Mais Gina s’adapte sans changer, fière du passé et du présent. Carmine est presqu’amoureux d’elle. Fini ? Non, il y a encore la troisième partie.

La troisième partie voit mourir Antonio dans les sables de Libye. Gianna quitte alors la Sicile, l’auteur ne donne guère de détails. Mais le Baron, père de Fofo et grand-père d’Antonio, quitte l’île lui aussi, après la guerre, grâce à Lucky Luciano, emprisonné à New York mais toujours maffioso influent en Sicile. A Little Italy, le vieux baron  rencontre un buste de Caruso dans l’épicerie de Dionisio Caccopardo, et croit revoir sa femme qu’il a toujours aimée, celle qui l’a trompé avec le ténor. Il croit l’entendre à nouveau, « ivre de joie, enfin dépossédé de lui-même et de cette écharde qu’il avait au cœur ».  En voilà un que l’exil replonge dans le passé au lieu de l’en éloigner !

 Finir un roman, mon cher Hervé, c’est plus difficile que de le commencer, vous le savez bien. Et j’ai l’impression qu’Edmonde Charles-Roux n’y arrive pas. Ses personnages courent tout seuls. Et il faut encore un peu d’amour dans tout ça. Carmine et Agata ? Non, elle est la femme de son oncle. Carmine et Gianna ? Non, il y a l’ombre d’Antonio. Mon cher Hervé, je vous le donne en mille, c’est Carmine et Babs ! Pourquoi pas ? Deux carrières s’épousent. Fête réussie. Tante Rosie est heureuse. Fini ? Mais non ! Carmine organise son voyage  de noces à Palerme.

Et à Palerme, l’imagination d’Edmonde Charles-Roux déborde. Carmine redevient sicilien et Babs ne s’habitue ni à la chaleur ni à l’odeur de poisson. Alors apparaît Gigino, un petit vendeur de jasmin à la sauvette, un adolescent sans famille qui manque de respect à Carmine. Carmine le poursuit, lui plante un coup de couteau (« soif de vengeance ») et puis le soigne, caché avec lui dans un souterrain. Carmine est recherché par la police. Babs rentre vite aux USA et comprend qu’elle n’a pas choisi l’homme qu’il fallait : « Sur le chemin du retour, elle eut vite fait de redevenir elle-même. » Quand Gigino meurt (longue agonie où il montre un grand courage), Carmine sort de sa cachette et se fait descendre en pleine rue par on ne sait qui. La vendetta, je suppose. Fin en forme de polar.

Carmine est mort à Palerme. Voici ses derniers mots : « New York mon exil, ma race  reniée…New York, je te hais. » Assimilation ratée pour cet immigré de la seconde génération qui avait pourtant réussi. Chassez les origines, elles reviennent tôt ou tard ? Gianna le pense : « Je savais maintenant ce que Carmine avait représenté pour moi : la Sicile retrouvée, et plus secrète qu’il ne m’était possible de la concevoir, puisqu’en lui elle vivait masquée. »

Non, je n’ai pas aimé ce récit. Les romans-gigogne où les histoires s’enchâssent à volonté, ce n’est pas ma tasse de thé. L’auteur multiplie les portraits réussis, les petits tableaux drôles et critiques, les scènes pittoresques. Mais les pièces du puzzle n’arrivent jamais à composer une image totale et convaincante. Il fallait sans doute choisir, ou New York, ou Palerme. Les personnages peuvent hésiter, mais pas le romancier. Et puis, j’ai revu récemment Le Parrain (1972), le grand film qui adaptait le roman éponyme de Mario Puzzo, paru en 1969. La force des images fait pâlir le roman d’Edmonde Charles-Roux.

La question de l’immigration m’intéresse pourtant. Elle est plus que jamais d’actualité. Et vous savez, mon cher Hervé, que je vis en Allemagne où je suis exilé sans y être vraiment un  immigré. Gianna m’a laissé sur ma faim. Elle aurait dû être le personnage central. Il manque le combat intérieur que les premières lignes du roman annonçaient : « On a beau vouloir couper avec le passé, quelque chose malgré tout demeure, qui s’accroche et dont on a le plus grand mal à se débarrasser. » Cette « double vie », l’auteur ne la décrit pas et sans doute qu’elle ne la connaît pas vraiment. Je crois qu’on peut oublier Oublier Palerme.

Il n’empêche que ce roman a reçu le Prix Goncourt en 1966. Pourquoi ? Les prix sont décernés, à côté de critères littéraires et éditoriaux, en fonction de la personnalité de l’auteur, de son œuvre déjà publiée, des urgences sociales, des crises morales. Que se passait-il donc en 1966 en France ? Antoine Compagnon, professeur au Collège de France, a consacré son cours de 2011 à cette année 1966, année admirable, annus mirabilis, dit-il [2]. Il fait de cette année une année charnière : une France meurt, une France naît. La guerre d’Algérie s’achève, De Gaulle a été réélu de justesse en 1965, l’économie tourne fort, les USA s’enlisent au Vietnam. En littérature, quatre dinosaures passent la main: Sartre, Mauriac, Malraux, Aragon. Le Nouveau Roman s’essouffle, mais dure encore. Le structuralisme supplante le marxisme et le freudisme. Le roman qui marque l’année, c’est Le Vice Consul de Marguerite Duras (qui obtiendra le Goncourt 18 ans plus tard avec L’Amant). Antoine Compagnon voit dans Les Choses (Georges Perec, 1965) et Blanche ou l’oubli (Louis Aragon, 1967) les grands romans qui racontent cette époque. Lui qui a certainement tout lu ne mentionne pas Oublier Palerme.

Dans ce prix Goncourt de 1966, il n’y a curieusement pas un mot sur la France et les Français. Ce ne peut être un hasard. Je lis à la dernière page que l’écriture a duré 5 ans, de 1961 à 1966. Edmonde Charles-Roux travaillait dans la presse, elle a vécu la guerre et s’est engagée dans le camp de l’honneur. Elle connaît l’actualité. Et elle a écrit un roman de pure fiction. C’est peut-être ce qui a motivé le jury. Un écrivain femme, un premier roman, de la verve, de bons sentiments, pas de polémiques hexagonales. Un bon choix par défaut. Oublier Palerme, c’était oublier Paris.


[1] Artère principale de Little Italy.

[2] Ce cours est sur internet. Tapez Antoine Compagnon + 1966

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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Felwine Sarr : une quête incessante d'amour et d'existence

BONNES FEUILLES - Dans son recueil Le bouddhisme est né à Colobane, Felwine Sarr explore les tumultes de l'amour à travers les histoires de personnages comme Fodé, Teibashin, et Aby, avec en toile de fond les mélodies de Toumani Diabaté, Wasis Diop, et Cheikh Lô. 

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Termush, côte Atlantique

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L’avenir est-il à Termush ?

Une apocalypse nucléaire : tout commence par là. Ou plutôt, juste après cette catastrophe qui a décimé des villes entières. Parmi les lieux épargnés, la station balnéaire de luxe de Termush. C’est ici qu’une poignée de personnes fortunées ont décidé de s’installer, pour vivre dans ce monde d’après. Avec des abris anti-radiation au sous-sol et un fonctionnement millimétré pour empêcher un quelconque souci, voilà un lieu rêvé… Quoique. 

15/04/2024, 16:17

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Dans le silence d'une mère de famille indienne

BONNES FEUILLES : La discrète Maï est entièrement dévouée à son mari infidèle, à ses beaux-parents au caractère difficile et à ses enfants. Mais qui se cache derrière ce voile qui révolte tant sa fille Sounaina ? Cette dernière, empreinte de modernité et partie faire des études à l'étranger, ne cesse de se questionner sur la véritable identité de sa mère, qui semble exister uniquement pour les autres.

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Des livres pour guider l’investissement dans les produits financiers

Quand on veut se lancer dans l’investissement au sein de valeurs mobilières, il ne faut pas croire que l’on peut réussir sans méthode et surtout sans connaissances. Il est important de bien appréhender l’économie dans son ensemble pour arriver à un certain succès dans ses choix.

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Pourquoi le Heavy Metal est-il plus qu'une simple musique ?

BONNES FEUILLES — Hartmut Rosa aborde un sujet surprenant avec ce livre. Grand amateur de métal et musicien lui-même, il applique ses concepts de « résonance » et d'« énergie sociale » à un sous-genre musical dont la complexité et l'ambition sont souvent sous-estimées. Rosa explore comment le métal pourrait nous aider à renouer avec le monde, retrouver des vibrations existentielles que nos vies modernes tendent à ignorer.

15/04/2024, 11:25

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Cankor : trash, chaotique, dérangeant... mais incontournable

Dans le paysage du comics, Matthew Allison se distingue par une approche bien singulière, avec Cankor, publié initialement en 2016 et désormais disponible dans une traduction de Virgile Iscan, chez Komics Initiative. Un crowdfunding amplement réussi en janvier dernier et voici que ce périple, qui oscille entre métaphysique, techno-thriller et détournement des codes, débarque dans un fracas tant visuel que narratif.

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BONNES FEUILLES - Plongez dans l'ère des compétitions sportives de la Grèce antique, en suivant les traces d'athlètes légendaires tels que Milon de Crotone et Kallipateira de Rhodes. 

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BONNES FEUILLES - Le livre explore la vie exceptionnelle d'Angelica Balabanoff, une figure méconnue mais centrale dans les luttes intellectuelles du XXe siècle. Née à Kiev en 1877 dans une famille juive russophone, elle a été active dans les principaux mouvements politiques de son temps, notamment le communisme, le féminisme et le pacifisme. 

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