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Les Ensablés - Notes de voyage de Laurent Jouannaud: Charles Baudelaire et Caroline Aupick, sa mère.

Mon cher Hervé, j’ai feuilleté la correspondance de Baudelaire, éditée par le savant baudelairien Claude Pichois, deux volumes de la Pléiade. Je ne sais plus à quelle occasion j’ai acheté ces beaux livres. J’ai ouvert le premier tome au hasard (Correspondance I 1832-1860). J’ai commencé à lire devant les étagères et je me suis laissé prendre par cette vie prise sur le vif, par Charles Baudelaire en chair et en os.

Le 04/06/2015 à 06:32 par Les ensablés

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04/06/2015 à 06:32

Les ensablés

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Par Laurent Jouannaud

Je ne m’imaginais pas l’auteur des Fleurs du mal à cheval, et pourtant, à 16 ans, il écrit à son demi-frère Alphonse : « J’ai fait une chute de cheval en me promenant avec papa du côté du chemin de fer, et j’ai une forte contusion au genou. Quelques minutes après ma chute, je suis remonté à cheval, et nous nous sommes encore promenés pendant trois heures, sans que j’éprouvasse aucune douleur. (…) Du reste, ce maudit accident n’a pas ralenti mon amour de monter à cheval ; je brûle de recommencer et je dis à ceux qui me recommandent de ne plus tomber, que je tâcherai de tomber au moins sur une autre partie du corps. » (2 novembre 1837) Ce demi-frère, c’est le fils que son père François Baudelaire a eu avec sa première femme. Quant au « papa » de la lettre, il s’agit de son beau-père, le second mari de sa mère Caroline, veuve de François Baudelaire. Ce beau-père, James Aupick, officier et fils d’officier, a servi sous Napoléon : il est colonel, et sans doute cavalier émérite. J’imagine le jeune Charles essayant de séduire ce militaire qui fera une brillante carrière, l’appelant souvent « mon ami » dans d’autres lettres, pour finir par refuser de le voir dès qu’il aura vingt ans. Il écrit à sa mère : « Il m’est impossible de me faire tel que ton mari voudrait que je fusse. » (1845) Les familles recomposées, ce n’est pas si facile !

A dix-huit ans, il envoie un mot à Victor Hugo qu’il ne connaît pas : « Il me semble (peut-être est-ce bien de l’orgueil) que je comprends tous vos ouvrages. Je vous aime comme j’aime vos livres ; je vous crois bon et généreux, parce que vous avez entrepris plusieurs réhabilitations, parce que loin de céder à l’opinion, vous l’avez souvent réformée, fièrement et dignement. » Charles, juge de Victor ! Et il conclut : « [J’espère] que vous daignerez m’honorer d’une réponse : je vous avoue que je l’attends avec une impatience extrême. » (25 février 1840) A vingt-quatre ans, il annonce sa mort à son notaire, Me Ancelle : « Quand Mlle Jeanne Lemer vous remettra cette lettre, je serai mort. —Elle l’ignore. Vous connaissez mon testament.(…)Je me tue — sans chagrin. — Je n’éprouve aucune de ces perturbations que les hommes appellent chagrin. Je me tue parce que je ne puis plus vivre, que la fatigue de m’endormir et la fatigue de me réveiller me sont insupportables. Je me tue parce que je suis inutile aux autres — et dangereux à moi-même. Je me tue parce que je me crois immortel, et que j’espère. » Et il demande au notaire de donner « immédiatement » 500 francs à Jeanne.

Mille quatre cent vingt lettres entre 1832 et 1866 ! Les plus touchantes sont celles adressées à sa mère, ce sont elles que je parcours. La première lettre à Mme Aupick qui soit conservée date du 6 février 1834. Charles, douze ans, est alors interne au collège, à Lyon, où Aupick a été muté : « Je ne t’écris pas pour te demander pardon, car je sais que tu ne me croirais plus ; je t’écris pour te dire que c’est la dernière fois que je me fais priver de sortie, que désormais je veux travailler et éviter toutes les punitions qui pourraient seulement retarder ma sortie. C’est bien la dernière fois, je te le jure, je t’en donne ma parole d’honneur. » Il signe : « Ton fils Charles, bien fâché de te causer tant de mécontentement. » Charles ne changera jamais : il sera encore privé de sortie, il aura encore de mauvaises notes, il promettra sincèrement de changer, il regrettera le chagrin qu’il cause à sa mère. Il sera toujours un mauvais fils qui aurait pourtant voulu lui faire plaisir. Plus tard, ce seront les incessantes demandes d’argent. Le 8 juillet 1837, il écrit déjà, en fin de lettre : « Si tu viens, n’oublie pas un peu d’argent ; j’en ai besoin. » Toute sa vie, il réclamera de l’argent à maman. Baudelaire, héritier de son père (100 000 francs-or), dépense plus que ses revenus et croque en deux ans la moitié de son héritage, en « folles prodigalités » dit la justice. C’est un artiste : il n’a pas la vertu paysanne ou bourgeoise de l’épargne. Baudelaire n’exercera jamais un métier ni une profession. Au moment où un conseil judiciaire l’empêche de disposer librement de ce qui lui reste, il écrit à sa mère : « Mais persuade-toi donc bien une chose, que tu sembles toujours ignorer ; c’est que vraiment pour mon malheur, je ne suis pas fait comme les autres hommes. » (Eté 1844)

Ce que le notaire Ancelle lui donne ne lui suffira jamais. Il emprunte, doit rembourser (la prison pour dettes existe) et réclame sans cesse de l’argent à Mme Aupick, et à d’autres. Elle paye toujours en recevant ses lettres déchirantes (« Je suis sorti sans argent de chez moi par la raison bien simple qu’il n’y en avait pas. », avril 1853 ), ingénieuses (« Ma chère mère, j’ai eu avant-hier quelqu’un à enterrer. J’ai donné tout ce que j’avais, mais les frais sont montés à 140 francs. », 18 novembre 1853), dramatiques (« Si cela ne t’est pas impossible, donne à cet homme n’importe quoi pour m’acheter un peu de bois et payer un petit traiteur à côté de chez moi. », 10 décembre 1853 ), impératives ( « Ma chère mère, sans discussion aucune, il me faut à tout prix — à tout prix — aujourd’hui même, la somme de deux cents francs. », 6 février 1854 ).

Baudelaire a trente-trois ans en 1854, et sa mère en a soixante et un. La vieille dame désire la paix, et surtout la paix dans son ménage : chaque argent qu’elle envoie est l’argent de son mari et elle voit son fils en cachette. Charles fait son désespoir, et il le sait bien. Les Fleurs du mal s’ouvrent sur « Bénédiction », dont les cinq premières strophes sont les plaintes d’une malheureuse qui a enfanté un poète : — Ah ! que n’ai-je mis bas tout un nœud de vipères, Plutôt que de nourrir cette dérision ! Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères Où mon ventre a conçu mon expiation !

Proust, Cohen, Gary, Pagnol, Duras ou Lydie Salvayre (Prix Goncourt 2014 pour Pas pleurer) ont rendu hommage à leur mère. Baudelaire l’a fait à sa manière, sans s’en douter, dans ces lettres que je parcours avec une curiosité de voyeur. Il a un besoin physique de la voir : « Je vous dis que j’ai besoin de vous, qu’il faut que je vous voie, que je vous parle. Mais venez donc, venez donc tout de suite — pas de pruderie. Je suis chez une femme, mais je suis malade, et je ne peux pas bouger.(…)Je vous en supplie, venez donc me trouver, mais de suite, de suite — pas de cris. » (début juillet 1845) Et le 6 juin 1856 : « Voici la quatrième fois que je vous supplie de me permettre de vous embrasser. Je ne comprends pas quelle raison vous fait obstiner à me refuser. Je vous demande cela sans vous donner d’explications ; — je vous le demande comme un homme fatigué, blessé demande un plaisir, un réconfort, un cordial. »

Charles ne donne pas à sa mère les preuves d’amour qu’elle attend. En juillet 1839, à 18 ans, il lui écrivait : « Mais sois tranquille, à mesure que je grandirai en raison, je grandirai en passion. Je saurai t’aimer davantage. Je m’accuse souvent intérieurement de ne pas te donner tout ce que je te dois. — A force de m’exercer, je parviendrai à être digne de ton affection. Je parviendrai à te contenter. » C’est le contraire qui est arrivé. Entre elle et son fils, le fossé restera infranchissable : « La morale de la Bourgeoisie me fait horreur. » (26 mars 1853) Plus tôt, il se décrivait déjà comme « séparé à tout jamais du monde honorable par mes goûts et par mes principes ». (8 décembre 1848) Que lui répond-elle ? On ne le sait pas puisque Charles n’a pas gardé les lettres de sa mère. Mais en 1855, il les avait encore : « J’ai retrouvé une foule de lettres de vous, de différentes époques, écrites dans différentes circonstances. J’ai essayé d’en relire plusieurs ; toutes étaient pénétrées d’un profond intérêt purement matériel, il est vrai, comme si les dettes étaient tout, comme si les jouissances et les contentements spirituels n’étaient rien.(…). Toutes ces lettres représentaient des années écoulées, et mal écoulées. Cette lecture m’est bientôt devenue insupportable. » (20 décembre 1855) On imagine le ton des lettres maternelles, quand Charles répond : « Je t’en supplie, ne m’écris pas une lettre pleine de dures choses. » (25 juin 1854) Ou : « Ma chère mère, je ne vous ai pas répondu au commencement du mois, parce que votre lettre était dure, vraiment trop dure. » (26 novembre 1856) Ou : « Chère mère, tu m’as écrit une lettre bien charmante (la seule de ce ton depuis bien des années) il y a déjà vingt jours, et je ne t’ai pas encore répondu. Tu as dû être bien douloureusement étonnée. Pour moi, quand j’ai lu cette lettre, j’ai compris que j’étais encore aimé, plus que je ne l’avais cru, et que bien des choses pouvaient être réparées, et que bien du bonheur était encore permis. » (19 février 1858) Ou encore : « Ne m’envoie pas un de ces torrents de reproches qui me font tant de mal, à moi que tu crois insensible. » (26 mars 1860) Et presque chaque lettre demande de l’argent. Madame Aupick a tout simplement peur que son fils ne la ruine, et on peut la comprendre.

Le beau-père Aupick meurt le 27 avril 1857. Dès lors, veuve de général, après avoir vendu ses biens parisiens, Madame Aupick vivra dans une confortable aisance, à Honfleur, dans la « Maison-joujou ». C’est le moment où Charles devient père en mettant au monde les Fleurs du mal, le 22 juin 1857. La lettre du 3 juin 1857 expose la nouvelle situation entre la mère et le fils : « J’ai été quelquefois bien dur et bien malhonnête envers vous, ma pauvre mère ; mais enfin, je pouvais considérer que quelqu’un s’était chargé de votre bonheur, —et la première idée qui me frappa lors de cette mort fut que, désormais, c’était moi qui en étais naturellement chargé.(…)Tout ce que je me suis permis, nonchalance, égoïsme, grossièretés violentes, comme il y en a toujours dans le dérèglement et l’isolement, tout cela m’est interdit. — Tout ce qui sera humainement possible, pour vous créer une félicité particulière et nouvelle pour la dernière partie de votre vie, sera fait. »

On admire l’aveu des erreurs passées et les bonnes intentions, mais rien ne changera. D’ailleurs, le scandale des Fleurs du mal, condamnées pour immoralité, n’a pas arrangé les choses. Dès le 9 juillet 1857, Charles se justifie et affirme, bravement et inutilement : « Le livre met les gens en fureur. — On me refuse tout, l’esprit d’invention et même la connaissance de la langue française. Je me moque de tous ces imbéciles, et je sais que ce volume, avec ses qualités et ses défauts, fera son chemin dans la mémoire du public lettré, à côté des meilleures poésies de V. Hugo, de Th. Gautier et même de Byron. »

Il écrit le 11 juillet 1857 à son éditeur : « Vite, cachez, mais cachez bien toute l’édition. » Son œuvre va être saisie ! Adieu gloire et fortune ! En décembre, il écrit à sa mère qui lui a reproché ce livre (« après m’avoir reproché ce maudit livre, qui n’est après tout qu’une œuvre d’art fort défendable », 30 décembre 1857) : « Mais ce que je sens, c’est un immense découragement, une sensation d’isolement insupportable, une peur perpétuelle d’un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque. » Et viendront encore des demandes d’argent, des plans compliqués pour en trouver, des plaintes, le projet de quitter Paris pour s’installer près d’elle à Honfleur, projet plusieurs fois reporté. Après quelques mois à Honfleur — dans une chambre d’où l’on voit la mer, il écrit Le Voyage, ultime chef d’œuvre des Fleurs du mal de 1861—, il retourne à Paris et dès sa première lettre, le 29 juin 1859, il est question d’un billet de 160 francs qu’on viendra réclamer. Peu après, il lui écrit : « En effet, je dépense beaucoup, et tout ce tripotage de banque, d’escompte, me fatigue beaucoup. » (15 octobre 1859) Et il lui envoie du thé, des revues, les épreuves de ses articles critiques, des livres. Et de nouveau des demandes d’argent, des réponses aigres.

Le 15 janvier 1860, il lui raconte un malaise, ce qu’on appelle aujourd’hui un AVC : « J’ai subi avant-hier une crise singulière J’étais hors de chez moi ; j’étais presque à jeun. Je crois que j’ai eu quelque chose comme une congestion cérébrale.(…)Au bout de quelques heures tout était fini. » La crise reviendra en 1862 (« le vent de l’aile de l’imbécillité »), puis en 1866, définitive. Quelle vie de chien ! Baudelaire est un martyr, c’est un mot qu’il emploie souvent (« le plus curieux martyr de tout Paris peut-être »), mais un martyr n’est pas forcément un innocent. Une volonté rageuse de réussir le soutient : « Pour me résumer brièvement, j’ai une soif diabolique de jouissance, de gloire et de puissance. » (4 novembre 1856). Ou encore, 19 février 1858 : « Je ne veux pas d’une réputation honnête et vulgaire ; je veux écraser les esprits, les étonner, comme Byron, Balzac ou Chateaubriand. Est-il encore temps, mon Dieu ? »

J’ai sorti le second volume de son rayon (Correspondance II 1860-1866) et je suis allé m’installer dans mon fauteuil, à la lumière du balcon. Ce volume s’ouvre tout seul. Les deux cordons marque-page verts, dont la couleur est passée et dont les bouts sont effrangés, sont situés à la page que je cherchais, la fameuse lettre du 6 mai 1861. Je la relis avec émotion. Charles vient d’avoir quarante ans, Caroline en a soixante-huit. De cette lettre de sept pages, mon cher Hervé, je ne vous dirai rien. Je me contente de transcrire ce qu’en dit Claude Pichois, l’éditeur de cette correspondance savamment annotée : « 6 mai 1861 : Le poète adresse à Mme Aupick la plus belle, la plus douloureuse et tout de même la plus tendre des lettres où une grande âme se soit décrite et confessée. » Si, tout de même, je vous livre la dernière ligne : «  Et je t’aime. » Cioran écrivait : « Baudelaire : le poète commence à dater, s’il ne date pas déjà ; le personnage, au contraire, grandit. Son chef d’œuvre, quelle ironie ! sont ses lettres. » (Cahiers 1957-1972, 27 avril 1971) Cioran exagérait, comme toujours : le chef d’œuvre de Baudelaire, ce sont les Fleurs du mal. Mais ces lettres montrent l’humus humain sur lequel elles ont poussé. Un jour, je lirai intégralement la correspondance de Baudelaire.

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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Des pirates à l'homme araignée : une semaine en librairie

En avril, ne te découvre pas d’un phyl… actère et pourtant, la bande dessinée fait recette : quatre ouvrages dans les 10 premières places, en cette semaine 15 (8/14 avril). Et comme il se doit, One Piece un jour, One Piece toujours : Eiichirô Oda garde la première place avec le tome 107 (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau) et 25.261 nouveaux adeptes !

19/04/2024, 12:50

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Il est difficile de dénombrer le nombre de films sortant chaque année et inspirés d’une œuvre littéraire tant cet usage est répandu. À chaque succès de librairie correspond son volet cinématographique. Mais au-delà de cette relation intime entre la littérature et le cinéma, une nouvelle dimension émerge, celle de la publicité au cinéma. Mais le succès est-il pour autant toujours au rendez-vous ?

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Monsieur Méchant dirige une terrible organisation qui est en train de planifier la destruction de l’humanité. Mais dès qu’il passe en mode “off”, il part en expédition pour découvrir la culture humaine et vivre sa passion pour les pandas. Un slice of life tous publics rempli de douceur et de mignonnerie.

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Relire les autrices : 4 femmes qui ont changé la littérature française

Le monde littéraire est un concentré de destins extraordinaires. La plupart des femmes qui se sont essayées à l’art rigoureux de l’écriture sont méconnues du grand public. Pourtant, des centaines d’entre elles ont sorti des œuvres qui ont marqué leur temps et qui continuent de résonner aujourd’hui.

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BONNES FEUILLES — Découvrez 100 repas prêts en un rien de temps grâce à ces recettes de plats complets cuits en une seule fois sur une simple plaque de four. Pour ne plus gaspiller son temps en cuisine, 100 repas variés et ultra rapides avec ces recettes « tout-en-un » qui ne requièrent qu'un seul ustensile et une unique cuisson : une plaque de four !

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Parfois, on oublie que tout a commencé par un livre. Et pourtant, combien de personnages, combien de mythes, combien d’expression, combien de jeux trouvent leur origine dans une histoire écrite il y a parfois plusieurs siècles. Mais le succès reste au rendez-vous dans des déclinaisons aussi multiples que variées.

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L’avenir est-il à Termush ?

Une apocalypse nucléaire : tout commence par là. Ou plutôt, juste après cette catastrophe qui a décimé des villes entières. Parmi les lieux épargnés, la station balnéaire de luxe de Termush. C’est ici qu’une poignée de personnes fortunées ont décidé de s’installer, pour vivre dans ce monde d’après. Avec des abris anti-radiation au sous-sol et un fonctionnement millimétré pour empêcher un quelconque souci, voilà un lieu rêvé… Quoique. 

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Dans le silence d'une mère de famille indienne

BONNES FEUILLES : La discrète Maï est entièrement dévouée à son mari infidèle, à ses beaux-parents au caractère difficile et à ses enfants. Mais qui se cache derrière ce voile qui révolte tant sa fille Sounaina ? Cette dernière, empreinte de modernité et partie faire des études à l'étranger, ne cesse de se questionner sur la véritable identité de sa mère, qui semble exister uniquement pour les autres.

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Des livres pour guider l’investissement dans les produits financiers

Quand on veut se lancer dans l’investissement au sein de valeurs mobilières, il ne faut pas croire que l’on peut réussir sans méthode et surtout sans connaissances. Il est important de bien appréhender l’économie dans son ensemble pour arriver à un certain succès dans ses choix.

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Pourquoi le Heavy Metal est-il plus qu'une simple musique ?

BONNES FEUILLES — Hartmut Rosa aborde un sujet surprenant avec ce livre. Grand amateur de métal et musicien lui-même, il applique ses concepts de « résonance » et d'« énergie sociale » à un sous-genre musical dont la complexité et l'ambition sont souvent sous-estimées. Rosa explore comment le métal pourrait nous aider à renouer avec le monde, retrouver des vibrations existentielles que nos vies modernes tendent à ignorer.

15/04/2024, 11:25

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Cankor : trash, chaotique, dérangeant... mais incontournable

Dans le paysage du comics, Matthew Allison se distingue par une approche bien singulière, avec Cankor, publié initialement en 2016 et désormais disponible dans une traduction de Virgile Iscan, chez Komics Initiative. Un crowdfunding amplement réussi en janvier dernier et voici que ce périple, qui oscille entre métaphysique, techno-thriller et détournement des codes, débarque dans un fracas tant visuel que narratif.

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En attendant les JO 2024, les Jeux olympiques antiques

BONNES FEUILLES - Plongez dans l'ère des compétitions sportives de la Grèce antique, en suivant les traces d'athlètes légendaires tels que Milon de Crotone et Kallipateira de Rhodes. 

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BONNES FEUILLES - En juillet 1853, l'arrivée de la flotte américaine dans la baie d'Edo marque la fin de l'isolationnisme du Japon et le début de son ouverture internationale. C'est aussi le signal de la fin de l'ère des samouraïs. 

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BONNES FEUILLES - Le livre explore la vie exceptionnelle d'Angelica Balabanoff, une figure méconnue mais centrale dans les luttes intellectuelles du XXe siècle. Née à Kiev en 1877 dans une famille juive russophone, elle a été active dans les principaux mouvements politiques de son temps, notamment le communisme, le féminisme et le pacifisme. 

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En chaque lieu se cachent des aventures, même à Nantes

BONNES FEUILLES - « En chaque lieu se cachent des aventures. Derrière chaque façade aseptisée de la métropole, chaque vitrine, dans chaque rue ont résonné les échos de la colère, la chaleur des révoltes, la rage et les espoirs. C’est de cette histoire qu’il est question. Cette contre-visite dévoile, ou rappelle, les traces que les autorités ont tenté d’effacer. » 

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Alexander Calder, visionnaire poète-ingénieur-artiste-mécanicien

BONNES FEUILLES - En 1953, Alexander Calder, un visionnaire poète-ingénieur-artiste-mécanicien originaire de Philadelphie, a acquis la maison François 1er à Saché, en Touraine. Son installation a marqué cette région, notamment la vallée du Lys immortalisée par Balzac, une colline et les berges de l’Indre, leur conférant une aura de gaieté et d'originalité grâce à ses créations futuristes et primales.

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