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Les Ensablés - Note de voyage de Laurent Jouannaud : La fin de l’homme rouge, Svetlana Alexievitch

Mon cher Hervé, je lis peu de littérature étrangère. Je me le reproche. Il paraît que les traductions sont excellentes et il y a évidemment de grands auteurs étrangers. Ce qui me gêne, c’est de n’être pas en direct avec le texte, un peu comme avec ces sacs et montres qui ressemblent à l’original, mais ne sont pas l’original. Une histoire allemande ou italienne racontée en français ne me semble plus aussi allemande ou italienne. Ce serait comme écouter Yesterday ou La Traviata en français ! Quant à la littérature russe, elle est difficile. Cet été, j’avais commencé Les frères Karamazov et j’ai arrêté au bout de 200 pages (sur 950), me promettant de reprendre un jour. Les personnages se multipliaient et je ne savais toujours pas de quoi veut parler Dostoïevski !

Le 27/03/2016 à 09:00 par Les ensablés

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27/03/2016 à 09:00

Les ensablés

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Par Laurent Jouannaud

Et puis Svetlana Alexievitch a reçu le prix Nobel de littérature en 2015. Née en 1948 en Ukraine, russophone, elle est de nationalité biélorusse depuis la disparition de l’URSS. Ce qu’on en disait dans les médias m’intéressait pour deux raisons : pour comprendre un peu mieux ce qui se passe en Russie, et parce qu’on évoquait un style nouveau, une littérature populaire, une technique de collage. J’ai donc acheté La fin de l’homme rouge pour me faire une idée.  C’est un grand livre. J’ai été pris d’un bout à l’autre des 540 pages.

Ce sont vingt histoires, de 15 à 40 pages, racontées par vingt personnes différentes dont l’auteur nous dit simplement le nom, l’âge, la situation : Timérian Zinatov, ancien combattant, 77 ans ;  Anna Maïa, architecte, 59 ans ; Eléna Iourevna S., troisième secrétaire du comité régional du parti, 49 ans ;  Margarita K., réfugiée arménienne, 41 ans ; Alexandre Laskovitch, soldat, entrepreneur, émigré, 21 puis 30 ans ; Xénia Zolotova, étudiante, 22 ans ; etc. Mais ces hommes et ces femmes parlent de leur mère dévouée, de l’oncle sibérisé, de tel ami qui a dénoncé, de leur enfant qui s’est suicidé, de leur partenaire qui a fichu le camp, si bien que le nombre de personnages est démultiplié. Ce sont des voix entendues dans la rue ou dans les cuisines en buvant le thé, et prises sur le vif par Svetlana Alexievitch.

Ces personnes parlent d’abord de « l’amour, de la jalousie, de l’enfance, de la vieillesse, de la musique, des danses, des coupes de cheveux. » Et forcément, elles parlent du passé et du présent d’un pays qui s’est appelé Russie pendant des siècles, puis URSS pendant 70 ans, et de nouveau Russie depuis 1991. Les voix parlent sans être interrompues, sans questions intermédiaires. Elles disent alors des choses contradictoires. Certains regrettent le régime soviétique, certains le dénoncent. Certains parlent avec nostalgie de Staline, d’autres le décrivent en dictateur impitoyable. Certains, malgré la terreur, étaient heureux parce que la Russie avait gagné la guerre et qu’il y avait un idéal. D’autres sont heureux que capitalisme et liberté soient advenus. « Je suis allé sur la tombe de Staline, il y avait des montagnes de fleurs. Des œillets rouges. », « Je n’ai aucune envie de revenir au soviétisme. Le passé ne m’attire pas du tout. », « Moi, je voudrais revenir en arrière. », « La Russie ne peut pas vivre sans le Christ. », « La Russie n’a pas besoin d’une démocratie, elle a besoin d’une monarchie. D’un tsar fort et juste. », « Vous connaissez l’histoire drôle la plus courte qui soit : Poutine est un démocrate. », « C’est Dieu qui nous a envoyé Poutine. » L’auteur s’efface derrière ces voix, elle ne prend pas la parole, elle ne commente même pas.

Est-elle journaliste ? Un journaliste ferait un choix. Il y a des journalistes indépendants, mais pas de journalistes neutres. Un journaliste ne reproduirait pas certaines assertions qui ne sont pas vérifiées : « Au travail, j’ai une amie ukrainienne qui a entendu raconter ça. Dans leur village, une mère a tué un de ses enfants à coup de hache, pour le faire cuire et le donner à manger aux autres. Son propre enfant. » (p. 121) Il ne garderait pas ce témoignage de seconde main où quelqu’un raconte ce que lui a raconté une réfugiée : « Que s’est-il passé chez toi ? -Notre maison a été saccagée.-  Et tes parents ? - Ils ont emmené maman dans la cour, ils l’ont mise toute nue et ils l’ont brûlée vive. Ils ont obligé ma sœur enceinte à danser autour du feu…Et quand ils l’ont tuée elle, ils ont sorti le bébé de son ventre avec des barres de fer. -Tais-toi ! Tais-toi ! - Papa, lui, ils l’ont découpé à la hache. » (p. 361) Vrai, faux, partiellement vrai, fantasmé ? Svetlana Alexievitch a dû se poser la question, mais elle transcrit ce qu’on lui raconte. Elle cherche autre chose que l’exactitude et la véracité des faits. Elle n’enquête pas.

Elle n’est pas sociologue non plus. Pierre Bourdieu et Nathalie Heinich, sociologues, utilisent des témoignages individuels enregistrés et reproduits, ce qu’on appelle des récits de vie. Ce sont des documents qui forment un corpus que le sociologue dépouille, analyse. A la fin, il y a des déductions, des conclusions, des classements. Mais Svetlana Alexievitch ne tire aucune conclusion, ne fait aucun bilan, ne propose aucun pronostic. Ces cas restent bruts.

Ni historienne non plus. Un historien ne s’intéresse pas aux individus, sauf aux grands. Les individus restent anonymes, ils forment la masse humaine qui fait chiffre : 140 000 morts à Hiroshima, 800 000 rapatriés d’Algérie, trois millions de chômeurs, ou cinq, ou dix. Svetlana Alexievitch s’occupe de l’être humain unité par unité, l’être qui sent, souffre, pleure. « L’histoire ne s’intéresse qu’aux faits ; les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n’est pas l’usage de les laisser entrer dans l’histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d’une littéraire et non d’une historienne. Je suis étonnée par l’être humain. » (p. 22)

 Elle est donc écrivain. Mais quel livre ! Le plus curieux, le plus fort même, c’est qu’elle n’a rédigé qu’une vingtaine de ces pages, soit l’introduction et quelques rares précisions ou explications au cours du texte. Cet écrivain n’a pas écrit le livre qu’elle signe. Qui l’a composé alors ?  « Je note des récits », dit elle. Elle enregistre au magnétophone des gens qui lui racontent leur vie.

Certains n’ont aucun témoignage extraordinaire à fournir : ils parlent de leur vie banale en Russie et des événements. Ils témoignent qu’ils ont vécu. Certains parlent après avoir dit qu’ils ne parleraient pas. Et quand une personne parle, les autres l’écoutent et se mettent elles aussi à parler. Parler, être entendu. Nous voulons tous parler. Ce besoin est au cœur de l’homme, dit le philosophe Paul Ricœur : nous voulons tous faire une histoire de notre vie, l’identité humaine est narrative. Ce besoin est exacerbé dans le monde moderne où tout est spectacle, où tout est médiatisé. Nous sommes envahis par les sons et les images, mais il n’y a pas de place pour tout le monde sur les ondes et sur les écrans. On y entend toujours les mêmes. Qui nous écouterait raconter notre vie ? Personne. Pas plus en Russie qu’à Paris. Pas plus un étranger que les êtres avec qui nous vivons.

Svetlana Alexievitch donne la parole à ces personnes qu’on n’entend pas : « Flaubert a dit de lui-même qu'il était un homme-plume. Moi, je peux dire que je suis une femme-oreille. Quand je marche dans la rue et que je surprends des mots, des phrases, des exclamations, je me dis toujours : combien de romans qui disparaissent sans laisser de traces ! Qui disparaissent dans le temps. Dans les ténèbres. »[1]  Une des femmes interrogées déclare que « chaque destin est une histoire digne de Hollywood ». Un sujet rêvé pour un film. » (p. 509). Non, pas Hollywood, évidemment, mais un film à la Carné, à la Philippe Lioret (Welcome), à la Stéphane Brizé (La loi du marché). Longtemps, les écrivains ont parlé à notre place. Longtemps, nos élus ont parlé en notre nom. Aujourd’hui, les médias nous traitent en figurants. Svetlana Alexievitch, elle, essaie d’écrire sous notre dictée.

Les petites voix, en général inaudibles, ont envie elles aussi de pépier. « Que de fois j’ai eu envie de tout raconter à quelqu’un. » (p. 277), « Merci de ne pas avoir peur de moi. Merci de ne pas détourner les yeux comme les autres. De m’écouter. » (p. 292), « Tout le monde a envie de parler en ce moment, mais personne n’écoute personne. » (p. 320), « Vous me croyez, vous ? - Oui, je vous crois…ai-je dit. Et nous pleurons toutes les deux. » (p. 371), « Nous aimons, nous souffrons. Seulement, cela n’intéresse personne, on n’écrit pas de livres sur nous. Nous sommes une foule, une masse. Personne ne m’a jamais posé de questions sur ma vie, c’est pour cela que je suis si bavarde avec vous. » ( p. 414) Svetlana Alexievitch se fait le truchement des autres. Elle écoute et transcrit. Elle ne juge pas, elle ne corrige pas, elle n’interprète pas. Pas de politiquement correct ou incorrect.

Il n’est pas si facile de faire parler les gens, les faire vraiment parler. Il y faut des qualités humaines particulières, celles qui font les grands écrivains : la conviction que chacun a droit à la parole, le sentiment de l’égalité de tous devant le drame de la vie. C’est un don rare que d’écouter. Comme le dit une des voix : « Personne ne comprend le malheur d’autrui, il est déjà difficile de comprendre le sien. » (p. 481)

Ce livre n’est pas une symphonie : c’est la fosse d’orchestre avant le concert. Des notes, des sons, des bouts de texte qui vont dans tous les sens, des cris, des bruits. C’est une terrible cacophonie. « J’écris, je ramasse brin par brin, miette par miette. » Nos éditeurs parisiens auraient dit à Svetlana Alexievitch : « Dommage que ce ne soit pas un roman ! Faites-en un ! » Ils lui auraient demandé de choisir parmi les dizaines de récits qu’elle brasse. Ils lui auraient conseillé de se concentrer sur quelques personnages, de dresser un décor, de mettre en chair, de faire de vrais dialogues au lieu de ces monologues qui font quinze pages. Ils lui auraient suggéré de supprimer certaines scènes atroces, d’éviter les digressions, de développer quelques beaux moments, de trouver une conclusion qui laisse place à l’avenir.

Svetlana Alexievitch aurait pu aussi bien composer un bon recueil de nouvelles, de petits bijoux réalistes, avec leur pointe finale saignante. Il y aurait l’histoire de cette femme qui tombe amoureuse d’un bel assassin interné en Sibérie, l’histoire de ce maréchal qui a été exécuté ou qui s’est suicidé, l’histoire de cette jeune milicienne exécutée par la Milice parce qu’elle a vu ce qu’elle ne devait pas voir, l’histoire de cette femme qui se marie pour un appartement et qui se le fait voler, l’histoire de ce vétéran brisé psychiquement par la guerre et mimant les combats devant son fils. Et pourquoi pas un remake de Roméo et Juliette qui mettrait en scène l’amour impossible de Margarita (arménienne chrétienne) et Albufaz (musulman) ?

Svetlana Alexievitch refuse la littérature préfabriquée. Grande lectrice, elle doit pourtant savoir comment on construit un roman ! Elle a préféré nous montrer des blocs de pierre, des murs en construction, des tuyaux arrachés, des sacs éventrés, un tas de briques. Un chantier. La vie en chantier. La cacophonie des existences. Pourquoi ce  choix d’écrire sans peigner le texte et faire joli ? Qu’y gagne le lecteur ?

Le bilan politique ou historique auquel l’auteur ne se risque pas correspond peut-être à la difficulté ou l’impossibilité de savoir ce que sont les choses humaines. Il n’y a pas de vérité, il n’y a pas d’unité, il n’y a pas de solution à portée de main. Les jugements et les expériences sont contradictoires. Les témoins sont des victimes ou des profiteurs, ou les deux. Qui pourrait se prétendre neutre ? Pas Svetlana Alexievitch qui se dit elle-même « complice » du passé. Il semble qu’il n’y ait pas de dénominateur éthique commun en Russie. La souffrance humaine était inhumaine sous Staline, elle l’est encore sous Poutine. Ces 540 pages, ni roman, ni récit, ni théâtre, m’incitent à la prudence, à la retenue, à la réflexion, à la méfiance devant tout récit et toute image officiels. Comment juger ? Qui condamner ? La vie n’est-elle pas inextricable ? Ici même, en France, y a-t-il encore un dénominateur éthique commun ? Lequel ?

La vie, le réel, il n’est pas besoin de les inventer, de les imaginer. Un écrivain n’a pas à se casser la tête pour trouver un sujet. Les sujets de roman sont dans la parole de ceux qui sont vivants, aujourd’hui, ici, semble dire Svetlana Alexievitch. Elle ne veut pas écrire leur histoire sans eux. Elle veut écrire sous la dictée non de la Muse, mais de ses compatriotes. Bref, l’artiste ne vivrait pas plus que les autres, il n’aurait pas plus de sensibilité. Et tout le monde vit donc un roman sans le savoir, comme Monsieur Jourdain. L’artiste est alors inutile puisque nous le sommes tous. Allons plus loin : l’art est inutile, si chaque vie est un roman que chacun peut enfin raconter autour de lui. Parole directe, vérité toute nue, images prises sur le vif, les voix du peuple contre la voix des maîtres ! Mais attention, l’art brut est un choix esthétique. Pourquoi ce choix serait-il le seul bon ?

D’ailleurs, je ne suis pas naïf : l’art brut n’existe pas, il y a toujours de la mise en scène. Les voix que nous fait entendre l’auteur sont préférées à des dizaines d’autres. La parole libre, la discussion à bâtons rompus, le bavardage autour de la conviviale tasse de thé charrient certainement plus de scories que de perles. Les paroles fortes, vraies, originales, sont rares, l’auteur le sait : « Je n’ai pas pensé tout de suite à allumer mon magnétophone afin de saisir le moment que je guette toujours dans toutes les conversations, publiques ou privées, celui où la vie, la vie toute simple, se transforme en littérature. Mais il arrive que je manque de vigilance, or « un morceau de littérature », comme j’appelle ça, peut surgir n’importe où, et parfois dans les endroits les plus inattendus. » (p. 438)

Svetlana Alexievitch a certainement gommé les répétitions et les bégaiements. Elle a dû raccorder les paroles, les coudre ensemble et couper bien des digressions. La langue écrite que je lis est correcte, construite, ponctuée, corrigée. Enfin, Svetlana Alexievitch signe de son nom. Et c’est bien elle qui a reçu le prix Nobel de littérature en 2015, et pas ceux dont elle se fait le truchement, même si elle leur rend hommage : « Je ne suis pas toute seule sur cette tribune... Je suis entourée de voix, des centaines de voix, elles sont toujours avec moi. »

Comment écrire ? Qu’est ce qu’un écrivain ? A qui, à quoi sert-il ? De l’art, pour quoi faire ? Svetlana Alexievitch me pose ces questions avec la modestie, la sensibilité et l’acuité de ceux qui en ont vu. J’éprouve une grande admiration pour cette femme qui a traversé la Russie avec son magnétophone. J’imagine ses difficultés, les pressions quand elle écrit sur la guerre en Afghanistan ou sur Tchernobyl, la solitude, la peur, le découragement, la vie quotidienne des plus modeste, les livres qui ne se vendent pas, les rares soutiens et ses propres doutes sur son œuvre. Et je me demande ce qu’une Svetlana Alexievitch française rapporterait de sa pêche aux voix, pas les voix de l’urne, les voix du cœur.

P.-S. :

 Cher Hervé, chers lecteurs, tout occupé de cuisine littéraire, je n’ai guère parlé de la Russie actuelle et de la disparition de Homosovieticus qui sont le sujet du livre. Tant pis ! Une autre fois ! Cette réflexion désabusée cependant : « En cinq ans, tout peut changer en Russie, et en deux cents ans, rien du tout. » (p. 504).


[1] Discours de réception du prix Nobel de littérature. Ce discours est sur internet. Taper Alexievitch+ discours réception prix Nobel.

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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L'art journal : une création plurielle qui joue avec les matériaux et les genres

Qui a dit que le journal intime était un cliché romantique, voué à disparaître dans l'ombre des univers d'expression numériques ? Certes, la plume et le carnet ne conviennent pas à tout le monde, souvent la faute au fameux syndrome de la page blanche : même pour soi, les mots restent coincés au bout des doigts. La vocation de l'Art journal en découle. C'est, pour celles et ceux qui s'expriment naturellement par le visuel et sont sensibles au toucher, un bel exutoire. Explications.

 

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