Unde mes lecteurs, après avoir achevé "la nuit du Vojd" m'a conseillé un livre de Jean-Pierre Le Goff intitulé "La barbarie douce" publié en 1999 aux éditions La Découverte. Barbarie douce... le titre me plaît, il n'est pas sans rappeler "la tyrannie douce" de Tocqueville, excroissance maladive de la démocratie, ou même "la barbarie à visage humain" de BHL. J'ai suivi le conseil de mon lecteur ce weekend, dans ma Normandie, sur laquelle il n'a cessé de pleuvoir, et je n'ai pas regretté ma lecture. Elle m'a conforté dans les intuitions que j'ai eues en écrivant "la nuit du Vojd". En racontant l'histoire d'un jeune cadre en charge de contrôler un site de production,"La nuit du Vojd" aborde certaines ressemblances potentielles entre le fonctionnement des entreprises et les mécanismes totalitaires des sociétés communistes.
Le 10/01/2011 à 19:14 par Les ensablés
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10/01/2011 à 19:14
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Par H.BEL
Le Goff, auteur d'un "Mai 68, l'héritage impossible" apporte un éclairage qui rejoint un peu le mien sur l'évolution du monde social et économique. "La barbarie douce" part du constat que les théories de management ont changé depuis une trentaine d'années. Ces changements s'expliquent par la constatation que le monde évolue de plus en plus vite et qu'il n'est plus possible d'offrir aux salariés des positions statiques. Il leur faut évoluer pour le meilleur de l'entreprise, mais aussi pour eux, pour leur bonheur. Alors, oublié le concept hiérarchique qui implique l'obéissance de l'employé (mot qui n'est d'ailleurs plus utilisé) et les consignes. Non, désormais, le salarié est pour l'entreprise un associé qui doit être jugé comme tel. Dans ce contexte, l'entreprise promeut l'autonomie du salarié (ou pro-activité), en échange de quoi le salarié s'engage à la transparence et à s'investir pour améliorer ses performances. Qu'y a-t-il à dire contre cela? Rien, bien sûr, puisque l'entreprise veut le bien général, l'épanouissement de son salarié. Elle le veut responsable, capable d'évoluer. Mais comment le juger? Les objectifs ne seront plus seulement quantitatifs, ni même fondés sur les compétences (par définition provisoires puisque le monde évolue vite). Le jugement se fera sur la base d'une évaluation annuelle construite sur des bases rationnelles, sur l'analyse des compétences et des comportements nécessaires pour l'accomplissement de la tâche attribuée au salarié.
Ce sera une méthode d'évaluation concoctée par des consultants jeunes, fraîchement sortis des grandes écoles, n'ayant du travail aucune expérience vécue, ayant appris un langage pseudo-savant, compliqué, une logomachie censée leur permettre de comprendre et d'évaluer un individu sur des critères soi-disant objectifs: le savoir (connaissances théoriques), le savoir-faire (connaissances pratiques) et le savoir-être... Le savoir-être? Il s'agit d'attitudes et de comportements, ceux-là mêmes qui sont attendus par l'entreprise, dans la mesure où le salarié est à son diapason. Ce savoir-être mélange allègrement valeurs privées et professionnelles. Le Goff fournit un exemple : un organisme de conseil est appelé par une , entreprise sidérurgique pour déterminer "un modèle de collaborateur". Sept dimensions majeures sont déterminées... Qu'on me permette de les citer, cela vaut son pesant! Première dimension: "être participatif"... Ensuite: "être un homme de dialogue", "accepter la remise en cause", "être tolérant, être franc", "s'engager dans le progrès continu", "adhérer à son entreprise", "s'investir personnellement"...
Bref, il faut être parfait.
On croirait lire un manuel du parfait chrétien, sauf qu'il est élaboré par un consultant. Ce que je retiens de ces dimensions, c'est surtout le "S'investir personnellement", qu'est-ce que cela veut dire? Réponse du consultant "être disponible", "flexible", "polyvalent", "ne pas se contenter de faire ses heures". Cela va très loin. Sous prétexte de libérer le salarié, on encadre sa personnalité, on veut l'améliorer. Afin de réaliser au mieux sa tâche, l'individu est donc "théorisé" en sa totalité, il est réduit à sa tâche, déshumanisé en quelque sorte, à coups de concepts fumeux auxquels il ne comprend pas grand-chose. Mais c'est pour son bien, on le lui dit. S'il ne croit pas l'entreprise, il sera perdu, il ne pourra pas survivre dans un monde de concurrence féroce... Il y a du vrai, et il n'est pas question ici de le nier. Face aux Chinois, à ces pays émergents où la valeur de l'individu reste très aléatoire, où le patron d'une usine est Dieu après le Parti Communiste Chinois, l'entreprise occidentale doit mobiliser ses salariés, personne ne le nie, mais à quel prix? En le trompant un peu, beaucoup parfois... On veut ainsi que le salarié soit autonome, c'est une des nouvelles vertus cardinales... Et la manipulation peut commencer. (Le salarié) est placé devant une situation contradictoire, profondément déstabilisatrice: il est sommé d'être autonome en même temps qu'il doit se conformer à des normes strictes de performances; il est censé décider en toute autonomie en même temps qu'on lui fait savoir qu'il n'a guère le choix: c'est une question de survie, de modernité ou d'archaïsme. (...) L'écart entre dirigeant et dirigés, la distinction des responsabilités et des rôles sont brouillés. Chacun étant déclaré autonome, l'individu porte le poids de la responsabilité de ses compétences qui sont désormais liées à son "employabilité". (...) Un tel poids de responsabilité (...) provoque des effets d'angoisse et de stress qui sapent les rapports de travail. Il y a une imposture à faire croire au salarié que sa situation a changé, qu'il n'est plus dépendant de l'entreprise. Imposture funeste, intégrée, acceptée néanmoins par le salarié grâce à la manipulation.
Le résultat est l'auto-servitude, les contraintes ne sont plus extérieures comme autrefois, mais intériorisées. Il n'est pas pire despotisme si on y songe. Je me fais cette réflexion, je ne sais si elle a du sens, que le salarié doit, pour être homme, subir des contraintes identifiées, acceptées par sa raison, à certaines heures précises, de même que l'adolescent doit se heurter à l'adulte pour exister. On existe contre, rarement avec. Qu'on soit bien d'accord, il ne s'agit pas de contester les entreprises dans leur principe. Elles sont nécessaires, mais elles doivent rester dans leur sphère d'activité. Or, dans un monde où toutes les valeurs de l'ancien monde ont été détruites, l'entreprise est demeurée la seule organisation/symbole qui tienne à peu près le coup... Le Goff explique que cette évolution des théories du management, caractérisée par l'hypocrisie des termes (logomachie pseudo-savante) et la manipulation, se retrouve dans l'éducation où les mêmes méthodes sont utilisées pour juger les enfant désormais considérés comme responsables de leur éducation. Comment expliquer cette évolution similaire? D'où vient-elle? Le Goff voit son origine dans Mai 68. Non pas qu'il le condamne (Le Goff est un homme de gauche), mais comme il l'écrit, on a détourné les idées de 68 pour les transplanter dans un domaine qui n'a rien à voir avec les utopies de 68: l'économie libérale. C'est la nouvelle gauche qui a poussé à appliquer l'idée d'autonomie libertaire aux salariés, avec les meilleurs intentions du monde. Ainsi s'explique... Bernard Tapie. L'explication est intéressante, mais est-elle complète? On ne peut nier que les théories du management en France ont été influencées par le monde anglo-saxon. Dans quelle mesure celui-ci est-il responsable des dérives parfois constatées dans les entreprises? Le Goff ne répond pas, et c'est bien dommage.
Au total, la barbarie douce ne laisse guère apparaître les signes d'une agressivité première, n'agit pas par la contrainte externe et la domination (...) L'autonomie, la transparence et la conviction sont ses thèmes de prédilection (...) La barbarie douce procède de l'insignifiance et de la manipulation. Le Goff refuse néanmoins de considérer qu'il puisse s'agir d'un nouveau totalitarisme en marche, pour des raisons qui ne me sont pas claires. Pour moi, il n'y a pas de doute : nous sommes face à une nouvelle forme de totalitarisme insidieux, pas forcément inéluctable, mais dangereux. Il faut se méfier de ceux qui veulent votre bonheur. L'homme existe aussi bien dans sa joie que dans son malheur. Pour être pleinement, il lui faut douter, il lui faut le secret. Attention à la transparence (voir ma chronique sur Zamiatine). Hervé BEL
Hervé BEL Janvier 2011
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13/11/2022, 09:00
Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.
30/10/2022, 09:22
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Caracas, capitale du Venezuela. Le pays est en crise, tant et si bien que plus aucune issue de sortie ne semble exister. Alors les habitants de la ville se saisissent de leurs affaires et quittent tout ce qu’ils ont connu, espérant une vie meilleure ailleurs. Pour remplacer les êtres humains, les chiens abandonnés emplissent les rues. Si les hommes peuvent décider de leur destin et s’éloigner de la corruption et de la douleur, que peuvent faire tous ces chiens sans amour ?
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Les jeux d’évasion connaissent un très grand succès, avec des salles qui se sont ouvertes un peu partout en France. Mais on peut également inventer un parcours propre pour amuser des invités chez soi, avec, par exemple, un récit fondé sur des intrigues littéraires célèbres.
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BONNES FEUILLES - Julie Pradines, naturopathe certifiée, offre 60 recettes simples et savoureuses accompagnées de conseils précieux pour intégrer une alimentation anti-inflammatoire au quotidien dans son nouveau guide.
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BONNES FEUILLES - Dans La Part des Lâches, Marguerite Boutrolle explore avec acuité les contradictions contemporaines. Le livre peint le portrait d'une jeune génération qui recherche des modes de vie plus durables et humains, tout en se confrontant au risque de l'isolement.
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BONNES FEUILLES - Printemps 1974. Après douze ans entre Paris et Londres, Natàlia Miralpeix retourne à Barcelone pour retrouver sa famille. On lui assure que rien n’a changé, mais elle constate que tout est différent : la révolution sexuelle, politique et artistique y fait rage. Bien que Franco soit encore au pouvoir, son règne semble toucher à sa fin.
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BONNES FEUILLES - Un parcours en 50 étapes pour apprivoiser ses ombres et révéler sa lumière est un guide écrit par Cécile Neuville, psychologue reconnue. Inspiré par les théories de l’inconscient de Carl Gustav Jung, ce livre aborde le concept du shadow work, une tendance majeure en provenance des États-Unis.
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BONNES FEUILLES - Traduit de l'italien par Laurent Lombard, Les Jours de la peur se déroule à Bologne dans les années 70. L'intrigue commence avec un attentat qui détruit le centre de transmission de l’armée, entraînant la mort de quatre personnes et blessant de nombreuses autres.
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Tout débute avec un appel téléphonique désespéré : une mère à son fils, racontant l’insupportable quotidien, la violence conjugale — encore ! C’est un soir de février où les larmes ne se retiennent plus nourries de l’effrayant sentiment que l’histoire se répète. Déjà, avec l’ex-mari... À présent, lui…
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Habitué des pastiches, Pascal Fioretto s’en est encore donné à coeur joie face aux traits d’écriture et à l’ethos d’écrivaine qu’on relie à Annie Ernaux. Pour les fins connaisseurs de l’oeuvre de la Prix Nobel 2022, le rire devient vite irrépressible.
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BONNES FEUILLES — Dès la sortie de son premier single en 1981, Suicidez-vous le peuple est mort, Jean-Louis Murat impose son style unique : une affinité pour les mots et les mélodies, associée à une prise de risque permanente. Ce nouveau venu se démarque dès lors des sentiers battus de la chanson française, empruntant un chemin singulier, à la fois escarpé comme les sentiers auvergnats qu'il célèbre dans ses chansons et buissonnier comme sa voix éraillée et envoûtante.
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Anna et Adam, deux jumeaux, vivent dans une commune désertée, au cœur d'un paysage en constante mutation. Ils se préparent à un cataclysme imminent qu'ils nomment « Tempête ». Adam assure la veille le jour, tandis qu'Anna prend le relais la nuit. Ils ne se rencontrent qu'à l'aube et au crépuscule.
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BONNES FEUILLES - Virginie Grimaldi, traduite dans plus de vingt langues, célèbre la publication de son dixième roman cette année. Connue pour son humour pétillant et son talent narratif, cette écrivaine française a vendu plus de sept millions d'exemplaires de ses livres en France en quelques années seulement.
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Pour suivre le code du samurai, une seule voie est possible : celle du sabre ! La saga épique du samurai Takeo se poursuit avec cette nouvelle aventure riche en rebondissements et en action ! Voici Dettes de sang, le tome 17 de la saga de Jean-François Di Giorgio et Frédéric Genêt, entamée voici 20 ans désormais...
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Il est difficile de dénombrer le nombre de films sortant chaque année et inspirés d’une œuvre littéraire tant cet usage est répandu. À chaque succès de librairie correspond son volet cinématographique. Mais au-delà de cette relation intime entre la littérature et le cinéma, une nouvelle dimension émerge, celle de la publicité au cinéma. Mais le succès est-il pour autant toujours au rendez-vous ?
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BONNES FEUILLES - Tessa, une ancienne chanteuse classique devenue courtière immobilière à Montréal, traverse une période difficile malgré une vie de famille apparemment comblée avec Jim, son mari dévoué, et leurs trois fils qu’elle aime profondément.
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Monsieur Méchant dirige une terrible organisation qui est en train de planifier la destruction de l’humanité. Mais dès qu’il passe en mode “off”, il part en expédition pour découvrir la culture humaine et vivre sa passion pour les pandas. Un slice of life tous publics rempli de douceur et de mignonnerie.
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Le monde littéraire est un concentré de destins extraordinaires. La plupart des femmes qui se sont essayées à l’art rigoureux de l’écriture sont méconnues du grand public. Pourtant, des centaines d’entre elles ont sorti des œuvres qui ont marqué leur temps et qui continuent de résonner aujourd’hui.
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Christine Ribardière, connue pour ses traductions, sort aux éditions La Geste, son premier roman dans la collection Le geste noir, Meurtre en Montmorillonnais. Roman policier, vous l’aurez deviné, qui nous entraîne de la campagne poitevine à La Rochelle, d’où Georges Simenon semble surveiller, d’en haut, l’avancée de l’enquête.
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BONNES FEUILLES — Découvrez 100 repas prêts en un rien de temps grâce à ces recettes de plats complets cuits en une seule fois sur une simple plaque de four. Pour ne plus gaspiller son temps en cuisine, 100 repas variés et ultra rapides avec ces recettes « tout-en-un » qui ne requièrent qu'un seul ustensile et une unique cuisson : une plaque de four !
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BONNES FEUILLES — Dans ce petit village paisible près d'Annecy, Antoine a du mal à trouver sa place dans la vie. Séparé de la mère de son fils, il vit sous les combles de la maison de ses parents et a du mal à payer le loyer. Heureusement, il y a les soirées passées au Café des Sports, où il retrouve Fanny, son amour de toujours, et les autres habitués.
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BONNES FEUILLES - Pascal Convert, né en 1957, est un artiste français spécialisé dans l'utilisation de matériaux variés comme le verre et la cire. Il est notamment reconnu pour avoir créé le Monument en mémoire des otages exécutés au Mont Valérien entre 1941 et 1944.
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