#Presse

L'invitation au voyage de Thierry Montoriol

Thierry Montoriol est journaliste avant que d’être écrivain. Mais l’amour qu’il porte aux mots, l’enthousiasme et la facilité avec lesquels il leur offre une force et une forme romanesques, ne laissent aucun doute sur son talent littéraire d’authentique conteur. Rencontré à Saint-Malo, au festival Etonnants Voyageurs, il évoque son dernier livre Le baiser de la tortue (Gaïa, 2016), transmet avec saveur sa passion pour la navigation et les récits historiques maritimes. L’écouter, c’est d’emblée, partir à l’aventure. Nul besoin de préparatifs, l’embarquement est immédiat et le plaisir, garanti !

Le 30/05/2016 à 08:30 par Cécile Pellerin

0 Réactions |

Publié le :

30/05/2016 à 08:30

Cécile Pellerin

Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté
CP. Comment êtes-vous devenu passionné de navigation maritime et auteur du genre ?

TM. Je suis passionné de navigation depuis toujours. J’ai appris à nager en même temps que j’ai appris à marcher, puis j’ai appris à écrire en même temps que j’ai appris à naviguer. Dans les cinq premières années de ma vie, sur une île dans le golfe du Morbihan.

Avant d’être auteur, je suis surtout lecteur du genre. Mes romanciers sont des auteurs comme Alexander Kent, C.S. Forester, éventuellement Patrick O’Brian et depuis plusieurs années, ces auteurs-là n’écrivent plus. Alors je me suis dit : si je ne peux plus lire ce genre de romans, je vais devoir les écrire moi-même.

CP. Pourriez-vous écrire autre chose ?

TM. Ah oui ! Cela fait trente-cinq ans que j’écris autre chose. Je suis journaliste. Ces dernières années j’ai écrit pour le Parisien le Point, le Magazine Bateaux. J’ai été grand reporter et j’ai eu la chance d’être envoyé à travers le monde pour ce magazine de voile prestigieux. Ce magazine a été vendu il y a plus de trois ans maintenant et, pour moi, s’arrêtèrent alors tous ces voyages aux frais de la princesse sur des bateaux somptueux. À ce moment-là, je réalise que j’en ai un peu assez de cette activité, mais, comme je ne peux pas m’empêcher d’écrire et comme mes auteurs préférés ont la manie déplaisante de s’arrêter d’écrire à un moment où j’ai encore plus de temps pour les lire,  je deviens donc écrivain du genre.

CP. Pourriez-vous, dire quelques mots sur votre nouveau roman « Le baiser de la tortue » ?

TM. C’est un roman à deux pattes, une intrigue policière dont le fondement et le dénouement sont de deux siècles antérieurs à l’enquête. Ce qui me permet d’insérer, dans cette enquête policière, le décor que j’aime le plus, celui de la marine à voiles, fin XVIIIe début XIXe siècle. À cette époque,  les décors, les paysages, les objets, les bateaux sont vraiment somptueux et très plaisants à évoquer. Plaisants à lire aussi, j’espère.

Pour que l’intérêt de mon histoire ne se limite pas au strict roman historique maritime, j’ai ajouté quelque piment (à la Vargas) en pénétrant également un genre plus populaire et plus élargi, celui du roman policier.

J’avais aussi envie de montrer que dans cet univers, que certains prétendent presque exclusivement  réservé aux hommes (et ils commettent là d’ailleurs une énorme maladresse en même temps qu’une injustice), les femmes étaient sacrément présentes, de façon parfois cocasse et plus savoureuse. Importantes sur les bateaux (à l’exclusion de la marine militaire) elles le sont restées d’ailleurs. Voyez Isabelle Autissier, par exemple.

CP. Un roman d’aventures maritimes, chez Gaïa c’est assez inhabituel, non ? Est-ce une volonté d’ouvrir ce genre littéraire spécifique à un plus large public ?

TM. Vous le savez certainement, ce n’est pas moi qui ai choisi. Un auteur choisit rarement son éditeur. C’est plutôt l’inverse. Grâce à une amie, les éditions Actes Sud ont accepté de parcourir mon manuscrit et, par je ne sais quelle cuisine interne ensuite, il s’est retrouvé entre les mains d’Évelyne Lagrange, éditrice chez Gaïa. J’étais absolument ravi, car je n’avais encore fait lire ni même envoyé mon manuscrit à personne. Trois semaines plus tard environ, je recevais un coup de fil de Gaïa.

C’est vrai, j’ai compris que ce n’était pas tout à fait leur ligne éditoriale, mais, à l’instar de certains récits publiés chez Gaïa, je fais voyager mon lecteur. Et dans l’espace et dans le temps.

CP. Votre roman « Le baiser de la tortue”  adopte une tonalité d’un autre siècle (XIXe — début XXe). Quelle était votre intention puisqu’une partie de l’histoire est contemporaine ?

TM. J’aime beaucoup la langue de cette époque, très différente de la nôtre, et je me suis appliqué pour tenter de retrouver notamment le langage des marins de cette période historique.

J’ai aussi la faiblesse de penser que dans la vie que nous menons tout est dicté par une forme de déterminisme assez puissant, quoique plus ou moins occulte, et que ce qui s’est passé, il y a  très, très longtemps, continue par bien des moyens  à influer sur la vie des gens que nous sommes aujourd’hui. Mon ton est là.

Et puis je trouve que juxtaposer deux époques autour d’un sujet central, cela offre pour celui qui l’écrit et j’espère pour celui qui le lit, une perspective assez séduisante. Mais c’est un espoir, pas une volonté.

CP. Ainsi, outre un vocabulaire maritime pointu, votre récit comporte un vocabulaire parfois suranné, parfois en rupture avec l’histoire elle-même, notamment celle qui se situe à l’époque actuelle. Ce style particulier, cette écriture soignée vous ont-ils demandé un long travail d’écriture (voire de réécriture) ? Comment avez-vous procédé ?

TM. Non aucun travail particulier sauf si l’on admet que la lecture d’auteurs de cette époque et sur ce registre-là, est un travail.

Lorsque je fais parler mes personnages avec le vocabulaire de l’époque parfois il m’arrive de le mâtiner un peu d’expressions d’aujourd’hui sinon le lecteur pourrait risquer de décrocher un peu.

Le vocabulaire maritime comme tous les vocabulaires corporatistes a quelque chose de merveilleux. Celui-là est très poétique. Les noms des objets sur un bâtiment à voile, c’est un torrent poétique, assez déroutant. Dépaysant, très exotique. Non seulement le langage de l’époque est beaucoup plus châtié et fleuri que le nôtre (et sans être lourd), mais le vocabulaire spécialement adapté à la marine est aussi très romanesque. Ce qui m’a imposé d’ailleurs un choix difficile. Pour ce roman,  j’ai eu moins recours à ce lexique particulier que lors de mon 2e roman « Sangs mêlés » où certains lecteurs avaient un peu décroché. Je laissais trop aller mon goût pour ce vocabulaire-là. Dans le « baiser de la tortue », un lexique de quelques pages est disponible à la fin du volume. Mon seul moyen (pour ne pas perdre le lecteur) était que l’action elle-même le guide sur la signification du mot. Mais cela n’est pas toujours facile.

CP. Derrière ce roman, se cache assurément  un travail de recherche historique minutieux et très érudit. Comment avez-vous procédé pour mêler avec autant de fluidité, faits historiques et faits imaginaires ?

TM. Alors ça, c’est très facile. Pour traduire des recherches en roman, ce n’est pas une grande difficulté. L’Histoire est souvent romanesque. Le plus difficile, c’est de distinguer parmi les informations recueillies lors de la recherche ce qui est fiable et ce qui l’est moins.

CP. Deux époques, l’une historique, l’autre contemporaine, mais paradoxalement, c’est la plus ancienne qui frappe et convainc par son réalisme. Comment expliquez-vous cela ?

TM. Sans doute parce que son grand âge inspire la curiosité et lorsqu’on lit un roman, on s’y attache, on s’y intéresse plus lorsque c’est la curiosité qui l’emporte sur le plaisir de lire. L’histoire est  assez ancienne, se passe dans un univers très mal connu, celui de  la marine à voile, exotique et étranger pour la plupart des gens. On trouve un pont assez facilement entre les deux.

CP. La force romanesque de vos personnages est d’ailleurs aussi plus convaincante chez les ancêtres de Kervilis ? N’existe-t-il plus de vrais héros ni de vrais aventuriers aujourd’hui ?

TM. Oh que si ! Dans mon métier, j’ai croisé pas mal de grands reporters qui sont de vrais aventuriers. Plus spécialement les photographes. Parce que ce sont les seuls qui ne peuvent pas écrire leur papier dans une chambre d’hôtel à l’abri des mitrailleuses et des différents dangers. Ce sont des aventuriers de l’information.

Ce ne sont plus les aventuriers que j’évoque dans mon roman. En parlant des personnages marins, il y a une vraie continuité entre les  aventuriers navigateurs à voile d’hier et d’aujourd’hui. Par contre, des aventuriers sur les bateaux à moteur, cela n’existe pas. Toute forme d’aventure, passant d’une époque à l’autre, ne s’est pas forcément amoindrie ni n’aurait même disparue. Ce sont juste les bateaux qui ont changé d’aspect. Mais pas le principe, il est resté le même. Pour les navigateurs d’aujourd’hui, il n’y a  sans doute plus cette dimension martiale.

CP. Votre duo d’enquêteurs surprend et amuse, entre Rouletabille et les Dupont (d), bien loin des policiers modernes en tout cas. Ce décalage est-il la marque nostalgique d’une littérature populaire d’aventures aujourd’hui disparue (cf. Alexandre Dumas) ?

TM. Oui. En fait elle n’a pas vraiment disparu parce que nous sommes encore nombreux à lire Alexandre Dumas et je lui réserve une véritable passion et admiration. Tous comme les personnages de Maurice Leblanc sont omniprésents dans mon voyage romanesque. À Rouletabille, je préfère de loin Arsène Lupin ou le comte de Charmerace. Je ne suis pas du tout nostalgique, mais, comme pour les romanciers maritimes qui ont cessé d’écrire et que j’aimais lire, Dumas et Leblanc ont eu la même fâcheuse manie d’arrêter de publier. Donc si j’ai envie de retrouver un tout petit peu des péripéties des personnages que j’adore, il faut désormais que je mette moi-même au charbon. Je suis obligé d’écrire si je veux continuer à lire ce qui m’intéresse.

CP. Votre histoire est à la fois exotique et régionale. Les descriptions de lointaines contrées sont aussi saisissantes et expressives que celles de la Bretagne. Ici ou ailleurs, les paysages sont très visuels, invitent au voyage. Sont-ils issus de voyages personnels ?

TM. Oui tout à fait. Aussi bien pour la Bretagne que pour les îles et les contrées lointaines. Rappelez-vous ! J’ai appris à naviguer en même temps que j’ai appris à écrire et nager en même temps que j’ai appris à marcher. Pour ce qui est de la Bretagne et de l’île aux Moines où se situent le décor de mon action, je connais quasiment par cœur chaque cm² de vagues, de courant et de côtes. Et comme je pratique la mer toute l’année je sais exactement comment les couleurs, les volumes changent, comment les paysages se transforment d’un mois sur l’autre.

L’autre volet, c’est mon métier qui m’y a propulsé. Les Antilles j’ai dû y aller trois, quatre fois, le Venezuela, j’ai dû croiser du côté de la baie de Paria dont je parle beaucoup, j’ai dû y pénétrer deux fois et une fois dans des circonstances assez spectaculaires (que j’évoque d’ailleurs) au moment où les torrents balaient toute la côte et font de ce grand golfe une espèce de compromis entre la mer et les torrents, avec des couleurs extraordinaires. Naviguer en labourant une mer rouge, cela m’est arrivé plusieurs fois.

Les endroits que j’évoque sont des endroits où j’ai beaucoup navigué, sur des bateaux très différents, mais toujours à voile. Donc je n’ai aucun mal à rendre compte de tels décors.

La mer a l’avantage d’être un paysage immortel, immuable, identique à hier. Au Venezuela comme dans le golfe du Morbihan si l’on navigue très tôt le matin, c’est comme naviguer au moment de la création du monde. Rien n’a changé depuis 20 000 ans.

CP. Il y a dans votre récit quelques explications ardues en matière de législation et de politique internationale. N’avez-vous pas redouté, à certains moments, d’égarer votre lecteur ?

TM. C’est d’autant plus difficile à comprendre qu’à l’époque la situation est particulièrement ambiguë, et même carrément déloyale. Je le dis, mais je n’ai peut-être pas assez insisté ou j’aurais dû l’écarter, ça, c’est un choix.

On a aidé les Américains à obtenir leur indépendance vis-à-vis de leurs maîtres, les Anglais. Ce sont quand même les premiers à avoir fait la révolution et non pas la France. La 1re constitution, ce n’est pas la nôtre, c’est la leur et, en même temps, ils ne l’auraient pas obtenue sans le concours de la flotte et d’un monarque Louis XVI. Ce qui est assez cocasse et il est assez difficile de passer outre, car, tout ce qui se passe pendant un siècle dans cette partie du monde dépend de ce contexte politique. En voulant s’émanciper encore plus de leurs anciens maîtres et en voulant s’émanciper tout autant de leurs anciens bienfaiteurs, ces « enfoirés » d’Américains ont essayé de ruiner nos colonies pour prendre notre place. Toute l’activité corsaire de ce moment-là (pendant un siècle) tourne autour de cela et faire l’économie de ces explications, c’était sans doute priver le lecteur d’un élément de compréhension.

Je suis désolé d’apprendre que c’est plutôt un élément de brouillage. C’est un peu géo -politico-militaire, mais c’est poignant. 

CP. Comme tout bon roman d’aventures, votre histoire est ponctuée d’intrigues amoureuses plutôt rocambolesques, parfois même licencieuses, jamais vulgaires, comiques et parodiques. Vous êtes-vous amusé à les écrire ?

TM. J’ai pris un plaisir aussi fou à les écrire que j’espère, mes lecteurs ont pris du plaisir à les lire. Quand j’ai écrit mon deuxième roman (« Sangs mêlés »), je commence un peu mieux à rentrer dans ce métier d’écrivain. Je le rappelle, mon métier n’est pas d’écrire des romans. Ce roman, donc, je l’ai envoyé à plusieurs éditeurs, dont deux grands. J’obtenais deux rendez-vous et, lors de ces deux entretiens, on m’a fait comprendre que mon histoire manquait un peu de sentiments, pour ne pas parler plus crûment.

J’avoue, je ne me suis jamais livré à cet exercice d’écriture (que j’ai trouvé assez savoureux par la suite), mais j’ai décidé alors d’essayer pour ce troisième roman. Et puis voilà, en effet j’y ai pris du plaisir, un plaisir d’écriture, car ce n’est pas facile de décrire des choses comme cela sans être vulgaire. Il faut être un peu excitant, faire approcher le lecteur assez près, d’une réalité charnelle et rigolote. La frontière entre les deux (vulgarité et amusement) est assez mince et on peut très vite basculer de l’un à l’autre.

CP. Le récit des différentes batailles navales relève d’une précision étonnante et bluffante, quasi-cinématographique d’ailleurs. D’où est née cette inspiration ?

TM. Dans le spectacle horrible des guerres qui ne véhicule que des images abominables et révoltantes ; le plus spectaculaire, si l’on ne s’approche pas trop près, c’est la bataille navale. Quand les gens se font la guerre sur terre, ils veulent se tuer, démolir tout ce qu’il y a autour d’eux pour l’ensevelir sous les gravats, l’exploser en charpies. Une brutalité d’une sauvagerie que je trouve vulgaire et pour le coup, déplaisante. Alors que, sur l’eau, c’est très différent. Ce qu’on veut maîtriser, d’abord ce ne sont pas les armes, c’est le décor, ce sont les bateaux. Tout l’art de la guerre sur l’eau ce n’est pas de démolir l’adversaire c’est d’être là où on peut le subjuguer, où on peut le dominer par le placement sur l’eau beaucoup plus que par la force de ses armes ou le talent de ses équipages.

Cette bataille navale-là est assez poétique dans son côté spectaculaire en même temps que c’est probablement une des formes de guerre les plus horribles qui soient. Il est plus épouvantable de se battre sur des bateaux que de se battre, à l’époque j’entends (j’ose, tant pis) même dans les tranchées. Il y a une proximité indispensable, il y a souvent peu, d’échappatoires. C’est moins féroce que violent. De loin, une bataille navale cela peut être très beau, très emportant. (je pense aux fumées, aux bateaux qui tournent, au mouvement de la mer qui bouleverse tout, etc.).

Dans cette histoire, l’un des personnages appartenait à ma famille. Il s’était battu, mais dans la marine royale, mais non corsaire. J’ai entendu ces histoires-là, il y a quelques écrits qui restent. C’est pour le côté « racines », vraisemblable, mais le reste s’appuie beaucoup sur toutes mes lectures, celles de mes maîtres, Forester et Kent, par exemple. Des virtuoses de la peinture des batailles navales. Si on les aime, on est assez habité par eux et parce qu’ils ont fait pour pouvoir essayer ensuite et avec beaucoup de modestie d’adopter leur style dans un registre identique.

CP. Comment faites-vous pour parvenir à ce bel équilibre entre divertissement et instruction, rigueur et légèreté, action et description ? Où se situe votre plus grand plaisir d’écriture ?

TM. Je n’en sais rien. Je n’ai pas de modèle, pas de recette. Cela me vient comme ça et quand ça me prend, mon crayon est un canon. Je suis complètement dedans. Quand un bras est réduit en charpies, c’est mon bras qui souffre. J’ai mal à leur place. Ça me saisit un peu. J’y suis, je suis l’acteur, le gars, c’est moi, je suis trente ou quarante à la fois. Ce n’est pas eux qui m’habitent c’est moi qui les habitent et je me laisse faire.

Le décor de mon boulot, de mon enfance, c’est la mer et la mer, c’est fluide. La mer c’est ma mère donc j’ai adopté sa fluidité. Il n’y a pas de méthode. Mais pour la fluidité entre les deux époques, il y a un travail d’éditeur. Dans un journal, nul ne touchait à mes papiers. Là, c’est différent. Évelyne Lagrange (l’éditrice) m’a demandé de déplacer certaines parties de l’histoire plus en amont, de raccourcir certaines séquences et de les séparer en deux pour mieux équilibrer l’ensemble. C’est à elle qu’il faut rendre hommage. Je me suis soumis à ce « re-travail » avec beaucoup de plaisir. J’ai aussi changé la fin, selon ses conseils. Là encore ce fut une collaboration très pertinente.

CP. Quels sont vos projets à venir ?

TM. Je travaille depuis 10 ans environ sur un ouvrage qui s’appellera Le roi Chocolat. C’est l’histoire de Banania. C’est une histoire d’origine familiale très romanesque et passionnante qui me tient particulièrement à cœur.

Elle commence avec l’histoire d’un journaliste lyrique envoyé spécial en 1910 pour couvrir l’inauguration d’un opéra par le chanteur Caruso, quelque part en Amérique du Sud. À cette époque, le voyage est long et s’effectue à bord d’un grand paquebot. Lorsque ce journaliste-aventurier débarque à Veracruz, au Mexique, c’est le début de la révolution du général Diaz. Il réussit néanmoins à boucler son sujet, mais, lorsqu’il s’apprête à retourner en Europe, la guerre s’est étendue depuis le nord du Venezuela jusqu’aux frontières mexicaines. Avec son chauffeur, il est obligé de faire halte quelques semaines dans un village au Nicaragua à cause du danger et dans l’attente de trouver une ouverture pour regagner la France. Homme blanc, accompagné d’un chauffeur, il est traité avec égard par la population autochtone et nourri avec des mets raffinés (de l’iguane farci aux sauterelles en croûte). Pas forcément séduit par cette nourriture « goûteuse », il est attiré par un type d’aliments donné aux malades, aux femmes, aux travailleurs nombreux qu’il faut nourri à moindres frais. Cela ressemble à de l’eau chaude mélangée à du sucre, de la farine de bananes et du cacao pilé. Cette boisson fortifiante semble profiter à la population et surtout paraît moins âpre à avaler que l’iguane farci.

Finalement, après quelques aventures, il parvient à embarquer et rentre en France. Il retrouve son milieu de petite bourgeoisie moyenne ennuyeuse. Il s’exerce pendant plus d’un an à mettre au point la recette de cette boisson et fonde une petite fabrique qui devient vite une usine. Le succès est fantastique. Lorsque la guerre éclate, ce journaliste devenu entrepreneur a un coup de génie. Très patriote, il décide d’affréter, à ses frais, depuis la gare de l’Est, quatorze wagons de boîtes de Banania sur le Front. Ce qui lui assure une fortune colossale après la guerre. Jusqu’à tout, perdre ou presque. Mais sans jamais renoncer à son esprit d’aventure...

Bibliographie

- 2013 Sangs-Mêlés (Ancre de marine)

- 2016  Le baiser de la tortue (Gaïa)

Ces ouvrages sont disponibles sur http://www.chapitre.com/

Commenter cet article

 

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

"Dans la littérature comme le journalisme, aller au-delà des apparences"

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

19/04/2024, 11:00

ActuaLitté

“Un prix d'autant plus précieux qu'il est décerné par des enfants”  

LeLivreaMetz24 – Le prix jeunesse Graoully 2024 - à ne pas confondre avec l’ancien Graoully d'or, tourné SF - a été décerné à Marie Caudry pour son album, Ah ! Les voyages, publié chez Thierry Magnier. L’autrice recevra sa gratification littéraire à l’occasion du festival Le Livre à Metz, qui cette année alerte, « gare aux apparences »... Une expression qui va à ravir à l'œuvre ici récompensée… 

19/04/2024, 09:00

ActuaLitté

Grégoire Delacourt : “Croire en la générosité, dans une époque où l’égoïsme tue”

Dans l'univers littéraire, peu d'auteurs parviennent à tisser une connexion aussi profonde et réfléchie avec leur œuvre et leur lectorat que Grégoire Delacourt. Ce 17 avril, il publiera La liste 2 mes envies, suite des aventures de la mercière d’Arras, Jocelyne, qui avait conquis 1,5 million de lecteurs. En avant-première, le romancier évoque son parcours, son écriture et bien d’autres choses.

08/04/2024, 11:45

ActuaLitté

Bibliocollector vise le record de cartes de bibliothèque

Adolescent lyonnais de 16 ans, Adam s'est lancé dans un projet fou : battre un record du monde en collectant le plus grand nombre de cartes de bibliothèques du monde entier. Pour que sa collection soit officiellement reconnue, plusieurs critères s'imposent, mais qu'importe, le Bibliocollector est lancé dans son projet. Entretien.

 

 

01/04/2024, 11:06

ActuaLitté

Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

ActuaLitté

Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

ActuaLitté

À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

ActuaLitté

Frédéric Taddeï : "L’âge est un sujet qui n’existe pas"

« Quand on vous dit que François Ier a gagné la bataille de Marignan en 1515 on ne vous dit pas quel âge il avait, il avait 20 ans ». Le présentateur Frédéric Taddeï a une obsession qu’on ne lui connaissait pas encore : l’âge. Nous l’avons rencontré pour la sortie des Birthday books le 6 mars 2024, l’occasion de discourir sur ces « quartiers de la vie que l’on habite tous ensemble ».

29/02/2024, 15:46

ActuaLitté

“Nos points communs sont simples : le territoire et le livre.”

#Noshorizonsdesirables – Durant cinq années de librairie au Québec chez Pantoute, Benoît Vanbeselaere est passé de la communication et de l’événementiel à la direction générale d’une des deux succursales. Depuis avril 2023, il a pris ses fonctions comme coordinateur de l’Association des éditeurs des Hauts-de-France. En marge des Rencontres régionales du Livre et de la Lecture 2024, à Boulogne-sur-Mer, il revient avec nous sur les actions menées et à mener.

26/02/2024, 15:13

ActuaLitté

Partage de la valeur : cette étude “apporte des éléments de compréhension” (SNE)

L'étude du Syndicat national de l'édition (SNE) consacrée au partage de la valeur entre auteurs et éditeurs, présentée au début de ce mois de février, a été accueillie froidement par les organisations d'auteurs. Ces dernières reprochaient une approche « biaisée » et des résultats qui masquaient la situation économique des écrivains. Renaud Lefebvre, directeur général du SNE, répond aux critiques.

22/02/2024, 11:49

ActuaLitté

Barbara Kingsolver, Prix Pulitzer 2023 : “Je ne crois pas au talent”

Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

ActuaLitté

Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

ActuaLitté

“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00

ActuaLitté

“Le lecteur français veut comprendre l'Italie à travers sa littérature”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Florence Raut revient sur la création de La libreria, librairie-café parisienne cofondée aux côtés d'Andrea De Ritis en 2006, se définissant comme un « espace petit mais riche dédié à l’Italie, situé dans le cœur du IXe arrondissement de Paris ».

13/02/2024, 11:38

ActuaLitté

“Pour être un libraire, il faut porter la casquette d’agent culturel”

Pleine d’énergie et toute souriante, Prudientienne Gbaguidi est une figure de la librairie francophone en Afrique de l’Ouest. Très engagée pour faire rayonner son métier, elle suit tout ce qui se publie dans la sous-région. A la tête de la librairie Savoir d’Afrique (Bénin), elle est aussi présidente de l’Association des Libraires professionnels du Bénin (ALPB) et vice-présidente de l’Association internationale des Libraires francophones (AILF). Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

06/02/2024, 13:07

ActuaLitté

Statut européen des artistes-auteurs : “C'est un nouvel espoir”

Depuis plusieurs semaines, des organisations françaises d'auteurs de l'écrit se sont lancées dans une campagne de soutien à une initiative législative du Parlement européen. L'objectif ? Inciter la Commission européenne à agir pour améliorer les conditions de vie des artistes-auteurs, notamment par la création d'un statut. 

18/01/2024, 15:15

ActuaLitté

Résolument ancré dans la Fantasy, Leha crée Majik sa collection poche

ENTRETIEN – Apparu en 2017 dans le paysage des Littératures de l’Imaginaire, Leha Editions amorce 2024 avec un gros dossier : la création d’une collection de poche, Majik. Un pari audacieux, autant qu’une nouvelle corde à l’arc de cet éditeur, installé à Marseille depuis quelques années. 

17/01/2024, 10:08

ActuaLitté

Louise Boudonnat : traduire, “c’est aussi une rencontre avec soi-même”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Louise Boudonnat revient sur son travail de traduction (de l'italien) de l'ouvrage Absolutely Nothing. Histoires et disparitions dans les déserts américains, de Giorgio Vasta et Ramak Fazel, paru aux éditions Verdier en 2023.

02/01/2024, 14:52

ActuaLitté

Line Papin et les Lettres Zola : "Cette démarche me garde constamment en éveil"

LaLettreZola — La première Lettre Zola est toujours disponible à la prévente sur la plateforme KissKissBankBank. La première romancière à offrir aux futurs lecteurs un texte inédit, entre réel et fiction, est Blandine Rinkel. Mais chaque mois est l'occasion de découvrir une nouvelle plume, et pour ce faire, Louis Vendel, créateur de ce singulier et enthousiasmant concept, a dû façonner une véritable équipe autour de lui. Une trentaine de trentenaires, parmi lesquels Line Papin, qui triche un peu, puisqu'elle a 27 ans, mais déjà six ouvrages derrière elle.

26/12/2023, 17:06

ActuaLitté

David Duchovny : “Les écrivains ont le devoir d'écrire tout ce qu'ils veulent”  

David Duchovny, pour les plus anciens, c’est l’agent Fox Mulder, pour les plus au fait, le romancier Hank Moody de Californication. L’enfant de New York est aussi un écrivain : son premier texte fut un conte animalier, Oh la vache ! (trad. Claro, Grasset) « entre Georges Orwell et Tex Avery », rien que ça. Le second publié en France, La Reine du Pays-sous-la-Terre, est un texte étonnant, riche, non sans humour et d'un beau romantisme suranné.

20/12/2023, 18:08

ActuaLitté

Main à plume : la résistance surréaliste sous l'Occupation

Épisode aussi bref qu’intense, aujourd’hui oublié, l’aventure de la « Main à plume » constitue pourtant un des éléments majeurs de l’histoire du surréalisme. En 1940, suite au départ d’André Breton, plusieurs jeunes créateurs se regroupent pour résister à l’occupant, tout en poursuivant une intense activité créatrice, avec la publication de plaquettes, aujourd’hui introuvables. Huit de vingt-trois membres périront : déportés, fusillés, ou tombés au front. Docteure ès Lettres, mais aussi traductrice et autrice, Léa Nicolas-Teboul a retracé le parcours du groupe. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

06/12/2023, 15:37

ActuaLitté

L'édition jeunesse au Maroc : rencontre avec Nadia Essalmi

Nadia Essalmi est une femme de cœur et d’engagement. Une fonceuse qui ne se pose pas mille questions en amont mais qui agit pour faire bouger les lignes et surtout pour apporter aux autres.  C’est aussi une grande rêveuse qui suit son cœur, mais n’est-ce pas le moteur pour innover et avancer ? Editrice jeunesse, promotrice culturelle, militante associative, Nadia est sur tous les fronts quand il s’agit de défendre et valoriser le livre et la lecture au Maroc. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

05/12/2023, 13:07

ActuaLitté

Malaise dans l'Éducnat : “Mes élèves me donnent matière à espérance”

Qu’est-ce que la précarité ? Qu’est-ce que le démantèlement méthodique du service public ?  Qu’est-ce qu’être un professeur précaire dans le secondaire, de surcroît « (grand) remplaçant » dans les territoires abandonnés de la République ? Qu’est-ce qu’enseigner et transmettre ? Autant de questions qui interpellent notre temps. Propos recueillis par Faris Lounis.

04/12/2023, 14:54

ActuaLitté

“Stig Dagerman va plus loin que Camus : il supprime l’espoir”

Claude Le Manchec, essayiste et traducteur français,  nous parle de l’œuvre de Stig Dagerman (1923-1954), de sa place et de sa réception en France, en évoquant son étude Stig Dagerman, la vérité pressentie de tous (Éditions du Cygne, Paris, 2020). Propos recueillis par Karim El Haddady

04/12/2023, 12:22

ActuaLitté

Pour une industrie du livre plus forte en Italie

Dans un entretien accordé à ActuaLitté, le président de l'Associazione Italiana Editori dévoile ses objectifs pour l'industrie du livre en Italie. Il aborde la nécessité d'une croissance culturelle, la promotion de la lecture, l'internationalisation de l'édition italienne et les défis du dialogue avec les institutions.

27/11/2023, 15:29

ActuaLitté

Tom Buron : "Le danger est un élément central de mon travail"

Jeune poète francilien, Tom Buron pratique la boxe, écoute du jazz, écrit de brefs recueils percutants. Dernier en date, La Chambre et le Barillet (éditions « Angle mort », 2023), présente une suite de vers-libres, souvent rageurs, parfois énigmatiques. Familier de l’univers urbain, guidé par un certain rythme incantatoire, habitué des scènes poétiques, l’auteur semble refuser la tyrannie du sens, de l’intelligibilité, tout en favorisant l’oralité. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

27/11/2023, 10:04

ActuaLitté

Anarchie en Haïti : “Que les Américains nous lâchent un peu”

Gary Victor, « le romancier haïtien le plus lu dans son pays » selon son éditeur Mémoire d'encrier, ne peut plus aujourd'hui vivre dans sa maison, dans le quartier de Carrefour-Feuilles à Port-au-Prince, pris dans la guerre des gangs. La situation dans le pays de Dany Laferrière est cataclysmique, mais il faut continuer de vivre, et pour le Prix littéraire des Caraïbes 2008, cela passe par l'écriture : à la rentrée, il a fait paraître en France Le Violon d'Adrien, où il s'appuie sur un épisode de son enfance qui l'a particulièrement marqué...

14/11/2023, 11:40

ActuaLitté

Tikoulou : un héros mauricien qui unit les cultures

À l’Ile Maurice, Pascale Siew est devenue indissociable du personnage qu’elle a créé : Tikoulou, le petit Mauricien. Cette éditrice passionnée est depuis longtemps une référence sur l’île mais, dans ce cadre idyllique, Pascale Siew avoue se sentir très isolée professionnellement. Elle nous raconte cette belle aventure des éditions Vizavi qui dure depuis trois décennies. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

13/11/2023, 10:42

ActuaLitté

De l'ombre du 93 à la lumière littéraire : “Je lui serai toujours redevable” (Olivier Norek)

Le décès de Huguette Maure, survenu ce 29 octobre, a assombri un week-end déjà maussade. Parmi les écrivains que la responsable éditoriale avait soutenus, Olivier Norek lui rend hommage. « Elle a façonné mon parcours : elle représente les fondations de l'écrivain que je suis devenu. » Notamment grâce à la confiance qu'elle fut la première à lui témoigner, en choisissant de publier son premier roman, Code 93.

30/10/2023, 11:04

ActuaLitté

“La consommation de l’actualité s’opère sans prise de conscience”

Benoît Couzi, directeur des éditions Le Lys bleu, avait dernièrement lancé une pétition pour attirer l’attention sur le coût croissant des livres en France. Malheureusement, malgré une diffusion à près de 200.000 personnes, seulement 4 000 ont choisi de signer. Une réalité qui, selon Benoit Couzi, « dit quelque chose de l’implication de l’individu dans la société ».

26/10/2023, 17:02

ActuaLitté

Les chiens ne se baignent jamais deux fois dans la même Rivière

Décalé, mystérieux, Les chiens nus nous parle, comme son nom l’indique, de nos amis quadrupèdes. Mais loin d’avoir rédigé un (banal) traité d’éthologie, ou un énième guide sur les chiens, Alain Rivière nous embarque pour un déroutant voyage, dans lequel l’animal semble essentiellement nous renvoyer à nous, à notre condition mortelle. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

26/10/2023, 11:24

ActuaLitté

“La réécriture par les ayants droit, ce n'est plus la même oeuvre”

Déposée en mai 2023 à l'Assemblée nationale par le député Les Républicains Jean-Louis Thiériot (Seine-et-Marne), la proposition de loi visant à protéger l’intégrité des œuvres des réécritures idéologiques a fait son retour, au mois d'octobre. Un texte inchangé, mais cette fois soutenu par d'autres représentants de la droite, Éric Ciotti en tête.

23/10/2023, 12:24

ActuaLitté

Elias Khoury : héraut d'un monde arabe en quête de modernité

Le romancier libanais Elias Khoury publie chez Actes Sud L’Étoile de la mer, son dernier roman, et deuxième partie d’une trilogie (trad. Rania Samara). Farouk Mardam-Bey, directeur chez Actes Sud de la collection Sindbad, se souvient avec émotion de sa première rencontre avec l'écrivain, à Paris. 

10/10/2023, 12:06

ActuaLitté

Frédéric Pillot, un Roland passionnément furieux

LEP23 – Dès son enfance, Frédéric Pillot a trouvé du plaisir dans le dessin. Avec le temps, cette passion s'est transformée en une évidence : allier le dessin à la narration. La réflexion s'est alors orientée vers une activité génératrice de revenus. Une constellation d'idées s'est formée, mêlant le plaisir de raconter à celui de dessiner. Malgré des doutes et des impasses, Frédéric a persévéré. Aujourd'hui, il est un illustrateur reconnu, inspirant ceux qui souhaitent transformer leur passion en métier.

08/10/2023, 17:18

ActuaLitté

Ange Mbelle : “Tisser des liens pour le livre africain”

Une approche pragmatique du marché, un parler franc et une vraie dynamique entrepreneuriale, Ange Mbelle a créé GVG, une structure de distribution. Basée à Douala (Cameroun), elle rayonne dans plusieurs pays de la région. Attentive aux pratiques des éditeurs, elle encourage les libraires et autres points de vente à développer leur offre de livres. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

02/10/2023, 15:01

ActuaLitté

La Lettre Zola : redéfinir le lien entre écrivains et lecteurs

LaLettreZola – Dans le monde de l'édition, il est rare de trouver des projets qui marient avec autant de finesse la littérature et le journalisme. Louis Vendel, fondateur de la revue "La Lettre Zola", nous parle de cette initiative unique qui fait la jonction entre ces deux univers.

28/09/2023, 15:38

Autres articles de la rubrique À la loupe

ActuaLitté

Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

ActuaLitté

Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

ActuaLitté

“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

ActuaLitté

Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

ActuaLitté

“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

ActuaLitté

Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

ActuaLitté

Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

ActuaLitté

“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

ActuaLitté

Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

ActuaLitté

IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

ActuaLitté

Peau-de-sang, expérience physique et sensorielle: “Bienvenue, Audrée...”

Carnetdebord – Au cours des prochaines semaines, ActuaLitté accueillera le Carnet de Bord d'Audrée Wilhelmy. Romancière québécoise, elle publiera son prochain ouvrage aux éditions du Tripode. Ce seront tout à la fois les récits d'une attente, d'un espoir, d'une envie. Ce seront les récits d'un à-venir. En guise de prélude, Frédéric Martin, fondateur de la maison, nous présente cette autrice, d'ores et déjà adoptée.

27/03/2024, 08:01

ActuaLitté

Annonciation faite à Dati : les auteurs ressuscitent le rapport Racine

Devant la Comédie française, ce 25 mars – date de l'annonce à Marie de sa maternité divine –, ils étaient près de deux cents présents pour le retour d’un vieux compagnon. La première Nuit des auteurs et autrices aura vibré au son des les mariachis qui abreuvaient la place Colette de musiques. La promesse d’un rassemblement politique, collectif et festif était tenue… mais les soirées parisiennes prennent parfois des tournures inattendues.

26/03/2024, 11:56

ActuaLitté

“Produire un livre écologique n’est pas possible”

La Volte annonce donc son vingtième anniversaire : vingt ans d'aventures éditoriales où se retrouvent des histoires d'émancipation, de la science-fiction sociale et politique, avec une passion pour les jeux de langage. Elle avait déjà annoncé en janvier qu'elle renforcerait cette année son engagement écologique et affirmerait son identité visuelle. Maintenant, place aux projets.

23/03/2024, 15:38

ActuaLitté

La zone secrète entre Russie et Chine, blague de géographe

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

23/03/2024, 15:25

ActuaLitté

Sacrilège ! Une histoire française de l’offense au pouvoir  

Aux Archives nationales à l’Hôtel de Soubise, du 20 mars au 1er juillet prochain, plongez au cœur de l'histoire tumultueuse du sacrilège, où le spirituel et le temporel travaillent à ne faire qu’un, mais lequel ? Le dernier discours de Robespierre, l'œil de Léon Gambetta, le testament de Louis XVI… Des trésors historiques et autres documents d'archives inédits, pour une expérience solennelle, et parfois moqueuse, aux frontières du divin et du pouvoir.

22/03/2024, 17:32

ActuaLitté

“Faire front commun face à la massification annoncée des IA dans le travail”

Après le collectif En Chair et en Os, c'est au tour de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) de réagir au rapport, IA : notre ambition pour la France, remis au Président de la République le 13 mars dernier. Ces membres, après l'avoir lu « avec beaucoup de colère », appellent les pouvoirs publics à « ne pas céder aux sirènes de la compétitivité mondiale, et l’ensemble des artistes-auteurs à faire front commun face à la massification annoncée des intelligences artificielles dans leur travail ».

22/03/2024, 13:31

ActuaLitté

Bastien Vivès, condamnable ou martyr de la liberté d'expression ?

L’Observatoire de la liberté de création (OLC) dénonce « une loi absurde et son application ubuesque » dans l’affaire Bastien Vivès. Dans une tribune, ses membres justifient leur positionnement : à chacun de se faire un point de vue...

22/03/2024, 11:26

ActuaLitté

Pour une traduction humaine : “Il en va de l'avenir de nos professions”

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

18/03/2024, 11:42

ActuaLitté

De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

ActuaLitté

Expression, publication, lecture : des libertés à défendre

Depuis la Foire du Livre de Londres, cinq organisations internationales représentant les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires cosignent une déclaration. Ce texte, reproduit en intégralité ci-dessous, constitue un appel aux gouvernements et aux sociétés dans leur ensemble à veiller sur des libertés fondamentales autour des textes et de leurs auteurs : expression, publication et lecture.

14/03/2024, 11:14

ActuaLitté

Traduire par l'IA, le risque d'“un appauvrissement sensible de la langue”

Face à la montée de l'intelligence artificielle dans le domaine de la traduction, l'Association des Autrices et Auteurs de Suisse (AdS) tire la sonnette d'alarme. Lors de son 15e Symposium suisse, l'association a publié une prise de position vigoureuse, soulignant les limites de l'IA en matière de traduction littéraire et réclamant une régulation claire pour protéger les droits et la valeur du travail humain.

06/03/2024, 12:54

ActuaLitté

Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

ActuaLitté

Où en est la lecture dans les campagnes françaises de 2024 ?

En février 1967, l'ORTF diffusait un numéro de sa Bibliothèque de poche, dans lequel le journaliste disparu en 2012, Michel Polac, partait à la rencontre de bergers pour discuter de leurs lectures. ActuaLitté reprend le principe à l'occasion du Salon de l'Agriculture, en interrogeant des acteurs du secteur primaire, afin de vérifier : où en est le rapport au livre dans les campagnes de 2024 ?

01/03/2024, 18:53

ActuaLitté

Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

ActuaLitté

"Les IA génératives menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels"

L'ADAGP l'affirme : « Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative, capables de produire instantanément des contenus visuels à la demande des utilisateurs, menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels. » En réaction à ce constat, la société de perception et de répartition des droits d'auteur a publié une déclaration générale d’opposition. Elle s'explique dans un communiqué, reproduit ici par ActuaLitté.

23/02/2024, 17:08

ActuaLitté

Librimania : le jeu que toute l'édition va s'arracher

#Noshorizonsdesirables – Foin des IUT et autres Masters pros Métiers du livre : voici le futur compagnon et prochain best-seller en librairie — s’il est un jour commercialisé — Librimania plonge les joueurs dans l’univers impitoyable… du monde du livre. Accrochez-vous à un dictionnaire ou une encyclopédie, ça décoiffe !

21/02/2024, 19:22

ActuaLitté

Mort d'Alexeï Navalny : “Il n’a jamais reculé devant le pouvoir”

Le décès d’Alexeï Navalny, survenu ce 16 février au centre pénitentiaire de Kharp à l'âge de 47 ans, provoque un soulèvement — et les regards fusent vers Vladimir Poutine, qui se serait définitivement débarrassé d’un opposant. Le Pen Club français a diffusé un hommage, ici proposé en intégralité.

17/02/2024, 10:49

ActuaLitté

Une nuit dans une yourte kirghize, bercés par la pluie

#AVeloEntreLesLignes — Partis à la conquête de nouveaux horizons, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek pédalent à travers une odyssée littéraire. Leur défi ? Explorer le plus grand nombre possible de librairies sur un itinéraire qui les mène à vélo de Paris jusqu'à Oulan-Bator. Ils partagent avec ActuaLitté leurs aventures et découvertes dans ce journal de voyage.

16/02/2024, 15:24

ActuaLitté

L'étude sur le partage de la valeur du SNE, “un éclairage partiel et biaisé”

Dévoilée le 1er février dernier, l'étude sur le partage de la valeur du livre, commandée par le Syndicat national de l'édition, n'a pas vraiment convaincu. La quasi-totalité des organisations d'auteurs ont dénoncé ses résultats, assimilés à une pure et simple tentative de manipulation. L'Association des traducteurs littéraires français (ATLF) ajoute sa voix revendicative, dans un texte reproduit ci-dessous.

15/02/2024, 10:03

ActuaLitté

Une étude sur les revenus qui “ne reflète en rien la réalité” des auteurs

Le Syndicat national de l'édition, organisation patronale du secteur, a présenté le 1er février les données de son étude sur le partage de la valeur du livre entre les maisons d'édition et les auteurs. Une étude dont les méthodes et la présentation des résultats ont été largement décriées par les auteurs et leurs représentants. Le Conseil Permanent des Écrivains (CPE), dans un texte reproduit ci-dessous, signifie ses propres réserves, mais aussi ses attentes vis-à-vis du ministère de la Culture.

14/02/2024, 11:46

ActuaLitté

À vélo entre les montagnes et les yourtes

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure exceptionnelle, celle de parcourir la distance entre Paris et Oulan-Bator à vélo. Tout au long de leur parcours, ils font escale dans autant de librairies que possible. Leur odyssée est couverte par ActuaLitté, qui partage leurs histoires au fur et à mesure.

14/02/2024, 10:33

ActuaLitté

Livres audio : saga, c'est plus fort que toi

Dans un nouvel article, Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, s'intéresse aux sagas littéraires et à leur capacité à captiver les lecteurs sur le long terme. Comment expliquer ce succès durable ? Et, surtout, comment le reproduire dans un domaine bien particulier, celui du livre audio numérique ?

13/02/2024, 12:48

ActuaLitté

“Il faut tenir sur le fil, à la frontière, et c’est de là que nait la littérature”

#PrixFrontieres2024 – L'édition 2024 du prix Frontières a été lancée, avec la liste des 10 titres retenus. La lauréate de 2023, la romancière Dima Abdallah avait été été saluée pour son deuxième roman Bleu nuit aux éditions Sabine Wespieser. Présidente d'honneur du jury de cette édition 2024, elle nous délivre un texte, en exclusivité pour ActuaLitté, sur ce terme étrange... frontières...

12/02/2024, 16:35

ActuaLitté

Durant les JO, il est important de rester à Paris... en télétravail

Les usagers occasionnels du métro parisien n’ont pas manqué la campagne de communication orchestrée dans les rames : l’invitation au RTT – Reste chez Toi Travailler. À l’approche des Jeux olympiques, les injonctions contradictoires pleuvent : rester ou ne pas rester sur Paris, prendre ou ne pas prendre les transports, travailler ou ne pas travailler… On ne fait pas d’Hamlet, sans casser des noeuds….

12/02/2024, 14:46

ActuaLitté

“La juste rémunération des auteurs et autrices est cruciale”

La Ligue des auteurs professionnels a pris connaissance de l'étude du Syndicat National de l'Édition (SNE) publiée le 1er février dernier. Dans une tribune adressée à ActuaLitté, l'organisation remet en cause la méthodologie, déjà amplement pointée. Leur texte est ici diffusé dans son intégralité.

06/02/2024, 11:03

ActuaLitté

L'étude irréelle où “les éditeurs sont moins payés que les auteurs”

Au moment même où l’Europe envisage de légiférer sur un statut professionnel pour les auteurs, incluant notamment de meilleures rémunérations et une lutte contre les contrats abusifs, le Syndicat national de l’édition a publié une enquête sur « le partage de la valeur entre auteurs et éditeurs ». Or, la présentation des données a révélé un biais tel qu’il laisse entendre que les éditeurs sont moins bien payés que les auteurs. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse réagit dans les colonnes de ActuaLitté.

04/02/2024, 10:15