Clémentine Goldszal, journaliste littéraire pour Elle, Vanity Fair ou encore M Le Monde, a reçu le Prix Hennessy du Journalisme Littéraire à l’occasion d’une cérémonie qui s’est tenue à Cognac ce samedi 16 novembre. Elle succède ainsi à Thierry Clermont, lauréat 2018 et journaliste au Figaro Littéraire.
Le 16/11/2019 à 17:51 par Victor De Sepausy
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16/11/2019 à 17:51
Créé en 1987, le Prix Hennessy du Journalisme Littéraire récompense chaque année un ou une journaliste pour la qualité de son travail – critiques d’ouvrages, enquêtes, reportages, portraits d’auteurs – et son engagement à transmettre son intérêt et sa passion pour la littérature, ses ouvrages et ses auteurs. Cette année, le jury, présidé par Bruno Corty, rédacteur en chef du Figaro Littéraire, et composé de grands noms du journalisme littéraire, avait retenu six finalistes au terme d’un patient travail de sélection.
Née en 1983 et très tôt baignée dans la littéraire, Clémentine Glodszal fait ses premières armes au magazine Elle à partir de 2003, dans le journalisme littéraire mais aussi culturel. Puis, elle prête également ses talents à d’autres journaux et magazines : Le Point, Vanity Fair, Vogue, M Le Monde, Glamour, « Ça balance à Paris » sur Paris Première. En 2017, elle revient chez Elle, qu’elle avait quitté en 2013, où elle est notamment en charge du Grand prix des Lectrices.
Elle écrit toujours pour Vanity Fair, M Le Monde et co-anime « Le Book Club », un podcast pour Louie Média. Elle a récemment signé un entretien avec Bret Easton Ellis pour la sortie de « White », un article sur la non-fiction, hydride mêlant enquête journalistique et récit littéraire, ou encore un reportage sur l’emblématique librairie Square Books, qui accueille depuis quarante ans parmi les plus grands écrivains dans la petite ville d’Oxford dans le Mississippi.
« Je suis touchée de recevoir ce prix. Touchée d’abord car c’est une reconnaissance de mes pairs que je tiens à saluer. Touchée aussi parce que c’est une reconnaissance de notre métier, passionnant mais parfois encore méconnu ou mal compris. Ce prix est à ma connaissance unique. L’intitulé « journalisme littéraire » n’est pas anodin. Le mot « critique », au-delà du fait qu’il peut revêtir une connotation péjorative, est réducteur. « Journalisme littéraire » ouvre lui le champ des possibles.
Ce qui n’amine au quotidien, c’est de partager des enthousiasmes, pour des livres, pour des auteurs, pour des littératures, pas seulement pour en faire la critique mais aussi pour m’attacher à ce qu’ils racontent de notre société : à la manière dont ils y prennent vie en même temps qu’ils en sont les échos. Être journaliste littéraire, c’est prendre le pouls de la littéraire et par son prisme, celui de note époque », déclare Clémentine Goldszal.
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