ActuaLitté vient de recevoir une communication émanant de Me. Marie Pétrement du cabinet Pierrat. « Monsieur Stéphane Marsan, dont je suis le conseil, étant expressément désigné dans cet article, adresse une réponse à la suite des propos contestables tenus à son encontre. » Nous reproduisons ici son texte, dans son intégralité.
Le 22/04/2021 à 16:20 par La rédaction
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22/04/2021 à 16:20
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MEDIAPART a publié un article le 21 avril 2021 intitulé « #MeToo : le patron d’une maison d’édition mis en cause » dans lequel je suis expressément visé et que je ne peux laisser sans réponse au regard des propos préjudiciables tenus.
Il s’agit d’un article à charge. Je tiens à récuser tous les faits qui me sont imputés et à réfuter formellement toute accusation de harcèlement sexuel ou moral.
Le 30 septembre 2020, j’ai déposé une plainte avec constitution de partie civile du chef de diffamation à la suite de la publication d’un article extrêmement contestable sur le site internet de Francetvinfo concernant l’édition française et ne donnant pas mon nom, mais aux allusions plus que contestables et erronées.
Je tiens à rappeler que je bénéficie pleinement de la présomption d’innocence. Je n’ai jamais été mis en examen, gardé à vue ou fait l’objet d’une enquête judiciaire et, en revanche, entends utiliser les moyens de droit nécessaires au profit des personnes injustement mises en cause.
Votre article contient des supposés faits qui sont soit explicables, soit incomplets et en tout état de cause non illicites.
Je constate ainsi que les captures d’écran de mon compte twitter diffusées dans l’article de MEDIAPART relatives aux brèves ont été méthodiquement sélectionnées. Il s’agit de brèves n’ayant jamais engendré de censure de la part de Twitter dans un pays où la liberté d’expression demeure encore un principe fondamental.
Il m’est arrivé de twitter les phrases les plus cocasses des réunions « couverture » et parfois entendues en festival littéraire - ce qu’adorait Samantha Bailly avec qui je les faisais à cette époque. Ces phrases n’étaient jamais de moi, mais des éditrices présentes lors de ces réunions et c’était l’époque où l’on publiait notamment des livres de romance érotique. Parfois je citais l’auteure de la phrase qui nous avait fait sourire, mais j’ai arrêté pour ne pas l’embarrasser. Comme par hasard les captures d’écran mises en avant dans votre article ne comprennent pas ces tweets-là.
De même, Catherine Dufour rappelle qu’elle a entretenu une relation amicale avec moi et n’a jamais pu vérifier les actes dont on m’accuse. Je réfute catégoriquement avoir eu le moindre geste déplacé.
Elle m’a invité cependant chez elle à diner en présence de l’auteur Fabrice Colin et son épouse, ce qui n’est pas une attitude défiante à mon égard.
Concernant la personne qui a préféré conserver l’anonymat et que MEDIAPART a surnommé Sophie, lors d’une soirée évoquée dans l’article, qu’elle avait organisée, je lui ai posé la main en haut du dos et lui ai dit « Super boulot ». Je me souviens que je l’avais, ainsi que sa collègue, incitée à programmer des déjeuners réguliers avec des journalistes et leur avait proposé de déjeuner avec moi pour leur parler de la façon d’aborder la presse pour évoquer la littérature de l’imaginaire. Je n’ai pas eu le moindre contact avec elle ni à ce moment-là ni depuis. Étant en alternance, il n’a jamais été question qu’elle signe un CDI au sein de Bragelonne. Un contrat en alternance ne correspond pas à un contrat d’embauche en CDI. Il y a là une confusion quant à deux statuts différents en droit du travail.
A titre d’exemple encore, pour ce qui est de la personne ayant préféré « témoigner » en gardant l’anonymat et que MEDIAPART a surnommée Violaine, les propos rapportés sont pour le moins surprenants. Proposer un verre en fin de journée n’est, à ce jour, toujours pas un délit prévu par le Code pénal. Le diner collectif auquel Violaine a souhaité participer n’était pas un diner en tête à tête mais en terrasse.
Il semble que la frontière entre une prétendue morale et le droit pénal soit parfois poreuse faisant régner une confusion intolérable.
Cette même personne m’a contacté sur Linkedin. Je lui ai confié deux missions d‘essai, mais le rendu n’était pas à la hauteur de nos exigences. J’ai quand même demandé à mon équipe édito de lui faire passer un test, pour éventuellement envisager de conclure un contrat.
Elle n’a pas manqué de me relancer à maintes reprises après le fameux dîner qui l’aurait « effrayée ».
Quelques mois après elle m’a écrit : « J'ai l'impression d'être une harceleuse mais tant pis, j'assume ! As tu reçu mon mail où je te disais que je me voyais bien être testée pour la prépa française ? Est-ce que je dois "prendre rdv" avec les filles de la prison de femme ? ». Puis m’a relancé des mois plus tard en m’écrivant : « Quand as-tu du temps pour qu'on se voit ? ».
Tout ceci est suffisamment éloquent et atteste d’une tout autre réalité que celle clamée aujourd’hui.
Concernant la personne qui a préféré témoigner en gardant l’anonymat et que MEDIAPART a surnommé Julie. Cette personne recrutée chez Bragelonne par le directeur marketing en qualité d’attachée de presse a été remerciée par la directrice des affaires financières en raison d’un manque de professionnalisme et de sérieux.
Quant à Samantha Bailly, vice-présidente de la Ligue des auteurs professionnels, elle mène une croisade très générale à l’encontre de l’édition française, mais aussi à mon encontre, depuis quelques années, pour des raisons que j’ignore.
Elle colportait des propos erronés et extrêmement péjoratifs à l’encontre de la société Bragelonne, ce qui causait à la société un préjudice certain. Dans de telles conditions la relation contractuelle a dû prendre fin.
Elle continue de tenir des propos plus que contestables notamment dans un article publié sur le site internet de Francetvinfo contre lequel j’ai déposé plainte en diffamation en septembre dernier.
Dans votre article me sont aussi imputées des « soufflantes » appelées en internes les « marsannades ».
Cette expression est née à l’origine lorsque, les premières années de Bragelonne, nous jouions régulièrement en réseau au bureau à un jeu video, Warcraft.
La « marsannade », c’était lorsqu’on attaquait les ennemis et qu’arrivés devant leur camp, tous les autres joueurs qui m’accompagnaient étaient partis et je me retrouvais seul.
La dombretade - cf. Olivier Dombret notre directeur commercial de l’époque et aujourd’hui secrétaire général - c’était quand son personnage nous flinguait de loin en traître, habitude qui l’amusait beaucoup.
Je suis l’auteur de ces deux expressions qui ne sont donc pas des noms donnés par nos équipes à notre encontre.
Plus tard cette expression s’est appliquée à des comportements typiques de plusieurs d’entre nous. La marsannade était un moment où je prenais un ton moins jovial au bureau. La dombretade, c’est une gaffe, un lapsus ou une confusion amusante. La nevantade (Alain Nevant est un associé historique et est à mes côtés depuis le début de Bragelonne), c’est un jugement laconique tel que « ça prend 5 minutes » pour toute tâche qu’il n’a pas à effectuer lui-même et qui peut prendre plus de temps, etc.
Le festival Les Imaginales est le premier festival des littératures de l’imaginaire en France se tenant durant quatre jours dans les Vosges.
Le festival des imaginales a créé un speed dating littéraire depuis dix ans, où je suis, en tant que l’un des principaux éditeurs, conviés pour me faire « pitcher » les projets de candidats présélectionnés. La première année du speed dating nous étions quatre éditeurs. La dernière fois, nous étions dix-neuf, tous les éditeur.trices d’imaginaire présents au festival, dans une grande salle à l’entrée du musée. Nous sommes donc très nombreux à y participer et les rendez-vous se déroulent toujours dans des immenses salles accessibles à tous et à tout moment.
J’ai trouvé cette initiative intéressante. J’ai publié une demi-douzaine d’auteurs rencontrés lors de cet événement. Or, en dehors de ce moment, de plus en plus d’auteurs en herbe venaient, à l’issue d’un débat ou à n’importe quel autre moment durant le festival, me demander s’ils pouvaient me présenter leur projet. Je me suis dit qu’il serait bon d’encourager les plus timides à le faire. J’ai donc fait chaque année un tweet pour proposer de me rencontrer sur une terrasse ou à une buvette du festival. L’initiative a plu et a amusé beaucoup de gens qui retweetaient ce tweet et ça a détendu de jeunes auteurs qui n’osaient pas venir me parler de peur de me déranger.
Lorsque je proposais, avec humour, d’écouter les pitch de romans en contrepartie de bières c’était parce que nous avions réfléchi avec l’équipe de Bragelonne à une manière de ne pas rendre les speed dating trop formels et impressionnants pour les jeunes auteurs qui n’ont que peu de temps pour présenter leurs projets. Il s’agissait donc d’humour afin de ne pas rendre l’exercice pressurisant. Il va de soi que j’ai, la plupart des fois, réglé ma boisson…
Betty Piccioli, qui témoigne par ailleurs dans cet article, a trouvé ça amusant, comme on peut le voir sur une de ses réponses sur Twitter. Elle est venue me proposer un roman à la cafeteria de la bulle du livre, lors d’un entretien d’une demi-heure, parmi une bonne quinzaine de personnes attablées autour de nous. Je lui ai dit d’envoyer son roman à mon éditrice jeunesse de l’époque, Barbara Bessat-Lelarge - aujourd’hui chez Gallimard - qui l’a accepté. Je n’ai plus jamais eu la moindre interaction avec elle.
Concernant la personne qui a préféré témoigner en gardant l’anonymat et que MEDIAPART a surnommée Jeanne, cette auteure m’a pitché ses projets aux Imaginales ; puis nous avons pris un verre ensemble à Paris pour une longue discussion pendant laquelle je l’ai encouragée à me proposer un roman politique. Elle m’a confié un formidable roman, que j’ai accepté. Je lui ai adressé malencontreusement un message destiné à un ami et me suis confondu en excuses.
Mes prétendus propos cités dans cet article n’ont donc pas le sens qu’on entend leur prêter. Il est soutenu que j’aurais dit après cette bourde : « Je devrais vous obliger à signer ici et maintenant. Mais je ne le ferai pas parce que je souhaite bien me comporter avec vous. ».
Mon intention était de lui dire : vous avez un contrat sous les yeux, je devrais vous inciter à signer avec moi plutôt que d’accepter que vous attendiez la réponse d’Albin Michel et « je souhaite bien me comporter avec vous » doit être compris comme dans le sens « je ne veux pas vous mettre la pression pour que vous signiez ». En effet, si je la surnommais souris intelligente, c’était parce qu’en étant très discrète elle faisait montre à mon avis d’une attitude réflexive très juste. À ma connaissance, l’expression « souris intelligente » n’est ni une insulte ni une expression outrageante ou dégradante...
À propos de Betty Piccioli, que j’ai déjà évoquée, alors que l’équipe de Bragelonne avait déjà versé la première partie de son à-valoir en lui indiquant que la seconde partie allait être réglée rapidement, s’excusant de devoir faire face à quelques problèmes de trésorerie, cette auteure n’a pas manqué de répandre sur les réseaux sociaux des propos diffamatoires à l’égard de Bragelonne.
Alors, sur demande de mon service communication, je lui ai écrit sur facebook pour lui dire que c’était injuste et que ça pouvait nuire à sa carrière si d’autres éditeurs constataient la délation, par ailleurs fausse et préjudiciable, dont elle faisait preuve.
Betty Piccioli n’est absolument pas blacklistée par les équipes de Bragelonne.
Je tiens à rappeler que je bénéficie de la présomption d’innocence. Je n’ai jamais été mis en examen, gardé à vue ou fait l’objet d’une enquête judiciaire.
La propagation publique de rumeurs, particulièrement graves, à l’encontre d’hommes et de femmes accablés a des conséquences irréversibles telles que le suicide, à l’instar d’une affaire récente.
Je me réserve le droit d’intenter toute action à l’encontre de toute personne me portant directement ou indirectement atteinte afin de faire valoir mes droits par le biais de mes avocats.
***
Conformément aux règles déontologiques qui régissent mon ordre, je vous précise être à la disposition du conseil d’Actualitté pour tout entretien qu’il pourrait souhaiter avoir.
42 Commentaires
osaxon
22/04/2021 à 17:45
Je crois que monsieur Marsan ignore que tout le monde dans le milieu connaît son comportement qui dépassait les limites autorisées, et ce, depuis 15 ans au moins. On connait tous des autrices s'étant sauvées en courant de chez Bragelonne à cause de ce fameux comportement. On plein tous celles qui n'ont pas couru assez vite.
Mariuspompeo
22/04/2021 à 19:03
"Tout le monde dans le milieu, de source bien informé, il est notoire que.."
Non, je ne connais pas d'autrices (ou d'auteures) qui sont parties en courant de cet éditeur. J'imagine bien en revanche qu'il y en a un plus grand nombre qui n'ont jamais été publiées chez lui. Parce qu'elle n'ont pas couché ou par ce qu'ils n'avaient pas de talent ? Il y en a même une qui se plaint d'avoir été invité à boire un verre dans un bar...De quoi parle-t-on ? Est-il accusé de viol ? A-t-il même commis un délit ? Une plainte a-t-elle été déposée ?
"On plaint même celles qui n'ont pas couru assez vite" Vous n'allez pas un peu trop loin là ?
Sarouspete
27/04/2021 à 14:32
Avez-vous au moins pris le temps de lire le long et très détaille dossier publié dans mediapart avant d’avancer que les propos tenus contre cet éditeur seraient ceux de personnes à qui l’on a refusé une publication ?
La réponse de l’éditeur ne reprend que des morceaux choisis, face auxquels il est facile de se défendre (défense transmise par l’avocat qui très certainement dû relire ce papier avant de le remettre). Il serait donc judicieux de construire plus solidement vos arguments très désuets et qui invalident les témoignages de victimes.
Bébé Fricotant
23/04/2021 à 14:55
Je rejoins Mariuspompeo sur un point : vous allez un peu vite en besogne, osaxon. Je suis dans le milieu depuis une vingtaine d'années (je connais personnellement certaines des personnes qui témoignent dans l'article de Mediapart) et la première fois que j'ai entendu parler d'un tel comportement de Stéphane Marsan, c'était il y a trois ans, via https://www.theyakitten.net/2018/02/12/a-comprehensive-list-of-the-recent-kidlit-sexual-harassment-allegations/ .
Je ne partage PAS, en revanche, ce que je comprends de la position de Mariuspompeo à travers ses questions : "A-t-il même commis un délit ? Une plainte a-t-elle été déposée ? ".
Mariuspompeo
22/04/2021 à 18:49
Bonjour
Ci-dessous un commentaire posté et dépublié quelques secondes plus tard par Mediapart. Un deuxième identique dans lequel j'avais supprimé les lettres "PD" a subi le même sort. Un troisième dans lequel j'indique simplement que 2 commentaires ont été dépubliés à lui aussi été refusé.
Je ne connais pas cet éditeur mais la réaction de cette meute justiciers des lecteurs de ce média, qui n'en savent pas plus que moi, en regard de la gravité des faits supposés m'indigne et m'inquiète. Et je commence à me poser des questions sur l'objectivité des articles et des enquêtes faîtes sur les autres sujets.
"Pourquoi les shorts les plus courts, ceux qui découvrent plus que le haut des cuisses, ceux dont l'entrejambe pénètre entre les fesses sont-ils plus portés par les femmes que par les hommes ? Attention ! Pas le droit de regarder ! Ça frise l'agression sexuelle aujourd'hui. Moi, si je m'habille comme ça, non seulement je n'exite personne mais en plus je me fais traiter de PD..."
FCN
28/04/2021 à 16:07
Un peu beaucoup homophobe, le monsieur... en plus !
Jean-François Paillard
22/04/2021 à 19:33
Je n'ai pas bien compris le texte de ce monsieur Marsan, mais si j'étais l'éditeur de Barcelone, je le refuserais, car, bien que cette fiction relève manifestement de la "Fantasy", elle est vraiment trop mal écrite.
NAUWELAERS
23/04/2021 à 03:24
On plaint, svp...
NAUWELAERS
23/04/2021 à 03:26
Monsieur Paillard,
Il s'agit de l'édition Bragelonne, non Barcelone.
CHRISTIAN NAUWELAERS
FCN
28/04/2021 à 16:05
j'espère pour vous que vous avez d'autres talents qu'une bonne connaissance de l'orthographe...
NAUWELAERS
28/04/2021 à 19:09
Vous, c'est qui, FCN ?
F. CHARON NOCHER
28/04/2021 à 20:02
Je réponds à celui qui me demande qui est FCN, on m'a demandé un pseudo j'ai donné mes initiales : F pour François
C pour CHARON
N pour NOCHER
Cette réponse vous satisfait elle ?
Dois-je m'attendre à quelques ? représailles ?
NAUWELAERS
29/04/2021 à 01:18
Les représailles, décidément c'est une obsession chez certains...!
CHRISTIAN NAUWELAERS
FCN
28/04/2021 à 15:56
Bien dit Monsieur Paillard.
rontraroi
22/04/2021 à 20:28
J'ai l'impression d'entendre un enfant dire que ce n'est pas lui qui a fini le gâteau au chocolat alors qu'il en a plein la figure.
koinsky
23/04/2021 à 08:36
Exactement ça : immature, puérile, pathétique...
NAUWELAERS
23/04/2021 à 03:30
Et voilà les témoins qui se manifestent ?
Merci de dévoiler les faits avec précision.
Moi je ne sais pas et vous non plus, rontraroi.
Admettez-le et n'abaissons pas le niveau de ce site au niveau de Twitter !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Milo
23/04/2021 à 09:38
Que c’est long pour quelqu’un qui n’aurait « rien » fait. La présomption d’innocence ne permet pas tous les outrages. On parle d’un milieu très hermétique, pour y travailler, et encore plus pour être édité.
On a de nombreux hommes à la tête de maison d’édition devenues des empires, pouvant faire le froid et le chaud sur la carrière d’un aspirant écrivain, c’est un fait. Se mettre quelqu’un à dos c’est prendre le risque que cela s’ébruite (même si l’on est dans son bon droit) et de se voir fermer les portes une à une. Donc merci, mais venant d’un grand patron, on aurait attendu un peu d’humilité et de modestie face à ces accusations graves mais on a, par deux fois, des menaces judiciaires car la présomption d’innocence (qui ne fait pas de vous un innocent, entendons-nous) prime sur la libération de la parole. Il y a un travail journalistique derrière, des témoignages accumulés, des preuves données, un autre média qui s’en fait l’écho. Jusqu’à quand conservons-nous des œillères ?
Rien que l’anecdote du message envoyé suite à la signature du contrat est abject et suffit à se donner une image du personnage. On ne parle non pas du travail ou de l’imaginaire de l’autrice, mais de ses vêtements forcément aguicheurs et provocateurs par dessein. Quand bien même le petit sobriquet met en avant une personnalité timide et réservée... non ce n’est pas maladroit. Non ce n’est pas une blague. C’est sexiste et c’est un délit.
Encore une fois, on voit se dessiner le même canevas. L’homme outré, blessé, qui lorsqu’il aura compris que sa situation ne le protège plus de tous ses abus, fera son mea culpa.
Là, où l’on parle de suicide, nous retiendrons les défenses similaires d’autre hommes publics, sommés de s’expliquer sur leurs comportements déviants, ont adopté tour à tour la même tactique avant d’être acculés et d’avouer.
La justice par voie de presse a ses limites. Mais il faut bien admettre qu’elle offre une oreille à celles et ceux que l’on fait taire. Cela a assez duré. Il est temps que les grands patrons et hommes d’influence comprennent que leur pouvoir et leurs professions ne les protègent plus. Ils sont, comme nous, soumis à la loi. Et le corps des autres n’est pas un petit divertissement pour attiser sa libido.
Merci aux témoins d’avoir osé parler. Car si le directeur était connu dans le monde de l’édition, il faut énormément de courage pour faire entendre tout haut ce que tout le monde savait tout bas.
NAUWELAERS
24/04/2021 à 03:07
Milo,
D'abord, ignorez-vous que le milieu de l'édition s'est fortement féminisé ?
Pourquoi occulter l'évidence ?
Cela peut contribuer à réduire de mauvais comportements masculins.
Pour le reste...
Il vaut mieux se défendre et se faire respecter immédiatement.
Question de dignité.
Et c'est du vrai féminisme que de croire que les femmes en sont capables.
Celles qui ne se laissent pas faire dès le départ ont raison.
Tant pis s'il y a un prix à payer et il est évident que des éditeurs concurrents et très différents ne vont pas se donner le mot pour blacklister une femme qui veut être traitée dignement !
Sans compter toutes les éditrices qui existent...et vous le savez parfaitement.
Respectons les faits, la réalité.
Les femmes qui se font respecter seraient grillées...?
Là on est dans le «storytelling» et la langue de bois.
Du pipeau.
Je ne peux pas croire à cela.
Donc avoir le courage de mettre la collaboration dans la balance et de refuser la position de victime qui se plaint longtemps après via les réseaux sociaux ou tel ou tel média...
Zéro complicité «bourreau» (mot excessif évidemment) -victime.
Et zéro ambiguïté dès le départ ou par la suite !
Maintenant on entre dans une ère malsaine de polémiques quasi quotidiennes (voir sur ce site par exemple -c'est un feuilleton sans fin et ActuaLitté ne les crée évidemment pas: il nous informe et à nous de juger).
Enfin les avocats au moins et avocates s'en frottent les mains...
On dirait une atmosphère...d'épuration.
Des relents pas engageants...
Pour contrer cela: franchise ferme, pas d'ambiguïté, et refuser d'emblée tout ce qui est inacceptable.
Les victimes par passivité qui réagissent longtemps après...
Sans parler des calomnies et mensonges possibles pour des raisons soit d'intérêt soit de vengeance, hélas cela existe.
Honte à celles et ceux qui croient à un monde en noir et blanc, dual, qui n'existe pas et n'existera jamais !
Je pense à Béatrice Dalle: face à une question non sexiste mais sournoise de PPDA, encore le roi de l'info sur TF1 (il a rappelé un vol de bijoux dont elle s'était rendue coupable), l'actrice l'a rembarré devant les millions de spectateurs par rapport...à des lettres qu'il lui avait écrites !
Alors ce cas est extrêmement particulier.
Mais c'est la fin qui compte: interrogée récemment par le magazine belge «Ciné Revue» au sujet des ennuis de PPDA (qui lui aussi donc este en justice contre son accusatrice), Dalle a dit qu'elle ne commenterait pas ce qu'elle ignore et qu'elle s'en fout !
Elle aurait pu l'enfoncer, tirer sur l'ambulance...
Non, pas son genre de vraie féministe.
Ou de femme qu'on respecte naturellement et pas seulement à cause de sa célébrité !
Elle est la plus forte et elle ne se plaint pas.
Voilà une attitude valable, loin de l'hallali qui semble devenir un plaisir, un passe-temps de très vil acabit pour trop de monde...
On n'a pas le droit d'accuser sans savoir.
Ni d'oublier la gradation des comportements répréhensibles, lorsqu'ils ont été prouvés...
Tout en condamnant le harcèlement et les abus voire pire...lorsqu'ils sont établis.
Mais la meilleure défense, c'est l'attaque ou la self-défense avant...quand on peut.
Et se créer un mental d'acier face à la vie.
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
29/04/2021 à 01:29
Milo,
La justice par voie de presse est un DÉNI DE JUSTICE.
Il est faux de prétendre qu'«elle a ses limites».
C'est honteux.
La presse enquête mais n'a pas le droit de juger ni de dicter un jugement.
Les tribunaux en général n'apprécient pas qu'on tente de leur forcer la main.
Certes les juges iniques, cela existe...
Mais des juges qui rendent leur sentence en négligeant le factuel, les faits avérés ou non, les preuves...
Des juges sous influence trahissent leur fonction !
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
23/04/2021 à 11:40
Forbane,
Ou...qu'elles ne lui plaisaient pas physiquement, osons l'écrire ?
Allons jusqu'au bout du raisonnement qui n'est pas aberrant, je précise.
Pas d'hypocrisie ni de non-dit.
Mais ce qui est profondément gênant, c'est le côté irrationnel, sans preuves concrètes possibles.
Enfin sans toutes les preuves...
Des deux côtés s'entend.Des deux côtés...
Il y a un comportement répréhensible possible ou probable dans le chef de cet éditeur connu: je ne le connais pas du tout et je ne peux en parler avec compétence.
Mais les dénonciations calomnieuses pour se venger, cela existe aussi.
Je n'accuse personne mais il est certain que c'est une arme qui existe.
Une personne licenciée pour vraie incompétence peut se venger de cette façon...
Alors qu'elle peut être licenciée également pour raison putride (excellente sur le plan professionnel...refus d'entrer dans un registre de séduction non partagée).
Le droit de cuissage existe sans doute encore dans la tête de certains dinosaures...
J'ai lu très attentivement le texte de l'avocate de Marsan.
J'ignore si tous les commentateurs l'ont fait mais passons...
Sinon l'omerta existe mais aujourd'hui...ce système s'effondre.
Ma conclusion: REMETTRE EN PLACE TOUT DE SUITE face à un comportement inacceptable de quelqu'un détenant une parcelle de puissance...
Tout de suite, tout de suite.
Cela s'appelle: se défendre.
Mais seule la qualité d'une proposition d'ouvrage ou de collaboration professionnelle doit jouer.
Cela c'est ce qui est idéal et normal...
Pas évident, qu'on le veuille ou non.
Impossible d'éliminer la séduction de tous les rapports professionnels tout le temps.
La jolie jeune femme préférée pour un emploi à une dame revêche mais plus compétente, impossible d'éliminer cela.
Impossible d'éviter la discrimination sur le physique...qui affecte des hommes également.
Le nier est malhonnête.
La réalité a ses droits.
Soyons francs, honnêtes et cash...
Non un monde pur et idéal n'existe pas.
Et gare à la pureté mortifère: bientôt exiger de tout filmer et enregistrer ?
Big Brother ?Je plaisante (tout de même)...
Non tout cela est lamentable: et là, aucun doute possible !
CHRISTIAN NAUWELAERS
PJ
23/04/2021 à 14:42
M. Nauwelaers,
Cela fait plusieurs fois que je remarque vos commentaires qui comportent toujours le même ton culpabilisant envers les victimes. NON, ce n'est pas aux personnes harcelées ou attaquées d'apprendre à "se défendre" – ce n'est d'ailleurs pas si facile à faire lorsqu'il y a un rapport hiérarchique voire même de force physique – c'est aux agresseurs d'apprendre à ne pas violenter, abuser, faire pression. Éduquons plutôt les hommes plutôt que d'obliger les femmes à apprendre à se défendre.
Je finirais par dire que OUI, il est possible "d'éliminer la séduction de tous les rapports professionnels tout le temps", il suffit pour cela d'être… professionnel, justement.
NAUWELAERS
23/04/2021 à 18:02
Monsieur ou Madame PJ,
On ne se comprend pas.
Malgré notre langue commune.
C'est vous qui me faites la morale.
Le ton culpabilisant émane de vous et non de moi.
Vous me lisez avec un prisme déformant.
C'est moi qui souhaite que les personnes s'émancipent et se défendent !
Des artistes connues comme Béatrice Dalle ou Nicoletta tiennent le même raisonnement pour les femmes.
Y compris pour toutes celles qui ne sont ni puissantes ni connues.
Elles sont culpabilisantes ?
Elles défendent le patriarcat ?
Arrêtons un peu...
Et vos souhaits sont légitimes mais arrêtez de croire que les gens seront parfaits et irréprochables comme on pense qu'ils devraient l'être.
Dans un monde idéal: oui.
Sur notre vieille planète épuisée: non.
Que chacune et chacun apprenne à se défendre.
Je sais que ce n'est pas évident.
Mais la vie ne l'est pas !
La morale à deux sous l'est...mais ne mène à rien, PJ (monsieur ou madame).
Bonne continuation.
CHRISTIAN NAUWELAERS
koinsky
23/04/2021 à 19:39
J'ai remarqué ça aussi...
NAUWELAERS
23/04/2021 à 20:04
Koinsky,
Vous avez remarqué «ça» sans explications !
On ignore de quoi il s'agit.
CHRISTIAN NAUWELAERS
koinsky
23/04/2021 à 22:49
La mise en doute systématique des propos des victimes est une tendance lourde et tactique de ceux qui veulent fragiliser la dénonciation des faits et la manifestation de la vérité.
Lyo
23/04/2021 à 13:44
La présomption d'innocence est un concept juridique qui ne s'applique qu'aux juges, aux policiers et à la justice en général.
Effectivement, si on s'estime lésé par les réseaux sociaux, le seul moyen est de porter plainte pour diffamation car ce concept ne s'applique pas en-dehors de la justice.
Vous pensez bien que si c'était le cas en-dehors de la vague metoo, beaucoup de journaux tel que le canard enchaîné aurait mis la clef sous la porte.
Mytwocents
23/04/2021 à 19:48
La première chose qui m'a interpellée à la lecture de cet article, c'est que le "présumé innocent" a fait appel à une avocate. Comme beaucoup d'hommes à qui on reproche des faits de ce genre.
NAUWELAERS
23/04/2021 à 20:11
Mytwocents,
Cela vous «interpelle» qu'il ait une avocate: cela veut dire quoi ?
Moi je ne capte pas ce que vous insinuez, merci d'être explicite.
L'avocate travaille avec Me Pierrat (un homme), lui-même en délicatesse juridique avec le PEN France.
Et les vrais faits pour Stéphane Marsan, nous ne les connaissons pas.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Sylvain Veruche
24/04/2021 à 01:30
Si je vous suis bien, une personne qui fait l'objet d'accusations - qu elles soient justifiées ou non (cela, ce sera à la justice de l'établir) -, serait suspect, du fait même de s'en défendre ? La présomption d'innocence, cela vous dit quelque chose ?
Mytwocents
26/04/2021 à 08:37
Tout le monde a droit à une défense et c'est tant mieux. Mon commentaire portait sur le fait qu'il ait choisi de se faire représenter par une femme et non par un homme, comme la plupart des hommes sur lesquels pèsent de lourds soupçons de harcèlement sexuel ou pire (on pense à DSK). Quelqu'un devrait leur dire que ça donne tout de suite au public l'impression qu'ils ont quelque chose à se repprocher. Tout comme la suppression du compte Twitter, mauvaise idée.
NAUWELAERS
28/04/2021 à 20:04
Mytwocents,
Ce que le public en pense et le tribunal Twitter n'ont justement rien à voir avec la vraie Justice.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Denis
23/04/2021 à 21:13
Samantha Bailly propagerait des mensonges et des contre-vérités ??? Non, vraiment, qui pourrait le croire ?...
Arthur Magnus
24/04/2021 à 09:38
Vous-même Denis seriez malhonnête et de mauvaise foi dans vos commentaires sur ActuaLitté ? Non, qui pourrait le croire ?
(C'est facile, hein ? On jette en un ligne le discrédit sur une personne, sans avancer le moindre élément, le moindre fait précis.)
Gemme
24/04/2021 à 13:41
Je parcours les commentaires et une sérieuse envie de vomir se pointe.
Je connais personnellement plusieurs personnes ayant eu maille à partir avec ce triste sire. J'en connais au moins une dont la vie professionnelle a quasiment été détruite, et personnelle bien abîmée.
Il faut se rappeler qu'au début des années 2000, Il existait tres peu de ME de l'imaginaire.
Des personnes se sont vues blacklistée de festival, traitées de folles et d'hysteriques, ayant tenté de remettre à sa place ce type, bien avant Meetoo.
Et beaucoup d'autrices et d'auteurs connaissent bien le côté hyper procédurier dudit personnage.
J'ai, un temps, moi aussi rêvé d'être publiée par Bragelonne et de bénéficier de sa force de frappe.
Maintenant, soyez un peu honnête : un type qui supprime son compte Twitter juste après des tentatives de contact de journalistes ne doit pas se sentir les fesses tres propres, si ?
S'il n'a strictement rien à se reprocher, pourquoi l'avoir fait ?
Rien que cela devrait amener les sceptiques à se poser des questions, il me semble.
Jusqu'il y a une dizaine d'années (Bragelonne en a 20) il n'existait que très peu de ME de l'imaginaire independantes.
Et, fréquentant le milieu de l'imaginaire depuis un peu plus d'une quinzaine d'années, je peux vous assurer que la mysogynie (et la transphobie by the way, mais ce n'est pas ici le sujet) sont encore bien presents dans le milieu.
Quant à stigmatiser les victimes, c'est un bon vieux réflexe patriarcal français.
Je tiens aussi à préciser que des auteurs aussi, ont rencontré des problèmes avec cet individu.
Rien de sexuel à ma connaissance, mais de sérieuses pressions éditoriales, oui.
Et je tiens aussi à préciser qu'il n'y a pas que des autrices qui ont subi des remarques et pressions sexuelles déplacées. Parmi les victimes, on compte aussi des libraires, des attachées de presse, des bibliothécaires.
Dernière chose : j'ai tenu un petit salon, il y a un peu plus de dix ans, en banlieue, réservé aux petits éditeurs et aux auto-entrepreneur édités.
Bragelonne a réussi à s'y incruster dans mon dos ( je n'étais pas la seule décisionnaire).
Ah, dernière anecdote : la fille d'une mienne amie a fait un stage chez Milady ( branche essentiellement poche de Bragelonne) en tant qu'assistante d'édition.
Le toujours même triste sire lui a dit que chez Brage, on se foutait de la qualité littéraire, les lectrices veulent de la merde, on leur vend de la merde.
Édifiant, non ?
NAUWELAERS
24/04/2021 à 21:53
Gemme,
Vous connaissez des choses de l'intérieur à ce sujet: moi j'en prends acte.
Inutile cette envie de vomir puisque personne ne «stigmatise les victimes» par «réflexe patriarcal»: si vous nous épargniez ces clichés mensongers, qui ne correspondent en rien à ce forum-ci ?
Si vous lisiez ce qui est vraiment écrit sans le réécrire dans votre tête pour monter ensuite sur de grands chevaux qu'il vaudrait mieux laisser paître tranquillement ?
Je ne parle que pour moi: je stigmatise, madame, l'arbitraire, l'injustice, le cloutage au pilori de gens.
Et le tribunal Twitter et le règne -pas nouveau certes -de la Rumeur.
Presque la Tumeur...
Cela n'a rien d'un réflexe patriarcal...
Une femme que l'on traite ainsi -je pense à l'actrice et réalisatrice Maiwenn, que de sinistres crétins ont agonie d'injures sur les réseaux avec l'appui d'une presse de bas étage et bas étiage -je n'accepte pas non plus.
Alors j'enfonce une porte ouverte...mais que certains veulent fermer: tout accusé a droit à une défense et le nier, cela donne le fait du prince, l'avènement d'une sorte de dictature.
Et moi j'ai envie de vomir du coup...
Si -au conditionnel -si ce que vous écrivez est exact, Stéphane Marsan est un odieux personnage.
Et j'espère pas du tout un cas d'école...
Il me semble que l'ère de ce genre de dinosaures se termine vraiment.
Enfin espérons-le mais cela semble être le cas.
Pour le cynisme des marchands de soupe et d'idéologie, on pourrait mentionner beaucoup d'éditeurs voire d'éditrices, et des titres de presse...
Ce qui ne justifie pas un tropisme de ce genre chez Bragelonne, dont je ne peux juger -pas mon genre de littérature- mais je suis prêt à vous faire confiance pour votre jugement (dans les deux sens de ce mot).
CHRISTIAN NAUWELAERS
Nathy
28/04/2021 à 15:48
Je pourrais presque dire la même chose mais c'est tellement facile de faire des raccourcis. Une lectrice de Milady, comme il y en a beaucoup, m'a dit un jour à propos d'un roman que j'essayais de lui vendre :
- Il y a du cul ?
- Euh non pas spécialement.
- ALors ça ne m'intéresse pas !
De là à dire que Marsan ai dit ça dans cette optique, why not mais ça n'excuse pas tout.
FCN
28/04/2021 à 15:51
Il n'y a pas de fumée....
Quand ça pue si fort, n'y a-t-il pas anguille sous...
Plaignons le personnel féminin comme masculin de Bragelonne (pauvre vicomte !) qui a du voir échapper vers d'autres maisons (d'édition, pas closes...) de possibles succès. De grosses lunettes ne cachent pas les regards torves... Pourquoi ne pas lui envoyer un travesti musclé ? Il serait capable d'en redemander, le coquin !
Marco
28/04/2021 à 17:36
A partir du moment où tout le monde le sait (et les infos circulent vite dans notre petit milieu), pourquoi présenter des manuscrits chez cet éditeur ? Ecrivains et écrivaines peuvent boycotter, les premiers par soutien et protestation, les secondes par prudence et solidarité. Marsan n'est quand même pas le seul éditeur dans ce genre et, heureusement, ils ne sont pas si nombreux dans SON genre.
Rien de pire pour un éditeur d'être privé de manuscrits et de voir les bonnes ventes partir chez la concurrence...
NAUWELAERS
28/04/2021 à 19:10
Marco,
Vos propos sont frappés au coin du bon sens.
CHRISTIAN NAUWELAERS
karinebride@laposte.net
23/07/2021 à 05:00
Je me contrefout de votre faux ou vrai attentat par meetoo l'affaire est inéteressantes et complexes. Des éditeurs volent nos oeuvres, des réseaux muslmans nous insultent et tout cela communiquent. Comme cela est déporté sur l'état à présent je pense que l'attentat valait le coup . Pour ma part je tente ailleurs que chez vous si Alice aux pays des merveilles, peter pan et tout shakespeare ne sont pas fantasy . ce sont des chefs d'oeuvres trans genres et inclassable dans des dites collections traditionnelles. Ce sont trois normes livrées à l'homme à la science au spectacle au secrets fort périlleuses si elles génèrent des formes antinaturelles. je crois que malheureusement vous en tenez une et peut-etre d'autres, qui se doivent d'etre savamment accompagné vers un public qui les comprend mais ne les reproduit pas, sinon c'est le désastre. Laissez courir mieux vaut sauver les meilleurs. Certains réaffleurent.
k
23/07/2021 à 05:17
Cher monsieur toute l'ensemble contestataire dit féminin vise des petits garçons tuées violés souillés partout pour tenter le déicide par transfert. Je ne suis pas Macroniste. mais cet ensemble vise la domination sans etre mue par une quelconque forme d'intelligence capable de se dissocier de l'homme pour tuer Monsieur Macron. Enfin c'est ce que vous avez réussi à faire. On ne tue pas un chef d'étaT. On ne le juge pas non plus si ce qu'on propose d'autre est la chaos idéologie de ces femmes. On dispose de leurs insultes et on les transfère en haut lieu pour analyse. Monsieur Macron en qui nous croyons ou ne croyons pas sait que sa vie est en danger mais que des élections jugeront son effort pour la France et ses implications dans metoo