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#MeToo : l'éditeur Stéphane Marsan visé par de nombreux témoignages

Une enquête publiée par Mediapart fait état de nombreux témoignages d'autrices, d'auteurs et d'anciennes salariées de la maison d'édition Bragelonne, pointant un comportement « déplacé » de la part du directeur de la maison, Stéphane Marsan.

Le 22/04/2021 à 11:15 par Antoine Oury

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Publié le :

22/04/2021 à 11:15

Antoine Oury

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ActuaLitté

Un nouveau pavé dans la mare de l'édition française, qui éclabousse cette fois le secteur de la fantasy, de la science-fiction et des ouvrages young adult. Stéphane Marsan, directeur des éditions Bragelonne, a fait l'objet d'une enquête très documentée publiée par Mediapart, nourrie par plusieurs témoignages.

« Les femmes du milieu se le disent : Marsan se servirait de sa position professionnelle pour rechercher des faveurs sexuelles auprès de femmes, auteures ou autres », indique une autrice anonyme au journal en ligne. Plusieurs auteures témoignent, dans l'article, de comportements « déplacés », dans un contexte professionnel.

Samantha Bailly, ancienne présidente de la Ligue des auteurs professionnels qui a publié ses premiers romans chez Bragelonne, évoque ainsi « la petite remarque sur le physique qui allait avec » lorsque l'éditeur présente d'autres femmes. D'après elle, « les salariées, de jeunes femmes de mon âge, se sont ouvertes à moi sur ses comportements déplacés ».

Plusieurs anciennes salariées de Bragelonne viennent confirmer ses dires : Charlotte Oehler, une ex-assistante d’édition, confie qu'elle avait « l’impression que c’était un fait notoire et admis ». Restée un an au service de presse de la maison, une autre femme indique s'être sentie « super mal à l’aise » lors d'une soirée de remise de prix, en 2016, après que Stéphane Marsan aurait fait glisser sa main « en bas de [son] dos, jusqu’au niveau des fesses ».

Une personnalité de poids

Selon les témoignages, le directeur des éditions Bragelonne sanctionnerait par ailleurs toute critique à l'égard de son comportement avec les femmes. « On nous a rapporté que tu tenais en public des propos désagréables sur Bragelonne et moi-même. J’accepte la critique, mais pas la calomnie ni le colportage de ragots sur la vie personnelle », indique-t-il ainsi à Samantha Bailly dans un email consulté par Mediapart, lui indiquant qu'il met fin à un projet de publication.

Dans l'article, deux autres femmes témoignent de réactions semblables : une ancienne attachée de presse, qui décrit Marsan comme « un homme autoritaire et séducteur, ayant du pouvoir et s’en servant », affirme avoir été remerciée parce qu'elle lui avait indiqué qu'il « ne se comportait pas bien » vis-à-vis d'une collègue avec laquelle il entretenait une relation. Une autre autrice, dans l'article, explique que le comportement de l'éditeur aurait changé du jour au lendemain après des critiques similaires.

#METOO: Balance ton éditeur, un compte Instagram de témoignages

Les femmes qui témoignent dans Mediapart mettent en avant l'aura des éditions Bragelonne, une référence du secteur fantasy, SF et young adult, pour expliquer le silence persistant autour de ces comportements. Betty Piccioli, secrétaire générale de la Ligue des auteurs professionnels, raconte une de ses rencontres avec Marsan, au cours de laquelle celui-ci aurait fixé son décolleté. « La gêne pour moi était vraiment forte. Dans ma tête, j’ai pensé : soit je me lève en lui foutant une claque, soit je ne dis rien et je pitche mon roman. J’ai choisi la seconde option parce que face à moi, j’avais l’éditeur de fantasy le plus inaccessible de toute la profession. »

Des auteurs confirment eux aussi les comportements de Stéphane Marsan, sans en avoir été eux-mêmes les victimes, bien entendu. Nabil Ouali analyse ainsi la situation : « Le milieu est tellement précaire que se faire blacklister par un leader économique et communicationnel comme Stéphane Marsan est la dernière chose dont on a envie. »

Contacté « à plusieurs reprises » par Mediapart, l'éditeur Stéphane Marsan n'a pas donné suite.

 

Mise à jour 16h08 : 

L'avocate de Stéphane Marsan a fait parvenir à la rédaction de ActuaLitté un Droit de réponse à l'article de Médiapart. « Je tiens à rappeler que je bénéficie de la présomption d’innocence. Je n’ai jamais été mis en examen, gardé à vue ou fait l’objet d’une enquête judiciaire. La propagation publique de rumeurs, particulièrement graves, à l’encontre d’hommes et de femmes accablés a des conséquences irréversibles telles que le suicide, à l’instar d’une affaire récente. Je me réserve le droit d’intenter toute action à l’encontre de toute personne me portant directement ou indirectement atteinte afin de faire valoir mes droits par le biais de mes avocats », peut-on y lire en conclusion.

 

Mise à jour 17h05 : 

La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse apporte, dans un communique, son « soutien aux victimes de violences sexistes et sexuelles dans le secteur de l’édition ». 

Après la révélation par Mediapart de violences sexistes et sexuelles dans le secteur de l’édition, la Charte des auteurs illustrateurs jeunesse souhaite faire part de son indignation et assurer les victimes de son soutien inconditionnel.

Notre secteur professionnel est marqué par l'asymétrie des relations auteur/éditeur, l’isolement des artistes-auteur·rices, l’absence de statut de ces derniers ainsi qu’une forte féminisation.

Ce sont autant de facteurs à risque sur lesquels nous devons tous·tes être vigilant·es.

La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse rappelle que nul·le ne saurait rester isolé·e face à de tels agissements et rappelle à ses adhérent·es qu’elle est à l’écoute de toute situation leur paraissant problématique afin de les accompagner.

– Communiqué de La Charte

Notons que la Charte est, à cette heure, la seule organisation professionnelle à avoir officiellement réagi. La Ligue des auteurs professionnels avait cependant relayé l'information dès ce 21 avril, lors de la parution de l'enquête. Du côté du Syndicat de la librairie française ou plus encore, du Syndicat national de l'édition, les révélations n'ont pas entraîné de réaction.

Le ministère de la Culture, sollicité, n'a pas non plus réagi.

 

Mise à jour 26/04 -11 h 50 : 

Le Syndicat des Écrivains de Langue Française (SELF), vient de diffuser un communiqué, par lequel il prend position. 

Le 21 avril dernier, Mediapart a publié un article au sujet de Stéphane Marsan, éditeur chez Bragelonne. Une longue enquête, au cours de laquelle les journalistes ont rassemblé de nombreux documents et témoignages, a montré que monsieur Marsan serait coutumier d’actes s’apparentant à du harcèlement sexuel et/ou moral, le plus souvent sur des jeunes femmes.

Ce n’est pas une surprise. Des adhérentes du SELF avaient déjà évoqué en privé des faits similaires qu’elles avaient subis de sa part, et nous les avions alors assurées de notre soutien.

Nous répétons aujourd’hui cette affirmation publiquement : le SELF soutient toutes les personnes qui ont eu le courage de témoigner, mais aussi celles qui n’osent pas le faire.

SELF

Nous mettrons cet article à jour suivant les nouvelles interventions qui nous parviendront.

 

Mise à jour 27/04 - 19h40 :

La Ligue apporte son soutien aux femmes ayant témoigné lors de l’enquête Mediapart

Suite à l’enquête #MeToo: le patron d’une maison d’édition mis en cause parue dans Médiapart, la Ligue des auteurs professionnels apporte son soutien aux autrices, traductrices, salariées et stagiaires qui ont eu le courage de s’exprimer pour briser enfin l’omerta sur les violences sexistes et sexuelles dans le milieu de l’édition.

Le travail d’investigation mené par les journalistes est implacable, et met en lumière une situation insupportable, qui perdure dans le plus grand silence faute d’action des entreprises et des pouvoirs publics. À ce titre, nous rappelons que toutes les entreprises en France ont des obligations légales de prévention et de sanction en matière de harcèlement.

La Ligue des auteurs professionnels soutient les victimes, qu’elles aient ou non témoigné. La Ligue appelle les pouvoirs publics à prendre de véritables mesures pour l’égalité femmes/homme et contre les violences sexistes et sexuelles dans les industries culturelles, et en particulier dans le secteur du livre, dans lequel un silence assourdissant demeure.

Travaillant avec des associations spécialisées dans la lutte contre les violences sexuelles, la Ligue rappelle à l’ensemble des personnes précaires du domaine de l’édition, dont les artistes-auteurs et autrices, que son équipe saura parfaitement être en mesure de les accompagner face à de tels agissements condamnables.

 

Photographie : Stéphane Marsan, en 2017 (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Par Antoine Oury
Contact : ao@actualitte.com

56 Commentaires

 

Lyo

22/04/2021 à 11:49

Sachant la précarité du métier d'auteur/écrivain, ce n'est pas étonnant que le milieu de l'édition soit si fermé.

Anne Onyle

22/04/2021 à 14:22

Enfin. C'était un secret de polichinelle dans le petit milieu SFFF. Espérons que des plaintes de victimes suivront.

Laurent

22/04/2021 à 14:40

Vous devriez légender la photo. A la place de l'homme au premier plan, je serais chiffon !

Laurent

22/04/2021 à 14:41

Vous devriez légender beaucoup plus clairement la photo (et non en fin d'article). Je n'aimerais vraiment pas être à la place de l'homme au premier plan !!

Jean-François Paillard

22/04/2021 à 15:12

J'ai moi-même failli confondre les hommes sur la photo. Comment peut-on écrire un tel article et mettre au premier plan un individu qui n'a rien à voir avec celui-ci : vous êtes c*** ou quoi ?

Jean-François Paillard

22/04/2021 à 16:05

Ah. Je vois que la photo est changée. Donc je retire mon commentaire désobligeant. ;-)

NAUWELAERS

22/04/2021 à 22:01

BRAVO à l'intégrité et au professionnalisme -loin du militantisme à oeillères (périssologie !) de quelque bord qu'il soit, j'insiste - d'ActuaLitté qui donne les deux points de vue détaillés.
Pareil pour un des deux avocats chargé(s) de la défense de Stéphane Marsan: Me Pierrat, lui-même visé par des accusations de détournements de fonds -je pense que c'est le terme exact ? Si ce ne l'est pas: d'une gestion financière contestée -lorsqu'il était aux responsabilités au PEN Club de France, peu avant de faire l'objet d'un article à charge dans «Libération».
ActuaLitté a traité cette question et a publié sa réponse qui, si je me souviens bien, était un droit de réponse.
J'apprécie vivement cette déontologie journalistique dont sont incapables ceux qu'on appelle un peu vulgairement les «putes à clics» ; mais la réalité est bien plus vulgaire que l'expression.
Ignorons les déluges de commentaires de juges, de procureurs et d'avocats qui vont sans doute inonder les réseaux sociaux, émanant de personnes qui ont toutes les preuves que Mr. Marsan est de toute évidence coupable et qu'il est parfaitement innocent.
L'une et l'autre proposition étant basées sur des présupposés basés sur l'«émocratie» et étant suffisants pour le condamner sans autre forme de procès (au propre et au figuré) ou pour l'innocenter sans investigation.
Le verdict éclairé et sans appel possible dépendant de la seule sensibilité du scripteur ou de la scripteuse qui le déverse sur les réseaux sociaux et au tribunal Twitter où la parole se libère.
Un univers parallèle ivre de lui-même, totalement étanche à toute idée de vraie justice et de démocratie.
Et de légitimité.
Tout cela, ce sont de vieilles lunes: à la déchetterie des idées périmées, tout cela !
Oui c'est celâââ.
En résumé merci à ActuaLitté de garder un vrai cap crédible et solide comme un brise-lames...
Que les vagues et embruns, quelque furieux qu'ils soient, laissent impavide.
Je ne peux me tromper quant à mon propre verdict à propos de cette affaire: le fin mot pour cette nouvelle polémique, je n'en sais absolument rien !
Je sais que je fais confiance à la démarche d'un site qui honore encore le vrai journalisme et l'intelligence de...la majorité de son lectorat.
CHRISTIAN NAUWELAERS  Ni juge, ni avocat, ni twitteur (ou twittos) etc. Observateur.

Pic

23/04/2021 à 08:17

Bon, je vais poser la question qui fâche et que personne n'ose poser. Si ce monsieur avait une tendance prononcée et portée sur le « beau sexe », on peut aisément supposer que son travail professionnel s'en ressentait.

Il n'est donc pas improbable que le choix d'un manuscrit se soit fait sur les formes de l'auteur plutôt que sur les qualités de son histoire. Donc, il y aurait eu double discriminateur : des auteurs de sexe masculin non édités au détriment des auteurs de sexe féminin et des manuscrits édités qui n'en valaient pas la peine...

Forbane

23/04/2021 à 10:51

Vous oubliez les bonnes autrices qui n'ont pas été publiées par ce monsieur parce qu'elles lui ont dit en face ce qu'elles pensaient de ses comportements et/ou qu'elles ne se sont pas laissé faire...

Nic

23/04/2021 à 11:06

Tranquille, l'indécence.
Des femmes évoquent du harcèlement sexuel et vous venez pleurer la cause des hommes non édités.
Abject.

Arn

23/04/2021 à 17:24

Vous rendez-vous compte de l'absurdité de ce que vous venez d'écrire ?

NAUWELAERS

23/04/2021 à 18:34

Arn,
La réponse est non puisque vous ne vous adressez à personne !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Hélène P. Mérelle

25/04/2021 à 14:50

Cher Pic,
je me demande si vous vous rendez compte à quel point votre commentaire est insultant. En somme, ce que vous dites, c'est que Bragelonne a publié "des manuscrits qui n'en valaient pas la peine", parce qu'ils provenaient de femmes qui auraient couché avec l'éditeur, au détriment de manuscrits meilleurs mais provenant d'hommes.
Je me sens insultée en tant qu'auteure (puisque mon travail publié par Bragelonne est dévalorisé) et en tant que personne (puisqu'on me suppose vénale et prête à coucher pour être publiée). Qu'est-ce qui justifie une telle attaque ? La jalousie, la rancœur d'avoir connu un refus de cette maison d'édition ?

Pic

26/04/2021 à 07:39

Chère Hélène,

Je vous remercie d'avoir pris la peine de me répondre avec une analyse froide : vous semblez être la seule à avoir compris mon propos.

Vous avez tout à fait raison. Si les faits sont avérés, donc si ce monsieur est bien tel que les auteurs l'ont dépeint, il est tout à fait pertinent de se poser ma question : que vaut les ouvrages des femmes qu'il a publié ? C'est une CONSÉQUENCE inévitable de son attitude.

On ne peut répondre à cette question, mais on ne peut pas non plus l'éluder. Il ne s'agit pas de jalousie : il s'agit seulement de tirer toutes les conséquences d'une attitude. Ce monsieur serait un satyre à femme qui exploiterait sa position hiérarchique ? Très bien. Dans ce cas, ses choix seraient aussi guider par son pénis. Par conséquent, quid de ses motivations quand il publie des femmes ?

Je comprends que vous vous sentiez mal à l'aise. On le serait à beaucoup moins. Surtout si vous n'avez rien à lui reprocher. Vous devez être persuadée d'avoir été pris pour la qualité de votre manuscrit. Malheureusement, si les faits de ce monsieur sont avérés, alors vous ne pourrez jamais le prouver (et à moins de vendre des centaines de milliers de livres, vous ne pourrez jamais avoir de certitudes... et même dans ce cas !) et le doute sera à jamais instillé pour les lecteurs de Bragelonne.

On ne cantonne pas une affaire à une simple localisation spatio-temporelle : quand une bombe éclate, elle touche tout dans le rayon d'action de ses éclats...

Je suis sincèrement désolé pour vous.

Nathy

26/04/2021 à 23:50

Hélas, il ne faut pas se leurrer, certains feront ce raccourci.

O.Gechter

28/04/2021 à 09:15

Si vous connaissiez le catalogue de Bragelonne, vous verriez qu'au contraire les titres phares de la collection sont écrits par des hommes.
Les talents féminins ont eu assez vite vent des comportements de monsieur Marsan et l'évitaient autant que possible (tout en prévenant les jeunes autrices quand elles en avaient l'occasion. Du coup, tous les auteurs confirmés dans le milieu sont au courant de ces conportements depuis 15 ans au moins). Ensuite, lorsqu'une relation professionnelle est entachée par une relation sexuelle (je ne vais pas dire "sentimentale", parce que je ne vois pas où sont les sentiments dans ce type d'affaire), la femme est toujours perdante : si elle cède, le serial-prédateur ne va pas la "faire monter" plus que nécessaire pour ne pas se rendre coupable de favoritisme, mais aussi parce que, vite lassé, il va jeter son dévolue sur une autre. Si elle ne cède pas, elle est virée et peut-être même grillée dans le métier.
Quitte à perdre, je conseille aux jeunes autrices de partir la tête haute et d'aller chez des éditeurs peut-être plus modestes, mais respectueux.

NAUWELAERS

28/04/2021 à 19:37

O.Gechter,
Malgré votre manie inacceptable de déformer sciemment des propos clairs -les miens en l'occurrence -je suis tout à fait d'accord sur ce point.
Je pense que des autrices débutantes ou confirmées peuvent et doivent se faire respecter d'emblée et si cela n'est pas obtenu immédiatement, arrêter toute relation et aller voir ailleurs.
Cela posé, j'espère que c'est possible sans difficulté...après signature d'un contrat.
Je crois à la force des femmes qui refusent de se positionner en victimes impuissantes.
Si vous estimez que c'est du «machisme» -eh bien nous n'avons pas la même définition ni du machisme ni d'ailleurs du féminisme.
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

29/04/2021 à 00:55

Olivier Gechter, auteur...
C'est mieux sous votre nom je pense.

CHRISTIAN NAUWELAERS

Pic

29/04/2021 à 10:57

Je ne vois pas le rapport : interpréter les faits à l'aune partiale d'une lunette étriquée n'est pas une démonstration.

Les auteurs féminin de l'imaginaire sont bien moins nombreux que leurs homologues masculins, en particuliers en SF/Fantasy, spécialitées de Bragelonne. Le constater sans évoquer ce point ne peut en aucun cas être une preuve que les femmes fuiraient Bragelonne.

Le témoignage de Hélène P. Mérelle est quant à lui éloquent : elle n'a rien à reprocher à cet éditeur, bien au contraire. Les autres témoignages sont agressifs, comme ceux de la cancel culture LGBT dont certains ne font même la peine de faire semblant de ne pas appartenir.

À partir de là, que conclure ? Rien. Les témoignages ici ne prouvent rien et la défense de ce monsieur semble correct. On voit juste l'affrontement de deux mondes qui n'ont rien en commun : un monde traditionnel où un homme a le droit de draguer une femme et un monde où c'est interdit, quel que soit la manière.

Personnellement, je connais le monde dans lequel j'ai envie de vivre. La justice tranchera, si tant elle qu'elle aura assez de preuves pour le faire.

Mia-

29/04/2021 à 15:28

Monsieur Pic, ce n'est pas un raisonnement très logique.

Même en présupposant (et c'est un présupposé audacieux) que *toutes* les autrices de Bragelonne aient eu à subir et supporter le comportement d'un harceleur (pouvant incluer, mais pas forcément d'ailleurs), le fait de coucher, est ce que cette condition ne viendrait pas EN PLUS DE la qualité des manuscrits, et non AU LIEU DE?

autrement dit:
Un mec doit écrire un bon livre
Une femme doit écrire un bon livre ET coucher.



NAUWELAERS

29/04/2021 à 20:37

Mia,
Vous croyez vraiment à des éditeurs qui ne signent des contrats qu'avec des autrices qui leur plaisent dans le but d'espérer coucher ensuite avec elles ?
Franchement ce n'est pas réaliste...
Enfin je confirme que je ne connais ni ce Mr.Marsan ni l'atmosphère qui règne dans sa maison d'éditions.
Sa défense a été prise avec véhémence par une collaboratrice indignée et moi je pense qu'il faut ajouter cette pièce au dossier !
Je ne sais sur quoi tout cela va déboucher...
Comme on débouche un tuyau malodorant et sale...

CHRISTIAN NAUWELAERS

Mia-

30/04/2021 à 00:24

Non, je ne le pense pas. bien au contraire.
M. Pic faisait cette hypothèse, je tentais de souligner son absurdité.

Akaï Shura

06/05/2021 à 07:23

Il y a une faille dans le raisonnement vous partez du principe que le lecteur est incapable de juger par lui même de la qualité d'un texte.
Votre argument est donc assez faible selon moi.

LOL

06/05/2021 à 09:11

Vu les succès de certains bouquins, il me parait évident que les lecteurs cherchent une histoire avant la qualité d'un texte. Il y a finalement assez peu de textes bien écrits dans la production actuelle, et très peu dans les « best-sellers ».

Il me parait donc douteux qu'un lecteur recherche avant tout la qualité littéraire. Je dirais même que pour l'immense majorité d'entre eux, il s'agit d'un détail assez insignifiant.

Forbane

06/05/2021 à 12:27

C'est une évidence...
Je dirais même plus : aujourd'hui, avoir du style nuit gravement à un auteur, autant du côté des lecteurs que des éditeurs (ceci expliquant cela).
Le style est désormais considéré comme élitiste, et à ce titre, condamné.

Zoé Gilles

23/04/2021 à 17:25

Je suis étonnée (et irritée) par cette affaire. Il est délicat en tant que femme de prendre la défense d'un homme accusé ici, somme toute, de simple comportement "DÉPLACÉ" - SOUS RESERVE d'autres témoignages plus probants, et notamment d'actes ayant emporté des conséquences tangibles et gravissimes méritant leur information sur la place publique : ne serait-on pas en voie de confondre la SEDUCTION avec la MORALE ou le "BON COMPORTEMENT" à adopter ?
A moins de se sentir un être faible, par nature, la femme ne l'est pas plus qu'un homme devant un scélérat, une brute ou un manipulateur. Or, tel ne semble pas le cas dans les faits décriés, entraînant tout juste, éventuellement, la qualification de "goujaterie".
Généralement, les femmes sont plutôt fières des regards appuyés et savent parfaitement replacer subtilement ceux qui dépassent les bornes, tout comme elles savent manifester réciproquement leur envie. Et libre à chacun de suivre ses errements.
Je ne défends par Stéphane Marsan dont la réponse, même si elle n'est que parole, me semble convaincante. Les faits rapportés par Médiapart semblent ici extrêmement légers... et ressortent plutôt du domaine des relations privées... Bientôt nous serons tous victimes de l'autre. Souhaitons-nous bâtir une société de victimisation ? Sincèrement, je n'aimerais pas tomber à l'extrême dans un monde de Mormons...
Je défends seulement nos libertés, principalement celle d'agir en tant qu'être libre et responsable de ses actes, à égalité des genres.
STOP 🙏
Occupons-nous des vrais corrompus et assurons la défense de nos libertés d'être ou n'être pas parfait !

Forbane

23/04/2021 à 17:33

Non, toutes les femmes ne sont pas "fières" de devoir essuyer des regards et propositions salaces à longueur de temps, dans la rue et a fortiori dans le domaine du travail.
La liberté des uns finit là où commence celle des autres.
En l'occurrence, réduire un autre être humain à un objet sexuel est toujours une humiliation et parfois un traumatisme quand on est une jeune fille ou une jeune femme.
Séduire autrui, ce n'est certainement pas le réifier. Ce n'est certainement pas l'humilier ni le dégrader.
Mais vous avez raison en ceci que nombre d'hommes ne l'avaient/l'ont pas (encore) compris.

NAUWELAERS

23/04/2021 à 19:44

Forbane,
Pour utiliser un langage de vérité, le seul qui me convienne et le seul que je respecte.
Une femme jolie et regardée avec admiration voire concupiscence a le droit d'en être flattée et heureuse !
Oui ou non ?
Bien sûr si cela tombe dans le lourdingue, le harcèlement (voire pire), il n'est plus question de séduction.
Mais la galanterie à la française, honnie par certaines, est encore appréciée par d'autres.
Et qui le proclament en se faisant taper sur les doigts par les pères et mères la morale (laquelle ?) des réseaux sociaux auxquels on accorde une importance abusive.
Elles s'en moquent, ces chouettes femmes auxquelles je pense qui ne se laissent pas dicter la loi par les réseaux sociaux.
Et maintenant, une vérité éternelle (qui plane au-dessus des modes comme l'albatros volant loin au-dessus de l'océan)...
Vous faites mention de l'humiliation ?
C'est un moteur infiniment puissant dans la vie des humains, tous sexes et tous genres confondus (et toutes cultures, religions, niveaux sociaux et intellectuels etc.).
Hitler ne serait peut-être pas devenu un dictateur s'il avait pu être reconnu comme peintre...
Ni Gainsbourg celui que nous connaissons -lui aussi rêvait de gloire picturale.
Une femme désirée, regardée avec concupiscence peut se sentir humiliée ou salie: je le sais, ayant lu de tels témoignages.
Ou valorisée, flattée, euphorique...
Heureuse.
Vous estimez qu'elle a tort ?
Moi non.
Et elle a raison d'être comme elle est.
Tout dépend en fait...de qui provient le désir possible !
Et sans doute comment il s'exprime.
Mais ce que j'affirme: la VRAIE humiliation...la laideur qui empêche des femmes et des hommes de subir ces regards «humiliants» d'autrui !
Du sexe opposé ou parfois du même sexe...
Cela s'appelle: l'invisibilité.
Le calvaire de celui et celle, moche, que personne ne regarde: surtout à l'adolescence, quand l'image de soi se construit, Forbane.
Après...de telles personnes compensent l'absence d'amour, de désir par autre chose.
Elles deviennent des gens fantastiques comme mon compatriote Simenon, atteint d'un complexe de laideur et pas aimé par sa mère.
Ce fut le socle de douleur, de manque qui se changea en piédestal pour l'immense écrivain qu'il est devenu !
Certes il avait le talent, les dispositions.
Et que dire du génie torturé Beethoven, dont la vie ne fut qu'un long calvaire, y compris d'une solitude non choisie qu'il portait comme une croix ?
La pression mentale insupportable qu'il subissait et qui l'obligeait à se jeter sur la tête des bassines d'eau glacée (au grand dam des voisins du dessous !).
Et bien sûr la surdité, la gêne financière etc.
Il est devenu un géant de la musique.
Abjection pure et simple que de s'en prendre à sa musique comme émanant d'un supposé «privilège blanc» (oui le wokisme ose jusqu'à cela)...
Beethoven le martyr jouissant d'un «privilège blanc»...!
Je veux bien que la bêtise et l'inculture la plus crasses sont en cause (et coupables) mais tout de même...
Et puis j'en reviens à l'humiliation puisque vous mettez ce sujet grave en valeur mais très superficiellement, je trouve...
Certains défavorisés par la nature -ou atteints d'un handicap qui les isole - peuvent devenir des «serial killers» parce que jamais regardés au fil de leur vie dénuée de sens.
Cela peut expliquer des personnalités de criminels...jamais excuser des crimes !
Là est la pire humiliation, ainsi que celle que beaucoup endurent à cause de leur couleur de peau.
L'invisibilité, comme si on évolue sous une chape de mépris de nos semblables...dont ces invisibles sont trop dissemblables.
L'humiliation (?) des gens beaux et désirables trop...convoités, disons, est plus légère à porter du moment que c'est géré, assumé: cela s'apprend j'imagine.
Pas par des cours de haine contre les hommes vus comme des prédateurs naturels.
Une vision calamiteuse d'un faux féminisme dévoyé et guerrier, hostile par principe qui pointe son vilain nez dans trop d'ouvrages qui sont des catéchismes à l'envers et qui font régresser au lieu de progresser.
Pour illustrer l'ensemble de ce qui précède: vous pourriez lire «Mars» de Fritz Zorn.
Le sujet n'est pas le cancer avant tout de l'auteur...mais son cancer comme conséquence logique de sa non-vie faute de regards et de désirs posés sur lui.
Qui l'auraient épanoui et non «réifié», Forbane !
Eût-il été une femme, c'eût été pareil.
L'absence, l'absurde, l'angoisse réifient et déshumanisent.
La tension jamais apaisée.
Là est une vérité humaine: celle qui m'intéresse, en bon disciple de Simenon.
Le chrirurgien de la littérature dont la plume est un scalpel qui scrute de l'intérieur...l'homme nu.
Loin des faux-semblants, du «bullshit» (oui un anglicisme) superficiel et qui tourne en rond en faisant ronron.
Pour conclure: NON aux comportements (vraiment et et effectivement) répréhensibles.
Je ne défends pas le machisme.
Ni les attitudes indéfendables...mais qui sont avérées et non supposées et donc indûment «actées»: non à l'arbitraire.
On les explique peut-être, parfois, les dérives (réelles !) contre autrui...on ne peut les excuser.
Voilà pour que tout soit clair.

CHRISTIAN NAUWELAERS

O.Gechter

28/04/2021 à 09:17

En "ne défendant pas le machisme" comme vous le faites, vous défendez le machisme comme personne…
Vous auriez pu le faire en beaucoup moins de ligne, ça aurait été moins indigeste.

NAUWELAERS

28/04/2021 à 19:24

O.Gechter,
Je m'adresse à quelqu'un.
Je ne défends jamais le machisme: je défends la justice.
Contre l'arbitraire.
En toute bonne foi, dont vous êtes apparemment dépourvu ou dépourvue.
Indigeste ou pas, c'est ce que je pense...
Et qui est partagé par d'autres, terme épicène.
Quoi que vous en pensiez...
Vos procès d'intention malhonnêtes, retour à l'envoyeur ou envoyeuse.
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

23/04/2021 à 18:31

Zoé,
De tout coeur avec vous !
Non on ne «réifie» pas quelqu'un que l'on désire.
Là on dérape.
Non la sexualité n'est pas une invention diabolique destinée à réifier l'autre.
Non au néopuritanisme rance et moisi comme tous les puritanismes, quel que soit le nom cosmétique dont on l'affuble.
Entre les catholiques ou salafistes ou mormons intégristes et ce langage -on désire ? On réifie -il n'y a qu'une différence de degré et non de nature

Non à une vision de talibans intégristes de la société...oui même certaines femmes peuvent être
aussi puritaines que cela.

Vive la liberté, vive la séduction, vive le printemps.
Et si des jeunes ou moins jeunes hommes dépassent les bornes envers des jeunes filles ou des femmes, cessons ce mépris inconscient mais pas moins insupportable les considérant (elles donc) comme de pauvres petites choses incapables de se défendre !
Ce discours faux et bien-pensant est à rejeter.
Des créatures passives, impuissantes, sans capacités de résister.
Et qui n'ont ou n'auraient que les plaintes sur réseaux sociaux comme exutoires, des réseaux portés au pinacle.
Et où une accusation vaut culpabilité.
NON l'être humain vaut mieux que ça.
J'adore votre commentaire.
Merci Zoé.

CHRISTIAN NAUWELAERS

Forbane

23/04/2021 à 21:33

Vous parlez de ce que vous ne connaissez pas.
Je répugne à parler de moi, mais mon expérience est aussi celle de très nombreuses femmes de ma connaissance.
Ma mère était très jolie et je me souviens que petite, je la défendais déjà contre les types qui dans la rue la sifflaient ou l'insultaient. Je me souviendrai éternellement du bruit dégoûtant qu'un mendiant avait fait avec sa langue quand elle est passée près de lui. J'ai toujours été scandalisée, choquée viscéralement par la manière dont les H traitent les F.
Dès l'âge de 14 ans j'ai dû à mon tour essuyer dans la rue les regards libidineux, les propos orduriers, les claquements de langue, les frôlements, frottements, mains sur les fesses et j'en passe, de la part d'individus mâles qui n'étaient pas tous, loin s'en faut, des déchets sociaux (ce qu'ils étaient pourtant fondamentalement).
Un été, j'étais en vacances avec deux amies dans le Var. Nous avions 15 ans et étions sur un bateau à rames. Un type et son tout jeune fils nous ont doublées dans un Zodiac et le type, le père, donc, a baissé son short sur ses genoux pour nous exhiber ses fesses, devant son fils qui devait avoir 7 ans maximum.
Quand j'attendais une amie au bas d'un immeuble un peu trop longtemps, certains s'arrêtaient et me traitaient de pute avec mépris, soit tout bas en ricanant, soit en hurlant , comme si je faisais le trottoir. D'autres pensaient que je le faisais réellement. Ca, c'était à mon arrivée à Paris, j'avais 18 ans et c'était au milieu des années 1990. Ces expériences m'ont traumatisée, j'en ai énormément souffert. Pour rien au monde je ne revivrais cette époque. Je rentrais chez moi et je pleurais. Je me sentais salie, réifiée, réduite à rien. Cette vie dans ce pays, en tant que femme, me donnait la nausée. Une nausée physique et existentielle dont seul le combat féministe m'a sauvée.

Il faut arrêter de croire que les femmes se plaignent de comportements déplacés pour le seul plaisir de se plaindre. Derrière ces plaintes, il y a de la souffrance, vécue parfois quotidiennement.
Jamais je n'ai été flattée d'être regardée par un homme, aussi beau soit-il.
Les rapports amoureux au pays de l'égalité H/F, c'est la séduction réciproque. Ce n'est pas la drague, la rapacité, la prise de pouvoir, le mépris, l'insulte, la captation de l'autre, ni la haine viscérale (la misogynie c'est-à-dire).
Je me méfie des hommes qui "aiment les femmes", car ceux-là n'aiment jamais que le c** des femmes.

NAUWELAERS

24/04/2021 à 21:03

Forbane,
Ce que je ne connais pas, c'est votre expérience personnelle négative.
Je la découvre.
J'ai de l'empathie pour vous et je comprends votre position.
Comme on dit: «Chacun voit midi à sa porte.»
Tout le monde a tendance à faire une généralité de son cas personnel...
C'est humain.
Moi figurez-vous que mâle blanc cisgenre hétéro, je respecte les femmes.
Jamais, jamais, jamais mes amis, ma famille ni moi-même -entrant dans la catégorie des «coupables d'office» selon des délirantes misandres (car la misandrie est une réalité, que certaines soit nient soit justifient) -jamais nous n'avons adopté ce genre de comportement.
Et je connais des femmes qui ne sont pas vous et qui aiment d'être admirées, courtisées, complimentées.
Qui ne sentent pas cela comme une agression.
Qui aiment les hommes, tout bêtement...
Qui seraient déprimées de ne pas l'être, Forbane !
Non toutes les femmes ne sont pas pareilles...pas plus que tous lers hommes, et heureusement !
Oui les sales types existent.
Croyez bien que je ne leur cherche aucune excuse.
Mais ce climat de défiance, d'hostilité, de séparatisme, de «sororité» basée sur le rejet du genre masculin...je n'en peux plus.
Une sororité qui aura du mal à supporter des situations de concurrence entre femmes, au travail ou ailleurs...
Le monde n'est pas si simple.
L'actrice et réalisatrice Maiwenn, belle et talentueuse -oui les deux -a avoué il y a un certain temps à quel point elle adore être courtisée, admirée etc.
Bref elle est à l'aise avec les codes traditionnels de la séduction.
Et elle a certainement dû subir des comportements lourdingues...que son autorité naturelle a flingués immédiatement !
Sans écrire de traité à la mode à vendre, sans se lamenter sur les réseaux (qui se sont déchaînés contre elle après ces déclarations insupportables d'amour de sa féminité et des hommes: quelle horreur !, cela de façon vile, stupide et abjecte selon moi, ce qui prouve qu'on leur accorde une importance abusive à ces trolls pitoyable mais passons)...
Et vous admettrez que Maiwenn est une artiste, une pro, une créative: elle n'est pas une potiche sous la coupe du patriarcat;un terme qu'il faudrait le plus souvent remplacer par «machisme».
Le vrai patriarcat féroce et archaïque a souvent des connotations religieuses ou pseudo-religieuses -jusqu'à des meurtres parfois, qualifiés de «crimes d'honneur» (ou des jets d'acide au visage, etc.)- mais ce n'est pas le sujet.
Donc non, il est absolument faux de prétendre que la séduction agresse les femmes systématiquement !
Et si la séduction est assimilée à une prise de pouvoir sur l'autre...c'est alors valable dans les deux sens, tout de même.
Combien d'hommes même riches, puissants, d'un haut niveau intellectuel ne se sont-ils pas fourvoyés dans une passion amoureuse vaine et toxique pour une femme qui les mène en bateau...dans une simili-relation où le pouvoir est féminin ?
L'archétype de Carmen correspond à une réalité éternelle.
Parfois l'homme est le plus fort, parfois la femme.
Et moi qui vous écris, je méprise autant ces rapports de forces toxiques que l'imposture et la bêtise.
Je ne crois qu'à l'échange véritable...et à précipiter au loin tout ce qui ne correspond à rien de réel, d'authentique entre êtres humains.
Je recherche ce qui tire vers le haut, non vers le bas.
Je crois à ce qui constitue la réalité de l'être humain depuis toujours et pour toujours, avec tous les changements amenés par les époques qui se succèdent, et par les modes.
Certes je regarde la surface...mais ce qu'il y a en dessous me paraît plus significatif et intéressant !
Je ne suis pas belge et disciple de Simenon pour rien !
Vous me prenez pour un vieux schnock borné ?
Je ne crois pas l'être et j'ajoute: il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette(s) entre ce que je pense et ce qu'écrit Zoé Gilles...que je ne connais pas mais qui est très probablement une femme !
Les hommes jeunes ou vieux ne sont pas en majorité de grands méchants loups de Tex Avery !
Sortons des clichés qui enferment.
Ceux qui vous ont nui ou blessée moralement sont à plaindre: ce sont des primaires, des frustrés demeurés.
Sachez regarder les autres qui ne sont pas comme eux et arrêtez de rejeter le jeu de séduction entre les sexes (parfois au sein de personnes du même sexe) en vous disant...que c'est la vie, putain !
La vraie vie et il faut l'accepter et l'accueillir !
Bonne continuation et bonne chance à vous.
CHRISTIAN NAUWELAERS

SK

25/04/2021 à 11:12

Non, se faire reluquer n'est pas flatteur ou valorisant, ou alors il faut avoir une bien piètre opinion de soi. Il faut sortir enfin de cette pseudo valorisation par le corps désiré, soumis, qu'on implante dans le cerveau des filles dès l'enfance. Mais vous avez raison sur un point, les gestes déplacés ne sont pas vraiment le problème. Qu'un type soit un gros lourd n'est pas dramatique en soi, tout juste pénible. Quand ca se passe à même hauteur, on prend ca comme un compliment (yeurk) ou on ignore ou on retourne une baffe au type, peu importe. Chacune réagit en fonction de ses principes. Ce qui dérange ici, c'est justement que ce n'est pas le cas, il y a un rapport de force, une pression et une menace de blacklistage qui ne permette pas de choisir. Surtout dans ce milieu nombriliste où quelques individus font la loi.

NAUWELAERS

25/04/2021 à 21:31

Non SK on n'est pas nécessairement l'objet d'une tentative de «soumission» si on est l'objet d'un regard de désir !
Vous estimez que la séduction est une agression par essence ?
C'est terrible...!
Cela, ce n'est pas du tout le féminisme.

Non les femmes ne sont pas les seules à pouvoir être désirées: les hommes aussi !
Et ils peuvent adorer cela, dussiez-vous être choquée (et pourquoi ?).
Non la pudibonderie hostile n'est ni moderne ni progressiste ni féministe.
Elle est triste et régressive, rebutante.
Et comprenez bien que je désapprouve les attitudes lourdingues et irrespectueuses.
Il faut rejeter la misogynie et tout autant la misandrie.
Car votre message suinte la misandrie.
Et les personnes qui rejettent toute idée de séduction n'ont pas à imposer leur triste idéologie rance et fausse, qui sera toujours battue en brèche par la réalité, ne vous en déplaise.
La séduction est une composante essentielle de la vie.
L'invisibilité de celles et ceux que l'on ne regarde jamais, cela est une réalité.
Leur souffrance.
Si des autrices sont l'objet d'avances déplacées d'éditeurs -où on sort du registre de la séduction pour entrer dans celui de l'abus de position dominante -elles ont raison d'envoyer promener fermement le fâcheux...et de solliciter fissa les nombreuses maisons d'éditions où des éditeurs dignes de ce nom ou des éditrices -nombreuses dans ce milieu -se feront une joie d'ouvrir leurs portes à une auteure talentueuse que le concurrent goujat aura eu la bêtise de laisser s'échapper de par son comportement.
Que je trouve inadmissible, autant que vous.
J'espère être clair.
Avant que vous m'accusiez de défense du patriarcat...
Voilà une manière plus saine et positive de voir les choses, loin des rancoeurs permanentes et d'une négativité triomphaliste...qui est stérile selon moi.
La culture du ressentiment.
Je ne peux croire à cette idée selon laquelle on est grillée (voire grillé !) dans le milieu éditorial -aujourd'hui s'entend, je ne dis pas il y a de nombreuses années mais en 2021 - si on se fait respecter.
Grillée parce que tous les éditeurs sont des porcs en puissance ?
On devrait gober cela ?
Quid des nombreuses éditrices ?
Dont vous ne pipez mot ?
Non votre raisonnement ne tient pas debout, SK,désolé.
Il faut le mettre à l'épreuve de la réalité même si celle-ci contrarie vos litanies non convaincantes.
Toutes les femmes ne pensent pas comme vous, loin de là.
CHRISTIAN NAUWELAERS

O.Gechjter

28/04/2021 à 09:23

Les faits ne sont pas légers. Vous invoquer la liberté des autrices, là où il y a en fait de l'abus de pouvoir. Blacklister une "femme rétive", c'est faire fit de sa liberté de choix et c'est de l'abus de pouvoir caractérisé. C'est lancer un avertissement pour que les suivantes cèdent, contentes ou pas. Virer toute personne émettant une critique à l'égard de ces comportements, c'est éthiquement indéfendable.

Herb

24/04/2021 à 08:16

"il a regardé mon décolleté"

Mais c'est grave... Ça mérite la corde quoi ça bon sang...

M.M

08/05/2021 à 11:13

Ah d’accord, donc si lors d’un entretien l'éditeur/éditrice passait son temps à regarder votre paquet alors que vous êtes entrain d’exposer un projet, cela ne vous ferait ni chaud ni froid ?
Et quand bien même, dans une situation professionnelle, ce genre de comportement, bien qu’il ne “mérite pas la corde” (les défenseurs de la misogynie adorent aller dans les extrêmes pour exposer leur point de vue), ne devrait avoir lieu, gardez ça pour un rendez-vous privé avec une personne consentante.

Forbane

08/05/2021 à 11:26

Dans une discussion de ce genre, on défend souvent plus ce que l'on est que ce que l'on pense...
Gageons que ceux qui, ici, ne trouvent rien à redire aux regards déplacés et autres comportements du même acabit en sont eux-mêmes coutumiers !

Zoé Gilles

24/04/2021 à 13:38

A Christian NAUWELAERS

Merci d'avoir sorti de l'ombre la face inverse : l'invisibilité qui réifie.
Les extrêmes sont haïssables, ils conduisent à l’intolérance, à l’exclusion, au fanatisme, à la torture physique ou morale, au meurtre et autres atrocités.
Entre les deux bouts, il existe pourtant l'harmonie, et sa large palette de positionnement permettant à chacun d'être gagnant-gagnant.
A priori, l'humain l'a oubliée, délaissée au profit de l'hybris.

NAUWELAERS

24/04/2021 à 21:35

Bonjour Zoé,
À mon tour de vous remercier pour votre nouveau message.
Que je ne peux qu'adouber totalement !
Notre époque devient de plus en plus primaire, comme «décivilisée», pleine d'hostilité systématique, de haine, d'hystérie généralisée et grossie systématiquement, créations de buzz obligent.
Et imperméable à l'ironie, au second degré.
Alors que des personnes comme vous existent encore...quel plaisir !
Et qu'un espace de dialogue (outre les infos précieuses et quotidiennes) comme ce site permette une libre expression sans carcan d'espace ridiculement limité -presque une sorte d'anti-Twitter pour nous -c'est tellement réconfortant !
Eh bien je ne suis pas d'accord avec Forbane mais je peux la comprendre et nous dialoguons dans le respect mutuel...
Et puis avec vous...et là cela va vraiment tout seul.
Nous sommes dans les évidences bienfaisantes avec vous.
Non dans les catéchismes ressassés des doxas successives: toujours voir plus loin, plus profondément et au-delà des apparences !
Loin, si loin des éructations venimeuses des trolls, qui malgré leur insignifiance, dont ils se vengent, parviennent à nuire lorsqu'on obéit à leurs diktats !
Ici ils n'entreront jamais en pays conquis...
Quiconque ne peut séduire est réifié, invisibilisé.
Michel Piccoli a un jour dit dans une interview: «Ne pas pouvoir séduire, cela doit être affreux.»
Pas de MeToo pour les réprouvées et les réprouvés de la séduction: pas de lame de fond, pas de mode en leur faveur, pas de cérémonies d'autocélébrations ni d'émissions et autres qui concerneraient les vrais invisibilisés et invisibilisées.
De même, on déboulonne les statues de personnalités ayant trempé dans l'esclavage lui-même ou ses bénéfices...en ne s'occupant en rien des esclaves actuels qui existent encore.
D'autres invisibles ne bénéficiant pas de l'image donc...inexistants, invisibles.
Regardons les choses en face en pensant par nous-mêmes, pas comme les gens d'appareil, des médias ou de la politique entre autres.
Bien à vous Zoé et une excellente continuation.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Hélène P. Mérelle

26/04/2021 à 16:18

Cher Pic, chers tous,
Je suis en effet consternée par la dimension que prend cette affaire. Jusqu'où va rejaillir la boue ?
Comme dit Zoé, c'est délicat pour une femme de prendre la défense d'un homme accusé ainsi ; la dernière fois que je l'ai fait, on m'a traitée de complice et de traître...
Pourtant, je le redirai sans hésiter : Stéphane Marsan est un éditeur formidable, qui m'a aidée à tirer le meilleur de mon travail, avec un professionnalisme sans aucun manquement. C'est un homme chaleureux et accessible, à la différence de beaucoup de personnes (hommes ou femmes) condescendantes et imbues d'elles-mêmes que j'ai pu rencontrer dans ce milieu, ou en salon (dont celles qui l'accusent).
Par exemple, quand il m'a proposé de le tutoyer dès les premiers échanges, j'ai considéré que c'était une marque de gentillesse pour me mettre à l'aise, pas du harcèlement. Je fais partie de ces femmes qui considèrent qu'un homme invitant une femme au restaurant, pour signer un contrat d'édition par exemple, fait preuve de galanterie ; j'y vois plutôt une preuve de bonne éducation qu'une arrière-pensée libidineuse ! Qu'un homme admire le décolleté d'une femme ou le commente avec un ami, ça ne me choque pas. Je ne suis pas hypocrite : nous aussi, entre copines en terrasse, ça nous arrive de déshabiller du regard un bel homme qui passe... Et je suis même persuadée que c'est une occupation plus saine que de répandre des calomnies sur les réseaux sous le lâche couvert de l'anonymat.

NAUWELAERS

26/04/2021 à 20:06

Eh bien Hélène P. Mérelle,
Votre beau témoignage, sans pseudo, éclaire d'un jour peu flatteur certains autres que l'on peut lire ici...
Puisque vous, vous savez de quoi vous parlez !
Et si vous êtes sincère et intègre, pourquoi cette passion de l'accusation sans savoir chez d'autres ?
Moi je ne connais pas du tout cet éditeur -j'insiste - mais je suis heureux que l'atmosphère de lynchage et d'hallali soit combattue par des personnes comme vous, puisque votre connaissance du personnage et de ce qui se passe vraiment chez Bragelonne vous donne la crédibilité requise.
Contrairement à des gens qui font passer le monde de l'édition (pourtant très féminisé y compris dans les sphères de responsabilités) comme une jungle de machos sans scrupules ni conscience professionnelle, où des femmes totalement impuissantes -le faux féminisme de ce genre vaut la pire misogynie, ce postulat de la faiblesse féminine par essence  -seraient systématiquement réduites au rôle de proies ou de victimes.
Avec une ostracisation automatique pour qui ose se rebiffer.
Un schéma manichéen qui justifie une misandrie et un refus de la séduction;regarder un décolleté les choque...les talibans non plus n'admettent pas, eux les proscrivent !
.On fustige la séduction mutuelle (mutuelle !) qui correspond aux plus élémentaires pulsions de vie de l'humanité, et du règne animal d'ailleurs...
Restons seules ou seuls à jamais, ne vivons pas et on évitera la soumission...sauf au refus et à la peur névrotique de vivre.
L'énergie vitale est comme inversée du coup et on essaie de convertir autrui à ses propres névroses, plutôt que de tenter de les combattre, de les remettre en question.
Les campagnes de haine ou de délation sans preuves sont un bon défouloir, qui excite.
Qui se défend prouve sa culpabilité aux yeux de certaines et certains !
Quelle passion triste, quel recul consternant et absurde mais je pense que ce processus infernal va finir par s'arrêter bientôt à force d'outrances et que l'atmosphère au final sera assainie.
Et que le machisme cynique de naguère ou jadis sera, si pas mort, du moins totalement affaibli, rendu largement hors d'état de nuire.
Espérons...
CHRISTIAN NAUWELAERS

Gemme

27/04/2021 à 16:36

https://jeunessejecoute.ca/information/cest-quoi-agression-sexuelle/
Je pose ça là, cela fera peut-être réfléchir certaines personnes qui minimisent les faits rapportés ou défendent le mis en cause

Forbane

27/04/2021 à 18:34

Merci à vous.
Certains, parce qu'ils sont au pays des Bisounours (je hais cette expression mais je m'en sers ici) ou bien - hypothèse plus probable - à l'image de ce monsieur, s'imaginent que ce dernier n'appartient pas à la catégorie des harceleurs. L'accuser lui, ce serait s'accuser soi.
Nier les faits en ce domaine équivaut à une forme de négationnisme d'un genre particulier.

NAUWELAERS

27/04/2021 à 19:09

Forbane,
Il faut citer le nom de la persone à qui vous vous adressez !
Je ne comprends pas votre message, en ce qui me concerne.
Sibyllin au possible...
Vous devriez expliquer.

CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

27/04/2021 à 19:46

...la personne non la persone évidemment !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Gemme

28/04/2021 à 11:07

C'est à mon post rappelant la loi, que Forbane répondait, et je vous invite sérieusement à suivre le lien que j'ai posté et d'y lire ENTIÈREMENT ce qui y est écrit.
Une remarque sur le physique dans un cadre professionnel est déplacée.
Un attouchement : toucher n'importe quelle partie du corps d'une personne par surprise et/ou sans son consentement tombe sous le coup de la loi.
Donner des rendez-vous professionnels dans des endroits inadéquats EST problématique.
Faire des sous-entendus graveleux tombe sous le coup de la loi.
Nous sommes au 21e siècle, et les femmes en ont ras-le-bol des libertés que prennent les hommes avec elles, que cela vous plaise ou non.

NAUWELAERS

28/04/2021 à 19:58

Vous croyez vraiment qu'une remarque sur le physique «tombe sous le coup de la loi» ?
Et puis quoi encore...
On va appeler la maréchaussée si on est traité avec un mot déplacé, même vulgaire et agressif ?
C'est ça votre monde ?
Et en plus, sans preuves ?
Ou alors, une suggestion pour les malades de la surveillance et de la coercition: on est filmés et enregistrés en permanence...
Une petite puce sous-cutanée, tant qu'à faire ?
Là, plus de dérapage possible dans votre monde idéal et orwellien.
Cette «démocrature» que vous appelez de vos voeux, c'est non dans toutes les langues, espéranto compris.
Pas notre monde, de tous les gens que je connais, femmes et hommes modernes.
Une remarque sur le physique...on répond sur le même ton plutôt que de commencer avec des
«sous le coup de la loi» pleins de bien-pensance suffisante !
On est des adultes, vous le ou la fan de la répression et de la judiciarisation de tout...alors que la justice est débordée, mais de cela vous vous moquez.
«Monsieur l'agent, il m'a dit que j'étais grosse (ou gros) il y a trois mois, arrêtez-le...»
Grotesque.
Arrêtez de vouloir infantiliser les femmes voire les gens.
Cela devient aberrant.
2021 ne correspond pas à vos délires sinistres.
Non aux extrémistes.
Pouah...

CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

27/04/2021 à 19:32

«L'accuser lui, ce serait s'accuser soi»...
Incroyable cette phrase irrecevable.
Là on est dans du mauvais roman.Il s'agit seulement et essentiellement de savoir si Marsan est coupable et il soutient que non en payant une avocate pour se défendre.Il est défendu ardemment par une collaboratrice (que vous n'êtes pas donc pas informée à son sujet comme cette personne-là).
Pour vous, on dirait qu'il DOIT l'être, coupable.
Le coupable idéal...Moi je ne sais pas (vous avez des infos de première main, Forbane ?) mais je lis sur cet espace de ce site des témoignages contre lui de certaines personnes ne le connaissant pas et un d'une dame qui est sa collaboratrice -contrairement à vous -et qui elle, le soutient sans réserve !
Ce qui au moins devrait faire réfléchir.
Pas question de bisounourseries mais de désir de Justice.
Bizarre, cette manière de tourner autour du pot...
De changer de sujet et d'éluder le principal: le souci de vérité...
On tombe dans la novlangue ici.
Je ne suis pas son avocat ni avocate évidemment !
Mais on n'accuse pas sans preuves et des victimes d'accusations fausses...ce sont également des victimes.
Même mâles et blanches....Et toutes les autres, sans discrimination.La vérité sera-t-elle établie, en sa faveur ou défaveur...?On ne peut que vivement le souhaiter.Dans un esprit d'équité et de justice.Sans misogynie ni machisme ni misandrie ni idées préconçues  svp.
Les faits, rien que les faits et la Justice.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Amandine Vega

27/04/2021 à 18:38

Plus personne ne veut de ce genre de comportement.

Ceux qui pensent flatter les femmes en les sifflant comme des chiens ou en les regardant comme de la viande, ont un juste un problème mental grave.

Non, aucune femme ne veut être emmerdée dans la rue, au travail ou n’importe où. Si tu as un doute sur un éventuel rapport de séduction naissant avec ta collègue : c’est qu’il n’y a pas de doute. Il n’y a pas de séduction. Fout lui la paix.

Bienvenue en 2021 où vos comportements obscènes
Ne
Seront
Plus
Tolérés.

Et les vieilles folles de St Germain des Près qui expliquent qu’une main aux fesses n’a jamais tué personne peuvent laisser leur 06 aux messieurs en manque d’incivilités.

Soutien aux victimes.

NAUWELAERS

27/04/2021 à 19:05

Personne ne soutient les comportements lourdingues et abusifs, Amandine.
Mais tout n'est pas toujours aussi clair et évident que cela dans les zones irrationnelles de la séduction.
On peut se tromper de bonne foi...aussi bien les hommes que les femmes.
L'ambiguïté, les zones grises existent et c'est une bonne chose.
Il faut alors être très claire si on refuse des avances.
Et rejeter l'ambiguïté.
Sans hostilité systématique: on dit non ou on fait comprendre que non.
Si l'éconduit insiste...il a tort.
Et il est stupide.
Puisqu'il n'y a rien à espérer: il doit refréner ses pulsions, immédiatement sans se faire des films.
Quand on est un jeune gars de quinze ans avec les hormones qui se déchaînent...moins évident que pour un homme fait (comme on ne dit plus !).
Je crois à cet égard que l'éducation est primordiale.

CHRISTIAN NAUWELAERS

Zoé Gilles

27/04/2021 à 20:22

Avant de me désinscrire de ce suivi, je tiens à vous dire bravo Monsieur NAUWELAERS pour votre patience et vos réponses personnalisées à toutes ces personnes aux pensées immobiles... guidées par de pures émotions, entretenues et puisées dans la sève souillée d'egos démesurés, mues par un solide amour-propre, et transformées en sentiment… la haine.

NAUWELAERS

27/04/2021 à 21:44

Eh bien chère Zoé Gilles, vous êtes parfaitement libre et vous faites ce que vous voulez.
Moi je pressens une espèce d'hostilité systématique contre la gent masculine chez certaines intervenantes mais j'exagère peut-être...
Tout en désapprouvant totalement les faits de harcèlement, de machisme, bref les abus à ne pas confondre avec le jeu normal et si vivant de la séduction.
On ne peut pas connaître des gens seulement par le biais de tels messages.
Sous pseudo(s) en général.
Si vous changez d'avis et que vous restiez inscrite, je serai ravi de vous lire encore et j'imagine, pour des sujets qui m'intéressent, d'échanger si agréablement avec vous -en n'oubliant pas que tous les messages s'adressent à quiconque veut les lire, parmi le lectorat de ce site.
Vos interventions visent le vrai et le juste et la vérité humaine et si vous arrêtez, moi je vous regretterai.
En tout cas, merci Zoé et bravo.

CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

28/04/2021 à 20:20

Bonjour chère Zoé Gilles,
Vraiment des personnes comme vous tirent ce forum vers le haut et j'espère fort que vous reviendrez sur votre décision !
Ce sera un plaisir d'encore vous lire et d'échanger avec vous à l'occasion.
Très cordialement en vous souhaitant tout le meilleur.

CHRISTIAN NAUWELAERS

Mya

06/06/2021 à 19:35

This is terrible! I can't believe that anyone would take advantage of women like that!

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Amazon autorisé à livrer des bouquins gratis (mais sous conditions)

Confronté à la régulation des prix des frais de port et à l'instauration d'un prix plancher de 3 € pour les livraisons de livres d'un montant inférieur à 35 €, Amazon a avancé une solution non orthodoxe. S'en affranchir en proposant le retrait gratuit des livres dans des hyper et supermarchés, voire des casiers automatisés, en assimilant ceux-ci à des points de vente de livres au détail. Le médiateur du livre, dans un avis très attendu, ferme la porte à une telle interprétation de la loi.

12/02/2025, 18:00

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Le psychosociologue Jacques Salomé accusé de violences sexuelles

Auteur de plusieurs dizaines d'ouvrages, dont une bonne partie est publiée aux éditions Albin Michel, le psychosociologue Jacques Salomé est visé par la justice suite à des accusations de violences sexuelles formulées par plusieurs femmes. Dans le cadre de formations ou de stages, il se serait livré à des viols, sous couvert de méthode thérapeutique.

07/02/2025, 15:00

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États-Unis : auteurs et éditeurs unis contre une loi liberticide

BookBanUSA — Depuis juillet 2024, l'État de l'Idaho, au nord-ouest des États-Unis, s'est mis au diapason de la censure politique. Brad Little, gouverneur républicain, a promulgué une loi visant les livres « obscènes », qui incluent des passages faisant référence à la sexualité, et prévoit même des sanctions contre les bibliothécaires qui défendraient la liberté de lire. Plusieurs éditeurs attaquent à présent cette législation, « extrêmement vaste, vague et particulièrement discriminante ».

06/02/2025, 09:34

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Une victime présumée de Neil Gaiman porte plainte

Neil Gaiman, accusé depuis quelques mois par plusieurs femmes de violences sexuelles, est désormais cité dans des plaintes déposées auprès de plusieurs cours fédérales américaines. Scarlett Pavlovich, qui a dénoncé des faits à visage découvert en juillet 2024, accuse l'écrivain de « viol », « coercition » et de « trafic d'être humain ». Amanda Palmer, ex-épouse de Gaiman, est également visée.

04/02/2025, 11:18

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Documents classifiés : la justice lâche aussi les proches de Trump

Le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis permettait aussi au milliardaire d'esquiver la justice, malgré une condamnation, notamment, pour agression sexuelle. Ainsi, l'affaire des documents classifiés a-t-elle été abandonnée par le ministère de la Justice, qui annonce également que les complices présumés du président ne seront pas inquiétés.

30/01/2025, 15:21

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Suède : un Irakien, auteur d'autodafés du Coran, assassiné

Salwan Momika, un réfugié irakien de confession chrétienne de 38 ans, médiatisé pour ses autodafés du Coran, a été assassiné par balle en banlieue de Stockholm, a confirmé ce 30 janvier un tribunal de la capitale suédoise. La même autorité judiciaire, qui devait initialement rendre son jugement sur les accusations d’incitation à la haine ethnique portées contre lui, a reporté sa décision au 3 février « à la suite de la confirmation du décès de M. Momika »...

30/01/2025, 13:13

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Boualem Sansal quitte l'hôpital, et retrouve sa cellule

Boualem Sansal, écrivain franco-algérien, a été transféré de l’hôpital à la prison où il est détenu près d’Alger, a confirmé Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, lors d'une interview accordée le mardi 28 janvier à Sud Radio. 

28/01/2025, 11:36

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Violences sexuelles : Neil Gaiman lâché par ses éditeurs

Dark Horse Comics a annoncé que la série de bandes dessinées Anansi Boys, de Neil Gaiman, était annulée, comme le volume intégral de la série. La raison ? La maison explique « prendre au sérieux » les allégations contre le Britannique de la part de plusieurs femmes qui l’accusent de violences sexuelles. Elle n'est d'ailleurs pas la seule structure éditoriale à lâcher l'auteur de Coraline.

27/01/2025, 18:18

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Neil Gaiman aurait contraint plusieurs femmes à des pratiques BDSM

Six mois après les premières révélations concernant Neil Gaiman, l’auteur de Sandman et American Gods fait à nouveau l’objet de plusieurs accusations de violences sexuelles. D'autres femmes ont témoigné, s’ajoutant aux cinq récits déjà relayés.

 

15/01/2025, 12:19

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Condamné, Nicolas Sarkozy est-il encore conforme à l'éthique de Lagardère ?

Le 18 décembre 2024, la Cour de Cassation rejetait les pourvois de Nicolas Sarkozy, confirmant ainsi sa condamnation pour corruption et trafic d’influence, pour des faits en lien avec « l’affaire Bettencourt ». L'ancien chef d'État prévoit de saisir la Cour européenne des droits de l’homme, ce qui ne suspend pas l'application des peines infligées. En attendant, le principal intéressé reste administrateur indépendant de Lagardère, un groupe doté d'un code éthique et d'un code de conduite... anti-corruption.

09/01/2025, 08:52

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Pas encore investi, Trump promet déjà des représailles aux Archives nationales

Quelques jours après sa victoire à l'élection présidentielle de novembre 2024, Donald Trump apprenait l'abandon de deux plaintes portées contre lui par le ministère de la Justice, pour complot contre les États-Unis et détention illégale de documents classifiés. Le 47e président des États-Unis a déjà confirmé qu'il limogerait Colleen Shogan, qui dirige les Archives nationales... Même si elle n'a rien à voir avec la procédure.

07/01/2025, 13:32

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Un avocat et professeur de droit “au coeur” du système Aristophil

L'ouverture du procès approche finalement, près d'une décennie après les révélations sur la société Aristophil. Créée dans les années 1990, cette dernière proposait à des épargnants d'investir sur des manuscrits et autres pièces littéraires authentiques, avec un retour garanti et sécurisé. Placée en liquidation judiciaire en 2015, elle dissimulait en réalité « un schéma de Ponzi », une véritable escroquerie organisée...

07/01/2025, 10:35

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Tintin au pays des Soviets appartient désormais aux Yankees

Chaque nouvelle année implique de nouvelles œuvres qui entrent dans le domaine public. Les premières apparitions de personnages emblématiques comme Tintin et Popeye, mais aussi des romans cultes, comme Le Bruit et la Fureur de Faulkner et L'Adieu aux armes de Hemingway, basculent dans le patrimoine de tous... les Américains.

02/01/2025, 12:38

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Trump agresseur sexuel d'une autrice : le verdict confirmé en appel

Le 47e président des États-Unis, qui sera investi dans ses fonctions au mois de janvier 2025, est bien coupable d'une agression sexuelle de l'autrice E. Jean Carroll, laquelle remonte à 1996, a confirmé la Cour d'appel des États-Unis pour le deuxième circuit. Ce lundi 30 décembre, les juges ont rejeté le recours de Donald Trump, condamné en mai 2023.

31/12/2024, 12:57

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Jamais plus : Colleen Hoover soutient la plainte de Blake Lively

Jamais Plus, sorti dans les salles de cinéma françaises en août 2024, a étendu sur grand écran le succès des récits de Colleen Hoover, en adaptant It Ends With Us (traduit par Pauline Vidal, Hugo Roman). Le tournage du long-métrage aurait été particulièrement éprouvant pour l'actrice principale, Blake Lively : elle accuse le réalisateur et acteur Justin Baldoni de « harcèlement sexuel ». Une démarche qu'a soutenue publiquement Hoover.

27/12/2024, 12:07

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Genève s'engage pour la paix à travers la culture

Ce 19 décembre, Christina Kitsos, Maire de Genève, et Khaled Bentounes, président d’honneur de AISA ONG Internationale, ont signé ensemble la Déclaration de Genève pour l’Éducation à la Culture de Paix, un engagement pour promouvoir la paix à travers l’éducation.

20/12/2024, 18:11

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Soulagement : Paul Watson est libre

Paul Watson, le fondateur de l'ONG Sea Shepherd, et préfacier de nombreux ouvrages défendant la faune sous-marine, a exprimé son soulagement à la suite de sa libération ce mardi 17 décembre, après que le Danemark a refusé la demande d'extradition du Japon. 

17/12/2024, 17:54

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Boualem Sansal est “un homme qui ne va pas bien”

L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, 75 ans, incarcéré depuis le 16 novembre pour des accusations touchant à la sûreté de l'État algérien, se trouve actuellement dans une situation de santé préoccupante. Il a été transféré à l’hôpital Mustapha d’Alger, dans une unité de soins, suite à des biopsies qui « ne sont pas bonnes », selon son avocat, Me François Zimeray. 

17/12/2024, 13:15

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Algérie : la libération de Boualem Sansal refusée  

Le romancier et essayiste franco-algérien Boualem Sansal, âgé de 75 ans, reste en prison après le rejet de sa demande de remise en liberté ce mercredi 11 décembre par la justice algérienne. La requête, déposée par son avocat François Zimeray auprès de la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Alger, a été rejetée. Arrêté le 16 novembre à l’aéroport d’Alger, il est ainsi maintenu en détention sous mandat de dépôt.

11/12/2024, 16:24

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Charles Onana condamné pour ses écrits sur le génocide rwandais

Le 7 octobre 2024 s'ouvrait, à la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, le procès de Charles Onana, auteur franco-camerounais, et de son éditeur Damien Serieyx. Ils étaient accusés de « contestation de l’existence d’un crime de génocide », référence faite au génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Ce 9 décembre, le premier a été condamné à une amende de 8400 € (120 jours amende d'un montant unitaire de 70 €), le second a été sanctionné à hauteur de 5000 €, et ensemble, ils doivent verser 11.000 € aux associations de défense des droits humains, parties civiles.

10/12/2024, 12:43

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Houris : Kamel Daoud dénonce “un procès médiatique”

Visé par des plaintes en Algérie, aux côtés de son épouse, pour « violation du secret médical », « diffamation des victimes du terrorisme » et « violation de la loi sur la réconciliation nationale », l'écrivain Kamel Daoud a réagi, dans une tribune publiée dans l'hebdomadaire Le Point. Il y dénonce un « procès médiatique » et une manipulation de l'opinion.

04/12/2024, 15:14

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Documents classifiés : le procès de Trump finit au fond d'un tiroir

La situation était inédite : un futur président américain se retrouvait au cœur de deux plaintes du ministère de la Justice, pour complot contre les États-Unis et détention illégale de documents classifiés. Sans surprise, l'immunité présidentielle dont bénéficie Donald Trump, après son élection, lui permet d'éloigner, temporairement au moins, ces menaces judiciaires.

26/11/2024, 13:20

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Concurrence : Amazon dans le viseur de l'Union européenne

Le géant de la vente en ligne Amazon serait au programme du commissaire européen à la Concurrence, qui envisagerait l'ouverture d'une enquête pour infraction de la législation sur les marchés numériques. En cause, une possible mise en avant des produits et services d'Amazon sur sa plateforme, au détriment des vendeurs tiers.

25/11/2024, 12:14

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Deux plaintes déposées contre Kamel Daoud et sa femme

Kamel Daoud, Prix Goncourt 2024 pour son roman Houris, a été accusé par une Algérienne d’avoir utilisé son histoire sans consentement, via des informations transmises par son épouse psychiatre, Aicha Dehdouh, en violation du secret médical. Deux plaintes ont finalement été déposées en Algérie contre l'écrivain et sa femme. Une information confirmée à l’AFP par l’avocate des plaignants, Fatima Benbraham.

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Amazon et les frais de port du livre : l'analyse du Médiateur attendue en janvier

Depuis le mois d'octobre 2023, un prix plancher des frais de port du livre, fixé à 3 €, s'applique à toute commande dont le montant total est inférieur à 35 €. Cette disposition législative, pensée pour rétablir une plus juste concurrence entre les libraires et les grands acteurs, déplait fortement à Amazon. Lequel a tenté un coup de poker, en revenant à la gratuité, quand le livre est retiré au sein d'un point de vente proposant notamment des livres, comme un supermarché ou un hypermarché... La ministre de la Culture a saisi le Médiateur du Livre sur la question.

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Trump de retour à la Maison-Blanche, mais aussi au tribunal

Quelques semaines avant son retour effectif à la Maison-Blanche, le 47e président des États-Unis Donald Trump renoue avec une de ses habitudes. Le milliardaire menace en effet d'un procès un éditeur et plusieurs médias, pour un ouvrage et des articles consacrés à son sens des affaires et à la manière dont il a constitué sa fortune.

19/11/2024, 12:17

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IA et droit d'auteur : premier jet pour les obligations des fournisseurs

En mars dernier, le Parlement européen adoptait l'AI Act, le règlement européen consacré à l'intelligence artificielle et à l'encadrement des outils qui l'utilisent. Il faut toutefois définir plus spécifiquement les obligations des développeurs et fournisseurs de ces programmes fonctionnant avec l'IA, notamment pour s'assurer du respect du droit d'auteur...

15/11/2024, 15:47

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L’industrie du livre face au fléau des sites pirates

Le piratage des contenus numériques n’épargnera plus aucun secteur, et l'édition en fait désormais pleinement les frais. Alors que la France s'engage dans une lutte accrue contre les sites illégaux, Google a récemment déréférencé plus de 10 milliards de liens de sites pirates. Une mesure que révèle son dernier rapport de transparence, prise en toute discrétion. 

10/11/2024, 10:08

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La collection Tolkien au coeur d'un litige entre Bourgois et Vincent Ferré

Depuis 1972, les éditions Christian Bourgois sont associées, en France, aux œuvres de J.R.R. Tolkien - Stock avait publié, dès 1969, Bilbo le Hobbit dans une traduction de Francis Ledoux. Les amateurs de la fantasy de l’auteur britannique connaissent bien le nom de Vincent Ferré : en une vingtaine d’années, il en est devenu l’un des éminents spécialistes, accompagnant de nombreuses publications de la maison. Mais cette relation au long cours s’est changée en litige.

07/11/2024, 12:25

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Good Omens : une conclusion abrupte sur fond d'accusations

Plusieurs accusations d'agressions sexuelles ont été portées contre l'écrivain britannique Neil Gaiman, dont une plainte déposée, ce à quoi il a répondu par un déni succinct. Des allégations qui avaient notamment conduit Amazon a suspendre la production de la troisième saison de Good Omens, diffusée sur Prime Video depuis 2019. La série, pour laquelle le Britannique a occupé les fonctions de scénariste, showrunner et producteur exécutif, connaîtra finalement un épilogue abrégé.

28/10/2024, 12:16

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Les acteurs de Roméo et Juliette encore déboutés par le tribunal

Olivia Hussey et Leonard Whiting, âgés de 15 et 16 ans au moment du tournage de Roméo et Juliette (1968) de Franco Zeffirelli, s'étaient retournés fin 2022 contre le studio Paramount. Ils reprochaient, devant la justice, une exploitation sexuelle et la distribution d'images d’adolescents nus. Une première plainte avait été classée sans suite, et la seconde, présentée il y a quelques mois, a subi le même sort.

23/10/2024, 12:43

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Un livre sur la mafia marseillaise déclenche une enquête judiciaire

Les journalistes auteurs du livre Tueurs à gages - Enquête sur le nouveau phénomène des shooters (Flammarion, 2024) font l’objet d’une enquête ouverte par le parquet de Marseille ce lundi 21 octobre 2024. En cause : une potentielle violation du secret de l’enquête ou de l’instruction à propos du narcotrafic marseillais, et plus particulièrement de la DZ Mafia.

23/10/2024, 12:03

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Nicolas Bedos : un an de prison pour agressions sexuelles

Nicolas Bedos, acteur, réalisateur, dramaturge et auteur de plusieurs ouvrages, a été condamné ce mardi 22 octobre à Paris à un an de prison pour des agressions sexuelles sur deux femmes en 2023, dont six mois avec sursis probatoire. La partie ferme de sa peine sera effectuée à domicile, sous surveillance électronique.

22/10/2024, 15:42

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Face B, une nouvelle revue sur les identités et la langue en France

Bissai Media lance Face B, une revue dédiée aux questions d'identités et d'héritages en France, en mettant la langue au cœur de son exploration. Ce projet éditorial s'intéresse aux enjeux liés à l’origine, à l’assimilation et à la réappropriation des langues, dans un contexte marqué par la migration et le cosmopolitisme.

15/02/2025, 11:00

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Les librairies françaises, entre naissances, résistances et adieux

Les librairies en France, reflets vivants de la société, traversent des cycles de transformation et de renouvellement, à l'image des saisons de la vie humaine. De l'ouverture de nouvelles enseignes aux fermetures parfois inattendues, chaque étape marque l'évolution de ces sanctuaires du savoir et de la culture. 

14/02/2025, 16:44

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Chez Hachette, la direction “n'a plus de vision sur le long terme”

Au sein de plusieurs groupes d'édition, les grandes manœuvres ont commencé, avec des déménagements et mouvements d'équipes menés au pas de charge. Chez Hachette (Lagardère/Vivendi), la direction reste sourde aux arguments et demandes des salariés de Hatier, Didier Jeunesse, Kwyk et du reste du groupe. Au risque de susciter le sentiment partagé « de ne pas recevoir de respect pour le travail accompli ».

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Frais de port : Rachida Dati “salue” l'avis du médiateur du livre

La ministre de la Culture Rachida Dati avait saisi le médiateur du livre, en novembre 2024, pour connaitre les modalités d'application du « cliqué-retiré » permis par la loi Darcos, qui encadre les frais de port du livre. Cette pratique bénéficiait d'un maintien de la gratuité possible des frais de port, pour ne pas léser les librairies qui la proposaient aux clients. Malgré une brèche exploitée par Amazon, la ministre estime que l'avis « vient conforter la loi Lang ».

14/02/2025, 13:59

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Hachette : 2,873 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2024

« En 2024, toutes les activités de Lagardère sont en croissance et notre Groupe réalise près de 9 milliards € de chiffre d’affaires », se félicite Arnaud Lagardère, commentant les résultats financiers du groupe dont il est PDG. 2024, une belle année pour la filiale de Vivendi…

13/02/2025, 17:57

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Michel Jean : "Toucher au cœur : c’est la force de la littérature"

Nom : Jean. Prénom : Michel. Profession : journaliste et écrivain, auteur d’une dizaine de romans, dont le best-seller Kukum, vendu à 300.000 exemplaires. Auteur québécois d’origine innu, issu de la communauté de Mashteuiatsh, il est apprécié en France et a conquis une communauté de fidèles, grâce au bouche-à-oreille et aux relais des libraires. Par Florence Batisse-Pichet.

13/02/2025, 15:42

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Toulouse : de nouveaux projets pour dynamiser la vie littéraire

Près de dix ans après l’adoption de sa première Charte de lecture publique, Toulouse Métropole fait une mise à jour. L’objectif : donner plus de poids aux bibliothèques des 37 communes du territoire. Une nouvelle version voit le jour et, avec elle, cinq actions concrètes pour favoriser l’accès à la lecture dans la Ville rose.

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Le ministère de la Culture se penche sur la rémunération des auteurs

Le ministère de la Culture a confié au cabinet Technopolis la réalisation d'une étude sur les conditions de rémunération des auteurs de livres. Ce travail s'appuie sur un échantillon de plusieurs milliers de titres parus en 2017.

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Depuis quelques années, aidées par les réseaux sociaux, des tendances se présentent sous différents intitulés, dont le point commun est le suffixe « core », signifiant « cœur » ou « noyau » en anglais. Regencycore, cottagecore, gorpcore ou même barbiecore se sont répandus, avec des tenues et styles associés : mais comment les dire en français ?

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De quoi le whitewashing est-il le nom ? D'une tendance à invisibiliser certains artistes, jugés non conformes aux canons dominants, et à privilégier des stéréotypes en faisant interpréter par des acteurs blancs des personnages d'ethnies différentes. La Commission d'enrichissement de la langue française propose de traduire le terme par « blanchissement », et entérine également l'utilisation du « noircissement ».

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Frais de port : Amazon l'emporte, mais conteste la décision du Médiateur

Face à la régulation des frais de port et à l'instauration d'un prix plancher de 3 € pour les livraisons de livres de moins de 35 €, Amazon a tenté une approche détournée : contourner cette obligation en proposant un retrait gratuit des ouvrages dans des hypermarchés, supermarchés ou casiers automatisés, en les considérant comme des points de vente de livres au détail. Le médiateur du livre a rejeté cette interprétation de la loi. Un porte-parole d’Amazon réagit auprès d'ActuaLitté à cette décision.

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Albin Michel met fin aux magazines musicaux de Humensis

Après l'annonce de l'acquisition de Humensis par Albin Michel en octobre dernier, diverses interrogations ont émergé, parmi lesquelles : quel avenir pour les magazines musicaux du groupe fondé par feu Denis Kessler, souvent pointés du doigt pour leurs mauvais résultats. La réponse est tombée : Classica, Pianiste et L’Avant-scène opéra vont cesser de paraître. Les rédactions ont reçu notification de l'arrêt de leur publication, ainsi que du licenciement collectif de leurs équipes...

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Editis en crise : la fusion avec CMI met le feu aux poudres

Dans la matinée du 11 février, quelque 250 salariés occupaient l’atrium du siège social d’Editis. Cette mobilisation découlait d’un appel à la grève de plusieurs organisations syndicales ce débrayage atteste d’un désaveu, face aux choix qu’imposerait la direction.

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Pays de la Loire : Mobilis, structure régionale du livre, licencie son équipe

Les coupes budgétaires ne vont pas sans conséquence. La présidente de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais (Horizons), a considérablement réduit les subventions, privant des acteurs culturels essentiels de financement. L'un d'entre eux, le pôle régional du livre et de la lecture Mobilis, est durement touché : toute son équipe sera licenciée, dès cet été.

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Neige Sinno, Sylvain Tesson et Stephen King de retour en librairie

Celle qui a été une des sensations de la rentrée littéraire 2023, avec un récit âpre, Triste Tigre, revient le 6 mars prochain avec La Realidad. Un nouveau texte autobiographique, qui se déroule cette fois au Mexique, pays où elle vit depuis plusieurs années.

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Cathy Borie : "Le monde actuel me pousse à la solitude"

Cathy Borie se sent à l’aise chez les éditions Avallon, elle nous avait profondément émus avec ses précédents titres, et à nouveau, elle récidive avec Une Femme dans les bois, son tout nouveau roman. Cathy Borie brosse des portraits de femmes prêtes à tout pour vivre émancipées, libres d’attaches, affrontant les dangers et les injustices de la vie. C’est l’inverse dans celui-ci : elle donne vie à une femme qui s’est enfuie de sa famille pour vivre dans la forêt, se fondre avec la nature et se soustraire au monde.

12/02/2025, 11:01

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Réforme du RSA : quelles “activités hebdomadaires” pour les auteurs ?

Une loi « pour le plein emploi », adoptée en novembre 2023, prévoyait une réforme du RSA, y compris une mesure très critiquée, qui égratigne les droits humains : l'obligation, pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active, de réaliser 15 à 20h d'activités hebdomadaires. Les artistes auteurs ne seront pas épargnés, mais recevront un accompagnement spécifique, assuré par l’AFDAS ou le réseau culture-spectacle de France Travail services.

12/02/2025, 10:59

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“Nous vivons, sur le plan économique, un moment difficile pour Editis” (Catherine Lucet)

Ce 10 février, les salariés d’Editis adressaient un courrier à leur directrice générale, Catherine Lucet. Une lettre ouverte rappelant qu’au moment de son licenciement, les salariés du pôle Éducation d’Editis s’étaient mobilisés pour « dire leur indignation ». Et de lui demander, désormais et en retour, de prendre ses responsabilités. La réponse n’a pas tardé.

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Magali Valente rappelée au ministère de la Culture

Entre Matignon et Valois, Magali Valente a choisi. Un arrêté signé François Bayrou acte le départ de son équipe, au sein de laquelle elle officiait en tant que conseillère culture, tandis qu'un texte de Rachida Dati en fait sa directrice du cabinet, à partir du 17 février prochain.

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Une nouvelle maison d’édition indépendante, Les Éditions de l’Éclaireur, fondée et dirigée par Frédéric Monlouis-Félicité, fera ses débuts le 12 mars avec la publication de ses quatre premiers ouvrages. Spécialisée dans les essais, récits et témoignages, l'ambition de cette nouvelle maison est de dépasser les doutes et les replis identitaires pour interroger les manifestations du progrès et de la créativité à travers le débat d’idées, les arts, la littérature et les paysages.

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Tour d’Europe de l’édition indépendante : la promotion 2025

Conçu par Fontaine O Livres le Tour d’Europe de l’édition indépendante aide les maisons d’édition indépendantes à se développer sur le marché des droits étrangers. Ce programme d’accompagnement a été lancé en 2024 pour renforcer leurs structures, vient d’achever sa première édition.

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Les librairies suisses lèvent 91 000 € pour lutter contre la pauvreté

Transformer ses achats en geste solidaire, c’est tout l’enjeu du Fair Friday, lancé en 2018 par la châine suisse de librairies Payot pour contrer l’hyperconsommation du Black Friday. Pendant un week-end, les enseignes partenaires proposent aux clients d’arrondir leurs paiements ou de faire un don au profit de Caritas Suisse, engagée dans la lutte contre la pauvreté. Les résultats de l’édition 2024 viennent de tomber…

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La librairie L'Écriture change de mains, mais garde son âme

Dans la commune de Vaucresson, les habitants connaissent bien la librairie L’Écriture, fondée en 1960. Dans ses premiers temps, s’y trouvaient surtout des articles de papeterie, mais au fil des ans, elle devint librairie généraliste, désormais reprise par un jeune couple, des plus investis.

11/02/2025, 17:20

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Attentat contre Rushdie : “Je voyais du sang”

Un procès très attendu. Ce lundi 10 février, Hadi Matar s’est présenté devant le tribunal de Mayville, dans le comté de Chautauqua, à la frontière canadienne. Poursuivi pour tentative de meurtre et agression au second degré, il doit répondre de l’attaque au couteau contre Salman Rushdie en août 2022, près de trois ans après l’agression qui a failli coûter la vie à l'écrivain.

11/02/2025, 15:43

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Arrêtés par la police israélienne, les libraires palestiniens relâchés 

Des officiers de la police israélienne ont mené des raids dans deux librairies emblématiques de Jérusalem-Est, spécialisées dans l'identité palestinienne et le conflit israélo-arabe. De nombreux livres ont été saisis et le propriétaire, Mahmoud Muna, ainsi que son neveu, Ahmad Muna, ont été arrêtés. Medi Weaves, le réseau méditerranéen des librairies indépendantes dans lequel s'inscrit le premier, nous apprend qu'ils ont été libérés ce matin, mais leur situation reste incertaine...

11/02/2025, 12:37

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Mort de Tom Robbins, le plus culte des auteurs méconnus

Originaire de Blowing Rock, en Caroline du Nord, l'écrivain Tom Robbins est mort, ce 9 février, à l'âge de 92 ans, a annoncé sa famille. Entré en littérature au début des années 1970, il ciselait patiemment des « dramarrants », où l'absurde comique prenait la place du drame, et vice-versa, à l'instar de son roman le plus célèbre, Même les cow-girls ont du vague à l'âme (1976).

11/02/2025, 10:53

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Pop-Art, la collection Gallimard de livres d'art qui s'exposent

Gallimard lance une nouvelle collection de livres sur l'art intitulée Pop-Art. Cette série propose des ouvrages de 44 pages qui offrent une exploration accessible de la vie et de l'œuvre des artistes. Conçu pour tous types de lecteurs, chaque volume de la collection propose une vision contemporaine des artistes à travers des textes originaux rédigés par des historiens et historiennes de l'art reconnus.

10/02/2025, 18:07

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Charte de Paris sur l'IA : un engagement mondial pour la protection des créateurs

Ce 10 février 2025, à l'occasion du Sommet d'action sur l'IA à Paris, une charte internationale sur la Culture et l'Innovation a été établie, s'appuyant sur divers accords et déclarations internationaux. Elle prend notamment en compte la recommandation du Conseil de l'OCDE du 3 mai 2024 pour une IA fiable, respectueuse de l'État de droit, transparente et responsable.

10/02/2025, 17:51

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Quand Star Trek devient un “cauchemar halluciné”

#CampagneUlule – Et si Star Trek devenait un cauchemar halluciné ? C’est le nouveau projet de Stéphane De Caneva, spécialiste de la science-fiction dessinée, que vous avez déjà croisé dans les pages des indémodables Metropolis, aux côtés de Serge Lehman (Delcourt). Il revient seul sur le devant de la scène avec Opera Imaginarium, le récit complet d’un « monde étrange » inspiré par la série des années 60, et financé via Ulule.

10/02/2025, 16:23

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Israël : des raids policiers contre des librairies palestiniennes

Des officiers de la police israélienne ont mené des raids dans deux librairies emblématiques de Jérusalem-Est spécialisées dans l'identité palestinienne et le conflit israélo-arabe. Lors de ces interventions, de nombreux ouvrages ont été confisqués et Mahmoud Muna, le propriétaire de ces établissements, ainsi que son neveu, Ahmad Muna, ont été arrêtés. 

10/02/2025, 12:47

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Nouveau report de procès pour Pınar Selek : le harcèlement se poursuit

Ce 7 février, à Istanbul, un nouveau procès s'ouvrait pour Pınar Selek. Le cinquième, en réalité, pour l'écrivaine franco-turque, universitaire et défenseure des droits humains, après de nombreux reports. Accusée d'avoir participé à un « attentat » — en réalité une explosion accidentelle — survenu en 1998, elle subit depuis le harcèlement judiciaire du pouvoir turc.

10/02/2025, 11:00

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Quentin Jagorel à la tête de la DRAC Bretagne

Par un arrêté du 7 février dernier, la ministre de la Culture Rachida Dati a nommé Quentin Jagorel directeur régional des affaires culturelles de la région Bretagne. Il succède à Isabelle Chardonnier, qui a pris pour sa part ses quartiers au sein de la DRAC Grand Est.

10/02/2025, 09:41

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Séverin Cassan rejoint Actes Sud comme secrétaire général

Les éditions Actes Sud annoncent dans un communiqué la venue de Séverin Cassan en tant que Secrétaire général en charge du développement. Il aura pour mission toute particulière les secteurs de la jeunesse, de la bande dessinée et des beaux livres. Il assurera par ailleurs la direction commerciale d’Actes Sud.

10/02/2025, 08:49

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Martin Aurell : une vie dédiée à l'histoire médiévale

Le décès de l'historien médiéviste Martin Aurell est survenu dans la nuit du 7 au 8 février 2025, à l'âge de 66 ans. Né le 23 février 1958 à Barcelone, il s'était imposé comme l'un des grands spécialistes de l'histoire médiévale, notamment des Plantagenêts et d'Aliénor d'Aquitaine. 

09/02/2025, 12:40

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“L’État nous asphyxie” : l’Hérault tire la sonnette d’alarme

Le département de l'Hérault, à l'instar de nombreuses collectivités territoriales, se trouve confronté à une crise budgétaire sans précédent. Une situation qu'exacerbe l'augmentation des missions sociales qui lui incombent – tandis que l’État transfère de nouvelles charges sans compensation financière suffisante.

08/02/2025, 11:49

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Rachida Dati défend une IA au service de la culture et de la création

Ce 8 février, à la Bibliothèque nationale de France, Rachida Dati, ministre de la Culture, a ouvert le week-end culturel du Sommet pour l’action sur l’Intelligence artificielle (IA). Une première, selon elle, qui marque l’importance croissante de l’IA dans le secteur culturel. Mais avec quelle protection des créateurs... voilà qui reste à définir.

08/02/2025, 11:21