La Cité internationale de la Tapisserie d'Aubusson (Nouvelle-Aquitaine) s'est lancée depuis 2017 dans un grand projet, conclu avec l'Estate Tolkien, qui gère les droits de l'œuvre de l'auteur britannique. Celui-ci consiste en la réalisation de quatre impressionnantes tapisseries, reprenant l'univers et les personnages créés par Tolkien : pour les fêtes, la deuxième « Lettre du Père Noël », Christmas 1928, sera dévoilée.
Le 12/12/2019 à 12:18 par Antoine Oury
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Publié le :
12/12/2019 à 12:18
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Maquette de Christmas 1928, © The Tolkien Estate Limited 1976
La Cité internationale de la tapisserie a signé une convention avec le Tolkien Estate pour la réalisation en quatre ans à Aubusson d’une série exclusive de treize tapisseries et un tapis, tissés à partir de l’œuvre graphique originale de J. R. R. Tolkien (1892-1973). Ce dernier avait commencé à peindre et dessiner alors qu’il était enfant – continuant tout au long de sa vie.
Les Lettres du Père Noël de J.R.R. Tolkien sont désormais bien connues, mais leur histoire reste particulièrement touchante. « Ayant pris l’habitude, à partir de 1920, d’envoyer chaque année à ses enfants une lettre signée par le Père Noël lui-même, Tolkien l’agrémente d’un ou plusieurs dessins extrêmement soignés qui suivent de près l’histoire narrée dans le courrier par le vieillard barbu », rappelle la Cité de la tapisserie.
Ainsi, pour Noël 1926, Tolkien dessine ainsi une Aurore boréale au pays du Père Noël, puis un Ours polaire maladroit aidant le Père Noël à préparer les cadeaux, en 1928. Quelques années plus tard, c'est une aventure au sein de l'atelier du Père Noël que raconte l'auteur du Seigneur des Anneaux.
Christmas 1928 (Letter from Father Christmas, 1928) est la deuxième œuvre d'un ensemble de trois tapisseries d’après les Lettres du Père Noël (1926, 1928, 1933), qui représente donc cet Ours polaire, Karhu, victime d'une chute malencontreuse dans les escaliers, alors qu'il avait les bras chargés de cadeaux.
Le tissage a été confié à l'Atelier Guillot, guidé par un carton tracé par la peintre-cartonnière Delphine Mangeret. Les lissiers et les lissières se sont servis d’une cinquantaine de couleurs réalisées par le teinturier aubussonnais Thierry Roger et d’une seule matière, la laine.
Tout au long de la réalisation de cette tapisserie de 7,84 m2, l’Atelier Guillot a accueilli les élèves-lissières du Brevet des Métiers d'Art « Art de la Lisse » — dispensé à la Cité internationale de la tapisserie et coordonné par le GRETA du Limousin —, qui se sont réparti le travail pendant les 4 mois de tissage.
La tapisserie sera présentée le 20 décembre prochain. Elle sera visible à la Cité internationale de la tapisserie pendant les fêtes, après les quelques jours nécessaires aux coutures de finitions. La Cité de la tapisserie fermera ensuite ses portes du 1er au 31 janvier 2020 afin de procéder à son nouvel accrochage et effectuer quelques réaménagements. Le public pourra de nouveau admirer les tapisseries Tolkien au cœur du parcours d'exposition dès la réouverture en février.
1 Commentaire
Aleph
12/12/2019 à 16:19
Celles exposées à la BNF sont hideuses et criardes.