BnF : gronde autour de la prime de fin d'année supprimée
L'intersyndicale CFDT, CGT, CFTC, FSU et SUD de la BnF fait aujourd'hui parvenir un communiqué concernant la « suppression de la prime de fin d'année et à l'annulation du Comité technique paritaire convoqué hier ».
En effet, selon leur communication, le ministère de la Culture, pointé du doigt a décidé autocratiquement de ne pas verser la prime de reliquat habituellement versée en cette période. Cependant, Bruno Racine, président de l'établissement, aurait réussi à plaider leur cause auprès du ministre, « pour un versement spécifique à notre établissement censé compenser cette perte ».
L'intersyndicale n'est pourtant pas à la joie : s'il est appréciable que le président se bouge, les compléments salariaux représentent 130 € pour les fonctionnaires catégorie C et 100 € catégorie B, et seront versés avec le salaire de décembre.
Mais ça ne va pas du tout : « Les sommes versées sont largement
en deçà des sommes perçues les années précédentes et la prime ne concerne plus qu'une partie du personnel puisque la catégorie A en est désormais exclue. De plus, cette somme est modulée en fonction de la catégorie, la direction tentant vainement de diviser ses agents et leurs organisations syndicales. »
Pour autant la boutique des quais de Seine assure que l'an prochain sera instauré un dispositif pérenne, « après concertation au sein de l'établissement, et en accord avec nos tutelles ». Une assemblée générale est prévue le jeudi 18 novembre.
La FSU réaffirme sa position : l'ensemble des personnels de l'établissement (titulaires, contractuels et vacataires) doit toucher une seule et même prime de 300 euros nets.À défaut, les centaines d'agent qui cette année gagneront moins que l'an dernier seraient en droit de considérer que la direction, qui a mis en place une politique de rigueur en matière budgétaire et d'emploi public dégradant considérablement la qualité des services proposés à l'usager comme les conditions de travail, quitte le terrain du dialogue pour se placer sur celui de l'affrontement social.
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