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Financements, actions, mission : Société des Gens de Lettres, quelle histoire ?

En plein milieu de l’affaire Sfar, la question reste entière : comment fonctionne la Société des Gens de Lettres ? Quel est son budget ? Comment le dépense-t-elle ? Quel est son véritable rôle ? Car diffamation, pas diffamation, procès, pas procès, le nerf de la guerre semble être cette question du rôle que joue cette institution ancienne. ActuaLitté a donc mené une enquête analytique pour tenter d’éclairer les enjeux.

Le 11/06/2020 à 11:23 par Nicolas Gary

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11/06/2020 à 11:23

Nicolas Gary

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En pleine crise sanitaire, la SGDL se retrouve dotée de 2 millions € avec pour mission de redistribuer des aides aux auteurs, selon des critères et modalités qui ont suscité de multiples questionnements des auteurs. Mais au-delà de cette dotation, le point demeure : d’où vient l’argent de la SGDL ? Comment cette dernière l’utilise-t-elle ? Et surtout, quel est l'équilibre entre ses dotations financières et son efficacité, dans un contexte général de crise sociale pour les auteurs, bien antérieure au coronavirus ?

Au commencement, le verbe, toujours…

Pour commencer, comment peut-on définir la SDGL ? À l’origine, il y a Balzac et sa Lettre adressée aux écrivains français du XIXe siècle, en 1836. Une prise de conscience : collectivement, on est plus forts. La SGDL n’est en réalité constituée qu’en 1838, par un grand patron de presse nommé Louis Desnoyers. Ce directeur du journal reprend l’idée de Balzac pour lancer son projet, qui est suivi par de nombreux écrivains de l’époque (Balzac, Victor Hugo, George Sand, Théophile Gautier, Alexandre Dumas, etc.). La SGDL s'articule alors autour deux fonctions : « La défense des intérêts moraux et matériels de ses membres et le secours aux écrivains nécessiteux. »

Comment ? En prélevant des droits de reproduction dans les journaux. À l’origine, la structure est donc un organisme de gestion collective. Plutôt logique à l’époque. On est bien avant les grandes révolutions sociales françaises.

Aujourd’hui, de par ses statuts, la Société des Gens de Lettres est une association d’utilité publique. Depuis peu, elle est aussi devenue organisme de formation, ce qui peut brouiller les pistes. Dans le Code de la propriété intellectuelle, l’institution est encore sous sa dénomination d’organisme de gestion collective, une de ses fonctions il y a quelques décennies. Une révolution des auteurs en mai 68, suite à des problèmes de gestion et d’opacité, a conduit à une scission : c’est ce qui a donné naissance à la SCAM, Société civile des auteurs multimédias, tandis que la SGDL a donc tenté de trouver un autre rôle.  

Un syndicat ?

La Société des Gens de Lettres semble se concentrer plus fortement sur son rôle de défense des auteurs, à la façon d’un syndicat. Elle participe aux accords entre le Conseil Permanent des Écrivains et le Syndicat National de l’Édition en 2013 à l’ère du numérique. Des accords qui provoquent des critiques : certains estiment que nombre de décisions entérinées sont un « retour en arrière », d'autres que l'on a fait rentrer le loup dans la bergerie, au sein des contrats.

Exemple typique : le cas de l’impression à la demande, ou bien le contrat numérique amalgamé dans le contrat de l’édition imprimée, plutôt que de faire l’objet de deux exploitations distinctes. Quoi qu’il en soit, la légitimité du Conseil Permanent des Écrivains est remise en question, et plus globalement le poids des représentants négociant avec le Syndicat National de l’Édition.

Des actions juridiques ?

Mais alors, dans son rôle de « défense », la SGDL a-t-elle déjà mené des actions offensives au XXe siècle ? L’un des plus tristement célèbres exemples date du 18 juin 1934. La Société des Gens de Lettres soutient Hitler en tant qu’écrivain, pour son ouvrage Mein Kampf. Le chancelier porte plainte contre son éditeur qui a publié sans autorisation l’ouvrage dans une autre langue. La ligne de défense est que Mein Kampf présente un « effort de création ». 

Dans un registre plus reluisant, quelques années plus tard en 1936, la Société des Gens de Lettres soutient le projet de loi de Jean Zay pour une grande réforme du contrat d’édition.... réforme balayée par le lobbying des éditeurs.

La création de la SOFIA

En 1999 la SGDL, avec le soutien d’autres associations ou syndicats (la Charte, le CPE, la MEL, le SNAC…), créé la SOFIA, la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit. Le but ? Percevoir une rémunération pour les auteurs pour le droit de prêt en bibliothèque. À l’origine, la SOFIA devait donc être un organisme de gestion collective uniquement géré par des auteurs. Mais la SGDL a besoin d'appuis politiques : pour entériner la loi sur le droit de prêt, ce sont donc les éditeurs qui viennent à la rescousse.

Conférence Les auteurs bientôt à poil (SGDL)

En 2000, ces derniers rejoignent les auteurs à la SOFIA, qui devient une société paritaire. L'une des suites, les lecteurs d'ActuaLitté la connaissent bien : l’affaire ReLIRE sur les livres indisponibles, qui finit par opposer quelques auteurs individuels au dispositif. La Cour de justice européenne a tranché et le dispositif est jugé en infraction du respect du droit moral des auteurs.

Les liens complexes avec l’État

Les liens entre la Société des Gens de Lettres et l’État semblent aussi très forts. Tout d’abord, l’hôtel de Massa, ce bel hôtel particulier, n’appartient pas à la SGDL. La SGDL a un bail emphytéotique avec l’État. Autrement dit, la SGDL a contracté un accord avec l’État pour occuper les lieux et en tirer les bénéfices, un accord dont ActuaLitté ne connaît pas encore les conditions. En parallèle, la Société des Gens de Lettres devient une forme de « prestataire » de l’État, pour le compte du Centre National du Livre. Ce dernier lui a donné la charge il y a quelques années de reverser des aides sociales aux auteurs. Cette mission est articulée autour d’une subvention de fonctionnement.

Dans les autres liens qu'on peut remarquer, les derniers directeurs généraux de la Société des Gens de Lettres sont issus du ministère de la Culture. D’abord, Geoffroy Pelletier, anciennement au Service du livre et de la lecture, et qui est désormais le directeur de la SOFIA. Puis le nouveau directeur, Patrice Locmant, lui-même issu du même ministère de la Culture, Service du livre et de la lecture. Une interaction politique entre la Société des Gens de Lettres et le Ministère de la Culture qui a pu fluidifier les échanges avec la rue de Valois, mais continue d'interroger.

Les membres et adhérents

Si la Société des Gens de Lettres affiche 6000 adhérents, le rapport d’activité donne un chiffre tournant aux alentour de 2000 à jour de cotisations. Il est donc difficile de savoir exactement d’où viennent les 6000 adhérents annoncés ! Est-ce que cela comprend les ayants droit, à la manière des organismes de gestion collective ? Ou des auteurs décédés, puisque l’institution est ancienne ? Dire que la SGDL “représente” 6000 auteurs bien vivants n'a rien d'assuré de fait.

Aide sociale, juridique et formations 

Les jeunes écrivains et les autres le savent : la SGDL dispose également d’un service juridique fonctionnel. Par ce biais, tout un chacun peut bénéficier d’un accompagnement — sur la relecture de contrats, sur des conseils dans la gestion de litiges. Cependant, l’association ne dispose pas d’un statut de syndicat, et à ce titre, ne pourra pas porter une affaire en justice pour défendre les intérêts d’une profession. Probablement la limite entre conseil et défense.

Autre point majeur, la question de l’aide sociale. Le président Christophe Hardy en avait récemment récapitulé les grandes lignes. L’association « gère un dispositif d’aide sociale, cofinancé avec le CNL et qui vient en aide à tous les auteurs. La SGDL a donc l’expérience et la force de travail (un énorme travail pour une grande partie de notre équipe salariée). »

La SGDL (Société des Gens de Lettres de France)

Par l’intermédiaire d’une assistante sociale qui reçoit les auteurs, c’est un suivi de dossier sur les situations particulières de chacun qui est apporté. L’aide, mise en place en 2015, intervient de fait en compensation de ce que l’État se dédouane : en toute logique, elle devrait être gérée par l’Agessa, la caisse de sécurité sociale des artistes auteurs. Et, à ce titre, la SGDL se trouve dans un rôle de substitut des pouvoirs publics. 

Enfin, le volet formation professionnelle compte parmi les forces réelles de l’association. Depuis le 1er juillet 2012, les auteurs cotisent en effet dans la perspective d’une formation. La SGDL propose ainsi des stages, pris en charge par le fonds AFDAS. « Conçues par des auteurs de livres pour des auteurs de livres, les formations de la SGDL s’attachent à encourager les échanges, à susciter des questionnements, et apporter les réponses adaptées aux besoins et aux souhaits de chacun », indique-t-on. 

Cependant, ces formations ont elles aussi leurs limites, et probablement qu’un auteur professionnalisé n’y trouverait pas son compte.

En somme, la structure déploie des efforts réels de soutien aux auteurs, et, à ce titre, s’apparente à un centre de ressources diversifié. Et nul doute que les salariés agissent par ailleurs avec la volonté réelle d’apporter une aide concrète. C’est en réalité le rôle politique et de représentativité qu’elle a dû assumer qui fait dévier la ligne.

Quel financement ?

La fonction de la SGDL reste donc trouble entre toutes ces fonctions très nombreuses dont les intérêts peuvent entrer en conflit les uns avec les autres. Mais comment est-elle financée ? Son rapport d’activité permet de trouver des données fiables quant à l’activité de l’association. En 2017, la SGDL disposait d’un budget de fonctionnement d’environ 1,7 million €. À cela s’ajoutent 1,6 million € de trésorerie et 4,8 millions € de placements divers, qui rapportent environ 300.000 € de produits financiers par an. Un matelas confortable. La question est : d’où vient cet argent ?

Les sources sont en réalité multiples, et certaines difficilement identifiables. Il a fallu recouper à la fois le rapport d’activité et d’autres sources extérieures de financement de l’action culturelle des organismes de gestion collective, pour avoir une vision d’ensemble plus claire. Un quart environ du budget de fonctionnement repose sur la SOFIA et le CFC, donc de subventions au titre de l’action culturelle par la copie privée.

Pour rappel, le Code de la propriété intellectuelle oblige les organismes de gestion collective à conserver un quart des redevances copie privée pour ensuite les « flécher » pour financer des aides à la création, à la formation des artistes ou à des actions de défense dans l’intérêt des créateurs et de leurs œuvres. Qu’est-ce que cette « copie privée » ? Une gabelle que tout le monde paye, dès qu’il consomme ! C’est une taxe que l’on retrouve sur chaque support de reproduction (CD, DVD, cartes mémoires, disques durs, tablettes, téléphones, etc.) pour dédommager l’impact que ces reproductions ont sur la perte de revenus des auteurs. D’ailleurs, dans le rapport Racine, il était indiqué que ces sommes n’allaient pas assez souvent directement aux auteurs.

Le budget de la SGDL comprend, d’après nos enquêtes :

La SOFIA : 660.580 € au titre de l’action culturelle (copie privée), dans des catégories diverses (actions de défense du droit d’auteur et des intérêts des auteurs, développement du répertoire Balzac…) en 2018. (Source

Le Centre National du Livre : 150.000 €, une subvention dédiée à son « action sociale ». Une question reste entière : la SGDL s’est-elle vue doter de 2 millions € (1 million du CNL, 1 million des organismes de gestion collective) à travers un fonds séparé ou bien est-ce l’entité SGDL qui a été abondée ? Avec quelles garanties juridiques ? ActuaLitté n’est pas parvenu à obtenir d’informations, malgré ses questions.

Location de locaux dans l’hôtel de Massa à d’autres associations : les associations louant un local dans l'hôtel de Massa rapportent environ 200.000 € à la SGDL.

Les cotisations des membres : environ 118.000 €. Avec un ticket d'entrée de 50 € – bien qu'il soit possible de faire un don supérieur – on arriverait à 2380 membres à jour. 

Le dépôt de manuscrit : environ 200.000 €. Ce service est facturé 45 € TTC, mais n'implique pas une adhésion à la SGDL.

À noter que l’entretien de l’hôtel de Massa est onéreux : il fallait compter en 2017 près de 125.000 € pour le bâtiment. Mais l'endroit peut également être privatisé – autre source de rémunération.

Focus projet : le répertoire Balzac

Dans les projets menés par la SGDL les plus massivement financés, on retrouve le « Répertoire Balzac ». Ce répertoire semble très peu connu par la profession, mais son rôle est présenté comme essentiel par la SGDL puisqu'il permettrait d'obtenir les coordonnées de n'importe quel auteur. Simplement entre 2016 et 2018, ce répertoire aura coûté environ 300.000 € de subventions du SOFIA (175 k€) et du CFC (115 k€).

Problème ? Lancé en 2013, le site est encore en cours de construction. Pour ActuaLitté, plusieurs auteurs ont fait le « test » de demander les coordonnées d'autres auteurs : au bout d’un certain temps, une personne leur répond en leur signalant si oui ou non l’auteur est dans la base de données, mais sans pouvoir donner de contact direct et si non, invite à les contacter… via les réseaux sociaux. Ce site Internet est-il le projet majeur de défense des auteurs que les auteurs attendent en ces temps de crise ? Certains posent en tout cas la question publiquement.

Beaucoup et plus encore

En ces temps de crise sanitaire, est-il étonnant de constater autant de crispations autour de la Société des Gens de Lettres ? Pour ceux qui suivent le microcosme de l’édition et la crise sociale que vivent les auteurs depuis des années... pas vraiment.

L’histoire est une chose, en somme : dans son courrier à Joann Sfar, Yves Frémion, ancien président du SELF, ex-président du CPE et administrateur de SOFIA, rappelait fort bien les actions menées et les combats remportés. Et lui reprochait alors que le dessinateur fut absent lors de ces luttes. Mais le présent — et moins encore le futur — ne se contente pas des victoires passées.

Aujourd’hui, la Société des Gens de Lettres attaque donc Joann Sfar en diffamation, considérant que cette méthode est la plus immédiate réponse à son indignation. C’est tout un symbole : l’institution se retourne contre ceux qu’elle est censée défendre.

Les propos de Joann Sfar sont-ils vrais ou faux quand il remet en cause la façon dont ces organismes « avec des hôtels particuliers » gèrent et redistribuent l’argent généré au nom du droit d’auteur ? La crise de la représentativité ne fait désormais plus aucun doute, car la vraie question est... qui représente la profession des auteurs ? Si on se base sur le Code du travail, personne, aujourd’hui, faute d’une clarification par la démocratie.

photos : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

28 Commentaires

 

Antoine

11/06/2020 à 12:46

En effet on peut se poser des questions sur à quoi sert l'argent des auteurs ou au nom du droit d'auteur!

NB: avoir soutenu Hitler à une époque et en 2020 attaquer le dessinateur du Chat du rabbin en justice.....

M. Grandet

11/06/2020 à 14:14

Le répertoire Balzac est un scandale. Tout comme cette histoire de formation, qui retire une partie de ses revenus à chaque auteur pour financer quelque chose auquel presque personne n'a accès (et dont l'utilité concrète reste à démontrer même pour la poignée d'auteurs qui ont assisté à l'une d'entre elles). Comment peut-on justifier d'engloutir tout cet argent (pris à un secteur d'activité qui en manque censément) dans ces trous noirs depuis toutes ces années ? On utilise de l'argent produit par les auteurs sans qu'aucune information ne leur soit donnée et qu'aucun contrôle ne soit effectué. Que cette répartition soit pertinente ou non, mal intentionné ou non, il est de toute évidence nécessaire de réformer la façon dont les choses fonctionnent... et peut-être d'éliminer quelques dispositifs que personne n'a jamais demandés au passage.

Alexei

11/06/2020 à 16:32

La SGDL soutient Hitler en tant qu'auteur ? C'est un peu fort. On est un siècle après. Votre enquête, à charge, semble vouloir créer de la confusion dans les esprits. Ca relève de l'acharnement, on dirait.

PrTradoKo

11/06/2020 à 17:50

Un point Godwin, un !

Franck

11/06/2020 à 19:42

Ridicule...
Votre article ressemble etrangement à un contenu publi-rédactionnel placé par le jeune syndicat des auteurs professionnels en déroute, plus qu'à un travail journalistique serieux...
On pourrait espérer mieux... :red:

Nicolas Gary

11/06/2020 à 19:53

Bonjour,
J’ignore sur quoi vous vous basez pour lancer cette ânerie mais sachez qu’elle nous a fait bien rire.
Oh tant que j’y suis : avez-vous trouvé quelque chose de factuellement erroné ?
Excellent week-end

koinsky

12/06/2020 à 05:32

Créer de la confusion dans un esprit confus c'est vouloir l'éclairer. Montaigne

Amer

12/06/2020 à 07:44

En fait, quand on regarde tout ça de près, on n'a pas besoin des éditeurs (et la « chaîne » du livre) pour que les choses aillent mal : les auteurs se débrouillent très bien tout seul...

Ariane D

12/06/2020 à 09:17

L'heure d'un ménage de printemps pour nous les auteurs ! Merci pour cette transparence Actualitté, on en a besoin !

Martha

12/06/2020 à 09:54

Honnêtement, le passage avec Hitler n'était pas vraiment nécessaire.

Sinon, que d'agent englouti dans une institution ultra-parisienne dont on se demande à qui elle profite le plus finalement : est-ce qu'elle aide les auteurs en difficultés, ou débutants ?

Mathias Lair

12/06/2020 à 10:50

QUAND ON VEUT TUER SON CHIEN…
« Avez-vous trouvé quelque chose de factuellement erroné ? » demande Nicolas Gary à Franck, qui trouve « ridicule » son article d’ActuaLitté dénonçant la SGDL. Sans doute pas de fait erroné, mais beaucoup d’insinuations, d’opinions balancées comme des vérités.
Illustrations :
« Aujourd’hui de par ses statuts la Société des Gens de Lettres est une association d’utilité publique. Depuis peu, elle est aussi devenue organisme de formation, CE QUI PEUT BROUILLER LES PISTES ». En quoi et pourquoi ? On ne saura jamais. Heureusement, il suffit de lancer un pavé dans la mare pour que cela fasse quelques ondes sur le réseau…
Même approximation plus bas : « Cependant, ces formations ont elles aussi leurs limites, et PROBABLEMENT QU’UN AUTEUR PROFESSIONNALISÉ N’Y TROUVERAIT PAS SON COMPTE. » Probablement… En quoi ? Pourquoi ? On ne le saura jamais... Notons au passage que grâce aux subventions (douteuses sans doute) ces formations sont gratuites et les frais de déplacement et d’hébergement des auteurs en formation sont pris en charge.
« [La SGDL] participe aux accords entre le Conseil Permanent des Écrivains et le Syndicat National de l’Édition en 2013 à l’ère du numérique. Des accords qui provoquent des critiques : CERTAINS ESTIMENT QUE NOMBRE DE DÉCISIONS ENTÉRINÉES SONT UN « RETOUR EN ARRIÈRE », d'autres que l'on a fait rentrer le loup dans la bergerie, au sein des contrats »… Certains estiment que : voilà du factuel ! Journalistique à souhait ! Connaît-on une décision, un accord qui fasse l’unanimité ?
« Autrement dit, la SGDL a contracté un accord avec l’État pour occuper les lieux et en tirer les bénéfices, un accord dont ACTUALITTÉ NE CONNAÎT PAS ENCORE LES CONDITIONS ». C’est sans doute qu’il y a anguille sous roche ! Quelque honteuse collaboration qui ferait que la SGDL serait vendue aux pouvoirs publics ? Notre journaliste feint de ne pas savoir ce qu’est un bail emphytéotique. Il reconnaît quand même qu’il oblige la SGDL à financer l’entretien des bâtiments.
« Dans les autres liens qu'on peut remarquer, LES DERNIERS DIRECTEURS GÉNÉRAUX DE LA SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES SONT ISSUS DU MINISTÈRE DE LA CULTURE. » Voilà « la preuve » du lien incestueux ! J’y vois plutôt des prises de guerre : s’associer un fonctionnaire du ministère de la culture (qui dès lors ne l’est plus) permet d’entrer dans la place, d’en connaître les habitudes, les réseaux : utile pour faire passer un message, pour toute négociation !
« Cependant, l’association ne dispose pas d’un statut de syndicat, et à ce titre, NE POURRA PAS PORTER UNE AFFAIRE EN JUSTICE POUR DÉFENDRE LES INTÉRÊTS D’UNE PROFESSION. Probablement la limite entre conseil et défense ». C’est faux ! La SGDL ne défend, pas un auteur individuellement, mais peut ester sur des questions d’ordre collectif, elle l’a déjà fait.
« L’aide, mise en place en 2015, intervient de fait en compensation de ce que l’État se dédouane : en toute logique, elle devrait être gérée par l’Agessa, la caisse de sécurité sociale des artistes auteurs. Et, à ce titre, la SGDL se trouve dans un rôle de substitut des pouvoirs publics. » Quand on sait la gabegie que fut l’AGESSA, il fallait bien faire quelque chose pour aider les auteurs !
« Dans les projets menés par la SGDL les plus massivement financés, on retrouve le « Répertoire Balzac ». CE RÉPERTOIRE SEMBLE TRÈS PEU CONNU PAR LA PROFESSION, mais son rôle est présenté comme essentiel par la SGDL ». Ah oui, « il semble » ! Que voilà une factuelle et journalistique affirmation, encore une fois.
« LA FONCTION DE LA SGDL RESTE DONC TROUBLE entre toutes ces fonctions très nombreuses dont les intérêts peuvent entrer en conflit les uns avec les autres. » J’aime le « donc » qui laisse entendre qu’il y eut démonstration…
Persiflez, persiflez, il en restera toujours quelque chose !

Schierer Eliane

12/06/2020 à 11:42

Cela fait très longtemps que je n'ai pas lu de pareilles sottises, accusations et diffamations.
Je me demande si des preuves réelles existent? J'ai mes doutes. La jalousie est un vilain défaut! Mais quelles âneries écrivez-vous donc au sujet de la SGDL!!! Je suis très satisfaite de leurs services et ils me répondent toujours avec amabilité et professionnalisme et ils ont toute ma confiance.
Joan SFAR mérite un procès et j'espère que cela lui servira de leçon!

Lionel Evrard

12/06/2020 à 17:34

J'ai quant à moi trouvé cet article fort instructif. Il est toujours intéressant de revenir à l'histoire pour expliquer le présent. J'y ai appris notamment, grâce au travail de défrichage entrepris par Actualitté (que je ne peux me permettre, ayant ma vie à gagner), que la SOFIA, dont je suis sociétaire, finançait en 2018 à hauteur de 660K€ un organisme privé censé défendre les auteurs mais qui n'hésite pas à menacer d'attaquer en justice l'un d'eux, et qui se répand en calomnies, contre-vérités et insinuations sur un syndicat qui n'a pas l'heur de lui plaire et ceux qui l'animent. Cet argent, quelque part, même si on le juge "irrépartissable" est le mien et celui de tous les AA. Je désapprouve cette utilisation. J'apprends aussi que l'entretien de l'hôtel particulier de la SGDL a coûté en 2017 à lui seul la bagatelle de 125 000 euros. Quel intérêt les AA peuvent-ils bien tirer du fait que la SGDL garde son siège dans cette bicoque à ce prix, à part pour des questions de prestige ? Rien qu'en "frais d'entretien", la SGDL dépense en une année de quoi faire tourner en rémunérant des salariés un syndicat réellement efficace qui fera réellement avancer la cause des auteurs. Quant aux relations endogamiques qui font que l'on retrouve à la direction de la SGDL deux anciens du ministère de la Culture, il n'y a que les thuriféraire de la vieille dame (la plupart du temps cachés derrière un pseudo ou réduits à un prénom, comme c'est étrange... Frémion, Lair et Jourde ont au moins l'honnêteté de s'exprimer à visage découvert) pour trouver cela très bien et ne pas s'en étonner. Ce ne sont là ni des insinuations, ni des accusations sans fondement, mais des faits qui méritaient d'être portés à la connaissance des artistes-auteurs. J'espère de tout coeur que Nicolas Gary et son équipe continueront en ce sens. En tant qu'artiste-auteur, j'aimerais notamment en savoir plus sur le fonctionnement du CPE, et sur le fait qu'il soit de facto autorisé à négocier avec le SNE (avec le résultat catastrophique d'accepter la POD comme une preuve d'exploitation suivie des ouvrages, ce qui empêche les auteurs de récupérer un jour leurs droits). Au nom de quoi et au service de qui ? Là est toute la question.

Mathias Lair

13/06/2020 à 12:19

Pour sortir des amalgames et des à peu près :
- La SOFIA ne subventionne pas la SGDL mais certaines de ses activités. Comme certaines de ses activités culturelles, et surtout la formation dont vous pouvez bénéficier gratuitement à la SGDL : grâce à la SOFIA.
- Sur l'entretien de l'hôtel de Massa : la SGDL en est locataire à un prix symbolique. Le bail emphytéotique aura coûté à la SGDL environ 99 € pour 99 ans d’occupation. En contrepartie la SGDL s’est engagée à l’entretien du bâtiment. Faites le calcul : étalé sur 99 ans, 125 000 euros, ce n’est rien !
- Le CPE regroupe 16 organisations d’auteurs d’écrivains, traducteurs, dramaturges, scénaristes, illustrateurs, photographes. Je ne les cite pas, j’espère que vous les connaissez pour vitupérer contre eux. Mais j’en doute…
- L’impression à la demande est en effet un vrai problème puisqu’elle permet à l’éditeur de répondre à toute commande, éternellement… On ne peut le nier. Vous avez une solution ?
Elle n’empêche pas à l’auteur de récupérer ses droits, grâce à la négociation réalisée par le CPE (mais oui !) : si deux ans de suite il n’y a pas de vente, et/ou si l’éditeur ne fait pas de reddition de compte, le contrat est annulé d’office.
- Je ne me cache pas derrière un pseudo : le nom de Mathias Lair figure sur ma carte d’identité.

César

12/06/2020 à 18:00

Bravo ! Excellent et courageux article !

Il est grand temps que cette société qui parle en notre nom, sans aucun mandat, fasse place à la transparence. On est au paroxysme de l'opacité...

C'est comme pour le picon-citron-curaçao... Approche-toi !

Tu mets d'abord un tiers d'association d'utilité publique (ça permet de bénéficier de certains avantages et notamment de récupérer des dons et des legs). Fais attention : un tout petit tiers.

Bon. Maintenant, un tiers d'organisme d'aide sociale. Un peu plus gros. Bon. Celui-là il est pratique, il permet de recevoir et de remettre deux ou trois millions dans la citerne en cas de crise.

Ensuite, un BON tiers d'organisation professionnelle. Regarde la couleur. Regarde comme c'est joli. Avec ça tu sièges partout dans les instances en disant que tu es le porte-parole des auteurs, car tu connais bien leurs conditions de travail. Avec ça tu peux dire que tu es légitime, car tu parles au nom de 6000 personnes (parmi lesquelles il y a beaucoup de morts, mais ce n'est qu'un détail).

Et à la fin, un GRAND tiers de pleins d'autres missions : formations payantes, locations de chambres-bureaux (pratique d'avoir un hôtel), organisme de dépôt des œuvres, gestionnaire d'un répertoire téléphonique d'auteurs incomplet et... on me dit dans l'oreillette qu'il se pourrait qu'elle soit choisie pour organiser la prochaine coupe du monde de bridge. Voilà ! C'est pratique d'être multitâches, ça permet de se diversifier, de rester d'jeuns comme disent les jouvenceaux.

Mais ça fait plus de quatre tiers ?

Exactement. Alors on espère que petit à petit, les auteurs vont comprendre, car c'est de l'Arithmétique !

Schierer Eliane

13/06/2020 à 10:25

https://www.lemonde.fr/economie/article/2016/03/12/les-revenus-des-auteurs-la-plume-a-la-peine_4881593_3234.html

https://sgdl.org/ressource/documentation-sgdl/actes-des-forums/auteurs-et-editeurs-de-nouvelles-relations/2528-les-applications-contractuelles-des-accords-auteurs-editeurs

Encore une petite ajoute à mon commentaire. Je suis auteure - amateure de romans policiers (style Agatha Christie). Je n'ai certainement pas le niveau de beaucoup d'entre vous,certes, mais j'aime ce que je fait. Je suis qn. de très simple, mais authentique. J'aime la justice, des diffamations j'en ai aussi déjà subies. Je n'avais pas un métier facile. C'est un fait que la SGDL ne peux pas me trouver un éditeur qui accepte mes écrits, c'est à moi de m'améliorer pour atteindre un niveau supérieur. Et encore les finances des éditeurs ont chuté, COVID 19 oblige.
La SGDL m'était d'une aide précieuse dès 2018 pour diverses questions que je lui ai posées. Si j'écris ce que les lecteurs veulent, aiment, je serai mon propre "ghost-writer". Le classique ce n'est pas tout le monde qui aime, mais c'est dans quoi j'excelle. Il est certain que si on lit des Agatha Christie, des J.K. Rowling, King, mes romans n'ont absolument aucune chance. J'accepte toujours les critiques constructives.
La concurrence est rude, c'est ce que j'ai remarqué aux salons du livre. Personne ne me soutient, or moi j'ai soutenu certains auteurs. J'ai appris à rester assise et ne plus soutenir personne. Comme c'est triste!((( Jamais je n'aurai imaginé que le monde littéraire fonctionnait de la sorte.

Je travaille en auto-édition car j'étais "cassée" par les grandes maisons, les moyennes. Les petits éditeurs exercent un second métier, ce que je conseille aussi à certains auteurs professionnels, car je ne sais pas comment il font pour survivre.
J'ai fait tout le marketing pour à la fin voir les amis de mon éditeur être édités 4 x plus. C'était injuste. Je me décarcasse depuis deux ans.
J'ai donc décidé de continuer en auto-édition chez une société allemande qui a son siège à Paris. J'ai 62 ans, plus en très bonne santé, mais je ne lâche pas ce que j'entreprends. Si vous faites vos corrections, la mise en page, votre couverture, le roman ne revient qu'à 19 Euros par an. Voilà! Plus besoin de courir après un éditeur à compte d'éditeur, ras la bol. C'est un fait qu'on ne peux plaire à tout le monde.
Certaines critiques sont fondées, d'autres non, je fait courant d'air. Certaines personnes ne seraient pas capables de rédiger trois lignes, donc....
Ensuite j'écris dans une langue qui n'est que ma deuxième langue. Je suis binationale.

Ce n'est pas très sympa de calculer dans la poche des autres en l'occurrence celle de la SGDL. Combien de messages j'ai eu d'eux pendant la pandémie en offrant des aides financières, des conseils pour mes collègues professionnels.
Cet article est un vrai coup de poignard dans le dos.
Et leur reprocher d'avoir leur siège à l'Hôtel de Massa c'est mesquin. Je ne reproche pas non plus à mon voisin de rouler une Porche ou de passer ses vacances dans un pays que je ne pourrai jamais me payer.
Conclusions: la SGDL a toute ma confiance car elle est bien gérée. Je me demande par conséquence l'exactitude des chiffres énoncés dans cet article!??
Bien confraternellement.

Mathias Lair

13/06/2020 à 11:51

merci pour votre témoignage, il remet à leur place les persiflages et les sautes d'humeur, plutôt gratuites - de "certains", comme dirait Nicolas Gary.

Nicolas Gary

13/06/2020 à 12:01

Bonjour
Un coup de poignard, dites-vous ? C'est réducteur : vous savez, l'un des premiers pas vers l'honnêteté, consisterait à effectivement faire la preuve des 6000 auteurs représentés par la SGDL.
Je l'avais suggéré en son temps à Marie Sellier, peu avant les États généraux du livre, première édition.

Quant à l'ensemble des chiffres, je tiens à votre disposition TOUS les documents qui attestent leur véracité.
Problème : il n'est fait aucun reproche dans ce papier, juste des constats postés les uns après les autres. Comme disait ma grand-mère : qui se sent morveux se mouche.
Excellente journée

Eliane Schierer

31/07/2021 à 17:22

Je suis retombée par hasard sur cet article. Depuis de l'eau a coulé sous les ponts.
Comme je suis transparente, je vous avoue que j'ai changé de syndicat. La SGDL préfère et conseille mieux les auteurs qui travaillent avec des éditeurs à compte d'éditeur. Ils / Elles ne pouvaient plus me renseigner sur l'autoédition.
Pour le moment je suis contente de travailler avec books on demand. Pour 19 Euros je sais faire tout toute seule. J'ai transpiré pour la couverture, soit....:-)Je vous avoue que je ne sais toujours pas comment font les professionnels pour survivre. J'ai discuté avec une éditrice d'une petite maison, et effectivement en a eu la même impression toutes les deux. Bien souvent certains éditeurs préfèrent vendre (même si c'est mal écrit ou mal documenté) ce qui se vend bien, que de vendre ce qui est bien écrit, mais ne se vend pas bien. Chacun de nous a son propre style. Pour écrire une biographie certains personnages qui n'en sont pas capables ont aussi des biographes qui le font gratuitement pour eux. Je ne dirai pas de nom pour ne pas faire dans la diffamation. Ensuite encore une chose, certaines médiathèques ne nous paient pas quand on fait soit de la lecture ou un exposé, c'est une honte. Pour cela je remercie la SGDL qui a sorti une information â ce sujet. Les médiathèques sont soutenues par le CNL et par le Ministère de la Culture, alors on nous prends pour des cobayes maintenant????
Non à cette pratique. On ne fait pas 70 km pour parler devant un auditoire de quelques personnes, ne vendre peut-être qu'un ou deux romans et c'est tout. Notre temps est précieux et l'essence coûte cher. On peut avoir un auditoire de 100 personnes, ce n'est pas dit que les lecteurs seront friands de nos romans, et pourtant je nous le souhaite.

Je tiens à préciser que j'ai toujours eu des réponses à mes questions en tant qu'auteure amateure à la SGDL.
Je suis au SELF maintenant. Ce syndicat est aussi moins cher, plus simple et j'ai aussi des renseignements ou conseils quand j'en ai besoin. Il est géré grâce à des bénévoles, ce qui n'est pas le cas à la SGDL. Je m'y sens plus à l'aise. Je suis qn. de très simple. Vous pouvez, faute de moyens, payer aussi une cotisation à 15 Euros, ceci pour mes consoeurs et confrères qui sont des professionnels. J'ai soutenu quelques auteurs aussi, COVID 19 oblige.
Quant à tous les facteurs négatifs qui avaient été reprochés à la SGDL on dit toujours qu'il n'y a pas de fumée sans feu, mais s'il n'y a pas de preuves à 100% on s'aventure sur une pente glissante.
Depuis aussi la SGDL "a enterré" la hache de guerre, ayant un nouveau président. Je suis contente que tout est rentré dans l'ordre, je n'aime pas la discorde.
Ce qui me désole néanmoins, c'est cette hypocrisie pendant les salons du livre. Quand vous relirez mon ancien commentaire, vous comprendrez.
Je serai au salon du livre de Fameck et de Rettel cet automne. Peut-être que l'on se verra, qui sait?
Je vous souhaite à tous, d'accord ou non avec moi, pas important, une bonne santé et surtout de bonnes ventes. Je ne peux pas en dire autant, car c'est plutôt "maigre", mais je ne désespère pas pour autant! Good luck!

Schierer Eliane

13/06/2020 à 15:59

@Merci Mathias:-) c'est sympa:-) L'UNION FAIT LA FORCE BRAVO!

https://www.sgdl.org/phocadownload/STATUTS_2010_modifies.pdf

Je me suis plongée un peu dans l'organisation et les procédures internes de la SGDL.
Je n'y ai rien trouvé de suspect ou d'anormal.

Ensuite si les détracteurs ne sont pas d'accord, ils peuvent tout simplement résilier leur carte de membre et se débrouiller tout seul. Mais alors il ne faudra pas venir pleurer.
J'avoue que c'est impossible d'être toujours d'accord avec tout le monde, j'en conviens. Je n'attaque pas, je constate.
Comme je l'ai dit je n'ai pas le même niveau que certains d'entre vous, mais je sais me défendre s'il le faut. J'essaie de rester loyale envers mon syndicat.

Je vous assure que certains syndicats au Luxembourg ne défendent pas aussi bien leurs membres que la SGDL. Donc merci à elle.

Elle aide, informe, envoie des missives pour des aides et se fait encore critiquer, c'est le bouquet.
Eh bien essayez donc de faire mieux et la même chose on verra, vous "rendrez les armes" sous peu!

Et comme je l'ai dit pour augmenter vos revenus, exercez donc deux métiers si possible ou rajoutez y simplement quelques heures à faire un travail partiel. Les petites éditeurs le font bien eux, alors, je ne vois pas où est le problème? On ne peux pas tout mettre sur le dos de la SGDL qui n'est pas une "vache à traire" quand on en a besoin!!! Allons donc! Elle en fait assez!

@Nicolas:
Vous devez avoir BEAUCOUP de temps à votre disposition pour en être arrivé à vos conclusions. Ma mère disait: Tourne ta langue 7 fois avant de parler!

Dommage vous auriez pu faire beaucoup mieux en employant votre énergie et votre plume à de beaux écrits au lieu de "pourchasser" la SGDL comme vous le faites.
Cela devient obsessionnel; vous aimez semer le doute, et certains auteurs tombent dans le "panneau."

Merci pour votre proposition, mais vous n'avez pas la fonction ou vous ne faites pas partie de leur comité de surveillance financier, si je ne m'abuse. Donc si j'ai des questions, je les poserai à leurs deux avocates qui me feront un plaisir de me renseigner.

Bon week-end à vous toutes et tous:-)

VAN LANGHENHOVEN

22/06/2020 à 11:04

MATHIAS LAIR QUI LAVE PLUS BLANC QUE BLANC 40 APRES!!!!
rions rions et quime donnera possibilite de recension in LE MONDE DES LIVRES OU LIBERATION pour mon livre RIVOLVITA ??? SORTI MAI 2020 MERCI MATHIAS
JEHAN VAN LANGHENHOVEN

Mathias Lair

22/06/2020 à 11:13

Cher Jehan, je ne comprends rien à votre message !

Eliane Schierer

22/06/2020 à 11:24

Mathias, j'ai crû que j'étais la seule, LOL.

Mathias Lair

01/08/2021 à 14:05

Quelques remarques sur cet article :

« La SGDL n’est en réalité constituée qu’en 1838 » : le ton est donné, du côté négativité : c’est la clé de sol. Deux ans, ce n’est rien !

« Depuis peu, elle est aussi devenue organisme de formation, ce qui peut brouiller les pistes. » En quoi cela bouille les pistes, on ne le saura jamais en quoi, ce n’est pas grave : médisez, il en restera toujours quelque chose…

« Une révolution des auteurs en mai 68, suite à des problèmes de gestion et d’opacité, a conduit à une scission : c’est ce qui a donné naissance à la SCAM, Société civile des auteurs multimédias » : faux ! Ce n’est pas à cause d’une « opacité » (laquelle ?) que la SCAM d’abord créée par la SGDL elle-même s’en est détachée, mais suite à un conflit avec Laurent Duvilliers, SG de la SGDL, qui a flairé l’occasion de monter une belle affaire… depuis la SGDL est réconciliée avec la SCAM.

« Elle participe aux accords entre le Conseil Permanent des Écrivains et le Syndicat National de l’Édition en 2013 à l’ère du numérique. Des accords qui provoquent des critiques : certains estiment que nombre de décisions entérinées sont un « retour en arrière », d'autres que l'on a fait rentrer le loup dans la bergerie, au sein des contrats. » Certains estiment : voilà qui est clair, très journalistique ! J’estime qu’on frôle la pure médisance…

« L’association ne dispose pas d’un statut de syndicat, et à ce titre, ne pourra pas porter une affaire en justice pour défendre les intérêts d’une profession. » : FAUX ! La SGDL ne défend pas les situations individuelles, mais va en justice quand le litige porte atteinte à toute la profession.

« Cependant, ces formations ont elles aussi leurs limites, et probablement qu’un auteur professionnalisé n’y trouverait pas son compte. » : voilà encore un propos purement gratuit, qui ne s’appuie sur aucun fait. En quelque sorte, une brève de comptoir !

… Je suis désolé d’arrêter ici mon commentaire, mais cet article me tombe des mains…

Eliane Schierer

01/08/2021 à 19:34

Cher Mathias,
Je viens de lire votre récit. Merci, j'aime apprendre ce que j'ignore, également sur la SGDL.
En récits, écrits je ne pourrais jamais vous arriver à la cheville, je reste donc à ma place avec mes romans style Agatha Christie et avec mon avis.
La SGDL ne remet qu'un prix aux auteurs qui le méritent et qui travaillent avec une maison d'édition à compte d'éditeur, c'est ce que l'on m'avait dit par le biais de leurs deux avocates.
Ce n'est plus mon cas, et je n'ai pas le niveau, je reste objective et correcte. Donc j'ai choisi une autre option.

J'ai lu également votre parcours. Bravo! Chapeau!

C'est beaucoup de travail en autoédition mais je me sens mieux ainsi pour raisons diverses.
Ma dernière expérience n'était pas satisfaisante avec une maison à compte d'éditeur.
Et les grandes maisons, je peux les oublier, surtout maintenant en pleine crise.
J'en avais ras le bol d'écrire une centaine de demandes.
Pour des auteurs amateurs ou professionnels, le SELF, dont vous faisiez partie, fait bien son travail, est géré simplement et sans chi-chi par des bénévoles et informe bien. Un syndicat ne peut que conseiller si on a des soucis;Le SELF et la SGDL travaillent aussi ensemble. Je pense néanmoins d'après ce que j'ai pu découvrir que le SELF a aussi des juristes qui interviennent si les problèmes augmentent. J'espère que ce ne sera pas le cas, BoD est très sérieux. Je ne le souhaite pas non plus à mes collègues.
Si on ne prends que la formule à 19 Euros par livre, on ne se ruine pas, à l'instar des contrats à compte d'auteur; ils en offrent également.
Je suis heureuse pour les professionnels que la SGDL organise des cours, organise ou aide pour des logements pour mes collègues. Comme je l'ai dit auparavant, sans la SGDL, je n'aurai jamais su que nous devrions être rémunérés en cas de lectures ou présentations dans des médiathèques.
Et c'est aussi une médiathèque qui m'en avait informé.
Merci au CNL et au ministère de la culture qui aide le secteur du livre.
Bien cordialement
Eliane

Mathias Lair

02/08/2021 à 11:59

Chère Éliane,
Tout d’abord, merci de ne pas écrire sous pseudonyme.
Je ne trouve pas très courageux, ni honnête, de lancer des diatribes en tout anonymat, c'est-à-dire sans répondre de ses propos… en toute irresponsabilité !
Et ensuite : je suppose que ce que vous appelez mon « récit » est mon commentaire de l’article sur la SGDL ?
Oui, l’autoédition, pourquoi pas ? Quand il s’agit d’avoir le plaisir d’écrire et de faire partager ce plaisir à un certain cercle. Sans chercher le best seller ou à vivre de son clavier. Certains romans chez Gallimard sont vendus à 200 exemplaires, seule vous pouvez faire mieux !
Quand l’autoédition est correcte.
BoD propose un contrat à compte d’auteur d’un an pour 19 euros, mais pour l’autoédition vous payez 19 euros chaque exemplaire, ce qui est énorme, puisque le coût de fabrication est de 1,80 euros, et que vous réalisez la maquette vous-même, je suppose. Pour BoD, le client c’est vous. 100 livres à 19 euros font 1900 euros, soit au moins 1500 euros de marge pour l’éditeur… l’ancienne banquière comprendra…
C’est cher quand on sait qu’un éditeur pour un livre de 20 euros diffusé en libraire ne touche que 45% du PV en moyenne, soit 9 euros… Vous êtes donc une super-cliente !
Sans compter les divers services payants pour la couverture, la correction, etc.
Je suppose qu’en formule d’autoédition on peut trouver moins cher ?
Et s’ils vendent ce sera grâce à votre travail de promotion; … et sur le site de la SODIS je n’ai pas trouvé BoD !
Oui, le SELF et la SGDL aident et soutiennent les auteurs, comme vous le dites.
Bien cordialement,
Mathias Lair Liaudet

Eliane Schierer

02/08/2021 à 12:36

Cher Mathias,

Merci pour votre réponse.

Exact. Je ne peux rien dire de mal sur la SGDL, et je ne suis pas des rumeurs, sinon c'est de la diffamation. Je n'aimerai pas non plus être trainée dans la boue.
La SGDL ne me convient plus à cause de l'autoédition et ses cotisations sont chères, mais pour le reste elle a toujours fait un très bon travail.
BoD est un site qui met aussi les romans sur d'autres sites comme AMAZON, CULTURA, etc.
Et on peut commander mes romans en librairie. Amazon ne fait que de la publicité sur leur site.
Quant à d'autres sites, que par courtoisie, je ne veux pas énumérer, ils sont moins chers, mais le suivi est mal fait, ou alors encore plus cher et les romans ne se trouvent que sur leur site, comme chez AMAZON. Je ne m'amuse pas seulement avec des ebooks, je vous le concède que certains lecteurs préfèrent cette option
Pour les deux premiers romans, je suis en "chute libre", j'avais besoin d'aide pour la couverture et pour l'écriture. J'ai une correctrice qui est une amie, donc je ne prends pas la correction, seulement les 19 Euros pour la publication de mon roman. Les autres options sont hors prix. Je prends aussi leur EASY COVER pour la couverture = gratuit.
J'achète mes romans, je fait du porte à porte, je vais aux salons où souvent on ne vends que 1-2 romans, j'écris aux médiathèques, aux libraires, aux bibliothèques aux journaux.
L'essentiel.lu m'avait accordé une interview, mais ce n'est pas cela qui a fait monter les ventes, juste un tout petit peu, oui.
Je me sers de LINKEDIN et de TWITTER. Je n'aime pas Facebook.
C'est vrai, ce n'est pas de tout repos, mais cela me plaît.
Mon travail est pratiquement le même que je faisais déjà aux Editions des Tourments, cela ne me change pas de grand chose. Les petits éditeurs ont encore un deuxième travail, donc difficile pour eux de faire de la publicité. Ou alors ils ont des amis qu'ils soutiennent plus, et les autres auteurs sont des "fillers", c'est ainsi!
Pour les romans suivants, je commence à rentrer quand même dans mes frais, cela dépend de la marge que je me fixe. S'ils mettent un prix de 6 Euros, je peux le vendre à 12 ou à 10.
Ensuite il ne faut pas oublier l'URSSAF et les impôts (BNC). Pour l'instant je ne paie pas de cotisations.
Si je vends pour 100-150 Euros, c'est beaucoup. Le plus que j'ai vendu c'était 50-60 romans des deux premiers aux Tourments, donc les 200 ce serait pas mal.
Attention cependant à ma retraite qui serait plafonnée en cas de best-seller, ce dont je doute, rires.
Elle provient du G.D. de Luxembourg. A partir de 65 ans, plus de contrôles, donc encore 2 ans.
Les lecteurs ne sont pas trop friands de romans policiers classiques, mais c'est dans quoi j'excelle.
Mais je suis satisfaite, je n'ose imaginer ce qui se passe dans le monde professionnel.
J'ai demandé à BoD, on paie une fois les 19 Euros, et pas annuellement, c'est ce qui m'avait aussi semblé bizarre, mais effectivement en avril de cette année, je n'ai pas payé de cotisations de 19 Euros chez eux pour mes deux premiers romans publiés en avril 2020. Donc c'est parfait.
En 2019 et 2020, j'ai vendu personellement plus que BoD et les Tourments, mais 2021 c'est pas trop bon, tant pis.
Je ne me laisse pas abattre, je suis une idéaliste, même si je perds de l'argent, tant pis.
Je vais rester chez eux, car comme expliqué refaire 80 demandes à des éditeurs, cela ne m'enchante plus. Mon niveau est moyen, le vôtre est sublime donc, je reste à ma place.
Je n'aime pas les profils anonymes, les gens se lâchent, c'est pas beau. Si moi je me lâche c'est sous mon nom. J'essaie d'arrondir les ongles, car je sais que je n'ai pas toujours raison.
Des fois il faut dire les choses comme elles sont, cela soulage sans tomber dans la méchanceté, la balance quoi!

Bonne semaine à vous ainsi qu'aux lecteurs! Merci pour votre travail de longue date!

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L'Assemblée nationale adopte la rémunération “appropriée” des auteurs

Les auteurs doivent-ils être rémunérés d'une manière « appropriée » sur les recettes provenant de la vente ou de l'exploitation ? L'Union européenne estimait que oui, dans une directive d'avril 2019, que la France a tardé à transposer. Et qu'elle n'a fait que partiellement, omettant ce même terme, « appropriée ». Une bourde qu'un cavalier législatif, au sein du projet de loi visant à sécuriser et réguler l'espace numérique, tente de corriger. Le 17 octobre, l'Assemblée nationale a voté la mesure, sans débat.

19/10/2023, 16:12

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Décès de la romancière américaine Louise Meriwether

Le 10 octobre 2023 s'éteignait Louise Meriwether, romancière, essayiste, journaliste et militante afro-américaine. Elle avait 100 ans.

17/10/2023, 14:37

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“J'ai compris qu'un jour j'allais mourir” : décès de la Nobel Louise Glück

L'autrice américaine Louise Glück qui avait reçu en 2020 le Prix Nobel de Littérature pour l'ensemble de son œuvre, est décédée le vendredi 13 octobre à l'âge de 80 ans, à Cambridge, dans le Massachusetts, des suites d'un cancer. Ses créations poétiques, découvertes en France à l'occasion de la récompense internationale, étaient marquées par une « austère beauté », selon le comité Nobel.

16/10/2023, 10:27

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Saviano et les “salauds” d'extrême droite : 1000 € d'amende

Roberto Saviano, auteur italien connu pour son roman Gomorra, qui exposait la mafia napolitaine, n'a pas la langue dans sa poche. Et s'en prend régulièrement aux personnalités politiques d'extrême droite, notamment Matteo Salvini, ministre des Infrastructures et de la Mobilité durable, et Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres d'Italie. En décembre 2020, interrogé sur le sort réservé aux réfugiés naufragés en Méditerranée, il explosait, et qualifiait Salvini et Meloni de « salauds ». La justice italienne l'a condamné à 1000 € d'amende.

13/10/2023, 16:04

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Le Couteau de Salman Rushdie, verset cathartique

Les éditions Gallimard publieront en français Knife, l'essai de Salman Rushdie consacré à la tentative d'assassinat dont il a été victime en août 2022. Prévu pour le 18 avril 2024 dans le monde entier, la parution se fera en France sous le titre Le Couteau, avec la précision Réflexions suite à une tentative d’assassinat en sous-titre.

12/10/2023, 12:25

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Cocréateur de Rocket Raccoon et Lobo, Keith Giffen est mort

Cocréateur du membre des Gardiens de la Galaxie Rocket Raccoon, du mercenaire de l'espace Lobo ou encore de Blue Beetle, récemment au cœur d'un blockbuster, l'Américain Keith Giffen est mort à l'âge de 70 ans. Irrévérencieux, il est parti en laissant derrière lui un message plutôt... déroutant.

12/10/2023, 10:36

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La Poste émet un timbre en hommage à Jorge Semprún

Le 20 novembre 2023, à l'occasion du centenaire de sa naissance, La Poste édite un timbre en l'honneur de Jorge Semprún, écrivain et homme politique espagnol.

09/10/2023, 16:55

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Le Mans compte bâtir sa Maison de la Littérature Jeunesse Francophone

Le projet a été présenté ce samedi 7 octobre à l'Hôtel de Ville du Mans, mais se développe déjà depuis plusieurs années au sein d'un collectif réunissant auteurs, éditeurs, une chercheuse, une enseignante, une scénariste ou encore un designer d’espace. Une Maison de la Littérature Jeunesse Francophone ouvrira bientôt grand ses portes, « pour tout le monde, y compris ceux qui se sentent exclus ». 

09/10/2023, 12:19

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Décès de l'auteur Pierre Frey

Les éditions Actes Sud témoignent de leur tristesse suite au décès de Pierre Frey, le 5 octobre dernier. L'écrivain, dont plusieurs travaux sur l'architecture ont été publiés par la maison d'édition, était né en 1949.

09/10/2023, 11:41

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Narges Mohammadi : femme, Prix (Nobel), liberté

Le comité Nobel, ce vendredi 6 octobre, a décerné le Prix Nobel de la Paix à l'autrice et journaliste iranienne Narges Mohammadi, « pour sa lutte contre l'oppression des femmes en Iran et son engagement dans la défense des droits humains et de la liberté pour tous ». La lauréate a appris la nouvelle depuis sa cellule de la prison d'Evin de Téhéran.

09/10/2023, 09:35

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Le dessinateur Paul Ramboux, dit Sidney, est mort

Les Éditions du Lombard nous apprennent le décès du dessinateur Paul Ramboux, plus connu sous le nom de Sidney, le jeudi 5 octobre 2023. Il avait 91 ans. Figure emblématique du journal Tintin depuis les années 60, il a marqué les esprits avec la série Julie, Claire, Cécile lancée en 1982 en collaboration avec le scénariste Bom.

06/10/2023, 15:26

Autres articles de la rubrique Métiers

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Partager sa passion d'éditeur : en Normandie, ouvre une librairie-café

Pour qui voudrait revoir la Normandie, une association d’éditeur offre une belle chance de découvrir les livres qui y sont publiés. Fondée en juin 2021, La Fabrique ô livres, qui occupe le poste de vice-présidente au sein de la Fédération nationale de l’édition indépendante, lance une boutique temporaire au sein de Carentan-les-Marais (Manche).

10/12/2023, 09:55

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Mort du poète Refaat Alareer : If I must die, son ultime texte

Dans la nuit du 7 au 8 décembre, les proches du poète palestinien Refaat Alareer annonçaient qu’il avait été tué dans un bombardement à Gaza City en même temps que son frère, sa sœur et quatre de ses enfants. Il était professeur de littérature anglaise à l’Université islamique de Gaza et donnait des cours sur Shakespeare. 

09/12/2023, 19:55

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Dorothée Vincent et Albane Hocquet-Gallet nommées DRH adjointes d'Editis

Pascale Rus, Directrice générale adjointe, annonçait ce 8 décembre que Dorothée Vincent avait rejoint le groupe Editis et est nommée DRH Adjointe groupe, en charge des métiers d’édition (Littérature, SEJER). Elle est également en charge du développement RH pour le groupe.

09/12/2023, 11:22

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Fayard éclipse en catimini un de ses ouvrages sur la Palestine

Récemment, le Que sais-je ?, Les Origines du conflit israélo-arabe (1870-1950), s'est retrouvé en tête des ventes dans la catégorie Essais et Documents, révélant la volonté des Français de comprendre les racines de la discorde. Un véritable travail universitaire face à nos bien connus éditorialistes de plateaux télévisés, ou le jour et la nuit...

08/12/2023, 18:15

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Editis : les NAO laissent des salariés sur le carreau, dénoncent des syndicats

Quelques semaines après la transition effective de Vivendi à International Media Invest (IMI), le groupe Editis procède aux négociations annuelles obligatoires, consacrées à la politique salariale. Le syndicat Force Ouvrière a déposé un préavis de grève pour ce lundi 11 décembre, et dénonce la « dévalorisation des salariés d'Interforum » par rapport à ceux d'Editis.

08/12/2023, 15:58

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Fin de procès : Marvel garde les droits sur Spider-Man

Il s'agissait du dernier vilain procès qui trainait, impliquant Marvel, pour la récupération des droits sur les personnages cocréés par Steve Ditko, dont Spider-Man et Docteur Strange. La multinationale du divertissement a mis fin au litige, grâce à un accord avec les ayants droit du dessinateur et scénariste, mort en 2018.

08/12/2023, 14:57

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Tatiana de Rosnay publiera Poussière blonde chez Albin Michel

Autrice d’une vingtaine de livres – Elle s’appelait Sarah, Manderley Forever, Nous irons mieux demain… - Tatiana de Rosnay compte parmi les romancières les plus vendues dans le monde. Ses livres sont traduits en 30 langues et ont donné lieu à de nombreuses adaptations cinématographiques. Emouvant et rédempteur, Poussière blonde est son roman le plus fort.

07/12/2023, 17:17

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Création, reprise : le Québec recense 360 librairies en 2022

Pour la quatrième année, le nombre de librairies a augmenté que Québec, indique l’Institut de la statistique. Après un repli des créations (ou reprises) d’entreprises entre 2017 et 2019, la Belle Province vit une véritable embellie. A contrario, le nombre de bibliothèques publiques du territoire demeure stable depuis 2017 (827 structures) : on en compte 826, contre 816 en 2013.

07/12/2023, 16:50

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Accessibilité : MonaLira oeuvre pour le droit de “lire autrement”

Inaugurée en mars 2023 par les associations Plein Accès France et Plein Accès Suisse, la médiathèque MonaLira réunit 35.000 références, accessibles aux formats texte, audio, braille numérique ou encore texte et audio synchronisés. Une diversité des approches pour concrétiser le choix de « lire autrement » des personnes en situation de handicap.

07/12/2023, 12:49

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Aux États-Unis, l'édition sort les griffes contre les géants de l'IA

En attendant une potentielle régulation du secteur de l'intelligence artificielle, les affrontements devant la justice ont déjà commencé, aux États-Unis. OpenAI et Meta sont visés par plusieurs plaintes d'auteurs, qui dénoncent une exploitation non autorisée de leurs œuvres. Les éditeurs assurent que l'innovation et la recherche du profit ne doivent pas écarter le respect du copyright...

07/12/2023, 11:33

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Ça presse : la BnF précise son projet de centre de conservation à Amiens

Le 6 décembre 2023, la Bibliothèque nationale de France (BnF) et l'Université de Picardie Jules Verne (UPJV) ont formalisé leur collaboration par la signature d'une convention. Ce partenariat vise à établir le futur pôle de conservation de la BnF à Amiens. Ce nouveau site inclura le Conservatoire national de la Presse ainsi qu'un centre de conservation pour les collections de la BnF, avec une ouverture prévue pour fin 2029.

07/12/2023, 10:40

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Un inédit d'Andrea Camilleri retrouvé : son unique pièce de théâtre

Une œuvre de jeunesse, que l'auteur et metteur en scène décédé en 2019 avait déclaré avoir « jetée par la fenêtre » d'un train en 1947, et donc reniée, a été retrouvée par sa fille Andreina parmi les papiers conservés dans la maison romaine de son père. Il s'agit d'une pièce en un acte intitulée Giudizio a mezzanotte (Jugement à minuit).

06/12/2023, 17:25

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Lille : un bâtiment qui abrite une librairie interdit d'accès

Ce lundi 4 décembre, la municipalité de Lille a émis un arrêté interdisant toute entrée et occupation de l'immeuble localisé au 49 rue Jules-Guesde, dans le quartier de Wazemmes, qui accueille la Librairie Yassine. La raison : un état jugé trop dangereux.

06/12/2023, 17:19

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Après le PSG, Netflix publie son livre de cuisine... des séries

On connaît bien, chez ActuaLitté, le Netflix qui s'appuie sur des romans afin d'en tirer des séries à la qualité incertaine, l'inverse moins : à l'instar du club de football de la capitale, le Paris Saint-Germain, la plateforme américaine propose son livre de cuisine... inspiré de ses productions.

06/12/2023, 16:06

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Nouvelle identité et projets d'avenir pour le Réseau Relief

Fort d’une quarantaine de membres en France, Belgique et au Québec, le réseau Relief réunissait ses membres, pour présenter son nouveau site. L’occasion de dérouler la feuille de route de l’année 2024, articulée autour de nombreux points : EAC, rémunération des modérateurs, bilan carbone et bien d’autres.

06/12/2023, 11:50

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Sylvie Delassus intègre la section Non-Fiction d'Albin Michel

Sylvie Delassus vient de rejoindre les Editions Albin Michel pour y renforcer le secteur de la Non-Fiction. Elle travaillera aux côtés de Gilles Haéri, Président du directoire, d’Anna Pavlowitch, Directrice des éditions, et d’Alexandre Wickham, Directeur éditorial de la Non-Fiction. Son rôle consistera principalement à publier des enquêtes, des essais et des documents liés à l'actualité.

05/12/2023, 19:00

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Que s'est il passé ce dernier mois dans le merveilleux monde des librairies ?

La vie de la librairie française ressemble à celle des hommes et femmes : naissances, morts, nouveaux départs, arrivées, adieux, et même parfois, des rencontres... ActuaLitté rend compte des dernières évolutions de ces précieux commerces qui animent la culture du livre à travers notre hexagone, avec une petite escapade hors des frontières.

05/12/2023, 18:26

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Palestine : La mairie de Paris annule une rencontre avec Judith Butler

Ce 6 décembre, l'auteure du révolutionnaire Trouble dans le genre (trad. Cynthia Kraus), Judith Butler, devait tenir une conférence intitulée « Contre l’antisémitisme, son instrumentalisation et pour la paix révolutionnaire en Palestine » au Cirque éléctrique à Paris. Un événement finalement annulé par la mairie de Paris. La cause, ou le prétexte, c'est selon : « Troubles à l'ordre public » et la crainte du dérapage langagier...

05/12/2023, 14:26

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Ouvrir plus les bibliothèques dans les QPV, l'engagement du gouvernement

Peu avant le Comité interministériel des villes, qui s'est tenu le 27 octobre 2023, plusieurs organisations, dont l'Association des bibliothécaires de France et France urbaine, rappelaient le rôle « indispensable » des bibliothèques dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV). Le gouvernement y a été en partie sensible, avec la promesse d'une extension des horaires d'ouverture aidée, dans 500 collectivités.

05/12/2023, 11:44

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Little Urban ouvre une nouvelle collection de livres pour enfants

Conçue pour guider les jeunes enfants dans leur parcours vers la lecture, la nouvelle collection de Little Urban, « Lire Écouter Rêver », propose des récits divisés en chapitres, rassemblés dans de beaux livres qui comprennent chacun une version audio offerte. En bonus, des jeux et des surprises attendent les lecteurs à la fin de chaque histoire. 

05/12/2023, 11:43

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Molière sur un skate : le vocabulaire de la “glisse urbaine”

La Commission d'enrichissement de la langue française s'attaque à un jargon particulièrement opaque pour les non-initiés, fait de tricks, de ollies, de grabs et autres grinds... Le skate, ou plutôt la glisse urbaine, voit ainsi ses figures renommées, avec des équivalents de haut vol.

05/12/2023, 09:40

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Offrez la seconde main sous le sapin avec Label Emmaüs

#LabelEmmaus - En tant qu’acteur majeur du réemploi solidaire en ligne, Label Emmaüs souhaite faire de chaque cadeau un acte militant et une occasion d’acheter de façon plus consciente et sobre. Des livres accessibles à tous.tes, mais aussi des jouets, de la déco ou encore du high-tech reconditionné à offrir à prix doux. 

04/12/2023, 16:22

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Le directeur de Sciences Po en garde à vue pour violences conjugales

L'actuel directeur de Sciences Po Paris, Mathias Vicherat, a été mis en garde à vue pour des allégations de violences conjugales. Les affaires s'accumulent pour les dirigeants de la prestigieuse école : en février 2021, son prédécesseur Frédéric Mion démissionnait. La cause ? Les révélations sur rôle dans la dissimulation des accusations d'inceste portées contre  le politologue et ancien président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), Olivier Duhamel.

04/12/2023, 16:16

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Humensis saborde-t-il PUF, sa maison la plus prospère ?  

Fin septembre, Julien Brocard, secrétaire général des PUF était débarqué, quand Paul Garapon, le directeur, n'écopait pour sa part que d'un blâme : tous deux étaient accusés par le directoire d'« actes de déloyauté ». Des sanctions prises malgré les bons résultats de la maison. Y a-t-il quelque chose de pourri au royaume du défunt Denis Kessler ?

04/12/2023, 15:20

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Les Meishis de BDfugue, aux couleurs de héros de mangas

Les meishis sont des cartes de visite japonaises, que les librairies BDfugue mettent à l'honneur dans leurs établissements. Ainsi, les personnages iconiques de grandes séries manga se retrouvent désormais sur ces documents... Attention, quantités limitées !

04/12/2023, 14:44

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Un marché de la bande dessinée à 180 millions € pour l'Italie en 2022

Plus de 10 millions d'Italiens fréquentent les oeuvres du 9e Art, mais les ventes ralentiront en 2023, assure une étude de l'Associazione italiana editori, présentée lors du festival Lucca Comics & Games. Les ventes de bandes dessinées, en librairies spécialisées, ont augmenté de 28,5% en 2022 contre 8,6% pour les librairies traditionnelles, le e-commerce et la grande distribution. Les ventes globales du secteur en 2022 atteignent 179,1 millions €.

04/12/2023, 14:37

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Écologie : face à la surproduction en librairie, trêves de plaisanteries

40 nouveautés pour 112 livres produits, au total, par jour. Telle est le rythme de l'industrie de l'édition, en 2022. Et 2023, a priori, ne changera pas la tendance générale à la hausse. Pour les libraires, la cadence reste très soutenue, si bien que l'Association pour l'écologie du livre propose l'instauration d'une « recherche-action autour de la reprise en main de notre temps de travail via des trêves de nouveautés multiples ».

04/12/2023, 12:17

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Dac Martinique : le directeur Christophe Pomez sur le départ

Le directeur de la direction des affaires culturelles (Dac) de Martinique, Christophe Pomez, avait été reconduit à ce poste pour une durée de trois ans, pour un mandat qui courait jusqu'en 2025. Il sera finalement écourté, avec la nécessité de prendre sa suite à partir du 1er mars 2024.

04/12/2023, 09:06

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Avec des résultats historiquement bas, l'urgence stratégique pour Editis

Quinze jours après sa prise de fonction, Catherine Lucet avait rendez-vous avec l’ensemble des responsables de pôles éditoriaux d’Editis, ce 30 novembre. Une rencontre destinée à « faire un point sur la situation », et plus spécifiquement l’état des finances. D’ailleurs, ce 1er décembre, les équipes de diffusion/distribution d’Interforum avaient un point similaire…

01/12/2023, 17:45

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Sexe et genre : aux États-Unis, calmer les ardeurs des censeurs

BookBanUSA — Quand la censure de livres s'institutionnalise, il devient nécessaire d'attaquer les États en justice. Outre-Atlantique, le groupe Penguin Random House, aux côtés de l'Iowa State Education Association, d'auteurs et de citoyens, porte plainte contre la loi SF 496, qui interdit les ouvrages comportant des actes sexuels et les discussions autour du genre dans les établissements scolaires.

01/12/2023, 14:37

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Les parlementaires demandent des comptes au Pass Culture

Mesure culturelle phare de la présidence macronienne, le Pass Culture oscille entre louanges et critiques. Les différentes industries bénéficiaires, notamment celle du livre, savourent la manne financière, quand opposition et observateurs pointent des dépenses inconsidérées, voire une politique uniquement tournée vers la consommation... Au Sénat et à l'Assemblée, les questions et observations fusent.

01/12/2023, 11:36

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Frédéric Martin (Le Tripode) au conseil d'administration de la Bpi

Le conseil d'administration de la Bibliothèque publique d'information s'enrichit de plusieurs nouvelles personnalités, nommées par la ministre de la Culture en raison de leurs compétences. Parmi les quatre entrants, Frédéric Martin, le fondateur des éditions Le Tripode.

01/12/2023, 10:45

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Entre espaces urbains et zone rurales, quelles activités culturelles ?

Liberté, égalité, fraternité… et accès aux loisirs culturels : selon que l’on vive en zone urbaine ou rurale, quelles sont les pratiques des Français en la matière ? Rat des villes, rat des champs, jamais cette distinction ne fut si vraie. Comment les pratiques varient selon son lieu de résidence, le niveau d’éducation et la catégorie socioprofessionnelle à travers le territoire hexagonal ?

30/11/2023, 17:14

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Radiographie de l'édition italienne en 2023

Petite excursion dans l’univers des éditeurs émergents et des collections récentes en Italie en 2023. De la fiction de genre à l’essai, de la littérature pure aux initiatives solidaires, de nouvelles aventures éditoriales viennent diversifier et embellir le paysage littéraire du Bel Paese.

30/11/2023, 16:07

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BD censurée à Quai des bulles : la liberté d'expression tombe à l'eau

Le festival malouin dédié à la bande dessinée se tenait du 25 au 27 octobre sous le ciel breton. Pour l'occasion, des planches étaient exposées dans la ville, tout au long des semaines qui suivaient l'événement. Certains dessins ont suscité une vague d'indignation, au point d'être retirés prématurément, sur décision du président de l'association Quai des bulles, Georges Coudray.

30/11/2023, 16:03

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L'écrivaine Ahed Tamimi parmi les prisonniers palestiniens libérés  

Le 6 novembre dernier, l'autrice et militante palestinienne Ahed Tamimi a été appréhendée par des soldats israéliens lors d'une intervention à son domicile, situé à Nabi Saleh, en Cisjordanie. L'organisation mondiale de défense des écrivains PEN International s'était alors grandement émue, et avait demandé une libération « immédiate et sans condition, tout en mettant fin à la pratique de détentions arbitraires des Palestiniens ». Elle a finalement été libérée, et témoigne d'une incarcération particulièrement difficile...

30/11/2023, 12:25