Avec Harry Potter, Rowling a créé un monde qui a fait rêver des millions d’enfants et d’adolescents, participant à façonner leur vision du monde. Beaucoup de lecteurs, aujourd’hui déçus par ses prises de position, voient l’univers de leur enfance disparaître sous les polémiques et ressentent un besoin viscéral de réduire au silence l’écrivaine, de tuer symboliquement l’auteure.
Le 08/07/2020 à 16:51 par Gariépy Raphaël
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08/07/2020 à 16:51
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Ce 7 juillet, le Harper’s magazine publiait dans ses colonnes une lettre ouverte sur la liberté d’expression. Dans la liste des signataires, parmi 150 écrivains, universitaires et militants le nom de J.K Rowling n’est pas passé inaperçu. Au côté de personnalités célèbres comme Noam Chomsky ou encore Margaret Atwood, la créatrice d’Harry Potter prend position pour un débat public plus ouvert et plus sain.
La lettre à retrouver ici déplore en effet les « restrictions du débat » qu’amènent la culture moderne et en particulier les réseaux sociaux. Intitulée « Une lettre sur la justice et le débat ouvert », la missive souligne notamment les méfaits de la « cancel culture » (forme d'annihilation de la parole) qui nuirait aux « causes vitales de notre temps » en réduisant au silence les voix discordantes.
Source de débat sans fin aux États-Unis, le concept de cancel culture commence à se populariser en France. Cette expression désigne un phénomène qui se rapproche du cyberharcèlement : suite à des propos considérés comme immoraux ou violents à l’égard d’une communauté, un utilisateur sera banni symboliquement et n’aura plus le droit de cité sur le réseau.
Peu importe les excuses ou les tentatives de nuances qui feront suite, l’internaute sera sans cesse rattaché à son propos initial : son avatar numérique essencialisé, considéré comme mauvais, doit être oublié. Ce déferlement de haine dure plus ou moins longtemps et implique que l’utilisateur incriminé se coupe d'internet, pour quelque temps.
Dans un long texte publié sur son blog le mois dernier Rowling écrivait notamment « je savais parfaitement ce qui allait se passer lorsque je soutiendrai Maya. J’avais été “cancel” pour la quatrième ou cinquième fois avant cela », révélant à quel point elle était familière de ce phénomène. J.K Rowling est ainsi considérée aujourd’hui par beaucoup de lecteurs comme personne à ignorer, voire à faire taire.
Mais le cas de l’autrice britannique est un peu particulier : le besoin viscéral que ressentent nombre de fans de la réduire au silence semble moins toucher à la liberté d’expression : il s'agirait d'une tentative pour protéger la vision idéalisée qu’ils conservent de la lecture de l'oeuvre.
Le 3 juillet dernier, deux des plus grands sites de fans de Harry Potter choisissaient de prendre leur distance avec l’auteure – suite de ses réflexions sur les droits des transgenres. Pour les administrateurs, ses propos allaient à l’encontre du message d’autonomisation présent dans les romans.
Les sites Web The Leaky Cauldron et Mugglenet ont ainsi déclaré qu’ils ne rédigeraient plus leurs posts vers le site Web personnel de l’auteur britannique, n’utiliseraient plus de photos d’elle et n’écriraient plus sur ses réalisations à venir. Si la rupture entre le monde d’Harry Potter sur Internet et la créatrice de l’univers des sorciers n’a pas été facile pour ses anciens admirateurs, le conflit couvait depuis des années.
La relation qu’elle entretient avec ses lecteurs a commencé à se dégrader quand l’autrice décida de prendre régulièrement position dans des débats qui agitaient la communauté de fan. Ayant toujours les pleins pouvoirs de propriété intellectuelle sur ses œuvres, Rowling a pris l’habitude d’ajouter des détails à son univers, précisant notamment l’orientation sexuelle de certains de ses personnages.
Si l’annonce que le directeur de Poudlard Albus Dumbledor a entretenu une relation charnelle passionnée avec son ennemi juré Gellert Grindelwald peut prêter à sourire, cela soulève un problème plus profond.
Dans un article originellement publié en anglais au sein de l’Aspen Magazine, Roland Barthes explorait les liens entre le créateur et son œuvre, affirmant notamment que « la naissance du lecteur doit se payer de la mort de l’auteur ».
Dans la lignée du Contre Sainte-Beuve de Proust qui proposait de séparer radicalement le texte de son créateur Barthes affirme que l’auteur doit céder sa place au lecteur, qui réécrit le texte pour lui-même. Rarement dans l’histoire littéraire une communauté de lecteurs n’a proposé à ce point une transcription littérale des propos d’un théoricien – les fan-fictions d’Harry Potter s'avèrent particulièrement impressionnantes.
Une fois l’auteur mort, un écrit peut ainsi devenir complètement une œuvre, le contenu n’étant plus impacté par l’idée que l’on se fait de l’auteur. Le théoricien souligne par exemple que de nombreux exécuteurs testamentaires ont brûlé la correspondance d’écrivains célèbres, dans l’espoir de garder leur image immaculée.
Si l’auteur ne cesse de disconvenir à notre vision de l’œuvre, peu importe les efforts mentaux déployés par les lecteurs, impossible de se plonger dans les romans sans un arrière-gout amer. L’auteur doit mourir pour que les romans vivent et malheureusement Rowling n’a pas eu le mémo.
Il est intéressant de noter qu’un mouvement inverse émerge parallèlement à cette mise à mort symbolique de la mère d’Harry Potter. De nombreuses associations demandent ainsi des remises en contexte de certaines œuvres. La mort de George Floyd aux États-Unis a par exemple provoqué une onde de choc qui a ressuscité la polémique éditoriale qui entourait Tintin au Congo.
Le député bruxellois Kalvin Soiresse Njall, fondateur du collectif Mémoire colonial, fera ainsi peut-être plier la maison Moulinsart, qui refusait jusque là tout ajout qui pourrait dégrader l’image du sacro-saint Hergé.
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Astérix, Obélix et les habitants sont dérangés par l'arrivée soudaine de Goudurix, sollicitant du secours. Il annonce que son père, Océanonix, est accusé à tort d'un larcin. L'Aquila de Lutetia, symbole doré des Romains, a disparu, et un innocent est incarcéré. Astérix s'engage à élucider ce mystère et conseille à Goudurix de demeurer à l'abri. Les deux combattants gaulois partent pour Lutèce, cherchant des éclaircissements auprès d'un informateur...
02/11/2023, 18:14
26 Commentaires
Alina Reyes
08/07/2020 à 22:42
Il ne s'agit ni de littérature ni de politique mais de business et de spectacle (on peut aussi relire Debord). Un-e auteur-e qui vit délibérément du business et du spectacle ne peut se plaindre des effets du spectacle sans faire sourire.
Cédric
09/07/2020 à 09:43
Ouah... Le titre de l'article est d'une rare violence !
Je défends pas ce que JK a pu dire ou faire, mais de là à souhaiter la mort de quelqu'un... Rétablissons la peine de mort et ajoutons une loi pour condamné l'homophobie et la transphobie de mort !
En plus, même si elle devait mourir demain, à l'heure d'aujourd'hui (internet) ça ne changerait rien pour la grande majorité des gens. Il n'y a qu'à voir toute les enquêtes/accusations/polémiques après le décès de personnalité célèbre de ces dernières années.
A titre de comparaison, cet article me fait dire que si George Sand avait publié à notre époque sous le même pseudonyme, les gens l'aurait soit détesté pour avoir menti sur sa réelle identité, soit adulée et transporté sur les réseaux sociaux en symbole du mouvement MeToo.
C'est ça malheureusement aujourd'hui, un extrême ou l'autre. La mort de JK ne changera rien dans l'esprit des gens qui ne voit que ça. Personnellement quand je regarde ou lis Harry Potter... Ben c'est Harry Potter et son univers que je vois, pas l'auteur, vu qu'elle n'a pas recrée son propre personnage dans la saga.
Dans la même logique que le titre de l'article (donc dans l'extrême), autant mettre en prison les auteur de thriller pour la logique inverse, j'imagine déjà les gros titres : "C'est des tueurs en série en devenir !"
Patrick
12/08/2020 à 13:12
Bonjour Cédric, il est ici question d'une mort symbolique, 'la mort de l'auteur' comme on parlerait de 'tuer le père' en psychologie (cf Freud). À aucun moment cet article ne met en cause l'abolition de la peine de mort et ne condamne en rien jk rowling à une quelconque peine non plus.
Au demeurant les personnes transgenres, trop souvent agressées, tuées ou qui se suicident font face, elles, à une mort effective. Ainsi ton commentaire, malgré que tu essaies de l'étayer de quelques références, est ressenti comme beaucoup plus violent pour moi (lecteur.ice trans) que le titre de cet article ne devrait l'être à ton sens. Au passage, je n'ai vu ou lu absolument personne (dans les communautés trans ou non) signifiant de 'réellement' condamner une auteure au bûcher...
Marie-Thérèse
09/07/2020 à 09:59
Il n'y a rien d'étonnant aux positions de J.K. Rowling, elle s'exprime selon les critères et sa période de formation, soit le 20e siècle.
Son oeuvre, elle aussi, est empreinte et façonnée par la vision du monde du siècle passé: consommation, perception d'un ennemi précis, absence de soucis écologique, minorités quasi-inexistantes,...
Même si les nuances tentent à être apportées dans les parties plus récentes, il n'y a rien d'étonnant à constater que l'univers de Harry Potter est très marqué du siècle finissant. Ce qui suscite certainement le désaveu des générations plus récentes, l'oeuvre n'étant plus en phase avec leur vision de la société.
Bonnisseur de la bath
01/09/2021 à 00:11
Non mais n'importe quoi. Sous prétexte qu'une oeuvre sort à une époque donnée, elle doit obligatoirement se consacrer aux thèmes d'actualité ? Tout roman du 21 ème siècle se devrait d'accorder un minimum de paragraphes à l'écologie ? C'est effarant d'imbécilité. Harry Potter n'est pas du tout dénigré par les moins de 20 ans, loin de là, plutôt par les plus de 50 qui ne l'ont jamais lu et n'ont donc jamais goûté à sa richesse et sa complexité. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, bien qu'elle ne brille pas vraiment par sa subtilité de ce point de vue là, cette oeuvre est une ode à la tolérance et au vivre ensemble. Il n'y a pas de minorités et de majorités comme celles que vous pouvez croiser dans la réalité, mais les problématiques communautaires sont au centre du récit, elles sont simplement développées par le biais de groupuscules imaginaires. Mais visiblement vous n'avez pas l'esprit assez aiguisé pour saisir les métaphores.
kiki
09/07/2020 à 10:07
:ahhh: :ahhh:
Non mais au secours!!! Elle a juste précisé que seules les femmes pouvaient avoir leurs menstruations!!! A ce que je sache il s'agit bien d'une réalité non?! Arrêtez donc toutes ces polémiques! L'essentiel est ailleurs, cherchez... au lieu de chercher des poux là où il n'y en a pas!
XanSeldor
09/07/2020 à 15:29
Je suis bien d'accord avec toi, je pense qu'on fait tout un flan de quelque chose qui n'est pas si important comparé à plein d'autres problèmes dans le monde, surtout que les propos de JK Rowling ont largement été extrapolés.
Terence
10/07/2020 à 13:01
Pas du tout ! Tu devrais te renseigner avant des dire des bêtises pareilles ! Non, il n'y a pas que les femmes qui ont leurs règles, des hommes transgenre, des non binaires et j'en passe, on ne vit plus dans une société où seulement la femme et l'homme existe
Ouais ouais
09/07/2020 à 11:03
"beaucoup de lecteurs" j'ai arrêté là. A part les tarés de sjw et ceux qui veulent se faire bien voir, tout le monde s'en fout de ses propos...
Adèle Potter
09/07/2020 à 11:33
Ouf, enfin une reflexion intelligeante et modérée ! Merci Kiki. Cette femme nous a tant fait rêver et porté durant toute l'enfance et adolescence de mes 3 enfants.je la remercie pour ça. Le problème de la société qui se construit c'est la cruauté et des lois dignes du moyen âge qu'elle developpe à une vitesse folle ! Le langage perd en finesse et en nuances ce qui provoque des jugements à l'emporte pièce. Je trouve ça très grave. Le monde n'a jamais été tout noir ou tout blanc. Les gens passent beaucoup trop de temps à lire les réseaux sociaux et à ne rien comprendre. Et comme chacun sait, l'ignorence mène à la dictature et à l'extermination de masse, ce contre quoi , précisément JK Rolling ce bat avec Harry Hermione et Ron. Longue vie à eux :-)
Jésus
09/07/2020 à 11:33
C'est un sketch
Jzjz
09/07/2020 à 12:13
Si les gens n'arrivent pas à voir le message dans hp qui est la tolérance, malgré le manque de mixité noir/blanc avec les moldus, les sang purs etc... Ben ils o't rien compris à harry potter et donc qu'ils ne critiquent pas l'auteur
Galarneau
09/07/2020 à 13:03
Je suis en train de lire la (très) longue argumentation de Maya Forstater au tribunal: https://medium.com/@MForstater/claimants-witness-statement-abe3e8073b41 (en anglais).
Pour rappel, cette femme, chercheuse en sciences sociales, a été licenciée pour avoir dit que, quel que soit le genre ressenti, on ne peut pas changer de sexe biologique. Énoncer cette simple vérité et en explorer les conséquences a été considéré comme de la transphobie...
J.K. Rowling, initialement, a juste soutenu cette femme. Est-ce une raison pour la vouer aux gémonies ? Il me semble que non.
Autre victime de cette hystérie, Gillian Philip, autrice du "collectif" Erin Hunter (La Guerre des Clans, livres pour enfants), a été virée par son éditeur pour avoir soutenu Rowling qui soutenait Forstater...
Alors oui, la "cancel culture" représente un réel danger pour la liberté d'expression, et cet appel d'intellectuels (pour la plupart états-uniens) est bienvenu.
Pour en revenir au sujet de l'article, considérant que le narrateur n'est pas l'auteur, que l'œuvre ne se résume pas à son auteur (et inversement, voyez par exemple Céline), je comprends mal ce besoin puéril de "tuer", même si seulement symboliquement, J.K. Rowling...
Bref, Much Ado About Nothing, mais les conséquences, elles, sont bien réelles et dommageables.
Bonisseur de la Bath
09/07/2020 à 14:45
Déjà si ses propos peuvent être jugés maladroits, on est quand même loin de la discrimination éhontée.
De plus, c'est franchement malhonnête de clouer au piloris une philantrope qui a tant donné pour les minorités et les gens dans le besoin dans le monde. Tailler la personne la plus généreuse au monde pour si peu, c'est assez honteux.
L'annonce de l'homosexualité de Dumbledore n'était pas vraiment un scoop opportuniste, les lectrices/lecteurs qui savent lire entre les lignes l'avaient bien deviné. S'il faut critiquer du monde pour l'opportunisme communautariste en façade dans la fiction, alors mieux vaut bouger la cible sur les navets de chez Marvel et DC (Black Panther, Captain Marvel et autres Wonder woman...).
Le débat sur la poursuite d'une oeuvre par un autre que l'auteur originel est plus intéressant. Les déchainements de haine sur les 3 dernières saisons de Game of thrones, niant leur qualité intrinsèque indéniable prouve qu'avec un autre ce ne sera jamais pareil. Personnellement par exemple, même si Lagercrantz a assuré décemment la suite de Millénium, ce ne sera jamais comme si Larson les avaient écrits. On peut faire la même analyse avec les Astérix, les Lucky Luke et bien d'autres.
Lyra
09/07/2020 à 14:50
JK Rowling cible depuis des années la communauté transgenre qui est déjà bien marginalisée. Elle encourage les discriminations, et leur isolement.
Je vous signale qu'elle a encouragé l'utilisation des thérapies de reconversion contre les personnes transgenres, vous vous rendez compte de la gravité de ses propos ? Ces thérapies étaient utilisées contre les gays et les homosexuels mais également contre certaines femmes qui sortaient des critères de féminité imposés par les hommes (le cas Kennedy). Un vrai désastre sanitaire.
En gros JK Rowling ne veut pas que la communauté transgenre dispose de droits, vous savez les fameux droit de l'Homme.
Elle est rétrograde. Qu'elle use sa liberté d'expression comme elle l'entend mais qu'elle ne vienne pas chialer que d'autres font de même. Ce qu'elle encourage est très grave et ses propos devraient faire l'objet de poursuites judiciaires au nom de toutes les victimes de thérapie de reconversion (thérapies qui existent encore dans certains pays).
Quand on voit que des femmes athlètes ne peuvent pas faire de compétition féminine à cause d'un taux de testostérone trop élevé et qu'elles doivent supporter des traitements médicaux très lourds pour avoir un taux considérés comme la norme chez les femmes, la communauté transgenre a bien raison de remettre en cause nos visions du genre et du sexe.
JK Rowling devrait se trouver un autre passe-temps au lieu de reprendre sa haine. C'est assez triste quand on voit l'énergie qu'elle y met.
Elle était un modèle pour moi et maintenant elle ne se rend pas compte qu'elle est devenue la Dolores Ombrage de son histoire.
"Every villain is a hero in his own mind"
Liger
09/07/2020 à 17:42
@Lyra : vous confondez liberté d'expression, telle JK Rowling l'exerce, entre autres, et le déchaînement haineux dont elle est victime ; dans ce dernier cas, il s'agit d'insultes, de persécution et de terrorisme intellectuel dignes des pratiques nazies et staliniennes
Chat
10/07/2020 à 08:13
Moi aussi, j'ai cru pendant longtemps qu'elle ne faisait qu'exercer sa liberté d'expression mais j'ai changé d'avis. Pourquoi ? Parce qu'il ne faut pas confondre liberté d'expression et liberté d'oppression. J'ai lu ce que Rowling écrivait, partageait et likait à propos des personnes transgenres, j'ai lu les théories des TERF, je me suis intéressée aux réponses, toutes respectueuses, des associations LGBT et j'ai été écoeurée... Les TERF sont dangereuses et elles devraient avoir honte de propager tant de haine, Rowling la première. Rappelons-nous qu'elle est suivie par 14 millions de personnes sur Twitter, c'est presque irresponsable de sa part. Rappelons-nous aussi une chose, si elle s'en prenait à une autre communauté, noire, gay, juive ou musulmane, ayant plus de poids politique que les transgenres, ce serait un énorme scandale. Je condamne le harcèlement qu'elle subit, elle ne mérite sans doute pas de se faire lapider comme ça sur les réseaux sociaux. Mais ne dit-on pas, qui sème le vent récolte la tempête ? Si elle ne propageait pas des idées haineuses et contraires aux idées qu'elle développe dans ses livres, elle ne recevrait pas tant de haine en retour. On ne peut pas nier l'existence, l'intégrité et la réalité d'un millier de personnes, chier - pardonnez moi du terme - sur leurs vies, sur leurs souffrances, sans se faire attraper par le col et c'est tant mieux. Les gens lui répondent, parfois très intelligemment et sans violence ne l'oublions pas, et c'est tant mieux !
Liger
10/07/2020 à 09:10
@Chat : je crains que vous soyez embringué dans une logique communautariste avec ses codes, son vocabulaire (je ne sais pas ce que signifie "TERF " et je n'ai pas envie de le savoir : le recours à un langage codé et sectaire me révulse) et sa mentalité.
Surtout, chacun a le droit de s'exprimer, y compris de critiquer Pierre ou Paul tant qu'on respecte une certaine bienséance. Dans cette lamentable affaire, les seuls à déraper sont les agités du bocal qui vocifèrent dans les égouts asociaux, c'est le nom que méritent ces Twitter, Facebook et autres cloaques dans lesquels des frustrés déversent leur haine et promeuvent des comportements liberticides.
Car, encore une fois, c'est la liberté d'expression qui est menacée : il est hors de question de se coucher devant les odieux Diktats des allumés de tout ordre moral. On a mis un terme à l'oppression des curetons, ce n'est pas pour se laisser opprimer par d'autres, bien moins cultivés de surcroît.
Pour le reste, s’appliquent aux pénibles militants chasseurs de sorcières et traqueurs de déviationnistes, aussi dépourvus d'humour qu'un bataillon de gardes rouges ou de grenouilles de bénitier, qui déshonorent les meilleures causes, ces propos de Rabelais... tant qu'ils n'en auront pas obtenu l'interdiction sous le Diable sait quel nauséabond prétexte :
« Ici n'entrez pas, hypocrites, bigots,
Vieux matagots, marmiteux, boursouflés,
Torcols, badauds, plus que n'étaient les Goths,
Ou les Ostrogoths, précurseurs des magots,
Porteurs de haires, cagots, cafards empantouflés.
Gueux emmitouflés, frappards écorniflés,
Bafoués, enflés, qui allumez les fureurs ;
Filez ailleurs vendre vos erreurs.
Ces erreurs de méchants
Empliraient mes champs
De méchanceté
Et par fausseté
Troubleraient mes chants,
Ces erreurs de méchants.
……………………….
Je suis Charlie
Chat
10/07/2020 à 10:41
Rendez-vous compte de ce que vous écrivez : "Je ne sais pas ce que signifie TERF et je ne veux pas le savoir". En d'autres termes, vous vous séparez volontairement d'une partie d'un débat que vous ne pouvez donc pas comprendre dans son entièreté. Il est toujours bon de se renseigner sur les opinions que partagent deux camps. Je suis de votre avis, chacun devrait pouvoir critiquer l'autre mais le problème dans cette histoire est que les limites de la bienséance sont dépassées depuis longtemps. Quand on attaque, il faut s'attendre à une riposte. Relisez vos propos : Agités du bocal, allumés de tout ordre moral... Vous êtes pour la liberté d'expression mais vous voulez faire taire une partie de ceux qui s'expriment à ce sujet, à l'instar de Rowling ? Quel meilleur moyen de décrédibiliser quelqu'un, que de le faire passer pour un fou, un sectaire, une personne immorale ? Vous faites exactement ce que vous leur reprochez en fait. Je le rappelle une seconde fois, il y a beaucoup de personnes qui ne sont pas d'accord avec J.K. Rowling mais qui lui répondent respectueusement. D'ailleurs, les paroles de Rabelais que vous invoquez peuvent tout à fait s'appliquer à ceux que vous défendez lorsqu'on prend conscience du débat dans son ensemble, ce que vous n'avez visiblement pas fait. Ce n'est pas tout de s'exprimer, encore faut-il maitriser le sujet dont on parle. Et c'est bien ça le problème des réseaux sociaux. Trop de gens s'expriment sur tous les sujets et particulièrement sur des sujets qui ne les concernent d'aucune façon. En s'arrêtant comme vous le faites, à un titre ou une idée reçue, on peut effectivement penser qu'elle est la proie de censeurs. En s'intéressant au sujet en profondeur, en prenant conscience des conséquences que ses propos peuvent avoir sur la vie de millier de personnes, en écoutant avec attention ceux et celles qu'elle pointe du doigts, en lisant les commentaires des internautes qui la défendent - ils sont au moins aussi violents - on peut se faire un avis plus large de ces questions là. Je crois au respect, je condamne le harcèlement de Rowling, je le redis. Mais je condamne également ses propos, qui sont tout aussi irrespectueux pour les personnes concernées. Elle partage des idées nourries par la peur et le rejet, il est normal que certains aient envie de lui répondre. Être Charlie n'a rien à voir avec ce débat, je suis Charlie aussi. Mais en terminant votre litanie par ces mots, vous comparez les opposants de J.K. Rowling à des assassins et vous essentialisez un tas de personnes qui s'expriment aussi librement qu'elle. Ce qui prouve, une fois encore, que vous n'avez absolument pas conscience de la pluralité de ce débat. IL n'y a pas d'un côté les méchants militants et de l'autre, ceux qui osent dire la "vérité". Il y a des problème de comportement dans chaque bord ! Ce n'est pas en insultant les autres, ceux qu'on ne comprend pas, que l'on parvient à avoir raison. Il serait bon que vous vous en souveniez la prochaine fois que vous voudrez partager votre avis.
Ach so
10/07/2020 à 11:48
« Camp, attaque, » Vous n'avez que du vocabulaire guerrier dans vos propos. Vous soutenez - c'est votre choix - un camp, envers et contre tout. c'est votre choix, mais vous plaindre de faire partie d'un groupe minoritairement représenté dans les médias est grotesque : vous faîtes la une partout et vos idées sont les références de tout ces milieux. Il suffit de signaler un propos « haineux » anti-homo (et il ne faut pas dire grand chose pour être taxé d'anti-homo : dire que seules les femmes ont leur règles semble $être déjà la limite) pour faire suspendre un compte sur Facebook ou déclencher une enquête de gendarmerie...
Alors, un peu de décence dans votre comportement victimaire. Il y a sûrement des personnes LGBT qui souffrent, mais leur souffrance ne leur donne pas le droit d'imposer leurs idées comme des normes pour tout le monde.
Chacun est libre de penser ce qu'il veut. Vous n'allez réussir qu'à unir les gens contre vous, alors même qu'ils sont majoritairement indifféremment, sous la bannière d'une volonté de vous éradiquer. Vos méthodes ne peuvent conduire qu'à ce résultat.
rose.depine@laposte.net
10/07/2020 à 15:02
Est-ce que les gens vont arrêter de lire JK Rowling ? non
Est-ce qu'elle va perdre de l'argent ? Non
Est-ce qu'elle va cesser de faire des films ? Non
Elle décide d'encourager des thérapies de conversion publiquement, elle s'attendait à quoi ? Que les gens lui offrent un bouquet de fleur ?
Quand il s'agit d’oppression, il n'y a malheureusement que la violence qui semble fonctionner. Vous pensez vraiment que les gens issus de communauté minoritaires ont gagné leur droit autour d'une tasse de thé avec leurs oppresseurs ?
Alors oui, JK Rowling a reçu des menaces, pauvre chérie, elle ne peut plus utiliser son droit d'oppresser comme elle l'entend. Mais au final, ça n'aura que très peu d'impacts sur elle et sa carrière. Tout comme Darmanin qui a été nommé ministre de l'intérieur en dépit de son passif judiciaire, JK Rowling restera une riche privilégiée.
La communauté transgenre est minoritaire et apparemment cela donne le droit à JK Rowling d'utiliser son influence pour limiter leur droit et favoriser leurs discriminations. Et comme c'est une minorité, elle n'en paiera aucune conséquence.
Je rappel aux gens qu'on ne parle pas d'un stupide tweets ou JK Rowling a dit que seule les femmes ont leur règles, non on parle d'années d'acharnement. Faut se renseigner, elle a fait un essai sur des thérapies de reconversion, elle a soutenu une femme qui a tout de même été condamnée pour discrimination (et allez le procès et vous verrez que cette femme pratiquait un harcèlement incroyable contre une personne transgenre, elle n'usait pas seulement de sa soit-disant liberté d'expression).
JK Rwoling ne se bat pour les femmes, la plupart des groupes qui sont contre la communauté transgenre sont financés par des conservateurs qui sont anti féministes.
Et pourquoi est-ce que JK Rowling cible les minorités transgenres ? Mystère... ses actes sont motivés par quoi exactement ? La peur ? La peur de quoi ou de qui ? Elle a peur de 1Þ la population. Moi il y a un autre 1% qui me fait peur et ce n'est certainement pas la communauté transgenre qui n'a aucun pouvoir.
Mais on va lui laisser sa liberté d'oppression à cette pauvre femme riche... après tout la haine c'est sans doute tout ce qu'elle vaut. Elle propage de la haine, elle reçoit de la haine et elle vient chialer comme quoi on lui supprime sa liberté d'expression alors qu'elle vient de participer à une tribune. Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi ironique.
Ach so
11/07/2020 à 08:15
Quelle belle exemple de mon propos. Merci
Chat
10/07/2020 à 16:27
Je ne soutiens pas un camp envers et contre tout, j'ai seulement pris conscience de choses que j'ignorais. Je ne me plains pas de faire partie d'un groupe minoritaire puisque ce n'est absolument pas le cas. Je suis une femme, blanche, franco-britannique et hétérosexuelle. Vous êtes tellement fermé d'esprit que vous n'êtes même pas capable de me lire correctement. Je ne vois où j'adopte un comportement victimaire et j'ai même précisé que j'avais changé d'avis sur la question dans mon premier message, preuve que ma pensée a eu le temps d'évoluer. De plus vous me reprochez d'utiliser un vocabulaire guerrier et vous avez le culot de terminer votre commentaire par le mot "éradiquer". Intéressant, j'en rirais presque. Vous voyez, je me suis intéressée à la question, j'ai essayé de comprendre les théories que J.K. Rowling défendait et j'ai écouté les personnes concernées, notamment une réponse très intelligente d'une association, Mermaid UK. C'est l'une des femmes que j'admirais le plus au monde, j'ai grandi avec Harry Potter et c'est bien pour ces raisons que je me permets de la critiquer aujourd'hui et d'émettre des doutes quant à son étrange obsession des personnes transgenres. Après de nombreuses recherches pour essayer de comprendre le sujet, j'en suis parvenu à une conclusion : Il est dangereux qu'une célébrité ayant 14 millions d'abonnés, propage des idées qui vont à l'encontre d'une communauté marginalisée, qui subit déjà énormément de violences. Car c'est de cela dont il s'agit au fond. Il n'est même pas question de savoir qui a ses règles et qui ne les a pas. Il n'est même pas question de remettre en cause la biologie. Votre problème, c'est que vous n'essayez pas de comprendre de quoi on parle. Vous n'essayez pas de savoir quelles peuvent être les réponses aux propos de J.K. Rowling. Vous ne voulez pas savoir ce que les personnes transgenres ont à dire de leur expérience, ce que les scientifiques racontent de leur cerveau. C'est un sujet bien plus complexe qu'il n'y parait et oui, en tant que fidèle lectrice de J.K. Rowling, j'aurais préféré qu'elle se renseigne davantage et ne tombe pas si facilement dans la peur de l'autre. Il n'y a pas un jour, depuis qu'elle a écrit ce texte sur son site internet, où elle ne tweete pas quelque chose pour nier la transidentité... Ce n'est pas normal. Ce n'est pas sain du tout. Ça génère de la violence, de la haine et ce n'est utile à personne !
Stag
10/07/2020 à 11:31
Nous les casses tous ces gens qui s'offusquent des qu'une vérité incontestable est dites... Seules les femmes nées femmes ont leurs règles... Wooo quel scoop !! Mais ça fache la communauté LGBT alors il ne faut pas le dire... Ce monde moldu est fou à lier !
Evrard
10/07/2020 à 12:24
Mais sérieux vous croyez vraiment que des enfants de 12 ans vont s'intéresser à la vie privée de jk nan mais vraiment c'est a la limite des menaces de mort ce que vous dites
Forbane
28/07/2020 à 13:49
Le seul crime de Rowling est d'avoir rappelé cette évidence biologique : les femmes existent, et les transfemmes sont des hommes.
Affirmer le contraire est une ineptie née de l'inculture autant que d'une certaine forme de militantisme qui amène certaines personnes à trafiquer les faits afin qu'ils collent à leurs théories pseudo émancipatrices.
En l'occurrence, les droits fondamentaux des femmes sont clairement menacés par les revendications trans. Des femmes trans (des hommes, donc) ont désormais accès aux lieux qui hier encore étaient réservés aux femmes : prisons, centres d'accueil pour femmes violées ou battues, etc.
Par conséquent, des crimes misogynes y ont lieu, perpétrés par des transfemmes (des hommes) sur des femmes.
Ailleurs, ce sont de jeunes sportives qui se voient dénier systématiquement l'accès aux podiums parce que des transfilles/transfemmes concourent et gagnent.
Etc.
Pour résumer, le militantisme trans qui vise à nier aux femmes leur existence et menace leurs droits est l'énième visage de la misogynie phallocrate.
Soutien inconditionnel à Rowling.
Honte à ses détracteurs.