La pression autour du Salon du Livre est retombée, et le souffle a pu être repris. Pour se perdre à nouveau, presque aussitôt, à la vue de quelques-unes des photos ou vidéos que nous avons pu arracher au cours des 4 jours. Repartez avec nous dans le pavillon 1, pour une dernière virée sauvage avant l'année prochaine.
Le 27/03/2013 à 18:09 par La rédaction
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27/03/2013 à 18:09
Les exposants se sont tous démenés pour que leur stand soit prêt à l'heure prévue, et s'engagent à accueillir cordialement même ceux qui ne sont pas vraiment emballés par le livre :
Le stand des éditions Milady Romance
Cela paraît étrange, mais le Salon ne commence vraiment qu'une fois la soirée d'inauguration du jeudi soir consommée. Ou plutôt bue :
Amélie Nothomb affairée
Même les Américains de l'IDPF, venus pour la première fois au Salon du Livre, ont vite compris comment capter l'attention du monde du Livre, « exception culturelle française » et autre...
Bill McCoy, directeur exécutif de l'IDPF, pendant son discours de clôture, le lundi après-midi
Le breuvage n'est pas sans faire des ravages, dès les premières minutes du Salon, avec des scènes surréalistes comme celle-ci, au stand Editis. Oui, le mec avec la tablette est le démonstrateur. Martyrisé, le robot cherche du secours auprès de la caméra, limite flippant lorsqu'il tourne la tête façon Terminator...
Bon, Tim n'est pas qu'un souffre-douleur mécanique pour apprentis racketteurs : le Projet Raspo, impulsé par Paraschool, Aldebaran Robotics, Ludoscience et le Lutina a développé ce robot capable de simuler de façon saisissante des émotions pour de la remédiation auprès d'enfants en difficulté scolaire ou cognitive.
Il y a bien un gamin parmi les colonies qui ont traversé le Salon du Livre qui se souviendra particulièrement de cette sortie avec l'école :
Geronimo Stilton en tournage
Quand on débarque en salle de presse, à bout de souffle, cela à de quoi définitivement vous achever.
Mais ce n'est pas pire que de tomber sur le Honey Monster et une version légèrement ramollie du pain d'épice de Shrek...
Retour en salle de presse avec les désormais habituées Causeuses, aux airs de Ghostbusters low-cost.
La RATP charge les Causeuses d'une mission : préparer les lecteurs au Salon du Livre en leur racontant des histoires, rédigées par leur soin sur de petits objets choisis de façon aléatoire. Les tuyaux permettent d'isoler la communication du brouhaha, ce qui s'avère... utile au Salon. Les Causeuses sont une initiative de la maison Tête de litote, créatrice de dispositifs littéraires...
Préférant l'esplanade extérieure aux allées, Bertille Berthier lance sa Ligue de défense des patères et porte-manteaux, façon Aguigui Mouna devant Beaubourg. La dame anime également un atelier littéraire, entre amis, pratique la chanson dans des genres qui vont du jazz au slam et aime écrire des chansons avec des amis. Peace, sister.
Sur d'autres horizons, et moins volubile, on retrouve le sombre héros de la mer de Pratt. Capitaine, mon capitaine.
C'est que le Salon a accueilli près de 196.000 visiteurs cette année, et constitue donc un bon moyen de se faire remarquer :
- avec des collages,
- des publicités façon Kobo dans le métro, qui a largement profité de l'absence de son concurrent au nom de fleuve d'Amérique du Sud, pour reprendre la main sur la publicité autour du Salon, avec 2 énormes logos « Kobo » et « Fnac » sur le plan d'orientation :
- ou à la seule force de sa voix, comme le type véritablement passionné qui a fait la promotion d'Une plume au vent d'ouest, de Julien Gracq, au Théâtre de l'Île Saint-Louis.
Endroit où il faut être, et donc vendeurs de billets au marché noir : et oui, les panneaux avertisseurs n'y ont rien fait, d'autant plus que les contrevenants se trouvaient avant ceux-ci. 5 € l'entrée, tarif en vigueur. À la fin du dernier jour de Salon, on vend carrément juste devant les portes, « 10 € les deux ». Euh, nan, là c'est encore pire que le tarif Reed.
Et pourtant, même au Salon du Livre, les couilles et autres erreurs ne manquent pas :
Celle-ci, collector :
Quand les couilles sont remises à leur place, la sortie du colosse n'est pourtant pas loin :
Et tant qu'à voir le mal partout, la houpette de Titeuf n'est question que de perspective.
Alors, pour se racheter une conduite retournons aux icônes de notre enfance. Au détour d'une allée, on retrouve la Schtroumpfette dans une étrange position. La seule femme du village est dans une séance de prière. La blonde prie-t-elle pour la Manif pour Tous qui a lieu en même temps ? On nous avait pourtant expliqué que le village des Schtroumpf était une colonie communiste...
Tout a foutu le camp, sauf vous, qui nous avez accompagnés pendant ces 4 jours.
À l'année prochaine !
Par La rédaction
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