Le mois de juin 2011, ce fut pour JK Rowling le lancement de Pottermore, l'expérience potteresque en ligne, avec la commercialisation des livres en format numérique. Or, peu s'en souviennent, et moins encore s'en préoccupent, mais fin juin 2011, conséquence ou non, l'agent historique de la romancière se faisait virer. Christopher Little, celui par qui tout était arrivé, était remercié.
Le 30/07/2013 à 12:10 par Clément Solym
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30/07/2013 à 12:10
« Nous sommes en mesure de confirmer que JK Rowling a mis fin à son contrat avec la Christopher Little Literary Agency. Elle sera représentée dès à présent par Neil Blair, qui a quitté Christopher Little Literary Agency, et monté The Blair Partnership », assuraient les porte-parole de la romancière à cette époque.
Pour l'agent, le monde s'effondrait : il « admire l'auteure et son talent, et se révèle fier d'avoir joué son rôle tout au long de ce voyage. Cependant, il est déçu et étonné d'avoir découvert ces informations sur des nouvelles dispositions », expliquait-il. Et ce n'est qu'en janvier 2012 que les deux parties trouvèrent un accord à l'amiable, permettant à chacun de continuer bon grè, mal gré.
Dernièrement, la romancière est revenue, un peu malgré elle, sur le devant de la scène, dans une situation échappant complètement à son nouvel agent, Neil Blair. L'auteure a publié son fameux polar, sous le pseudonyme de Robert Galbraith. Une expérience inédite pour elle, qui retrouvait l'anonymat, et pouvait enfin être jugée pour ce qu'elle avait écrit.
Mais voilà : l'épouse d'un membre du cabinet d'avocats en charge de ses affaires a eu la langue trop bien pendue - et son mari juste avant elle. Et voilà que le secret est évincé, et que la presse s'en empare.
« Aujourd'hui, j'ai découvert la façon dont la fuite sur la véritable identité de Robert s'est produite. Seul un petit nombre de personnes connaissait mon pseudonyme et il n'a pas été très agréable de me demander pendant des jours comment une femme dont je n'avais pas entendu parler avant dimanche soir a pu découvrir quelque chose que beaucoup de mes plus vieux amis ne savaient pas », fulminait Rowling.
Ajoutant : « Dire que je suis déçu est en dessous de la réalité, je pensais pouvoir compter sur toute la confidentialité de la part de Russels, un cabinet réputé et professionnel, et je suis très en colère de constater que ma confiance était mal placée. »
(air d'harmonica préfigurant un duel en pleine rue...)
L'occasion était trop belle, et l'Express UK saute sur l'occasion, pour glisser dans ses colonnes la confidence d'un ami proche de Christopher Little, l'agent littéraire congédié. Expédié parce qu'il ne semblait pas en mesure de gérer au mieux l'empire Rowling, Christopher aurait esquissé un sourire en apprenant que le petit secret de Rowling s'était répandu dans la presse.
« Cela ne serait jamais arrivé sir Chris s'était encore occupé d'elle. Il a fait en sorte que pas une seule ligne de l'histoire d'Harry Potter ne soit révélée au cours des 16 années où il a travaillé avec elle. Et qu'aucun exemplaire de l'un des livres ne soit mis à disposition avant la date de publication. Il est très fier de la manière dont il s'occupait d'elle », explique l'ami.
Avec une légère odeur de poudre dans l'air, non ?
Par Clément Solym
Contact : clements@actualitte.com
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