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Les Ensablés - Catherine Colomb (1892-1965): à la droite de Proust, par François Ouellet

Chers lecteurs, voici ouverte la nouvelle saison littéraire 2015-2016 des ensablés: nous restons, comme toujours, inactuels, volontairement inactuels, à la recherche d'auteurs de qualité enfouis dans le passé. J'ai le plaisir de vous offrir aujourd'hui, pour cette rentrée, un article de François Ouellet, professeur titulaire de littérature française à l'université du Québec, et qui nous fait aujourd'hui le plaisir et l'honneur de nous parler d'un auteur ensablé suisse, Catherine Colomb. J'ai déjà cité plusieurs fois François Ouellet pour ses ouvrages critiques concernant la littérature française des années 30. Vous trouverez à la fin de son article la liste de ses ouvrages. Nous le remercions vivement d'avoir accepter de nous écrire un texte: c'est un peu la reconnaissance du sérieux avec lequel nous travaillons depuis des années sur les ensablés.

Le 23/08/2015 à 13:17 par Les ensablés

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Publié le :

23/08/2015 à 13:17

Les ensablés

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Hervé Bel

Catherine Colomb, à droite de Proust, par François Ouellet.

Catherine Colomb (1892-1965), vous connaissez ? Romancière de génie, sa gloire littéraire devrait être celle de Virginia Woolf ou de Nathalie Sarraute. Mais voilà, elle était avant tout une mère de famille vaudoise, elle écrivait en cachette, elle publiait chez de petits éditeurs (à part un ultime roman chez Gallimard). Et puis ses romans se comptent sur les doigts d’une main. J’aime dire que le plus grand écrivain suisse romand, ce n’est pas Ramuz, mais Catherine Colomb. Elle devrait de facto être dans la Pléiade. Au Paradis des lettres, qui s’appelle sans doute Combray-les-Cieux, elle devrait siéger à la droite de Proust.

Catherine Colomb, c’est d’abord trois romans : Châteaux en enfance (1945), Les Esprits de la terre (1953) et Le Temps des anges (1962). Ils ont été réunis en un volume aux éditions Rencontre en 1968. C’est aussi un quatrième roman, mais chronologiquement le premier de tous : Pile ou face (1934), publié sous le pseudonyme de Catherine Tissot et renié par l’auteur parce que jugé trop conventionnel. Pile ou face a néanmoins été intégré dans la réédition de l’œuvre complète en trois volumes chez L’Âge d’homme en 1993. C’est enfin un roman inédit, dont le titre serait apparemment Comme des noix sur un bâton, découvert récemment dans les archives familiales de l’auteur. Le Centre de recherche sur les lettres romandes de l’Université de Lausanne prépare actuellement une nouvelle édition des œuvres complètes de C. Colomb qui inclura ce nouveau roman et d’autres inédits. Cette édition est prévue pour 2017 aux éditions genevoises Zoé : à marquer d’ores et déjà d’une pierre blanche à votre agenda.

Le premier sujet des romans de Catherine Colomb, c’est l’écriture. Cette affirmation, qui est une lapalissade, n’a toutefois jamais pris autant son sens qu’ici. C’est un hommage grandiose à la littérature, à la royauté de la phrase, du rythme, de l’image, de l’émotion. Mais c’est une œuvre d’accès difficile. Je n’en connais pas d’aussi exigeante. Mais l’effort de lecture est mille fois récompensé par une beauté sans pareille, si ce n’est chez Proust ou Claude Simon. D’ailleurs on pense inévitablement à ces romanciers en lisant Châteaux en enfance ou Les Esprits de la terre, parce que le temps affectif et mémoriel y tient le premier rôle. Résolument en rupture avec les formes conventionnelles, l’écriture de C. Colomb se déploie à l’aide de métaphores et d’associations libres. À l’intérieur d’un même paragraphe, les bouleversements temporels sont fréquents, et il n’est pas toujours facile de savoir de quel personnage il est question ni lequel parle. Aussi faut-il être très attentif aux détails de la description, à la récurrence des images selon les contextes, etc. Mais ce désordre de la narration, des points de vue et des discours rapportés n’est qu’apparent ; seulement, la logique qui l’organise est capricieuse exactement comme l’est la mémoire, qui ne suit pas l’orientation claire de la raison, mais qui est en revanche riche d’une densité poétique extraordinaire. Le lecteur qui accepte de glisser dans cet univers majestueux et incantatoire doit faire confiance à la romancière, se laisser aller tout en gardant l’œil bien ouvert pour ne pas se perdre. Car peu à peu les choses se mettent en place. Les situations et les liens de filiation entre les personnages s’éclairent, l’enjeu qui les mobilise est plus facilement repérable. Voilà que les détails qui nous égaraient nous servent maintenant de balises… Tous les romans de l’auteur se situent dans des familles vigneronnes qui habitent au bord du lac Léman. Dans Les Esprits de la terre et Le Temps des anges, ces familles sont viciées par de sourdes rivalités au sujet de l’héritage familial. Au lecteur je conseillerais de commencer par le premier de ces romans.

L’histoire, au demeurant fort simple, y est plus facile à saisir, et l’écriture plus aisée à circonscrire. Eugène et Madame (appelée aussi Sémiramis) habitent une propriété nommée Fraidaigue, Adolphe et Mélanie la maison d’En Haut. Quant à l’aîné des deux frères, César, figure centrale du récit, il loge six mois chez l’un, six mois chez l’autre. Il bat le petit domestique de la maison d’En Haut, s’attarde à l’écurie et, rêveur, passe ses journées couché sur la grève. Sous le ciel concave, convexe pour les morts, la terre tournait, le lac la suivait docilement et léchait les doigts de César étendu entre la terre et l’eau. César est en fait un personnage profondément mélancolique, dont le regard est tourné vers le passé de l’enfance (elle se confond avec l’horizon du lac) et qu’habite le souvenir de la mère défunte. Cette mémoire éthérée entrave sa volonté d’agir. Comme l’écrit C. Colomb, dans ce style métaphorique qui lui est propre, César aurait eu le temps d’arriver, mais il mit trop de temps à se dégager du lac, ses pas sur le sable se remplissait d’eau, il n’aurait pu entrer au salon avec des souliers trempés pour dire qu’il allait épouser Gwen. César est la « croix » de Madame. Celle-ci craint que César se marie et, réclamant sa part d’héritage, ne prenne possession de Fraidaigue. L’essentiel du roman repose sur l’opposition entre ces personnages, mais où la sensibilité vulnérable de César ne fait pas le poids face à l’omnipotence de Madame, avec ses dents de scaphandrier et ses grandes mains blanches d’emmurée pendant stupidement le long de ses flancs, dont les éternuements et le rire provoquent des catastrophes. Elle riait deux ou trois fois l’an, à l’équinoxe, au solstice, les vitres tremblaient alors dans le village, celles de la messagère tombaient sur la route au pied des maisons inclinées en arrière à cause des vagues anciennes, et Gwen se levait pied nus, une boucle dorée sur l’épaule, et cherchait à tâtons les fleurs du lac que César posait sur sa fenêtre. César, floué et reflué vers le pays brumeux des enfants, s’abandonnera à la fin aux eaux du lac.

Si Le Temps des anges n’a pas la grâce mélancolique des Esprits de la terre, il en reconduit néanmoins les enjeux. Ici, Gontran rappelle Madame dans le rapport qu’il entretient avec son neveu Honoré, lequel finira par recevoir l’héritage de la tante Ursule. Si l’errance d’Honoré, qui vogue sur les mers dans son bateau à plancher de verre, et le jeune orphelin Joseph évoquent la mélancolie maladive de César, Le Temps des anges s’impose aussi par sa moralité : Gontran perdra tout et, à la fin, devenu aveugle, se retrouvera seul avec la domestique, Rose. Le titre du roman est signe de mort ; l’espace, lieu des vivants, le temps, royaume des morts, disait C. Colomb. Un cortège d’enfants mutilés hantent parfois la ville et les mères forment une collectivité muette et endeuillée, reconnaissable à la pèlerine de laine noire qu’elles ramènent sur leurs épaules. Elle aussi elle était pauvre, montée sur le vaisseau des Mères, elles serraient sur leurs épaules leurs pèlerines de laine noire, Joseph courait sur la rive, tendant les bras, la ferme brûlait derrière lui. Car la mère a toujours le dernier mot chez C. Colomb. La romancière a vécu douloureusement une enfance orpheline. Cela peut suffire à mettre en place tout un imaginaire.

J’évoque en dernier Châteaux en enfance (roman dont le titre préalablement retenu par l’auteur était Les Chemins de mémoire), car il est probablement plus difficilement abordable que les autres. Dans sa préface à l’édition des œuvres de C. Colomb en 1968, le poète Gustave Roud rappelle le profond étonnement mêlé d’enthousiasme du jury littéraire des éditions La Guilde du livre (outre G. Roud lui-même, le jury était formé de C. F. Ramuz, Edmond Jaloux, Paul Budry, H.-L. Mermod et Albert Mermoud, qui avait créé la maison d’édition en 1936) en découvrant le manuscrit de Châteaux en enfance : œuvre déconcertante, dont le caractère le plus frappant était une extraordinaire confusion temporelle apparente et un déferlement d’images, mais d’images nullement enchaînées, semblait-il, d’où l’impression de papillotage et de vertige causée par une telle incohérence. C’est que la clé pour ouvrir cet univers, on ne la trouvait que progressivement au fil de la lecture : tout s’ordonnait selon d’autres lois que celles auxquelles obéit le roman habituel, selon les lois déconcertantes de la mémoire. Ici l’émotion remplaçait la raison. Dans un court texte où elle présente son œuvre, un an avant sa mort, C. Colomb expliquait : Catherine Colomb ? Elle est vraiment impossible à comprendre. Il y a un tel fouilli de personnages… À la quinzième page, on ferme le livre, on renonce. […]Mais pourquoi comprendre ? Est-ce qu’il ne suffit pas d’aimer ceux qui vivent à vos côtés ? La vie… est-ce qu’elle agit conformément à un plan ? Est-ce que la mémoire n’intervient pas sans cesse, créant une vie parallèle, qui amène des centaines de souvenirs, de visions fugitives, des rêves, et soudain, on ne sait pourquoi, tout s’efface et seul subsiste pour un instant ce souvenir de pervenches autour d’une tombe, ou, dans un salon, le bruit mat des pétales de roses blanches qui s’effeuillent lentement sur le tapis de velours beige brodé de fils dorés ? Chaque fois qu’une écriture nouvelle se propose, il faut apprendre, ou réapprendre, à lire… Ce mot de G. Roud n’a jamais été aussi justifié que dans Châteaux en enfance, car la mémoire, qui est une thématique, comme chez Proust, est aussi puissamment une esthétique. Les temps se mêlent, de nombreux personnages circulent et reviennent, emportés par un mouvement à travers lequel le lecteur attentif finit par repérer quelques temps forts : le baptême de la fille de Galeswinthe et le mariage de cette jeune fille, dont la fille Élisabeth sera recueillie par sa grand-mère à la suite de la mort de ses parents. Galeswinthe sera ensuite spoliée par son frère Paul. Raconter l’histoire outre mesure, ce serait vain, l’essentiel étant que chaque lecteur fasse l’expérience de cette lecture, trouve par lui-même les signes et repères d’un univers qui au demeurant, dès les premières pages, est d’une beauté immédiate et saisissante. Hélène Gaudreau, auteur d’une thèse de doctorat sur les romans de C. Colomb (à l’U. Laval), a bien montré comment les caractéristiques des personnages et les motifs qui les accompagnent sont autant de points de repère pour situer la temporalité des situations. J’ai dit que C. Colomb écrivait ses romans en cachette. J’essaie de l’imaginer dans sa grande maison de Prilly, près de Lausanne, sortant son cahier une fois son mari parti pour le travail et ses enfants pour l’école. La veille, elle avait sans doute encore été une hôtesse parfaite, recevant cousins et tantes, ou elle avait passé quelque temps au Cercle des Dames de Morges, retroussant de son œil de lynx les parures sous lesquels chacun ne parvient pas toujours à dissimuler les travers de toute une vie. À ce rythme, la romancière sacrifiant à la maîtresse de maison, chaque roman lui demandait de nombreuses années. Du reste, on n’écrit pas de tels romans en quelques mois sur le coin d’une table. Ils sont d’une telle richesse rayonnante, fourmillant d’images extraordinaires, palpitant d’émotion, qu’il suffit d’un seul de ces titres pour atteindre à la gloire littéraire. Et C. Colomb en a fait trois, peut-être un peu plus (on le saura dans deux ans), et au moins deux qui sont des chefs-d’œuvre, Châteaux en enfance et Les Esprits de la terre. La méconnaissance de son œuvre, pourtant d’une modernité novatrice supérieure, est sans doute l’une des injustices les plus flagrantes et révoltantes de l’histoire littéraire.

Liste des ouvrages de François Ouellet Monographies : D'un dieu l'autre. L'altérité subjective d'Emmanuel Bove, Québec, Nota bene, collection « Littérature(s) », 1998, 267 p. 100 romans français qu'il faut lire, écrit en collaboration avec Hélène Gaudreau, Québec, Nota bene, coll. « NB poche », 2002, 315 p. Emmanuel Bove. Contexte, références et écriture, avec une préface de Bruno Curatolo, Québec, Nota bene, 2005, 218 p. La Littérature précaire. De Pierre Bost à Pierre Herbart, Éditions universitaires de Dijon, à paraître. Direction ou co-direction d'ouvrages : En marge.Relire vingt-cinq romanciers méconnus du XXe siècle (dir.), Québec, Nota bene, coll. « NB poche », 2010, 279 p. Romans exhumés 1910-1960. Contribution à l'histoire littéraire du XXe siècle (dir. avec Bruno Curatolo et Paul Renard), Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 2014, 194 p. Journalisme et littérature dans la gauche des années 1930 (dir. avec Anne Mathieu), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2014, 248 p. Contre l'oubli. Vingt romanciers français à redécouvrir (dir.), Montréal, Nota bene, coll. « NB poche », à paraître. Jean Prévost le multiple (dir. avec Emmanuel Bluteau), Presses Universitaires de Rennes, à paraître. Direction de dossiers dans des revues « Populisme pas mort. Autour du Manifeste du roman populiste (1930) de Léon Lemonnier » (dir. avec Véronique Trottier), Études littéraires, vol. 44, no 2, été 2013, p. 7-158. « Dostoïevski et le roman russe dans l'entre-deux-guerres. Bataille, Beucler, Bove, Miomandre, Morand, Némirovsky, Ramuz », (dir.), Tangence, no 86, hiver 2008, p. 5-145. « D'un écrivain l'autre. Quelques méconnus du XXe siècle et leurs références », (dir.), Études littéraires, vol. 36, no 3, printemps 2005, p. 7-136.

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A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

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Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Se bander les pieds pour se marier : l’émancipation rêvée des Lotus d’or

BONNES FEUILLES – Les Lotus d’or de Jane Yang (trad. Laura Bourgeois, Charleston), nous plonge dans la Chine du XIXe siècle. Dès l’âge de quatre ans, Petite Fleur se fait bander les pieds, rituel imposé par sa mère. Elle endure cette souffrance dans l’espoir d’obtenir des « lotus d’or » parfaits — des pieds de dix centimètres censés lui garantir un mariage honorable, malgré les modestes conditions de sa famille.

08/12/2024, 08:30

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Que se passe-t-il quand on n’est plus là ?

BONNES FEUILLES – C’est l’histoire d’une disparition. D’un amour qui se brise ; du vide qui touche brutalement toute une famille. Mais ce n’est pas que cela. C’est aussi le récit de l’absence, de l’autre côté. Que se passe-t-il quand on n’est plus là? Que vivent ceux qui sont restés ? Et comment réussir à s’en aller?

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La propagandiste : Cécile Desprairies, entre occupation et collaboration

Pendant l’Occupation, voici le monde des collabos antisémites décrypté de l’intérieur : dans ce roman autobiographique, l’historienne Cécile Desprairies dresse un portrait intime de son passé familial. Pour mieux s’en libérer.

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Avant que la mémoire s'efface, “testament marin” d'Olivier de Kersauson

On connait tous « l’Amiral » pour ses coups de gueules ou son humour dans les émissions radio. Pourtant, derrière l’image de ce breton au long court, se cache un passeur d’histoire maritime et un humaniste. Par Christian Dorsan.

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Handicap, maternité et société : Une grossesse (non) ordinaire

BONNES FEUILLES – Sushina Lagouje, jeune femme myopathe, porte un désir simple et universel : celui de devenir mère. Mais ce rêve va rapidement se heurter à un mur de préjugés et de discriminations. Alors qu’elle souhaite juste Une grossesse ordinaire (Éd. Double ponctuation).

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PODCAST – À travers Les Éphémères, Andrew O'Hagan, romancier originaire de Glasgow (Ecosse) offre une réflexion profonde sur la fragilité de l'existence. Seule ressource pour affronter la vie qui nous est donnée : la force des liens amicaux, souvent mise à l'épreuve de choix difficiles.

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À l'approche de Noël, Inoxtag décroche un “hotte” d'or 

Véritable triomphe pour celui qui a déjà dompté l'Everest : Inoxtag, avec son acolyte Charles Compain, est sur le toit des ventes de livre de la semaine (du 25 novembre au 1er décembre), et ce pour la seconde fois consécutive. Instinct, Tome 1, s'est écoulé à 71.216 exemplaires. Bel exploit pour l'Homme de l'année selon GQ.

 

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Les secrets du Reiki, une pratique fascinante

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À l'écoute de l’âme : trouver le sens de nos maux

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Après l’album La synagogue, Joann Sfar poursuit son récit autobiographique en abordant cette fois son rapport au dessin et au décès de sa mère. Ce sont Les idolâtres (Dargaud). Disons-le tout de go : il est difficile de parler de cet ouvrage, car le décortiquer ne pourra jamais rendre justice à la magie qui l’habite. 

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L’escalade horizontale avec Xavier Courteix

C’est plat, mais quand même, c’est joli ! (Editions Flblb) Xavier Couteix nous présente Aster, qui fait de l’escalade à un haut niveau sportif. C’est une passion qui l’habite. Aster est aussi en dernière année d’une école de design à Amsterdam. Il aimerait faire son projet de fin d’études sur l’escalade, et se pose dès lors la question de pratiquer ce sport en pleine ville, de passer des hautes montagnes à un pays bas.

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Sous Le ciel de Tokyo, une pension aux croisées des vies

BONNES FEUILLES – Dans Le ciel de Tokyo (Editions Rivages), nous sommes invités à observer, à travers la ville, les trajectoires croisées d'une galerie de personnages. Une fois arrivés, nous posons nos valises dans une pension bohème, où expatriés et voyageurs viennent tisser, au gré des rencontres, les fils d'une existence partagée. 

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Au bonheur des épouses ? Le combat intime de Madame Zola

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Le magnétisme. Conseils et exercices pratiques

#PiktosPoche – Nous sommes tous magnétiques, à des niveaux différents. Utiliser son magnétisme et le développer est une volonté propre à chacun. Si vous êtes désireux d'explorer cette voie, Jacques Mandorla met à votre disposition des conseils et des exercices afin de savoir magnétiser. 

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Crime et Colère simple : l'enquête de Davide Longo continue

Dans Une colère simple (trad. Marianne Faurobert, Éditions du Masque), voici la troisième enquête de l’équipe de choc montée à Turin par Davide Longo, dont la réputation de « nouvelle star du polar italien » est décidément bien méritée. L'auteur était en début d’année la coqueluche des médias transalpins qui l’annonçaient comme la star du nouveau polar italien.

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Notre-Dame de Paris - L'oeuvre des siècles  

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Doux visage de grand-mère, cher pays de notre enfance

BONNES FEUILLES – Avec Ma grand-mère et le Pays de la poésie (Flammarion), Minh Tran Huy retrace l’histoire de sa grand-mère, figure centrale de son enfance, et explore son héritage vietnamien entre douleur et merveilleux. Un hommage qui mêle souvenirs, contes et quête de sens.

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La Génération Z face au désenchantement de l’après #MeToo

BONNES FEUILLES – Dans Tout est chaos (Les presses de la Cité), Carmen Bramly nous entraîne dans le quotidien d’une jeune femme de la génération Z plongée dans l’univers exigeant de la publicité. Entre ambitions professionnelles, relations éphémères et scandales au travail, elle interroge les contradictions de notre époque et les dégâts du post-#MeToo.

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Les dieux et héros antiques revivent grâce à Édith Hamilton

L'helléniste Édith Hamilton voit son ouvrage majeur, La mythologie - ses dieux, ses héros, ses légendes, rééditée chez Dervy, dans une belle édition illustrée. Dans cette sorte de manuel d’histoire à l'usage de tous les publics, elle revient sur les grands mythes et légendes qui « constituent le fondement même de notre culture et continuent d’inspirer profondément notre époque ». 

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Une sélection d’ouvrages pour se mettre à l’espagnol

S’il y a bien une langue que l’on aime à entendre, c’est l’espagnol. Quel plaisir, en effet que ces sonorités chaleureuses qui ont toujours comme un air de vacances, de soleil et de bonne humeur. Voilà autant de bonnes raisons de vouloir se mettre à l’étude de la langue de Cervantes.

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Le voyage astral. Comment sortir de son corps

#PiktosPoche – La conscience n'est pas enfermée, elle peut voyager hors du corps. Dans cet ouvrage riche de témoignages, Bernard Raquin propose de nombreuses méthodes largement expérimentées - autohypnose, déplacement des sensations, exercices de visualisations -, qui permettent de sortir de son corps en toute sécurité, et d'y revenir. 

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“Le sport comme outil d'émancipation et moyen de communiquer”

BONNES FEUILLES – Dans une veine eastwoodienne expurgée de son chauvinisme américain, porté par une écriture sauvage et déclassée, Transformers met sur le devant du ring la beauté et la grandeur de la boxe, devenue la langue de ceux à qui les mots n’ont pas été donnés. Chez Amine Adjina, le sport, universel, est à la fois l’outil d’émancipations des êtres et leur moyen de communier. 

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Briser les chaînes du silence, pour conquérir sa liberté

BONNES FEUILLES – Adunni, 14 ans, est vendue par son père comme épouse. Mais dans La fille qui ne voulait pas se taire (trad. Laura Derajinski, Harper Collins), Abi Daré raconte l’histoire d’une adolescente prête à tout pour briser le silence et conquérir son droit à l’éducation. C’est à la fois un cri de révolte et une ode à la résilience. 

03/12/2024, 08:30

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L'Irak : chronique d’un pays brisé

BONNES FEUILLES – La notoriété de Kadhim Jihad Hassan comme traducteur et essayiste a souvent éclipsé son travail poétique. Cette anthologie vise à corriger cet oubli.

03/12/2024, 07:30

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Omega men : faut pas prendre les vessies pour des Lanterns

Tom King et Barnaby Bagenda ont produit, avec Omega Men, un album d’une audace rare. Relecture brillante des codes du space opera, cette aventure s’empare d’un des plus emblématiques héros du corps de Lantern – White Lantern, celui qui réunit toutes les couleurs, parce que non, le blanc n’est pas une couleur, ce sont toutes les couleurs ensemble.

02/12/2024, 17:06

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Tirer un trait sur son propre enfant ?

BONNES FEUILLES – Mère est elle morte de Vigdis Hjorth (traduction Hélène Hervieu) raconte l'histoire de Johanna qui, trente ans après une rupture familiale douloureuse, retourne pour la première fois dans sa ville natale. Un soir, après un verre de vin de trop, elle téléphone à sa mère. Regrettant aussitôt cette main tendue – un aveu de faiblesse –, elle est d’autant plus tourmentée lorsque sa mère refuse son appel. 

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Le prêtre et le braconnier : traque lugubre pour décor vénéneux

La campagne britannique n'est pas toujours riante : la voici qui sert de décor à un conte noir aux accents gothiques, une scène de chasse où le gibier est une jeune femme et le chasseur un prêtre diabolique. Mais ce sera un tableau plus proche de Jérôme Bosch que de John Constable.

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Les Fantômes de l’Hôtel Jerome, de John Irving : l’au-delà gît dans les cœurs

Fils unique d’une mère skieuse et d’un père inconnu, Adam Brewster souhaite devenir écrivain. Cette quête de l’écriture, inséparable de celle de son père et de l’apprentissage de la vie, Adam nous la conte lui-même au gré des parents de substitution qui guident sa jeunesse, puis de ses partenaires féminines.

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L'agrafe

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La Gloire de Notre-Dame : La foi et le pouvoir

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