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Les Ensablés - Notes de voyage de Laurent Jouannaud: "Voyez comme on danse" de Jean d'Ormesson

Bonjour cher Hervé, bonjour chers habitués, J’ai pas mal lu cet été. Entre autres, deux bons romans policiers, meilleurs que les huit romans contemporains que j’ai rencontrés, et plus profonds. Un roman policier, c’est toujours sérieux, à cause des morts. La vraie bonne surprise, hasard de bouquiniste sur un marché de la Côte d’Azur, ce fut un roman de Jean d’Ormesson, à un euro. Je ne connaissais pas cet auteur, né en 1925, académicien depuis 1973, qui me semblait bien conventionnel sans que j’en aie encore lu une ligne. D’ailleurs, Voyez comme on danse commence ainsi : « Longtemps, je l’avais détesté : nous avions aimé la même femme. » Et, ligne 7, voici le portrait du héros : « Il était grand, très calme, toujours égal d’humeur, implacable et sûr de lui. Il ne croyait à rien, il se moquait de tout. Il avait un don assez rare : c’était d’enchanter la vie. » Bien entendu, « les femmes surtout l’adoraient. »

Le 30/08/2015 à 13:20 par Les ensablés

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Publié le :

30/08/2015 à 13:20

Les ensablés

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Par Laurent Jouannaud

Que peut donc donner un personnage aussi caricatural ? Comment ne pas tomber dans le roman pour femmes de gare ? Il fallait du talent ! Jean d’Ormesson en a. Il parvient à éviter l’écueil du ridicule en tuant son personnage dès la première page : vivant, Romain aurait été imbuvable ; mort, il inspire le sérieux. Mort naturelle, mort d’âge, mais mort quand même. Nous assistons à son enterrement sur 390 pages. Ses amis, relations, connaissances et quelques maîtresses vont se retrouver devant sa tombe. Chacun aura joué un rôle dans cette vie réussie. Le narrateur, qui s’appelle Jean, est un de ses amis les plus proches  et les plus anciens. C’est devant cet ami, arrivé le premier au cimetière, que vont défiler ceux qui viennent assister à la descente au tombeau. Ils nous raconteront la vie de Romain. Procédé simple mais efficace.

D’Ormesson fait alors une série de portraits secondaires qui sont plus en chair que le défunt héros : Romain ne pouvait avoir que des connaissances exceptionnelles. Arrive Victor Laszlo, un linguiste de haute volée, enseignant à l’Ecole pratique des hautes études. Il a connu le père de Romain. Il nous apprend que la mère de Romain était juive, que son père était « hitlérien » et qu’à l’époque on hésitait entre fascisme et communisme. D’ailleurs, Romain, 17 ans en 1940, est parti rejoindre de Gaulle en jouant à pile ou face : ou la France ou Hélène, la femme du préfet de police de Marseille, « qui avait les yeux verts et des jambes interminables qui commençaient aux épaules pour descendre jusqu’à terre ». Puis arrive Margault van Gulip, « quatre-vingts ans à coup sûr. Peut-être quatre-vingt-dix ?». Margault a été une beauté, avec Aragon, d’Annunzio, Paul Morand et Malraux à son actif. C’est le grand amour de Romain. Sublime, irréparablement outragée par le temps, encore admirée, encore admirable. D’un mot, elle nous renvoie au tout début de cette histoire en demandant à Jean : « Vous souvenez-vous de Patmos ? » Et le narrateur se lance : « Si je me souvenais de Patmos ! » Il avait alors 19 ans, jeune normalien, en voyage en Grèce, après la guerre, il y a « quelque cinquante ans » ! Il a rencontré par hasard, sur la plage, Meg Ephtimiou, épouse d’un armateur grec, et sa fille Marina qui avait cinq ans. Elle l’invite dans sa maison, table ouverte, où, entre autres convives, il y a Romain, son amant. Meg deviendra plus tard Margault, avec son quatrième mari, un tycoon américano-hollandais qui la laissera riche et veuve. Assez vite le roman s’emballe car les arrivants autour de la fosse se multiplient, interrompant la rêverie et les souvenirs du narrateur. Arrive Le Quémenec, L.-F.G. (Louis-Frédéric Guillaume), qui était lui aussi à Patmos. Son premier livre, Adieulavie, adieul’amour, a reçu le Goncourt et s’est vendu à 600 000 exemplaires. Il arrive de Toscane, spécialement pour l’enterrement. Arrive Gérard, chroniqueur, journaliste, homme du Tout-Paris, ami de tout le monde, donc de Romain. Et puis voici Béchir que le narrateur a rencontré à Patmos, à l’époque. Cet homme à tout faire était au service de Romain et de Margault. Et arrive André Schweitzer, compagnon de guerre de Romain. Les Schweitzer ? Des Alsaciens chassés par la défaite de 1870, qui ont refait fortune en Algérie et ont fini par s’allier à des descendants de la noblesse d’Empire. Leur saga s’étend sur 100 pages, en petites touches, et d’Ormesson raconte l’histoire du Second-Empire, puis la conquête de l’Algérie et enfin la guerre d’Algérie avec ses détails horribles. Arrive Françoise, la sœur d’André, qui a épousé Michel Poliakov, prix Nobel de médecine ou de chimie, juif, qui a sauvé la vie d’un gangster avant-guerre, lequel lui sauvera plus tard la vie lors de la rafle du vélodrome d’hiver en 1942. Et viendront Della Porta, professeur de physique théorique à Berkeley, lui qui expliquait à Romain les quarks ou le mur de Planck, et Adrien Cazotte, historien renommé. Et d’autres encore. Chacun de ces récits, de ces anecdotes, de ces souvenirs est interrompu par l’arrivée au cimetière d’un autre personnage et par d’autres souvenirs. La lecture se fait plus difficile que je ne l’aurais cru. Le passé de chacun et le présent se télescopent sur la page comme dans la conscience du narrateur. Les divers fils et les diverses époques s’imbriquent sans prévenir. Les dialogues d’hier et du moment se suivent sans transition.

Cet effort de lecture fait partie du plaisir. Mais d’Ormesson demande en outre à son lecteur une culture solide. Son narrateur convoque la littérature française et européenne, dans les détails : Valéry, Diderot, Malraux, Gide, mais aussi Jules Romain, Caillois, Jacqueline de Romilly. Il y a des citations précises de l’Educationsentimentale, un extrait de Don Giovanni, Platon et Homère cités en grec, un haïku de Basho (en français seulement), des vers d’Apollinaire, des poèmes allemands en allemand, trois strophes de Ronsard, quatre de Victor Hugo, etc., etc. J’ai à peu près tout saisi, plaisir de vanité, plaisir de connivence, sauf une allusion insistante à Mme Solario. Meg est appelée Madame Solario. Mon cher Hervé, Madame Solario, cela vous dit-il quelque chose ? Et puis Marina arrive de New York : « Bonjour, ma chérie, lui dis-je. - Oh ! Jean, me dit-elle, quelle tristesse ! » Est arrivée avec elle sa fille Isabelle, 16 ou 17 ans, dont Margault est donc la grand-mère. Et d’autres souvenirs reviennent : « Il…il était…il était merveilleux ! », murmura-t-elle, « la vie avec lui était belle. » Arrivent Albin et Lisbeth Zwinguely : « Nous avons été très heureux chez les Zwinguely. » L’enterrement suit son cours : « Les gens continuaient d’arriver. Je les reconnaissais presque tous. » (p. 42) « La foule, dans le cimetière, donnait des signes de flottement. Elle était nombreuse désormais. » (p. 102) « La foule s’était massée en rond autour du cercueil de Romain, déposé sur des tréteaux. » (p. 163) « Les roses étaient distribuées. Les hommes du fourgon s’approchaient et prenaient place aux quatre coins de la lourde caisse de bois. » (p. 197) Bérénice, Saint-Simon, Virgile, Proust, le Journal de Jules Renard, mais aussi Antoine Blondin et Bogart dans Casablanca, cette culture étourdissante, ces citations, cela doit plomber le récit, non ? Et tous ces détails historiques ? Ce roman, n’est-ce pas une dissertation de khâgneux nostalgique ? Pas du tout, car ce roman décolle de la réalité. C’est avec Béchir que le roman monte dans les nuages.

Jusqu’ici l’auteur respectait une certaine vraisemblance. Or Béchir, né il ne sait où, s’est retrouvé à six ans au Liban. La famille de Meg le prend à son service. En 1940, en France, sans bien savoir ce qu’il fait, il s’engage dans la L.V.F., la légion contre le bolchevisme, au service des nazis. Il se retrouve sur le front russe. Il est à Stalingrad avec Paulus. Il s’en sort et se retrouve à Berlin, à la Chancellerie, c’est un des gardes du Bunker. Il est de service au mariage du Führer. Hitler remarque qu’il a la Croix de fer : « Wo haben Sie das Eiserne Kreuz erhalten ?- In Stalingrad, mein Führer ! répondit Béchir en se mettant au garde-à-vous. » Il devient un des gardes du dictateur. Le 30 avril 1945, alors que l’armée rouge est en surface, Béchir assiste avec Heins Linge, l’authentique valet de chambre d’Hitler, au dernier repas du Führer. A la fin, après lui avoir serré la main, Hitler demande à Béchir de lui prêter son revolver. Ce sera l’arme du suicide : « Un bras du dictateur et la tête d’Eva Braun touchaient presque le sol. Un pistolet était tombé à terre. Béchir le reconnut aussitôt. C’était son Walther 7.65. » Là, d’Ormesson fait fort ! Adieu les bornes de la vraisemblance ! Plus fort encore : Romain, devenu membre de l’escadrille Normandie-Niemen, élevé au rang de héros de l’Union soviétique par Joukov en personne, arrivé à Berlin avec l’armée rouge, tombe sur Béchir qui erre dans les ruines, au moment où une patrouille rouge va l’exécuter. Il le sauve : « Béchir devait tout à Romain, et d’abord la vie. » C’est du Dumas, Les deux mousquetaires. Lors de l’épopée russe de Romain, la scène au Bolchoï est un sommet, j’ai beaucoup aimé. Et Margault ? Que Myriam ait épousé un armateur grec pour fuir sa famille, qu’elle ait été le mannequin vedette de Coco Chanel, que Chanel l’ait rebaptisée Meg et qu’elle l’ait envoyée porter ses collections aux USA, pourquoi pas ? Mais elle y rencontre Meyer Lansky et Lucky Luciano, les deux fameux gangsters. Elle devient leur maîtresse, surtout celle de Luciano : « Myriam, dite Meg, passa cinq ou six ans avec Lucky Luciano. L’un et l’autre, bien sûr, eurent beaucoup d’aventures extérieures au cours de leurs années communes. » Luciano se retrouve en prison. Meg épouse l’avocat du gangster pour faciliter les choses : elle devient Mme Malone. Mais Luciano reste une puissance. Quand vient la guerre, le gouvernement a besoin de la mafia qui contrôle les ports aux USA et en Sicile. On a besoin de Luciano, toujours incarcéré, que Meg représente. Et Meg Malone rencontre de Gaulle et Churchill à Casablanca. Elle appelle Eisenhower « dear Dwight » et il lui donne du « dear Meg ». Incroyable ! Non, ce n’est pas sérieux du tout. « Ils déposèrent le cercueil sur le bord du trou et, se relevant après l’effort, ils attendirent à nouveau. » (p. 205) « Le cercueil de Romain descendait lentement dans la fosse sans inscription où il allait reposer pour les quelques années que nous appelons éternité. » (p. 218) « La foule piétinait dans les allées du cimetière. La première à s’avancer, avec sa rose à la main, fut Margault Van Gulip. » (p. 225) Juste après la guerre, Romain, qui collectionne les objets d’art et en vit fort bien, passe par New York. Le frère d’Adrien Cazotte y est consul. Il invite Romain à une réception où Meg, épouse Ephtimiou maintenant, est également invitée, avec d’ailleurs Arthur Rubinstein. Coup de foudre. Ils rentrent ensemble. Romain s’arrête pour acheter des roses. Ils sont chez elle, les roses jonchent le plancher.

Et voici la suite, page 243, magnifique parataxe (ou asyndète ?) qui fait fi du temps qui a passé : Il se baissa, ramassa trois roses, les tendit à la jeune femme. Elle les reçut, les respira, regarda Romain, et se tut.Il la prit dans ses bras et lui baisa les lèvres. Elle céda aussitôt et passa ses deux mains qui tenaient encore les fleurs derrière la nuque du jeune homme.Margault Van Gulip laissa tomber sa rose sur le corps de Romain. Évidemment, le lecteur se demande qui a couché avec qui. Nous l’apprenons au fil des souvenirs. A Patmos, Jean avait 19 ans et Meg 30 ou 35. Il tombe à ses genoux, veut l’embrasser. Elle l’arrête : « J’aime Romain ». Quinze ans plus tard, Jean revoit Marina. Il en tombe amoureux. Ils couchent. Et Marina lui dit : « J’aime Romain. » Ils jouent alors cartes sur table, et commencent quelques années extraordinaires de vie à trois, ou à quatre quand Margault est là : « C’était une tragédie de Racine au temps de la guerre froide. » Mais quelle agréable tragédie : croisières, Grèce, Maroc, Autriche, Italie, les mers et la neige, petites îles, Paris, le luxe. Jean se rappelle : « Le monde était un bonheur et il n’était qu’un chagrin. » (p. 351) Et nous voici à la fin : « De tant de mains successives, les roses tombaient sur Romain. » (p. 286) « C’était fini. Romain était enterré. Ils étaient tous repartis. Vers les États-Unis, vers l’Angleterre, vers la Russie, vers la Provence et la Normandie, vers le XVIIe siècle et vers Neuilly. » (p. 339) Et s’ensuivent de longues réflexions, plutôt grand public, sur le temps (« Le temps n’arrête pas de bouger »), la vie et la mort (« Toute mort est un mystère parce que toute vie est un mystère »), la vie après la mort (« La vie était un songe dont personne ne savait s’il s’achevait sur un réveil »), le néant (« Tout s’en va, tout fout le camp, rien ne subsiste de nous-mêmes ni du monde »), etc. : les grandes philosophies et les religions ne proposent finalement rien de plus. « Nous étions le dernier carré. » (p. 359) « Et nous nous dirigeâmes tous les quatre vers ma voiture que j’avais laissée à deux pas du cimetière. » (p. 374) Sérieux ou pas sérieux ? Les deux à la fois. Tout est dans la façon de voir les choses. L’auteur a raison d’écrire : « Il arrivait à la tragédie de prendre le visage de la comédie. » (p. 211) Ce roman est un conte puisque la vie en est un. Shakespeare l’a dit, dans Macbeth : “ La vie est un conte”, en ajoutant, “told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing.” D’Ormesson et son narrateur ne se font pas d’illusion : « Les gens n’en pouvaient plus de souffrir et de mourir. » Mais l’auteur décide dans ce roman de voir la vie en conte, et on sait que les contes ne se soucient pas de la réalité : c’est leur charme. Life is a tale, told by Jean d’Ormesson, full of sun and fiestas, signifying nothing. Telle fut la vie de Romain. Voici son vade-mecum : « Ce qui était fini était fini et on n’en parlait plus », « Dieu simplement n’existait pas pour lui », « Il avait d’abord cherché à être libre », « Il ne servait rien ni personne », « Il était ce qu’il était ». Et bien sûr, « il ne lui serait pas venu à l’idée d’aimer une femme qui ne l’aimait pas ou qui ne l’aimait plus ». Avec cet état d’esprit, vivre est un plaisir : « Il avait réenchanté un monde désenchanté. »

Je ne sais pas si j’aimerais rencontrer un tel homme, mais j’aurais bien aimé être à sa place ! La vie est belle, chers lecteurs ! Telle est la morale de ce conte. Le titre vient d’une comptine pour enfants, « Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés », dont voici le refrain : Entrez dans la danseVoyez comme on danseSautez dansezEmbrassez qui vous voudrez La vie est une danse, une fête, faites comme les autres, laissez-vous faire, dansez et aimez! Voyez comme on danse est un conte pour l’été. Un joli conte, bien bronzé. Note de la rédaction, chers lecteurs, pour des raisons techniques, il n'est pas possible pour le moment d'insérer des photos. Veuillez nous en excuser!

1 Commentaire

 

Bénédycte Vilain

01/03/2022 à 11:39

Merci pour cet honneur, même si plus de 5 années se sont écoulées depuis cet article (01 mars 2022)!
Je me suis également laissée aller aux tourbillons d'une vie lors de cette lecture.
J'ai fais un voyage au long court, je me suis vue chercher sur internet, curieuse de connaitre l'exactitude d'un récit, d'un des personnages ou même de voir un lieu décrit.
"Voyez comme on danse" ne laisse pas indifférent et ranime des pants de sa propre mémoire.

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A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

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Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Sa Majesté des Mouches : un classique somptueusement mis en images

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Le professeur Michel Lejoyeux nous apprend à être heureux

Au fil d’aventures romanesques s’appuyant sur la psychologie, la philosophie, la biologie du cerveau, la pleine conscience, la thérapie des croyances et des émotions, Michel Lejoyeux mène sa patiente à la reconquête d’une joie de vivre durable. 

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Les échecs racontés en BD 

Robert Laffont sort en novembre un manuel d’échecs entièrement dessiné. Le jeu aux 64 cases tient sa première BD pédagogique. Ce manuel est une véritable plongée narrative, didactique et légère dans l’histoire et la théorie des échecs. 

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La poésie de Sarah Mostrel, chemin vers le rêve et la lumière

Sarah Mostrel fait paraître en cette rentrée 2024 un nouveau recueil de poésie dont le titre est inspiré du gris de Payne, très utilisé en aquarelle. Maggy de Coster a écrit la préface. Elle écrit qu’« associer le gris à la peine c’est mettre l’accent sur l’intensité et l’immensité de cette dernière ». Elle poursuit : « Sarah Mostrel évoque l’insoutenable douleur qui érode son cœur quand l’inacceptable lui tombe comme un couperet. »

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Martial Cavatz a écrit un premier roman prometteur. Rien d’étonnant à ce que ce premier opus fasse parler de lui. Les caractériels est un roman d’apprentissage abouti. C’est un texte touchant et valeureux au sens le plus noble du terme. Il est sans concession sur la classe populaire et le handicap. Il est pourvu d’une rébellion propre au narrateur, ce qui en fait un texte passionné.

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Un ouvrage qui parcours l'histoire des reines de France, de Constance d'Arles à Marie-Antoinette. Nées à l’étranger pour la plupart, souvent même issues de dynasties rivales, les princesses qui deviennent reines de France renoncent à une part d’elles-mêmes. 

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