#Economie

Notes de voyage de Laurent Jouannaud. "Le cimetière marin" de Paul Valéry : la bêtise n'était pas son fort

Notes de voyage de Laurent Jouannaud. "Le cimetière marin" de Paul Valéry : la bêtise n'était pas son fort

Le 21/04/2013 à 13:41 par Les ensablés

|

Publié le :

21/04/2013 à 13:41

Les ensablés

Partager cet article sur Bluesky Partager cet article sur Mastodon Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article

[caption id="attachment_4422" align="alignleft" width="180"] tome 1 de la pléiade (qui comporte "charmes"[/caption]Cher Hervé,Je lis régulièrement de la poésie… j’en ai besoin. Un poème est bref, ce qui oblige les poètes à une concentration stylistique : ils doivent encercler les choses. Le roman, au contraire, fait fonction de loupe : le romancier multiplie les détails. Concentrer ou agrandir, ces deux procédés s’opposent. Le roman raconte, le poète bégaye. Le romancier avance, le poète fait du surplace. Si le romancier traîne, il ennuie. Si le poète accélère, il dilue. Un roman se lit vite, un poème se lit lentement. On saute des lignes, des pages parfois, et le roman tient quand même. Mais si on saute un vers, on tue la rime et le rythme. Le succès du roman aujourd’hui va de pair avec une société qui privilégie le changement, la démesure, le flux, la vitesse. La poésie est plutôt du côté de la récupération, de l’épargne, de la croissance zéro.Paul Valéry reste un de mes auteurs toniques. Il me fait du bien à chaque fois et je reprends souvent « Le Cimetière marin », son chef d’œuvre, dit-on, en tout cas son poème le plus connu, et le plus long : 24 strophes de 6 vers. J’en connais par cœur le débutCe toit tranquille où marchent des colombes Entre les pins palpite, entre les tombes. Midi le juste y compose de feux La mer, la mer toujours recommencée.Quel réconfort après une pensée Qu’un long regard sur le calme des dieux !et les deux derniers versRompez, vagues, rompez d’eaux réjouiesCe toit tranquille où picoraient des focs.Voilà, c’est fait : il m’a fallu 7 minutes et 30 secondes pour lire à voix haute ces vers que Valéry a travaillés pendant plusieurs années. Et maintenant ? D’abord, je corrige une erreur : le cinquième vers se lit comme suitÔ récompense après une penséeEt maintenant ? Maintenant, je me suis arrêté, comme une horloge dont l’aiguille s’immobilise, et je me penche sur moi-même. Nous vivons dans plusieurs rythmes à la fois, rongés de plusieurs soucis à la fois mais le poème m’a imposé son tempo. Je me suis plié au texte : j’ai dû articuler les dix syllabes de chaque vers et faire pause à la fin de chaque strophe. La lecture des yeux est rapide : lire à haute voix oblige à prononcer toutes les syllabes. Maintenant, c’est le silence. Je relis le texte, j’en reprends certains morceaux mystérieux et graves. Trois vers expriment ce que je sensComme le fruit se fond en jouissance,Comme en délice il change son absenceDans une bouche où sa forme se meurtDe même, certains mots du texte fondent sur ma langue comme un bonbon dans le fiel de l’existence ordinaire : « eau sourcilleuse », « le blanc troupeau de mes tranquilles tombes », « l’argile rouge a bu la blanche espèce », les « yeux de chair », « dans l’ère successive », « grande mer de délires douée » …La poésie n’est pas un reflet du réel. Le roman relève de la photographie et du cinéma. Mais la poésie est autre chose : le poète n’a pas d’original qu’il doive reproduire. Le roman nous montre ce que nous voyons mal (mais qui existe), la poésie cherche ce qui n’existe pas. La poésie est plus créative que le roman, elle est d’ailleurs plus difficile. D’où vient alors ce qu’inventent Messieurs les poètes ? Les poètes sont sans pudeur : ils sortent leurs tripes. Et comme nous avons nous aussi des tripes, nous les comprenons. Mon cher Hervé, veuillez excuser ces réflexions absconses, qui ont certainement une part de vrai, mais pas plus. Et je ne vais pas non plus vous expliquer « Le Cimetière Marin ». C’est un poème qui passe pour hermétique et a fait couler beaucoup d’encre. Je ne le relis pas d’ailleurs pour le comprendre, mais pour me comprendre, ce que les pédants de collège et d’université oublient de faire.Un homme, quelqu’un, se promène dans un cimetière (« Sur les maisons des morts mon ombre passe ») d’où l’on voit la mer (« Tout entouré de mon regard marin »). Il y a la lumière du Midi à midi («  L’âme exposée aux torches du solstice », « Midi là-haut, Midi sans mouvement »), le ciel (« Beau ciel, vrai ciel ») et la chaleur (« Tout est brûlé, défait »). Le décor est planté :Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres,Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombresEt maintenant le poète sort ses tripes : la mort des uns (« Les morts cachés sont bien dans cette terre »), sa propre mort («  Je hume ici ma future fumée »). La mer qui était là bien avant la vie (« masse de calme et visible réserve ») lui rappelle combien nous sommes peu de chose. Et l’auteur se met à penser, à douter : à quoi bon vivre ? L’homme est le défaut de la nature :Mes repentirs, mes doutes, mes contraintesSont le défaut de ton grand diamant.Cette méditation s’étend sur une quinzaine de strophes. Certains vers m’accrochent et me font moi aussi méditer. Je ne cherche pas à les expliquer : ils m’emportent tout simplement, ils retentissent en moi.J’attends l’écho de ma grandeur interne,Amère, sombre et sonore citerne,Sonnant dans l’âme un creux toujours futur ! Il me semble en effet qu’il y a un vide en moi et que j’essaie de le remplir. Ce vide fait caisse de résonance. Quand les autres m’écoutent, au moment même où le tambour se fait entendre, je sais, moi, qu’il est creux. Ce qu’on écrit n’est que l’envers du vide.Allez ! Tout fuit ! Ma présence est poreuse,La sainte impatience meurt aussi. Oui, ma sainte impatience est morte… On ne devient pas ce qu’on aurait voulu et nos plus beaux mouvements sont devenus de pauvres tics. Je suis bien obligé d’appeler à la rescousse cette formule de Valéry lui-même : « Je me suis détesté, je me suis adoré ; puis nous avons vieilli ensemble. »Et j’aime la comparaison initiale et finale qui fait de la surface de la mer un toit « aux mille tuiles » sur lequel les bateaux sont des oiseaux qui picorent.Valéry est un tonique. Il côtoie les précipices, il se penche vers le vide, il ramène à des fautes de logique et à des inventions de vocabulaire tous les grands mots qui consolent : Dieu, Art, Immortalité, Science. Et pourtant, Valéry n’est pas un désespéré. Pour lui, l’aventure humaine vaut le jeu, la vie est un miracle, le positif l’emporte sur le négatif. L’esprit ronge tout mais l’esprit a des intermittences et le corps se défend  :Brisez, mon corps, cette forme pensive ! Buvez, mon sein, la naissance du vent ! Devant cette mer lisse, aveuglante et pleine de mystère, il y a la plage. Il suffit de se baigner pour mettre fin aux sortilèges de la réflexion et oublier les tombes du cimetière :Courons à l’onde en rejaillir vivant ! Le vent se lève !…Il faut tenter de vivre ! Valéry, aussi méditerranéen que Camus, prouve et éprouve en nageant que le bonheur existe. Je referme Charmes, le recueil qui contient « Le Cimetière marin ». Je ferme la parenthèse poétique. Où je suis, la mer est loin mais il y a du vent…[caption id="attachment_4424" align="alignleft" width="193"] Paul Valery[/caption]Je vous lirai un autre poème une autre fois. Je ne relis que les grands. Dans les modernes, je ne vais pas au-delà de Saint-John Perse qui obtint le prix Nobel de littérature en 1960. Il me semble qu’après lui, la poésie a foutu le camp : la rime, le rythme, la couleur, la grandeur, la nostalgie, l’ailleurs, tout a disparu ! Il ne reste plus que des jeux de mots… Je fais une exception pour deux poètes bien vivants qui me touchent : Valérie Rouzeau, la pure, et Jude Stéfan, le réjouisseur.En Valéry, je préfère au poète un peu trop intelligent le penseur pur, c’est-à-dire un homme qui pense sans chercher de système. Je vous rappelle, cher Hervé, la première phrase de Monsieur Teste, ce personnage inventé par Valéry : « La bêtise n’est pas mon fort. » J’essaie de rester le plus longtemps fidèle à cette injonction.

Par Les ensablés
Contact : contact@actualitte.com

Commenter cet article

 

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

Les Ensablés - Huysmans vivant d'Agnès Michaux

Bravo à Agnès Michaux d’avoir osé s’attaquer à Huysmans dans son épais volume publié au Cherche Midi il y a peu ! Il fallait le faire ! « Huysmans vivant » est la première biographie depuis celle de Robert Baldick publiée en 1958 chez Denoël). Vieil admirateur du romancier, je me la suis procurée aussitôt, curieux de voir comment cette romancière (La fabrication des chiens) et spécialiste de la fin du XIXème siècle a pu traité ce sujet vaste et ardu. En effet, aborder la vie de Huysmans, c'est aussi évoquer tout un pan de la littérature du XIXeme siècle.
Par Hervé Bel

09/11/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La Maternelle de Léon Frapié

Que reste-t-il de nos Goncourts ? Nombre d’heureux lauréats de ce prix littéraire tant convoité ne sont pas passés à la postérité et leurs romans sont aujourd’hui bien ignorés... Entre les oubliettes où ils churent et le Panthéon des auteurs consacrés, se maintiennent bon an mal an quelques romanciers dont la notoriété subit certes des éclipses, mais dont on redécouvre périodiquement l’intérêt. Par Marie Coat

 

26/10/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le tout sur le tout, de Henri Calet (1904-1956)

Henri Calet (de son vrai nom Raymond Barthelmess) n'est pas un inconnu pour Les Ensablés qui l'ont abondamment célébré, notamment au travers de son roman majeur Monsieur Paul (publié en 1950). C'est que l'homme qui se devine au travers d'une œuvre largement autobiographique, est éminemment énigmatique et attachant, se caractérisant, selon les termes de son biographe Michel P. Schmitt par « un fin humour allié à la peine de vie la plus noire » . Dans l'un des articles que Les Ensablés lui ont consacrés, il est dit que « La vie de Calet fut riche en aventures dans sa première moitié, beaucoup moins dans la seconde ».

Par Isabelle Luciat.

12/10/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensables - Les modérés, d'Abel Bonnard

Le parcours d’Abel Bonnard  (1883-1968) est l’un des plus surprenants parmi les écrivains du XXe siècle. Son destin intellectuel et politique est un précipité d’ambiguïtés, de compromissions et de fulgurances. Par Nicolas Kinosky 

28/09/2025, 10:42

ActuaLitté

Les Ensablés - La Reine battue, d'Henri Duvernois

Le propre du « petit maître » est d’être discret. Un temps, il s’impose, il plaît... Puis disparaît, écrasé sous les poids des « grands ». C’est que l’on ne peut pas retenir tout le monde. J’ai mes « petits maîtres » favoris, et l’un d’eux, vous le savez peut-être, car j’en ai déjà parlé, s’appelle Henri Duvernois. Récemment, dans un vide-grenier, perdu dans un amas de livres vendus un euro chacun, je suis tombé sur son roman « La Reine battue » publié sur papier alfa bouffant dans la belle collection de luxe Le livre de demain, où le texte s’orne de gravures. Je l’ai acheté évidemment, sachant à l’avance que je ne serais pas déçu. Par Hervé Bel.

14/09/2025, 10:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La Pierre angulaire, de Zoé Oldenbourg

Zoé Oldenbourg (1916-2002) fut longtemps associée aux succès d’édition de grandes fresques médiévales. Son premier livre, Argile et Cendres (1946) qui suit les péripéties d’un petit seigneur partant pour les croisades, impressionna tellement par sa précision et son ampleur qu’on y vit un potentiel Goncourt. Le couronnement arrivera finalement en 1953 avec son second roman La Pierre angulaire qui remporte le Prix Femina. Zoé Oldenbourg y expose les tableaux contrastés d’un Moyen-Âge où même les âmes les plus abjectes vivent dans l’espérance du salut éternel. Par Nicolas Acker.

31/08/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La vierge et le taureau, de Jean Meckert

Les éditions Joëlle Losfeld poursuivent avec bonheur la réédition des romans de Jean Meckert  (1910-1995). Le dernier en date, La vierge et le taureau, occupe une place à part dans l’œuvre de Meckert. D’abord parce qu’il s’agit du dernier publié sous son propre nom. S’il continue à publier par la suite, ce sera désormais sous le pseudonyme de Jean Amila, bien connu des amateurs de romans policiers. Dernier roman de Meckert donc, La vierge et le taureau est aussi entouré d’une légende noire qui fait de ce livre, une sorte d’ouvrage maudit qui a donné libre cours à de nombreuses spéculations. Par Carl Aderhold

17/08/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le wagon à vaches (1953), de Georges Hyvernaud

Sa prose noire et acérée rappelle Raymond Guérin. Son ironie pessimiste penche du côté d’Emmanuel Bove. Le phrasé rageur est célinien. Nous sommes en 1953 lorsque Georges Hyvernaud publie son deuxième récit le Wagon à vaches. On y retrouve la veine existentialiste, sans le torse bombé de l’intellectuel engagé. Par Nicolas Acker.

27/07/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La fin de la IIIe République, de Emmanuel Berl

Paru en 1968 dans la célèbre collection de Gallimard, « Les trente journées qui ont fait la France », La fin de la IIIerépublique est republiée quelques années plus tard dans une autre collection intitulée «Témoins». Ce passage révèle bien à la fois la nature de cet ouvrage mais aussi celle de son auteur, Emmanuel Berl (1892-1976). S’il est aujourd’hui tombé dans l’oubli (tout juste certains se souviennent qu’il fut le mari de la chanteuse Mireille), il a pourtant marqué la vie intellectuelle des années 1930 par ses positions que ses biographes qualifient volontiers d’inclassables. Par Carl Aderhold

06/07/2025, 10:45

ActuaLitté

Les Ensablés - Le roi dort, de Charles Braibant

« Nos pays ne sont pas beaux...mais il y a en eux une espèce de grandeur calme et comme un peu dédaigneuse qui est beaucoup plus captivante que la beauté ». Ainsi Charles Braibant (1889-1976), Champenois de lignée et de coeur, décrit-il sa région d’élection dans son roman Le roi dort qui, s’il rata de peu le prix Goncourt, fut couronné du Renaudot en 1933. Par Marie Coat

 

22/06/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La peau et les os de Georges Hyvernaud

Dans la fosse commune de l’oubli, Georges Hyvernaud n’a non seulement rien fait pour l’éviter - en ne publiant que deux livres de son vivant - mais y a sauté à pieds joints. La Peau et les os (1949), court mais édifiant récit de sa captivité pendant la seconde guerre mondiale, puis Le Wagon à Vaches (1953), roman implacable de l’impossible réadaptation à une vie dite normale, prouvent que l’écrivain avait pris le parti non négociable d’une vérité humaine très difficile à vendre. Par Nicolas ACKER.

08/06/2025, 19:15

ActuaLitté

Les Ensablés - Planète sans visa, de Jean Malaquais

Né en 1908 à Varsovie, Vladimir Malacki - devenu par la suite Jean Malaquais  (1908-1998) - quitta la Pologne à l'âge de 18 ans pour venir vivre en France. Mobilisé en 1939, il fut fait prisonnier, puis parvint à s'évader. Juif et apatride, il partagea alors l'existence précaire de nombre de personnes réfugiées à Marseille dans l'espoir d'obtenir un visa. Grâce à l'aide de son ami Gide, il obtint ce précieux sésame et gagna les Etats-Unis où il vécut plusieurs années, enseignant la littérature. Malaquais n'a publié que trois romans : « Les Javanais » (prix Renaudot 1939),  « Le Gaffeur » (publié en 1953), tous deux objets de précédents articles et  « Planète sans visa », grand roman de la France sous l'occupation, publié en 1947 et qu'il remania jusqu'à ses derniers jours. Ce roman de plus de 500 pages a été réédité en 1999 après sa mort.

25/05/2025, 09:41

ActuaLitté

Les Ensablés - La Saint-Michel et le Pont Euxin d'Anne Lacroix, par François Ouellet

Anne Lacroix (1897-1982) n’aurait publié qu’un seul roman, La Saint-Michel et le Pont-Euxin chez Grasset en janvier 1933. À cette date, elle a déjà commencé un deuxième roman, Rézle (et même annoncé un troisième titre, Les Bergers d’Arcadie), soumis en décembre de la fin de cette même année pour le Prix du roman du Temps ; les quelques voix qu’elle récolte seront insuffisantes pour qu’elle obtienne ce prix qui consiste dans la publication du roman dans les pages du quotidien. Mais, cinq ans plus tard, en mars 1938, Rézle paraîtra en feuilleton dans Le Temps. Il ne semble pas que la carrière d’Anne Lacroix ait connu d’autres développements. Par François Ouellet.

11/05/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - L'Impassible de Frédéric Berthet (1954-2003)

Lorsque la critique d’un livre est aussi intéressante, voire plus, que le livre dont elle parle, lorsqu’on se régale de son style, de son ironie, de sa drôlerie, et si transparaît à travers ses mots l’originalité de l’homme lui-même, alors on peut se dire qu’elle est elle-même œuvre littéraire, et que son auteur est un sacré bonhomme. Voilà la réflexion que je me suis faite après la lecture de ce recueil d’articles de Frédéric Berthet, récemment paru chez La Table Ronde sous le titre L’Impassible. Par Hervé BEL

27/04/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Happe-Chair de Camille Lemonnier (1844-1913)

Happe-Chair, un titre qui a tout de suite attiré mon attention. Je me trouvais alors dans une des dernières librairies anciennes de la rue Saint-Sulpice (pour combien de temps encore sera-t-elle là ?), dans la bonne odeur des vieux livres, lorsque je suis tombé sur la réédition de 1908 de ce roman de Camille Lemonnier publié une première fois en 1886 chez Kiestmaeckers…  par Hervé Bel. 

13/04/2025, 12:28

ActuaLitté

Les Ensablés - Jacques Rivière, Sentiments et critique

À l’occasion du centenaire de sa mort, la collection Bouquins consacre un volume à Jacques Rivière, critique et essayiste, véritable cheville ouvrière de la Nouvelle revue française dont il assura la direction durant plus de 10 ans. Mort prématurément en 1925 à l’âge de 39 ans, celui qui fut à la fois le grand ami et le beau-frère d’Alain Fournier, l’auteur du Grand Meaulnes, révèle par la quantité d’articles qu’il donna à la revue une perspicacité critique étonnante. Sensuelle et inspirée. Par Denis Gombert

30/03/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Lire sous l'occupation de Jacques Cantier

Le monde des livres sous l’Occupation a déjà été étudié par l’historien Jacques Cantier qui s’était intéressé à la trajectoire de l’une des figures maudites des lettres françaises avec sa biographie de Pierre Drieu La Rochelle (Perrin, 2011). Cette fois, avec Lire sous l’Occupation, publié en 2019 et en poche en 2024 aux Éditions CNRS, il nous présente un panorama global de la lecture entre 1939 et 1945. , par Nicolas Acker.

16/03/2025, 16:50

ActuaLitté

Les Ensablés - La femme qui boit de Colette Andris, par Marie Coat

En mars 2023, Gallimard publiait dans sa collection L’imaginaire un grand succès de son catalogue paru en 1929, réédité à huit reprises puis repris en 1934 dans sa collection de poche : La femme qui boit », première oeuvre d’une jeune femme de 29 ans, Pauline Toutey. Par Marie  Coat

02/03/2025, 19:56

ActuaLitté

Les Ensablés - Le gaffeur de Jean Malaquais

Né en 1908 à Varsovie, Vladimir Malacki - devenu par la suite Jean Malaquais - quitta la Pologne  à l'âge de 18 ans pour venir vivre en France. Cette période de sa vie fut marquée par une grande précarité et  par la volonté farouche de vivre de sa plume. Mobilisé en 1939 puis fait prisonnier, il s'évada et émigra vers le continent américain. Par Isabelle Luciat

16/02/2025, 10:09

ActuaLitté

Les Ensablés - Le Boucher des Hurlus de Jean Meckert

Jean Meckert (alias Jean Amila, 1910-1995) est mort il y a trente ans… Pas tout à fait mort, car ses romans ont continué d’être réédités et nous n’avons pas manqué d'en parler dans nos colonnes (1). Cette fois, c’est la courageuse Ronces éditions (2) qui republie Le boucher des hurlus paru chez Gallimard en 1982 et signé du nom Jean Amila qu’il avait adopté pour ses romans publiés dans la Série Noire. Par Hervé BEL

02/02/2025, 19:38

ActuaLitté

Les Ensablés - L'inconstante de Marie de Régnier

Fille de José Marie de Heredia, épouse du poète Henri de Régnier, Marie de Régnier n’eût peut-être d’autre choix que de devenir une femme de lettres. Mais en adoptant un nom d’homme tout de même, société corsetée oblige ! C’est ainsi que Marie de Régnier entama très tôt une carrière littéraire au confluent de deux siècles, à la période de la Belle Epoque, sous le nom de de Gérard d’Houville, puis de Gérardine (la renommée de Caroline Rémy, dite Séverine, étant peut-être passée par là). Par Denis Gombert.

19/01/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Autour des trônes que j’ai vus tomber (1921), de la princesse Louise de Belgique

L’Avenue Louise est l’une des plus importantes artères de Bruxelles. On oublie souvent qu’elle fut dédiée à la princesse Louise (1858-1924), fille aînée de Léopold II, le roi bâtisseur qui rénova la ville. Et l’on a tout autant perdu le souvenir de l’histoire rocambolesque et tragique de sa déchéance au sein des cours européennes de son temps... Ces mémoires romancés offrent au lecteur les confessions rares d’une princesse égarée par le destin. Par Louis Morès.

05/01/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Mes amis d'Emmanuel Bove, centenaire d'un chef-d'oeuvre

On ne pouvait pas laisser s’achever cette année 2024 sans célébrer les cent ans d’un des chefs-d’œuvre romanesques du XXe siècle. Des chefs-d’œuvre, la littérature française en a produit son lot, et les centenaires à venir ne manqueront pas : en 2026, ce sera Les Faux-monnayeurs, en 2032, Voyage au bout de la nuit, en 2038, La Nausée, etc. Mais les auteurs ensablés aussi ont leurs grands et petits chefs-d’œuvre, dont certains ont été chroniqués ici même : L’Enfant à la balustrade, Les Javanais, par exemple. Et maintenant Mes Amis d’Emmanuel Bove : avis à ceux qui ne l’auraient pas encore lu. Par François Ouellet.

15/12/2024, 16:14

ActuaLitté

Les Ensablés - Le Poil de la bête de René-Jean Clot

Un peu avant l'excellent Elisabeth que nous avons chroniqué , les éditions Le Passeur avaient réédité en 2023 le roman Le poil de la bête  de René-Jean Clot (1913-1997). Une fois de plus, soyons reconnaissants à cet éditeur d’oser ainsi remettre au goût du jour des auteurs injustement oubliés. René-Jean Clot l’est inexplicablement. Par Hervé Bel

01/12/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Jabadao (1951) de Anne de Tourville

Lorsqu’il y a tout juste vingt ans, Anne de Tourville  (1910-2004) décéda à 94 ans, elle était bien oubliée du monde littéraire et l’est encore à ce jour. Elle avait pourtant remporté le Prix Femina en 1951 avec son roman «Jabadao» devançant entre autres, dès le deuxième tour, Louise de Vilmorin et Michel de Saint Pierre. Par Marie Coat

11/11/2024, 09:40

ActuaLitté

Les Ensablés - L'invitation chez les Stirl, de Paul Gadenne

La vie de Paul Gadenne (1907-1956) a été marquée par l'épreuve de la maladie qui le contraint à abandonner une prometteuse carrière de professeur de lettres classiques et à séjourner périodiquement au sanatorium de Praz-Coutant, en Savoie (cadre de son premier roman « Siloé », objet d'un précédent article). Paul Gadenne termina ses jours à Cambo-Les-Bains, station thermale du pays basque reconvertie dans les années 30 en centre de cure pour les tuberculeux. Par Isabelle Luciat.

27/10/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La Conspiration de Paul Nizan (1905-1940), par Nicolas Acker

Non, Paul Nizan (1905-1940) ne fut pas seulement l’auteur d’un incipit resté célèbre et redécouvert par la jeunesse étudiante de mai 1968. « J’avais 20 ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ». Cette « accroche » solennelle cache hélas un peu trop une oeuvre hybride passionnante. Mort en soldat à 35 ans en 1940, il fut jeté aux oubliettes de l’Histoire, répudié par ses camarades communistes. 

Par Nicolas Acker

13/10/2024, 18:34

ActuaLitté

Les Ensablés - Octave Feuillet (1821-1890), un parfum de province

On ne lit plus Octave Feuillet (1821-1890), auteur à très grand succès du Second Empire et favori de lˊImpératrice Eugénie ; seul son nom sur la plaque bleue dˊune rue tranquille et banale du XVIème arrondissement, où habitaient de bons amis, m’a un jour rendu curieux de le connaître.
Les titres de ses romans ont l’odeur des armoires à linge bourgeoises, encaustique et lavande : « La Petite Comtesse » (1856), « Histoire de Sybille » (1862), « Julia de Trécoeur » (1872), voire réminiscents de la Comtesse de Ségur « Le Roman dˊun jeune homme pauvre » (1858)… Par Herbert Dune.

29/09/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La Revanche (1925) d'André Thérive

Paru en 1925, puis réédité dans une édition illustrée en 1930, La Revanche d’André Thérive (de son vrai nom Roger Puthoste) est un livre qui parle de la vieillesse, de la sénilité, de la mort, et surtout de la mesquinerie des vivants… Rien qui puisse a priori attirer le lecteur « feel good » Mais le style est magnifique, avec, l’air de rien, une musique enchanteresse. Quant à la fin du roman, autant le dire, elle est sublime. Soudain, après le crépuscule, c’est la lumière qui surgit, d’autant plus incandescente qu’elle est environnée d’ombres..
 
Par Hervé BEL. 

15/09/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés – André Beucler, Vu d’Allemagne

Romancier, auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont La Fleur qui chante, chroniqué pour Les Ensablés par François Ouellet, André Beucler est un homme aux multiples talents. Il s’intéresse ainsi au cinéma, pour lequel il écrit plusieurs scénarios et même réalise quelques films. Mais Beucler brille aussi dans un tout autre exercice, le journalisme. De par ses contraintes notamment en termes de longueur et de style, l’article de journal s’apparente à l’art de la nouvelle ou du découpage en scènes du cinéma, un art dans lequel Beucler s’épanouit avec une aisance et un brio remarquables. Par Carl Aderhold.

25/08/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés – Elisabeth de Raymonde Vincent (1908-1985)

Après la réédition du chef-d’œuvre Campagne (prix Femina 1937) dont même Le Monde s’est fait largement l’écho en 2023, les éditions Le Passeur republient aujourd’hui Élisabeth, troisième roman de Raymonde Vincent. Comme Marguerite Audoux (voir notre article sur Marie-Claire), elle fut un phénomène littéraire, s’avérant capable d’écrire un grand livre aussitôt remarqué et publié, alors qu’elle avait été illettrée pendant toute son enfance. Par Hervé BEL.

04/08/2024, 09:29

ActuaLitté

Les Ensablés - Rafales, de Roger Vercel (1894-1957)

Encore connu des cinéphiles pour les adaptations au cinéma de ses romans  Remorques (adapté par Jean Grémillon) et Capitaine Conan (prix Goncourt 1934, adapté par Bertrand Tavernier), Roger Vercel est un remarquable écrivain de récits maritimes, inspirés de témoignages  de marins, recueillis à Dinan, ville où il vécut et exerça le métier de professeur de lettres. Par Isabelle Luciat

14/07/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach

L’écoute d’un opéra de 1920 ensablé jusqu’à la fin du dernier siècle peut mener à la lecture d’un roman également ensablé pendant plusieurs décennies, l’un comme l’autre très célèbres en leurs temps et fort heureusement resurgis… quoiqu’ insuffisamment pour le livre, qui mérite largement un coup de projecteur. Par Marie Coat

23/06/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Retour de barbarie et Du côté de chez Malaparte de Raymond Guérin

C’est au début des années 80 que l’on commence à reparler Raymond Guérin. Les éditions « Le tout sur le tout » ont alors le courage de rééditer certaines de ses œuvres. Jean-Paul Kaufmann écrit sa biographie, remarquable comme tout ce qu’il fait, dans 31 rue Damour. Des articles sortent… Puis nouvel oubli, même s’il reste publié dans la collection Imaginaire, antichambre de l’oubli définitif. un oubli relatif à dire vrai. Régulièrement, des maisons d’édition (où trouvent-elles ce courage?) rééditent en effet une de ses œuvres. Finitude est de celles-ci. Par Hervé Bel

09/06/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les enfants de septembre de Jean-René Huguenin (1936-1962)

Merveilleuse parution chez Bouquins d’un inédit de Jean-René Huguenin. Les enfants de septembre, roman ébauché et par conséquent forcément inachevé révèle toute la palette émotionnelle et stylistique de JRH, auteur génialement prometteur décédé à 26 ans. Par Denis Gombert

26/05/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les fumées de la Sambre (1985), de Pol Vandromme

Ce livre sensible et affranchi, à la croisée des genres de l’essai romancé et de la confession autobiographique, pousse à vouloir aller au-delà du visible, et à comprendre les fondamentaux de l’être dans les situations qui le déterminent et le construisent. Un flux de souvenirs et de sensations s’y déploie, dans une prose sans filtre avec en arrière-fond cette rivière berçant le pays de Charleroi qui entraîne l’esprit du narrateur dans les méandres géographiques, historiques et intimes de la formation d’un imaginaire. Par Louis Morès.

12/05/2024, 09:00

Autres articles de la rubrique Livres

ActuaLitté

Voir le monde avec Schopenhauer, pour ne plus le subir

Au sujet de Schopenhauer, Nietzsche parlait d’un « discours droit, rude et bienveillant ». Le visage du philosophe ronchon est bien connu, parfois son Art d'avoir toujours raison, ou quelques anecdotes sur son caractère de cochon, mais qui est arrivé au bout de son pavelard, Le Monde comme volonté et comme représentation

10/11/2025, 18:12

ActuaLitté

Mortel Noël

10/11/2025, 11:54

ActuaLitté

La malédiction des sorcières de la mer de Sarah Penner : un amour de sorcière

Positano est un village de pêcheur en Italie où débarque une jeune archéologue nautique qui doit effectuer des recherches sur des épaves de bateaux mystérieusement échoués. Il existe une légende qui raconte que des sorcières de la mer protégeaient le village des attaques de pirates par des incantations qui modifiaient les eaux en créant des tempêtes. 

10/11/2025, 11:52

ActuaLitté

Il était un petit navire… version lettone et glaciale

Pour prendre l'air du large après la rentrée littéraire, voici une curieuse comptine lettone qui pourrait se chanter sur la musique de « Il était un petit navire »...

10/11/2025, 11:51

ActuaLitté

L'Arche de Mère

10/11/2025, 11:50

ActuaLitté

De l’aiguille aux étoiles : une histoire du monde

Si vous êtes curieux, ce livre est fait pour vous et comme vous lisez régulièrement nos articles, c’est que vous l’êtes donc, au risque de me répéter, ce livre est fait pour vous. Il est donc primordial de vous l’offrir, ou de vous le faire offrir voire de l’offrir, la période qui arrive est justement propice à cela et ça tombe très bien. Les éditions Armand Colin viennent de publier L’Esprit d’aventure. Explorations et curiosités de l’histoire du monde du géohistorien Christian Grataloup et superbement illustré par Lionel Portier.

10/11/2025, 10:53

ActuaLitté

Un Noël à Paris Tome 1

08/11/2025, 15:01

ActuaLitté

Clichés sur les francais d'outre-mer

08/11/2025, 12:31

ActuaLitté

Cartographie d’un enfer d’enfant

07/11/2025, 18:33

ActuaLitté

Les Français veulent-ils Astérix, Jordan Bardella ou Gabriel Zucman ?

Cette semaine, le classement des meilleures ventes d’Edistat (du 27 octobre au 2 novembre) ressemble à une radiographie politique et culturelle du pays. On y retrouve la France qui rit, la France qui s’inquiète, la France qui fulmine - et la France qui se replie. En attendant les conséquences des grands prix de l'automne, en commençant par le Goncourt.

07/11/2025, 11:44

ActuaLitté

M-A-D Tome 2 - Mechanical Mind

07/11/2025, 11:38

ActuaLitté

Davide Longo : La promesse d'une savoureuse lecture

Quatrième épisode en compagnie du fameux trio d'enquêteurs piémontais imaginé par Davide Longo, la dernière star du polar italien. Cette lecture est une véritable gourmandise à savourer avec un verre de grappa : Règlement de comptes, traduction de l'italien par Marianne Faurobert (JC Lattès). 

07/11/2025, 08:45

ActuaLitté

Un livre à dévorer : Alain Kruger met la culture à table

Alain Kruger met les petits plats dans les grands avec On ne parle pas la bouche pleine : un festin littéraire et culturel inspiré de son émission de France Culture, où la gourmandise devient un art de vivre et de penser.

 

07/11/2025, 08:01

ActuaLitté

Une saga familiale entre exil, mémoire et révélation

Arethusa Clayton meurt comme elle a vécu : libre. Elle exige que ses cendres soient dispersées sur une colline d’Irlande, forçant sa fille Faye à retourner sur les terres d’un passé longtemps tu. Le destin des Deverill — Filles d’Irlande, tome 4, de Santa Montefiore, traduit de l’anglais par Stéphanie Leignel et Dominique Haas, promet un nouveau dépaysement.

07/11/2025, 07:00

ActuaLitté

La Poésie érotique aujourd'hui

06/11/2025, 18:41

ActuaLitté

Les trois guerres des Juifs contre Rome

06/11/2025, 17:24

ActuaLitté

Le Décaméron illustré par l'auteur et les peintres de son époque

06/11/2025, 17:22

ActuaLitté

Soli Deo Gloria : la mélodie du malheur

Hans et Helma étaient condamnés à la pauvreté et à la misère dans un moyen-âge impitoyable : orphelins, élevés par un ermite au fond des bois, leur avenir était aussi sombre que des pages touffues hachurées par beaucoup de noir et très peu de blanc. 

06/11/2025, 16:33

ActuaLitté

Le poids de l'exil, et celui du retour

Abram promet depuis longtemps à ses filles le récit de sa vie, mais les mots pour raconter ne semblent pas venir. Pour provoquer les souvenirs, sa fille Sára retourne avec lui en Hongrie. Le roman chemine alors entre le récit de la Hongrie actuelle et celui de la vie d’Abram, exilé après l’Insurrection de Budapest en 1956. À travers son récit emblématique, il conte l’histoire hongroise de la deuxième moitié du XXe siècle, là où s’arrête Ce que j’ai voulu taire de Sándor Márai.

06/11/2025, 08:00

ActuaLitté

Retrouver les siens après tant d’années

De 1956 à 2024, ce roman choral suit une famille wendat (qu'on appelait autrefois « huronne ») disloquée par les politiques de placement et d’adoption imposées par l’État canadien.

06/11/2025, 07:00

ActuaLitté

Quand Spawn perd ses pouvoirs… et que le dessin devient divin

Spawn occupe une place particulière dans la liste des personnages de comics que j’affectionne. Très particulière. Parce qu’il m’exaspère autant qu’il me passionne, selon les périodes. Chance, je suis plutôt bien luné actuellement, à son égard. 

05/11/2025, 12:14

ActuaLitté

Shakespeare revisité : Macbeth devient fresque graphique

Belle adaptation en images du drame de Shakespeare. Ambition, traîtrise, ambiance médiévale et sorcières fatales... Tout est prêt pour que les forces du mal se déchaînent dans un surprenant gris crayonné, parfois rehaussé de rouge sang.

05/11/2025, 09:53

ActuaLitté

Maradona, génie, mythe et miracle

Voici un hymne à Maradona, l’un des plus grands artistes du XXe siècle avec Picasso et la Callas, dixit Bernard Morlino. Alors que l’on s’apprête à célébrer, le 25 novembre prochain, les cinq ans de la disparition du champion, Bernard Morlino s’adresse directement au fuoriclasse (surdoué) dans un soliloque émouvant, intime, qui refuse le deuil. 

05/11/2025, 09:00

ActuaLitté

Un jeune homme face à un choix entre l’art et la vie réelle

C’est un roman de formation. L’histoire d’un homme encore jeune, heureusement doué, partagé entre deux vocations incompatibles pour l’art et la vie pratique. La chance d’un héritage fait de lui un propriétaire foncier qui se consacre avec succès à l’agriculture, activité sacralisée par Stifter. 

05/11/2025, 08:00

ActuaLitté

Le roman qui met des mots sur le silence des familles

« Avez-vous des antécédents familiaux ? » Cette question qui la hante, qui la fait trébucher, Salwa refuse de la laisser sans réponse. Elle fait le choix de vouloir comprendre. D’aller vers l’autre, et l’autre c’est sa mère, sa mère aussi comme femme, sa mère comme toutes ces femmes, venues en France par « regroupement familial ».

05/11/2025, 07:00

ActuaLitté

Amour, guitare et drames sous le soleil des Appalaches

L'Amérique rurale des années 50, façon Steinbeck ou Faulkner, où il ne fait pas bon vivre mais où le rock'n roll apporte quelques lueurs. Le nature-writing des Appalaches en images.

04/11/2025, 10:50

ActuaLitté

Quand la fiction éclaire les zones grises de l’Histoire

Un curieux roman entre policier et histoire, qui prend la Guerre d'Algérie comme toile de fond. Un récit de souvenirs et de mémoires, un récit chargé d'amertume où planent de nombreux fantômes car cette période est celle d'une « histoire mal ficelée, mal réglée ».

04/11/2025, 09:59

ActuaLitté

Neuf récits pour comprendre la naissance d’un poète majeur, Rainer Maria Rilke

Sélection de neuf nouvelles de jeunesse de Rilke, écrites entre 1897 et 1901. Textes expérimentaux d'un jeune poète, peuplés de personnages énigmatiques et d'épisodes aux multiples facettes 

04/11/2025, 08:00

ActuaLitté

Une histoire d’amour brisée par la surveillance d’État

Avec Les jeux heureux de l’enfance, Charlotte Gneuss s'impose comme l’une des nouvelles voix littéraires les plus remarquées en Allemagne. Hautement récompensé, ce premier roman séduit par son intensité, son intelligence et la justesse de son regard sur une époque encore douloureuse : celle de la RDA des années 1970.

04/11/2025, 07:00

ActuaLitté

Entre récits et peintures : portrait d'une femme libre au XIXe siècle

L’historien Alain Quella-Villéger nous invite à découvrir une femme exceptionnelle : Marianne North, voyageuse infatigable, peintre et botaniste. Son ouvrage Un hiver japonais, publié par Magellan & Cie / Le Carrelet et traduit de l’anglais par Christine Ribardière et Michelle Deperrois-Fayet, ne représente qu’une infime partie de ce que l’on peut considérer comme de véritables carnets de voyage.

03/11/2025, 17:16

ActuaLitté

La fragilité de l’homme derrière la légende

IL a vaincu le diable, IL a vaincu la guerre ; avant de disparaître, IL avait déjà tout remporté. Pas Dieu, non, mais le plus grand sportif de tous les temps, celui qui n’a jamais quitté la première place dans le cœur des hommes. 

03/11/2025, 09:00

ActuaLitté

Le pouvoir fantastique des mots

Entre illusions et désillusions, la vie d’un écrivain – surtout lorsqu’il est dramaturge – oscille souvent entre grands espoirs et cruelles attentes. Le héros de ce premier roman, jeune auteur prometteur, en fait l’expérience : il rêve simplement que sa pièce, d’une rare concision, soit enfin lue : Une relation phénoménale de Nicolas Doutey.

03/11/2025, 08:30

ActuaLitté

Dans le Londres du Blitz et des gangs : White City, un polar noir dans l’envers des années 50

Ce roman noir est une véritable fresque historique sur le Londres des années 50. Une ville qui se remet à grand-peine des bombardements du Blitz et qui attire déjà les premières vagues migratoires. Le roman s’ouvre en 1952 sur l’un des plus grands braquages de l’histoire britannique et se termine avec les émeutes raciales de 1958.

03/11/2025, 08:00

ActuaLitté

Le nouveau Largo Winch dévoile une facette intime et tourmentée du héros

Le milliardaire justicier imaginé par Jean Van Hamme et Philippe Francq revient sur le devant de la scène. Si les dieux t’abandonnent, vingt-cinquième album de la série culte, paraîtra le 7 novembre 2025 aux éditions Dupuis. Cette nouvelle aventure marque un tournant majeur : l’arrivée de Jérémie Guez au scénario, romancier et cinéaste reconnu, qui insuffle à la saga une profondeur inédite.

03/11/2025, 07:00

ActuaLitté

La France secrète des rencontres furtives : Adrien Le Bot explore les marges du désir

31/10/2025, 18:23

ActuaLitté

Les Bourbons dans la Révolution

31/10/2025, 18:14