Les Ensablés "Les Dames de velours" de Jacques Spitz (1896-1963)

Il y a quelques années encore, la librairie Gallimard du boulevard Raspail gardait dans une pièce arrière, non accessible aux clients, de vieux romans oubliés. À quelques reprises on me permit d’y jeter un œil. Un jour, un employé me désigna une pile de livres au sol : « On vient de recevoir des Jacques Spitz », me dit-il. Je ne connaissais pas ce nom. Je soutirai un livre de la pile, au hasard. C’était Le Voyage muet, que je donnai bientôt à lire à un assistant de recherche (Patrick Guay), qui finit par consacrer toute une thèse de doctorat à cet écrivain. Il y a parfois de ces conjonctures étonnantes. Mon seul regret : ne pas avoir tout acheté.

Le 10/01/2016 à 09:00 par Les ensablés

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10/01/2016 à 09:00

Les ensablés

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Par François Ouellet

Écrivain atypique des éditions Gallimard, Jacques Spitz a fait paraître quelques récits entre 1926 et 1933, puis s’est imposé, entre 1935 et 1946, par la publication de romans de science-fiction qu’il a nourris de sa formation d’ingénieur et qui lui survivent tant bien que mal. Il est en tout cas considéré comme une des grandes figures des littératures de l’imaginaire avant 1950. Quant aux récits dit littéraires, La Croisière indécise (1926), Le Vent du monde (1928), La Mise en plis (1928), Le Voyage muet (1930) et Les Dames de velours (1933), ils forment un continent entièrement submergé, et dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils sont d’une originalité certaine.

Pourquoi ne lit-on plus Spitz ? À vrai dire, il n’est pas sûr qu’il ait déjà été beaucoup lu. D’abord, ses textes souffrent d’une sorte d’indécision générique. Ce n’est évidemment pas un défaut en soi, mais c’est une faiblesse institutionnelle. Le critique et le lecteur aiment les ouvrages génériquement bien identifiés. Spitz s’en moquait. Sa haine du roman réaliste et psychologique, son goût pour l’abstraction et la philosophie, une certaine admiration pour le symbolisme et le surréalisme expliquent qu’il ait choisi d’explorer de nouvelles formes. Spitz aime expérimenter. Ses textes littéraires sont dans le meilleur des cas des essais fictionnalisés. Il a parlé lui-même d’« essais romancés » pour les caractériser. Mais « romancés », c’est beaucoup dire. Autre raison de son oubli : Spitz n’a cure des chapelles littéraires et des jeux de coulisses. Être lu et reconnu lui importe, mais pas au prix d’y sacrifier sa tranquillité d’esprit et de travail. Il est trop singulier et solitaire, cynique et misanthrope pour être vraiment porté sur les compromis.

Dans ses romans qui n’en sont pas, il ne se passe donc presque rien. La Croisière indécise regroupe quelques personnages sur un yacht. Le héros, Fiacre, est à peu près incapable de quelque décision que ce soit ; une image récurrente le définit : le serpent qui se mord la queue. À la fin, à la faveur d’une tempête qui déferle sur le mer, les personnages se désintègrent tous sauf Fiacre : celui-ci explique que, par faiblesse, il a voulu établir des rapports avec les autres, mais que l’expérience ayant échoué, il reprend maintenant possession de lui-même. Le Vent du monde se présente comme un « anti-roman », et les aventures d’Ictère à travers le monde servent d’abord à parodier le genre romanesque, comme jadis Diderot dans Jacques le fataliste. Le Voyage muet est une sorte de récit de voyage, par ailleurs texte existentialiste avant la lettre, où le narrateur déambule dans des villes, entrant dans des églises et allant au bordel, en quête d’une forme d’absolu. Ces récits sont très abstraits, les réflexions y sont plus fréquentes que les événements véritables. Cela pourrait être du Valéry vaguement romancé. Les Dames de velours, reconduit cette manière, mais dans un cadre pourtant plus concret et où, de mon point de vue, l’émotion l’emporte sur l’abstraction. Et c’est vraiment très beau.

Spitz écrivait dans Le Voyage muet : « Si je considère ma personne pour y trouver un trait un peu net, je ne parviens à noter comme certain que mon goût pour les femmes ». Cette confidence lui aura dicté l’écriture des Dames de velours. Comme les précédents, ce titre-ci n’est pas un roman dans le sens habituel du terme, pas plus aujourd’hui que dans les années 1930, même si à l’époque la « crise du roman » avait permis de renouveler profondément le genre et donné lieu à des audaces qui brouillaient les repères. Pierre Descaves, dans un compte rendu publié dans l’hebdomadaire L’Européen, parlait de poèmes en prose pour qualifier Les Dames de velours. On pourrait penser aussi à des sortes de nouvelles, un peu comme dans le cas de Mes Amis, d’Emmanuel Bove. Après tout, le narrateur de Spitz nous présente l’une après l’autre des femmes aimées, comme le personnage de Bove nous présente ses soi-disant « amis ». Ces femmes aimées, peut-être parce qu’elles laissent chez lui le souvenir d’un échec, le narrateur pourrait tout aussi bien les avoir rêvées, concédant à la fin : « J’ai tout dit, et j’ai beaucoup menti. Tout fut bien plus banal, plus plat, et même plus triste encore… Il n’importe ; seules comptent les espérances mises en jeu, et, d’elles, j’ai donné témoignage. L’amour ne tient pas dans les avantages toujours dérisoires qu’on en retire, mais dans l’exaltation où vous jette la certitude d’une présence. » Il y a là quelque grande vérité, et c’est pourquoi l’écriture et les réflexions que génère la rêverie sont ici admirables.

Le narrateur, qui se prénomme Jacques, a trente-quatre ans. Encore jeune, il ne semble plus attendre grand-chose de la vie, il est déjà enterré dans ses souvenirs. Spitz loge ici à l’enseigne de Proust : « Certaines voies de notre sensibilité attendent longtemps, et parfois vainement, que nous nous y engagions. Lorsque, enfin, nous les faisons nôtres, elles ne sont point désertes. Beaucoup d’images, sans que nous le soupçonnions, nous y attendaient déjà. Ce sont celles de choses qui vinrent dans notre vie avant le temps où nous eussions été capables d’en reconnaître le prix. Nous n’en prîmes, alors, qu’une vue fugitive et rapide. Mais quand l’heure est venue d’être faible, on se rapproche avec une compréhension plus fine de ces ombres qui sortent des prisons de la mémoire. On se trouve plus près d’elles qu’on ne le fut jamais aux instants où elles étaient vivantes… Ainsi, je vais recueillant des souvenirs, et je les vois avec surprise envahir ma pensée, comme ces boules informes de papier froissé qui, jetée dans l’eau d’un vase, s’épanouissent en fleur naïvement colorées. »

Mais l’imaginaire de Spitz ne déploie pas toute une société, n’emprunte ni la voie de chez Swann ni celle de Guermantes. Il est fait de fulgurances, de brèves illuminations, de rêves fugaces, où la beauté et le désir tiennent dans la magie du moment. Vestiges d’amours incomplets. On est ici plus proche du Baudelaire d’« À une passante » et du surréalisme du Paysan de Paris et de Nadja. Dans le célèbre récit d’André Breton, le nom russe de Nadja signifie le commencement du mot espérance ; elle est un début qui n’a pas encore de fin, ou dont la fin sera incarnée par une autre femme, Suzanne, évoquée par Breton à la fin de Nadja. De l’une à l’autre, ces femmes ont rendu l’amour possible. Or, le narrateur de Spitz s’en tient au « commencement », parce que ce moment contient déjà sa fin, parce qu’il brille d’une lumière évanescente, d’un feu condamné à s’éteindre mais qui, pendant qu’il brûle, resplendit d’un éclat exemplaire. L’instant est plus fort que la durée, et la rêverie a plus de poids que le réel. La « vérité des instants », c’est visiblement l’envers de l’amour bourgeois, comme la forme des récits de Spitz est incompatible avec celle du roman traditionnel.

Sont ainsi relatées neuf aventures « féminines », dont certaines très brèves. Les aventures sont diverses, et les visages aimés surgissent la plupart du temps de souvenirs de voyage : une femme avec qui il a dansé un soir, mais sans répondre à ses rendez-vous ultérieurs ; une autre qu’il a choisie d’aimer délibérément en la voyant à la terrasse d’un café ; une autre qui, au moment de la toucher, lui fait comprendre qu’il n’a pas besoin de ça. D’ailleurs, la division douloureuse entre le désir et l’amour est l’un des sentiments qui définissent le mieux le narrateur. À un autre moment, dans de très belles pages, la part de néant qui l’habite l’a conduit sur la tombe d’une jeune fille morte à vingt-trois ans. Sur la pierre tombale sont gravés ces seuls mots : « Tous m'ont aimée. » Cette morte incarne le manque, les espoirs trompés ; mais malgré ses pensées sombres, le narrateur finit par attacher son regard à la silhouette d’une paysanne qui monte dans le chemin, et elle aussi incarne une autre vérité, elle aussi peut être le symbole de toutes les femmes aimées. Ce symbole apparaît momentanément plus fort que la mort : « Tant que je vivrai, je pourrai jouer à lui faire confiance, à me duper ; il serait toujours temps d’avoir raison plus tard, quand je serai de l’autre côté de la pierre… » Car il faut tenter de vivre, concluait le poète de Valéry… « Il faut pourtant aimer », précise Spitz.

Mais cette vie, elle est encore plus belle en bordure du réel, comme nous le donne à voir la dernière aventure, la plus longue. Elle condense en quelque sorte tout le propos du livre. Alors que le nouvel amour du narrateur semble être dans une impasse, un rêve qu’il fait de la femme aimée le bouleverse complètement. « Éveillé, je me sentis heureux, heureux comme je ne me souvenais pas de l’avoir été, heureux de façon si claire, si évidente, que je doutai de l’irréalité de mon rêve ». Dès lors, c’est sur le plan du rêve qu’il poursuit sa relation avec la femme, ne sachant plus de quel côté du monde se trouve la vérité. « Êtes-vous, dis-je à cette énigme de chair mêlée de nuit, celle que j’ai si longtemps attendue et qui expliquerait tout ? » Cette interrogation déclenche une sorte de chute au plus profond de sa mémoire onirique, et il entrevoit, comme dans un kaléidoscope, une longue succession d’autres femmes aimées et qui, si elles ont existé, ne sont plus que de « lointains fantômes qui croisèrent ma jeunesse ». Cette fin rappelle en quelque sorte celle de La Croisière indécise, où les personnages qui accompagnent Fiacre sur la mer s’avèrent être des parties de lui-même. La boucle des romans littéraires est ainsi bouclée, pourrait-on dire ; et peut-être est-ce aussi pour déjouer une certaine impasse narrative et imaginaire que Spitz se lancera ensuite dans la science-fiction, cette autre fuite hors du réel.

Il faut redécouvrir Jacques Spitz. Ses romans « littéraires » ne sont pas faciles à trouver, les rééditions viendront peut-être un jour. Et se procurer l’introduction à l’œuvre de Spitz que Patrick Guay, cet ami dont je parlais au début, fera paraître dans le courant de l’année, en espérant qu’elle suscitera l’intérêt des lecteurs et éditeurs.

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« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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Des pirates à l'homme araignée : une semaine en librairie

En avril, ne te découvre pas d’un phyl… actère et pourtant, la bande dessinée fait recette : quatre ouvrages dans les 10 premières places, en cette semaine 15 (8/14 avril). Et comme il se doit, One Piece un jour, One Piece toujours : Eiichirô Oda garde la première place avec le tome 107 (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau) et 25.261 nouveaux adeptes !

19/04/2024, 12:50

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Cinéma et littérature : une alchimie heureuse ?

Il est difficile de dénombrer le nombre de films sortant chaque année et inspirés d’une œuvre littéraire tant cet usage est répandu. À chaque succès de librairie correspond son volet cinématographique. Mais au-delà de cette relation intime entre la littérature et le cinéma, une nouvelle dimension émerge, celle de la publicité au cinéma. Mais le succès est-il pour autant toujours au rendez-vous ?

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Monsieur Méchant va détruire la terre : vacances d'abord, extermination ensuite  

Monsieur Méchant dirige une terrible organisation qui est en train de planifier la destruction de l’humanité. Mais dès qu’il passe en mode “off”, il part en expédition pour découvrir la culture humaine et vivre sa passion pour les pandas. Un slice of life tous publics rempli de douceur et de mignonnerie.

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Relire les autrices : 4 femmes qui ont changé la littérature française

Le monde littéraire est un concentré de destins extraordinaires. La plupart des femmes qui se sont essayées à l’art rigoureux de l’écriture sont méconnues du grand public. Pourtant, des centaines d’entre elles ont sorti des œuvres qui ont marqué leur temps et qui continuent de résonner aujourd’hui.

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Crime de Moulismes. Qui travestit la réalité ?

Christine Ribardière, connue pour ses traductions, sort aux éditions La Geste, son premier roman dans la collection Le geste noir, Meurtre en Montmorillonnais. Roman policier, vous l’aurez deviné, qui nous entraîne de la campagne poitevine à La Rochelle, d’où Georges Simenon semble surveiller, d’en haut, l’avancée de l’enquête.

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100 recettes à faire au four : bon appétit !

BONNES FEUILLES — Découvrez 100 repas prêts en un rien de temps grâce à ces recettes de plats complets cuits en une seule fois sur une simple plaque de four. Pour ne plus gaspiller son temps en cuisine, 100 repas variés et ultra rapides avec ces recettes « tout-en-un » qui ne requièrent qu'un seul ustensile et une unique cuisson : une plaque de four !

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Des femmes guettant l'annonce : la quête de l'impossible IVG

Elles sont trois et elles se lancent sur les routes du Maroc à la recherche de l'impossible ou presque : un lieu pour avorter en toute sécurité. Il y a Lila, enceinte pour la première fois, Malika, déjà mère de cinq enfants et Nisrine, féministe militante, qui a décidé de se retrousser les manches pour les aider dans leur quête au résultat improbable. D'étape en étape, elles devront faire face à tout ce que le patriarcat musulman peut imaginer comme obstacles à dresser en travers de leur route.

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Parfois, on oublie que tout a commencé par un livre. Et pourtant, combien de personnages, combien de mythes, combien d’expression, combien de jeux trouvent leur origine dans une histoire écrite il y a parfois plusieurs siècles. Mais le succès reste au rendez-vous dans des déclinaisons aussi multiples que variées.

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Le prêtre des loubards Guy Gilbert raconte son refuge

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Quels étaient les véritables buts de ces poètes-espions ?

BONNES FEUILLES - Au début des années 1980, dans la caserne d’Adlershof à Berlin-Est, qui servait de quartier général à la Stasi, la police secrète de la RDA, un groupe inhabituel de fonctionnaires, incluant des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et des jeunes talents, se rassemblait régulièrement. 

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Un roman de sacrifices, de vulnérabilité et de courage

BONNES FEUILLES - Majella, fraîchement devenue mère, ressent un décalage profond entre l'amour pour sa fille et son quotidien dans sa maison d'enfance à Queens, où elle se sent au bord de la folie. Sa découverte d'un journal intime ancien au grenier, appartenant à une certaine Ginny Doyle, l'entraîne dans un voyage révélateur à travers l'histoire de sa famille. 

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Felwine Sarr : une quête incessante d'amour et d'existence

BONNES FEUILLES - Dans son recueil Le bouddhisme est né à Colobane, Felwine Sarr explore les tumultes de l'amour à travers les histoires de personnages comme Fodé, Teibashin, et Aby, avec en toile de fond les mélodies de Toumani Diabaté, Wasis Diop, et Cheikh Lô. 

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Termush, côte Atlantique

15/04/2024, 17:05

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L’avenir est-il à Termush ?

Une apocalypse nucléaire : tout commence par là. Ou plutôt, juste après cette catastrophe qui a décimé des villes entières. Parmi les lieux épargnés, la station balnéaire de luxe de Termush. C’est ici qu’une poignée de personnes fortunées ont décidé de s’installer, pour vivre dans ce monde d’après. Avec des abris anti-radiation au sous-sol et un fonctionnement millimétré pour empêcher un quelconque souci, voilà un lieu rêvé… Quoique. 

15/04/2024, 16:17

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Dans le silence d'une mère de famille indienne

BONNES FEUILLES : La discrète Maï est entièrement dévouée à son mari infidèle, à ses beaux-parents au caractère difficile et à ses enfants. Mais qui se cache derrière ce voile qui révolte tant sa fille Sounaina ? Cette dernière, empreinte de modernité et partie faire des études à l'étranger, ne cesse de se questionner sur la véritable identité de sa mère, qui semble exister uniquement pour les autres.

15/04/2024, 12:10

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Des livres pour guider l’investissement dans les produits financiers

Quand on veut se lancer dans l’investissement au sein de valeurs mobilières, il ne faut pas croire que l’on peut réussir sans méthode et surtout sans connaissances. Il est important de bien appréhender l’économie dans son ensemble pour arriver à un certain succès dans ses choix.

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Pourquoi le Heavy Metal est-il plus qu'une simple musique ?

BONNES FEUILLES — Hartmut Rosa aborde un sujet surprenant avec ce livre. Grand amateur de métal et musicien lui-même, il applique ses concepts de « résonance » et d'« énergie sociale » à un sous-genre musical dont la complexité et l'ambition sont souvent sous-estimées. Rosa explore comment le métal pourrait nous aider à renouer avec le monde, retrouver des vibrations existentielles que nos vies modernes tendent à ignorer.

15/04/2024, 11:25

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Cankor : trash, chaotique, dérangeant... mais incontournable

Dans le paysage du comics, Matthew Allison se distingue par une approche bien singulière, avec Cankor, publié initialement en 2016 et désormais disponible dans une traduction de Virgile Iscan, chez Komics Initiative. Un crowdfunding amplement réussi en janvier dernier et voici que ce périple, qui oscille entre métaphysique, techno-thriller et détournement des codes, débarque dans un fracas tant visuel que narratif.

15/04/2024, 09:49

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En attendant les JO 2024, les Jeux olympiques antiques

BONNES FEUILLES - Plongez dans l'ère des compétitions sportives de la Grèce antique, en suivant les traces d'athlètes légendaires tels que Milon de Crotone et Kallipateira de Rhodes. 

14/04/2024, 10:30

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La fin de l'ère des samouraïs

BONNES FEUILLES - En juillet 1853, l'arrivée de la flotte américaine dans la baie d'Edo marque la fin de l'isolationnisme du Japon et le début de son ouverture internationale. C'est aussi le signal de la fin de l'ère des samouraïs. 

14/04/2024, 10:00

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Une analyse scientifique des conflits contemporains

BONNES FEUILLES - Le monde actuel est marqué par une série de crises et de conflits variés, allant de la lutte pour les ressources naturelles à la guerre en Ukraine, en passant par le conflit des Bassines et la question Kurde. 

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Que faire quand on a ni talent exceptionnel ni passion ardente ?

BONNES FEUILLES - Shawn se sent perdu au sein de sa famille extraordinaire : une mère qui était choriste pour Madonna, un père homme d'affaires prospère, et une sœur aînée styliste de mode. Il rêve de célébrité, mais il ne possède ni talent exceptionnel ni passion ardente. 

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Valentin Musso et Le Mystère de la Maison aux Trois Ormes

BONNES FEUILLES - Dans son dernier roman, Le Mystère de la Maison aux Trois Ormes, Valentin Musso tisse une intrigue pleine de rebondissements. Le commissaire Forester est sollicité d'urgence par Yves de Montalabert, un aristocrate inquiet suite à la réception de lettres de menace. 

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À coté de Mussolini, Lénine, Ben Gourion, Angelica Balabanoff

BONNES FEUILLES - Le livre explore la vie exceptionnelle d'Angelica Balabanoff, une figure méconnue mais centrale dans les luttes intellectuelles du XXe siècle. Née à Kiev en 1877 dans une famille juive russophone, elle a été active dans les principaux mouvements politiques de son temps, notamment le communisme, le féminisme et le pacifisme. 

13/04/2024, 08:00

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En chaque lieu se cachent des aventures, même à Nantes

BONNES FEUILLES - « En chaque lieu se cachent des aventures. Derrière chaque façade aseptisée de la métropole, chaque vitrine, dans chaque rue ont résonné les échos de la colère, la chaleur des révoltes, la rage et les espoirs. C’est de cette histoire qu’il est question. Cette contre-visite dévoile, ou rappelle, les traces que les autorités ont tenté d’effacer. » 

13/04/2024, 07:30

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Alexander Calder, visionnaire poète-ingénieur-artiste-mécanicien

BONNES FEUILLES - En 1953, Alexander Calder, un visionnaire poète-ingénieur-artiste-mécanicien originaire de Philadelphie, a acquis la maison François 1er à Saché, en Touraine. Son installation a marqué cette région, notamment la vallée du Lys immortalisée par Balzac, une colline et les berges de l’Indre, leur conférant une aura de gaieté et d'originalité grâce à ses créations futuristes et primales.

13/04/2024, 06:30