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“La conscience de la présence et du travail du traducteur a évolué chez les lecteurs” (ATLF)

Les traducteurs ne comptent pas pour du beurre : c'est un peu l'idée que cherche à faire passer l'ATLF, Assocation des Traducteurs Littéraires de France. Si ce message circule de mieux en mieux dans le monde du livre et en dehors, la défense des droits des traducteurs est bien sûr sans répit. Entretien avec Corinna Gepner, présidente de l'ATLF.

Le 13/06/2016 à 10:48 par Antoine Oury

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13/06/2016 à 10:48

Antoine Oury

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ActuaLitté

(ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

ActuaLitté : Vous êtes présidente de l'ATLF, Association des Traducteurs Littéraires de France. Quelle est votre histoire avec cette organisation ?

Corinna Gepner : Je suis entrée assez rapidement à l'ATLF quand j'ai commencé à faire de la traduction, parce que j'ai ressenti le besoin d'appartenir à une communauté professionnelle, mais aussi parce qu'il y avait un certain nombre d'informations que je recherchais — je venais du salariat et ne savais pas du tout en quoi consistait le statut d'auteur. Au bout de quelques années, j'ai jugé qu'il était temps de “réciproquer” : j'ai donc proposé mes services de relecture à la revue TransLittérature, puis on m'a invitée à assister aux séances du conseil d'administration. Et là, on m'a proposé de me présenter. C'est aujourd'hui ma 5e année au CA de l'ATLF, dont j'ai été la secrétaire générale puis la trésorière pendant 2 ans.

Qu'est-ce que l'ATLF vous a apporté en tant que traductrice ?

Corinna Gepner : D'abord, être mieux informée. Ensuite, c'est tout un apprentissage de défendre ses droits, ce n'est jamais une chose facile. Même lorsqu'on a le savoir nécessaire pour négocier avec son éditeur, c'est toujours compliqué, c'est une situation psychologique qui n'est pas évidente : je pense qu'on a plus d'assise, dès lors qu'on fait partie d'une organisation professionnelle. Et cela donne aussi une conscience différente de son métier et de soi, de sa place dans la chaîne du livre. Au bout d'un moment, on exerce d'une manière différente, avec plus de confiance.

Quel est votre parcours de traductrice ?

Corinna Gepner : Cela fait un peu plus de 15 ans que je suis dans la traduction littéraire : ce n'était pas mon métier à l'origine, mais j'y suis venue par amour de la littérature et avec un bagage linguistique familial, l'allemand. Hasards, rencontres et opportunités m'ont permis de me découvrir une passion pour ce métier. Je traduis essentiellement de la fiction. Je fais aussi des lectures pour des maisons, et je leur apporte également des projets. J'essaie de garder cette marge d'initiative qui me paraît intéressante, et je crois que c'est un des rôles importants du traducteur que d'apporter des textes aux éditeurs.

Estimez-vous que, aujourd'hui encore, la représentation du traducteur est insuffisante ?

Corinna Gepner : C'est assez variable : j'ai la chance de travailler avec des éditeurs pour lesquels le traducteur n'est pas un “soutier”, ils ont conscience que nous effectuons un véritable travail littéraire. Cela étant, ce n'est pas toujours le cas et j'ai parfois eu du mal à faire comprendre que ma tâche n'était pas celle d'une simple transposition d'une langue dans une autre.

Avec nos partenaires institutionnels, il n'y a aucun problème, le traducteur a toute sa place. Le CNL, par exemple, est un de nos plus grands soutiens, et c'est grâce à lui qu'il y a eu des avancées majeures, notamment en ce qui concerne la rémunération du traducteur. Maintenant, quand un éditeur demande une aide pour la traduction d'un livre, il doit payer au moins 21 € le feuillet de 25 lignes x 60 signes. Ce tarif plancher est pour nous d'une grande aide dans nos négociations avec les éditeurs.

C'est dans les médias et les sites marchands que le traitement est très inégal : je constate que le traducteur figure parfois en bonne place, mais que souvent il est totalement ignoré, par exemple dans la presse écrite ou audiovisuelle, sur les sites marchands et même sur certains sites d'éditeurs. L'exemple le plus flagrant en est peut-être l'absence du nom du traducteur dans les communiqués annonçant les prix accordés à des livres de littérature étrangère... En ce domaine rien n'est jamais acquis et nous faisons un travail de veille constante pour signaler ces manquements... mais aussi remercier ceux qui ne nous oublient pas.

Centre national du livre - Livre Paris 2016

(ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

Dans quelle mesure le Centre National du Livre reste-t-il un soutien important à la traduction ?

Corinna Gepner : Le CNL nous subventionne depuis longtemps et de manière extrêmement fidèle. Au-delà de l'apport financier — crucial pour nous —, il est un interlocuteur de choix, qui a à cœur de soutenir nos actions et de nous aider à concrétiser certains projets. Cet accompagnement est une chance exceptionnelle.

Plus généralement, la politique de subvention du CNL permet à bon nombre de livres étrangers d'être traduits et publiés en France dans des conditions financières plus aisées. Ce dispositif est assez unique en son genre et bien des pays nous l'envient.

À quoi ressemble la population des traducteurs en France ?

Corinna Gepner : Précisons tout d'abord que le terme “traducteur” recouvre des réalités assez diverses : il y a les traducteurs libéraux, dits “techniques” ou “pragmatiques”, qui ont un statut de travailleur indépendant, et les traducteurs d'édition, dits “littéraires”, qui ont un statut d'auteur. Les traducteurs-adaptateurs de l'audiovisuel, les traducteurs pour le théâtre, mais aussi un certain nombre d'autres activités (traduction de catalogues de musée, de contenus non commerciaux de sites Internet...), relèvent aussi du régime des auteurs. Ce n'est pas toujours simple de savoir à quelle catégorie on appartient pour un travail donné, et donc à quel régime on devra cotiser, d'autant que l'on peut travailler dans des domaines divers de manière concomitante. L'ATLF aide les traducteurs à comprendre comment une même activité (la traduction) se pratique de plusieurs manières différentes aux yeux des administrations.

S'agissant des traducteurs littéraires, il existe une distinction entre les “assujettis” et les “affiliés” à l'AGESSA, la sécurité sociale des auteurs. Les assujettis représentent la majorité de la population des traducteurs. Annuellement, ils ne touchent pas suffisamment de droits d'auteur pour pouvoir être affiliés à l'AGESSA, c'est-à-dire cotiser pour leur retraite. Il peut s'agir d'un traducteur qui publie une traduction de temps en temps, d'un universitaire qui traduit occasionnellement ou de quelqu'un qui travaille un peu plus régulièrement, mais n'a pas de revenus suffisants pour devenir affilié, le seuil étant fixé à 900 fois la valeur horaire brute du SMIC — cela représente grosso modo 8700 € sur l'année. Le nombre de traducteurs dits assujettis tournait autour de 4000 en 2013.

Cette distinction devrait être corrigée à l'occasion de la réforme du régime social des auteurs prévue pour prendre effet au 1er janvier 2019, et offrira à tout traducteur littéraire la possibilité de se constituer des droits à la retraite dès le premier euro perçu, mais lui imposera une augmentation de ses cotisations de 6,75 %.

Pour ce qui est des traducteurs affiliés, l'AGESSA a des chiffres plus précis, qui montrent une tendance à la hausse : en 2007, on en comptait 876 et en 2013, ils étaient 1115. C'est plutôt positif, mais cela entraîne aussi une concurrence accrue sur le marché du travail. Un certain nombre d'entre eux ont un emploi par ailleurs et ne vivent donc pas que de la traduction. Notons que l'ATLF compte 1100 adhérents, ce qui signifie que nous sommes aussi nombreux que les traducteurs affiliés. Même si cela ne recouvre pas exactement les mêmes personnes, cela montre que nous sommes représentatifs de la profession.

Comment a évolué la rémunération des traducteurs en France ?

Corinna Gepner : Selon les chiffres de l'AGESSA, le revenu annuel moyen des traducteurs affiliés était de 24.099 € en 2007, il est passé à 22.366 € en 2013.

Chaque année, l'ATLF réalise auprès de ses adhérents une enquête rémunération qui nous permet de mesurer les fourchettes de tarifs et de voir quelle est l'évolution d'une année sur l'autre. Nous prenons en compte la langue, la spécialité, le type de rémunération (à-valoir et droits proportionnels, forfait), le pourcentage de rémunération pour l'exploitation numérique... En 2004, on constatait pour l'anglais une fourchette entre 19,50 et 21,50 € pour un feuillet 25x60, et puis, à partir de 2009, on assiste à une baisse, la fourchette s'est réduite (19-21 €). Depuis cette date, les tarifs stagnent, c'est-à-dire baissent par rapport à l'inflation.

Cette baisse relative ou réelle de nos revenus est liée à la fois aux tarifs du feuillet et à un certain nombre de facteurs : la hausse des cotisations sociales, l'apparition d'une taxe de 0,35 % pour la formation continue et un prélèvement supplémentaire consécutif à la mise en place d'une retraite complémentaire depuis 2004, qui est cela dit une grande avancée pour nous.

Euro

(Quinn Dombrowski, CC BY-SA 2.0)

Une revalorisation du prix du feuillet est-elle envisageable ?

Corinna Gepner : Négocier une revalorisation du prix du feuillet est une chose relativement difficile, et nous sommes assez peu nombreux à l'obtenir. De plus, les tarifs au feuillet dépendent des langues : une langue dite “rare” permettra d'obtenir des tarifs au feuillet plus élevés, mais il y a moins de travail. Il faut également être clair sur ce que l'on entend par “feuillet”, qui est l'unité de calcul de la rémunération des traducteurs littéraires. Le feuillet dactylographié historique de 25 lignes X 60 signes s'entend espaces et blancs compris. L'arrivée du comptage informatique en tranches de 1500 signes (qui ne prend pas en compte les blancs) a perverti ce mode de calcul, débouchant sur une érosion de l'ordre de 15 à 30 % de nos rémunérations. Les traducteurs doivent donc être attentifs à l'unité de calcul utilisée lorsqu'il est question de prix du feuillet.

Dans ces conditions, négocier reste délicat. Rappelons néanmoins que les livres traduits représentent actuellement 18 % du nombre total de titres publiés, et 22 % du chiffre d'affaires des éditeurs. Il s'agit donc d'une part non négligeable de la production éditoriale. Nous jouons ainsi un rôle important dans le paysage éditorial et l'on pourrait souhaiter qu'il soit mieux rémunéré. Sachant en outre qu'il existe des disparités de rémunération en fonction du type de texte traduit : la littérature jeunesse, par exemple, ou la littérature de genre sont moins bien payées que la littérature générale.

Notons enfin que, si les cotisations sociales des auteurs connaissent une hausse constante, la cotisation du diffuseur, elle, n'a quasiment pas augmenté depuis la création de l'AGESSA à la fin des années 1970 : elle est passée de 1 % à 1,1 %. C'est l'auteur qui supporte l'essentiel du poids des cotisations.

La rémunération via les droits proportionnels a-t-elle évoluée ?

Corinna Gepner : Nous assistons là aussi à une dégradation : pendant un moment, ils tournaient autour de 2 à 3 % dans le meilleur des cas, et il y avait une pratique de droits dégressifs, ce qui signifie que le traducteur touchait par exemple 3 % jusqu'à amortissement de l'à-valoir de façon à accélérer celui-ci, puis 1 % après l'amortissement. Certains éditeurs les pratiquent encore, mais c'est devenu bien plus rare. Aujourd'hui, les droits proportionnels se situent autour de 1 %, voire moins, à 0,5 %.

La même situation se retrouve-t-elle pour les exemplaires numériques ?

Corinna Gepner : Pour les exemplaires numériques, dont le prix est inférieur à celui des livres imprimés, nous aurions pu a priori attendre un pourcentage plus élevé, qui nous aurait permis de conserver une rémunération équivalente, d'autant que le coût de fabrication de l'ouvrage est moindre. En réalité, nous sommes sur les mêmes pourcentages. Parfois, nous arrivons à monter à 2, 3, voire 5 %, mais cela reste une exception.

Qu'en est-il des conditions de travail, et notamment des délais laissés aux traducteurs littéraires ?

Corinna Gepner : En ce qui me concerne — et mon expérience rejoint celle d'un certain nombre de mes collègues —, j'ai des éditeurs qui me laissent vraiment le temps de travailler un texte, c'est-à-dire entre 8 et 10 mois, et d'autres qui mettent la pression en réduisant le plus possible ce laps de temps. Cela étant, c'est aussi le reflet de l'évolution des conditions de travail des éditeurs, qui se répercute sur l'ensemble des maillons de la chaîne. L'augmentation de la production, les durées d'exploitation plus réduites, la recherche du best-seller font partie de ces politiques éditoriales qui font que les délais de travail se réduisent.

On peut noter, de façon générale, que la combinaison délais courts et faible prix au feuillet se retrouve souvent pour la traduction des littératures de genre (littérature sentimentale, young adult...), dont les lecteurs sont de gros consommateurs et où l'offre des éditeurs est plus fréquemment renouvelée. D'où l'intérêt pour les traducteurs de ces littératures d'adhérer à une organisation professionnelle comme l'ATLF pour être en mesure de mieux se défendre.

De nouvelles pratiques ont aussi émergées, comme les scantrad pour les mangas, ces traductions réalisées la nuit même de la sortie au Japon... Comment l'ATLF fait-elle face à de tels bouleversements dans le métier de traducteur ?

Corinna Gepner : Ce genre de pratiques se retrouve aussi dans l'audiovisuel avec la traduction “sauvage” de séries télévisées sur le Net en dehors des réseaux et des circuits habituels de sous-titrage. Ce n'est pas un phénomène nouveau. Ce qui est nouveau, en revanche, c'est que, dans ces domaines-là, les traducteurs professionnels se voient désormais eux aussi imposer des rythmes de travail de plus en plus rapides, parfois pour court-circuiter ces pratiques extra-éditoriales.

Il me semble que ce n'est pas à nous de prendre position sur ces questions, c'est plutôt aux éditeurs de veiller au grain. Nous pouvons rappeler la nature du travail de traduction et le fait qu'un travail de qualité et des gens compétents sont nécessaires, mais nous ne pouvons pas aller plus loin.

Quelles actions mène l'ATLF pour la visibilité des traducteurs ?

Corinna Gepner : Depuis 2 ans maintenant, l'ATLF se rend davantage en région : avec le soutien de la FILL (Fédération interrégionale du livre et de la lecture) et des centres régionaux du livre et autres agences locales, nous intervenons dans des journées d'information sur la traduction, dans des festivals ou des salons, en organisant des joutes de traduction par exemple. Ce que je constate, c'est que les lecteurs sont très intéressés par ces questions, et sont très avides d'informations à ce sujet. La conscience de la présence et du travail du traducteur a vraiment évolué de façon positive chez les lecteurs.

Sans oublier les opérations de plus en plus systématiques que nous menons sur les réseaux sociaux, par courrier ou par mail auprès des médias, des éditeurs, des jurys de prix littéraires, des festivals... afin d'attirer l'attention sur la mention du nom des traducteurs, sans qui la littérature étrangère ne serait pas accessible.

ETL, École de Traduction Littéraire - CNL (Centre national du Livre) - Salon du Livre de Paris 2015

L'École de Traduction Littéraire sur le stand du CNL au Salon du Livre de Paris 2015

(ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

L'ATLF s'est également très tôt intéressée à la formation initiale des traducteurs littéraires à l'université. Elle est à l'origine de la création du premier DESS de traduction littéraire à Paris 7, il y a près de vingt-cinq ans. Nous sommes nombreux à intervenir dans les masters. Côté formation continue, n'oublions pas le programme Goldschmidt à l'intention des jeunes traducteurs de ou vers l'allemand ; la Fabrique des traducteurs animée par l'association ATLAS au collège des traducteurs à Arles ; et l'École de traduction littéraire, créée par Olivier Mannoni sous l'égide du CNL et maintenant gérée par l'Asfored. L'ETL est indépendante de l'ATLF, mais les membres de cette dernière sont invités à intervenir dans la formation. L'ATLF porte une très grande attention à la formation des traducteurs — et aux débouchés qu'elle leur offre.

Qu'en est-il de la réforme du RAAP, très décriée ?

Corinna Gepner : Cette réforme est désormais sur les rails et dans l'ensemble elle est moins mal perçue maintenant qu'elle ne l'a été au départ.

Les réactions exprimées ont permis d'organiser des réunions de concertation entre le conseil d'administration du RAAP et les associations d'auteurs, et donc de tempérer certaines mesures. Nous ne pouvions pas revenir sur le principe, car nous étions contraints par la législation : pour ne pas être requalifié en régime d'assurance, il fallait adopter un principe de proportionnalité et abandonner le choix de classe de cotisations. Ensuite, nous avons dû évaluer le taux de retenue qui pouvait assurer un complément de retraite décent aux auteurs, tout en veillant à ce que la Caisse ne se retrouve pas déficitaire. Ce sont les fameux 8 %. Il y avait un équilibre à trouver.

La réforme du RAAP était une évolution inévitable et nous avons essayé — car je fais partie du conseil d'administration du RAAP — de la mener au mieux. Nous avons ainsi pris des mesures d'accompagnement pour que cela ne se traduise pas, pour ceux qui souhaitent une transition aménagée, par un basculement immédiat vers les 8 %. Ce sera une montée en charge progressive sur 4 ans, mais ceux qui le désirent pourront déjà être prélevés à 8 %. Cela étant, lorsqu'on parle d'un prélèvement de 8 % sur les droits d'auteur perçus, en réalité l'auteur n'en acquitte que 4 % puisque la moitié est prise en charge par la Sofia.

Pourquoi cette réforme a-t-elle été si mal reçue ?

Corinna Gepner : Pour certains, la situation est un peu particulière : comme nous ne bénéficions de cette retraite complémentaire que depuis 2004, le dispositif de la Sofia nous permettait d'investir de manière plus intensive pour nous constituer une retraite complémentaire, dans le peu de temps que nous avions. Pour les auteurs qui arrivent sur le marché, il est plus difficile de se plier à ces nouvelles conditions. Cela dit, en dessous d'un certain seuil de revenus (8700 €, c'est-à-dire 900 fois la valeur horaire brute du SMIC), on est exonéré de cotisations.

Cette retraite complémentaire est un grand acquis social pour nous, qui nous aligne sur les autres professions. En même temps, cela se traduit par le fait qu'il faut débourser, bien sûr. Et cela peut être problématique étant donné le caractère aléatoire de nos revenus, qui par ailleurs ne sont pas très élevés en moyenne. S'y ajoute une lassitude certaine à voir les prélèvements augmenter, les revenus stagner quand ils ne baissent pas. C'est à la faveur de ce genre d'événement qu'on peut être amené à se poser de manière brutale la question de la viabilité de son activité...

L'ATLF propose-t-elle un accompagnement juridique aux auteurs ?

Corinna Gepner : L'accompagnement juridique s'est renforcé ces dernières années en raison d'une demande croissante et nous venons de salarier, à temps partiel, un des juristes de la Société des gens de lettres. C'est une solution profitable à l'ATLF comme à la SGDL, car ce qui concerne les traducteurs permet de développer une vision plus large des problématiques qui touchent les auteurs dans leur ensemble. Je suis entrée en tant que traductrice au comité de la SGDL, j'en suis devenue la vice-présidente aux Affaires culturelles, ce qui symboliquement me paraît important.

L'autopublication s'est fortement développée ces dernières années, ainsi que la demande de traductions de la part d'auteurs indépendants. Quelle est l'action de l'ATLF sur ces sujets ?

Corinna Gepner : Il s'agit d'une question complexe, que de plus en plus de traducteurs nous posent, car ils sont sollicités. Nous avons un certain nombre de recommandations, de façon à protéger le traducteur, à faire en sorte qu'il soit rémunéré pour le travail de traduction et qu'il garde les droits sur son texte au cas où le livre trouverait un éditeur dans le pays concerné. C'est une question récurrente, sur laquelle nous allons devoir nous pencher.

Literary Translation Centre - London Book Fair 2015

Le “Literary Translation Centre” à la Foire de Londres 2015, sponsorisé, entre autres, par Amazon

(ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

Amazon a développé une politique aggressive pour se faire une place sur le marché de la traduction, quelle est la position de l'ATLF vis-à-vis du géant ?

Corinna Gepner : Cécile Deniard, vice-présidente de l'ATLF et vice-présidente du CEATL (Conseil européen des associations de traducteurs littéraires), s'est intéressée à la question et a rencontré les responsables d'Amazon. Je dirais que dans le meilleur des cas nous pouvons inciter Amazon à infléchir ses pratiques : ainsi, à la suite de la lettre ouverte que nous avons adressée à AmazonCrossing et aux discussions qui ont eu lieu au niveau européen, Amazon a modifié son contrat type en supprimant certaines des clauses les plus contestables. Mais sa politique ne changera pas et si cette société semble se montrer plus convenable avec les auteurs et les traducteurs, ce n'est que pour mieux se substituer aux autres acteurs de la chaîne du livre (éditeurs, libraires...). Donc la vigilance est de rigueur.

Par Antoine Oury
Contact : ao@actualitte.com

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Joëlle Epée Mandengue, sur tous les fronts pour promouvoir la BD africaine

Bourrée d’énergie, d’idées et d’envie de créer ce qui n’existe pas, Joëlle Epée Mandengue est une belle personnalité à très fort potentiel. Dessinatrice de BD, elle crée en 2016 un festival qui acquiert très vite une renommée internationale : le Bilili BD Festival à Brazzaville. Depuis 9 ans, il met en lumière les talents de la BD en Afrique, connus ou inconnus. Mais Joëlle Epée Mandengue est aussi commissaire d’exposition, découvreuse de talents, initiatrice de collaborations panafricaines et internationales, éditrice, … mille et un projets passionnants. 

30/01/2025, 12:48

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La Palestine en 50 portraits : entretien avec Sabri Giroud

Nombre sont les approches d’écriture qui permettent d’aborder l’histoire d’un pays ou d’une aire géographique. Dans certains cas, la technicité de l’historien universitaire pourrait rebuter le lecteur non spécialisé, dans d’autres, les affabulations de l’essayiste idéologue qui ne jure que par la « vérité que les élites mondialisées cachent aux peuples » pourraient conduire à des conséquences dramatiques.

28/01/2025, 13:26

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”La France respecte la BD, en Italie, elle reste pour les enfants”

Luigi Critone et Fiammetta Ghedini, deux figures de la bande dessinée venues d'Italie, partagent une approche artistique rigoureuse et une volonté de proposer des récits à forte densité émotionnelle et visuelle. Deux artistes spécialisés dans des domaines distincts, qui parlent de leur travail avec la même énergie.

27/01/2025, 09:40

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Enrico Pinto : “Parfois, c’est à l’image d'amener l’intrigue”

Enrico Pinto, auteur de L’écran blanc (trad. Laurent Lombard) a publié cet étonnant album chez Presque lune, en octobre 2024. Entretien autour d'une dystopie, où, dans ce futur proche, la République française a basculé dans un régime autoritaire, raciste et policier. 

24/01/2025, 10:41

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Fawzia Koofi, le combat d'une femme politique en Afghanistan 

Fawzia Koofi. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais sa voix, elle, résonne fort depuis des années. Première femme vice-présidente du Parlement afghan, nommée pour le Prix Nobel de la Paix, cette militante infatigable n’a jamais cessé de dénoncer l’oppression des talibans. Dans Lettre à mes sœurs (trad. Cyrille Rivallan, Michel Lafon), elle retrace son parcours, ses luttes pour la liberté des femmes, et son combat acharné contre un régime qui les réduit au silence. Entretien.

22/01/2025, 14:31

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Audrey Richaud : “La traduction est un terrain de jeu”

Audrey Richaud, traductrice polyvalente de l'italien et assistante d'édition, s'est lancée cette année dans un défi de taille : « Traduire l'intraduisible ». Elle nous raconte son travail sur J’voulais naître gamin, le roman de Francesca Maria Benvenuto, empreint des riches expressions napolitaines de son autrice (Liana Levi, 2024).

13/01/2025, 11:45

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“La simulation d'un futur où un gouvernement populiste prend le pouvoir”

En 2018, la première élection d'un certain Donald Trump, alliée à la crise des réfugiés syriens, inspirait à l'Irlandais Paul Lynch son cinquième roman. Un Booker Prize plus tard, Le Chant du prophète (trad. Marina Boraso, Albin Michel) a atteint notre hexagone, le même mois que l'investiture du même Trump, pour un second mandat...

10/01/2025, 11:38

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Se souvenir de Mohammed Dib, avec Hervé Sanson

Mohammed Dib (1920-2003) est sans nul doute l'auteur algérien qui n'a guère cessé d'évoluer, de jouer avec maints styles et registres tout au long de sa carrière littéraire. Auteur de Témoin des mutilations du ciel. Fiction et témoignage dans l'œuvre de Mohammed Dib (Apic), Hervé Sanson, chercheur spécialisé dans les littératures francophones du Maghreb, nous livre ses analyses sur l’élan romanesque d’un écrivain dont les mots témoignent, auscultent et recousent les plaies de l’Histoire.

09/01/2025, 12:50

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“Créer une vraie citoyenneté libanaise commencera par l’école”

Un arbre a besoin de racine pour grandir, surtout si cet arbre est le cèdre du Liban. Dans un Beyrouth en plein chaos, un flic proche de la retraite est félicité pour le dénouement d’une affaire explosive d’adultère très médiatisée. On lui adjoint une jeune recrue, une jeune femme issue de la communauté Chiite , pour valider la thèse d’un accident d’une universitaire, mais en bon flic, même véreux, Marwan Khalil, ancien d’une milice chrétienne, flaire un meurtre et va mettre son nez là où il ne faut surtout s’aventurer. Rencontre avec l’auteur, David Hury.

09/01/2025, 11:42

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Olivier Peraldi : “Ne refusons pas le combat. La poésie est là !”

Olivier Peraldi ne cesse de surprendre, il a publié fin 2024, un recueil de textes poétiques, dissemblables les uns des autres, qui surprennent, interpellent ou inspirent. Le titre est d’ailleurs à la hauteur du contenu : Claquant dans le vent. Que ressent-on dans le vent si ce n’est un nombre incalculable d’information qui attire l’attention du lecteur. Rencontre avec l’auteur, avec Christian Dorsan.

05/01/2025, 15:19

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Le prêt numérique en bibliothèque, 10 ans après : un potentiel gâché ?

En 2014, le prêt numérique en bibliothèque prenait une autre tournure avec l'implication des acteurs de la chaine du livre dans PNB, une plateforme technique interopérable. Une décennie plus tard, cette solution sur mesure, à la gestion partagée au sein de l'industrie, a-t-elle tenu ses promesses ? Alexandre Lemaire, ancien président de Réseau Carel — intermédiaire entre les bibliothèques et les éditeurs pour les négociations sur les offres —, animateur de son groupe consacré aux Livres numériques, dresse un bilan pour ActuaLitté.

20/12/2024, 10:43

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Devant un ouvrage poétique, il faut “retrouver la musique de la langue originelle”

ActuaLitté est allé à la rencontre de Nathalie Bauer, pour sa traduction de Ma mère est un fait divers, Maria Grazia Calandrone (Globe, 2024). Un ouvrage au style très poétique, indique-t-elle, qui nécessite un travail tout particulier.

18/12/2024, 12:03

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À Lire et Faire Lire, les enfants aussi sont bénévoles

Depuis un quart de siècle, l'association Lire et Faire Lire se dédie à la mission de faire découvrir aux jeunes générations le plaisir de la lecture et de la littérature. Elle organise des lectures à haute voix par des bénévoles âgés de plus de 50 ans, favorisant ainsi des échanges intergénérationnels enrichissants et significatifs. Pour célébrer son 25ᵉ anniversaire, nous avons convié six bénévoles à partager leurs expériences. Parmi eux, Didier Magnat, installé en Charente-Maritime.

18/12/2024, 11:30

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Jacques Chessex, miroir des névroses d’un temps

Avec l'accord de la revue Collatéral, cet entretien de Jean-Michel Devésa est ici proposé en intégralité. Sylviane Dupuis y intervient à l’occasion de la sortie de son essai Jacques Chessex. L’écriture ogre (Presses polytechniques et Universitaires Romandes), explorant un auteur dont la singularité transparaît tant dans son parcours que dans son écriture.

18/12/2024, 10:43

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"Les enfants nous accueillent avec une vraie simplicité"

Depuis 25 ans, l’association Lire et Faire Lire s’engage à transmettre aux jeunes générations le goût de la lecture et de la littérature. Elle propose des séances de lecture à voix haute assurées par des bénévoles de plus de 50 ans, créant ainsi des échanges intergénérationnels riches et porteurs de sens. À l’occasion de son 25ᵉ anniversaire, nous avons invité six bénévoles à témoigner de leur expérience. Christine Janot, ancienne professionnelle de l'immobilier, nous a fait l'honneur de partager son expérience.

17/12/2024, 11:52

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Le FIBD et 9e Art+ : “Nous avons besoin de stabilité”

Depuis 2008, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) est organisé par la société 9e Art+, après délégation par l'Association du FIBD. Une histoire partagée, jalonnée de polémiques quant à la gestion de l'argent public, aux choix artistiques et aux résultats de la manifestation. En 2025, l'association aura la possibilité de dénoncer le contrat avec la société, mais Delphine Groux, sa présidente, évoque plutôt une réflexion autour d'« un projet en interaction avec 9e Art+ ».

16/12/2024, 10:36

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"Quand on lit avec enthousiasme, cela touche les enfants"

Depuis 25 ans, l'association Lire et faire lire œuvre pour transmettre aux jeunes le plaisir des livres et des mots. Elle propose des séances de lecture à voix haute, animées par des bénévoles de plus de 50 ans, créant ainsi des moments d’échange intergénérationnel riches et précieux. À l’occasion de ce 25ᵉ anniversaire, nous avons invité six bénévoles à témoigner de leur expérience. Joël Billaut, ancien consultant, a accepté de répondre à nos questions.

13/12/2024, 18:11

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"Les enfants découvrent le plaisir de lire"

Dans le cadre du 25e anniversaire de l'association Lire et faire lire et pour accompagner cet anniversaire nous sollicitons 6 bénévoles dans la France pour avoir leur témoignages qu’on pourra ensuite présenter sur notre journal. À l'occasion de cet anniversaire, nous avons sollicité six bénévoles. Sylvie Allo, ancienne professeur d'anglais, a accepté de répondre à nos questions.

12/12/2024, 16:08

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Avec Noëlle Boussiron, au cœur de l'éveil littéraire des plus jeunes

Depuis un quart de siècle, l'association Lire et faire lire s'engage à cultiver l'amour des livres et des mots chez les jeunes. Elle organise des séances de lecture à voix haute, tenues par des bénévoles âgés de plus de 50 ans, offrant ainsi des moments d'échange intergénérationnel enrichissants. Pour célébrer ce 25e anniversaire, nous avons invité six bénévoles à partager leur expérience. Noëlle Boussiron, ancienne infirmière puéricultrice, et grande lectrice, a répondu à notre invitation pour un entretien.

10/12/2024, 17:04

Autres articles de la rubrique À la loupe

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Une institution visionnaire : La Centrale de l’Édition, 50 ans au service du livre français

En 2024, La Centrale de l’Édition a célébré son cinquantenaire. Créée en 1974 par des maisons d’édition de renom, Casterman, le Groupe International Hachette, Sodis, Payot, le Groupe Larcier, Bordas, InterForum et MDS, avec comme premier président Antoine Grimaldi d’Esdra, cette institution visionnaire a profondément transformé le paysage éditorial français à l’international. 

15/03/2025, 09:48

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Appel à la grève des auteurs et autrices en France, ce 20 mars

Face à des attaques sans précédent contre la culture – coupes budgétaires, précarisation accrue, et mépris institutionnel –, le Snapcgt et plusieurs organisations syndicales appellent à une grève massive le 20 mars. Artistes-auteurs, autrices, travailleurs et travailleuses de l’art, il est temps de défendre nos métiers et l’avenir de la création. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance un appel à la grève, partout dans l'Hexagone.

14/03/2025, 18:19

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Droit de réponse : “Le wokisme procède par une inversion des valeurs”

ActuaLitté a fait état cette semaine de la suspension d’un ouvrage, prévu aux PUF et qualifié d’antiwoke et coordonné par trois personnes. L’un des directeurs de cette parution, Xavier-Laurent Salvador, a demandé un droit de réponse, suite à cet article.

14/03/2025, 16:45

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Antidata : 20 ans de passion pour la nouvelle

#Autrelivre2025 – Du 4 au 6 avril 2025, le salon L’Autre Livre réunira des éditeurs indépendants et engagés dans la diversité éditoriale. ActuaLitté s’associera à l’événement en proposant un espace dédié aux exposants. À travers des cartes blanches, ces maisons mettront en avant leur catalogue, leurs engagements et la richesse de leurs publications. Aujourd'hui, c'est au tour d'Antidata.

14/03/2025, 14:56

ActuaLitté

Discuter de l'IA et du droit d'auteur, sans les usagers ni les auteurs ?

Sujet brûlant, y compris pour les créateurs et les industries culturelles, l'intelligence artificielle fait l'objet de nombreuses réflexions et interrogations, mais aussi d'une attention soutenue des pouvoirs publics. Au niveau national, les débats doivent accorder une place à une diversité d'acteurs, plaident plusieurs organisations et associations à but non lucratif, dont Wikimédia France. Un courrier est adressé, en amont d'une table ronde sur l'IA et le droit d'auteur à l'Assemblée nationale, aux organisateurs de cette dernière.

14/03/2025, 12:18

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De la librairie à l’édition : l’aventure des éditions F deville

#Autrelivre2025 – Le salon L’Autre Livre se tiendra du 4 au 6 avril 2025, réunissant des éditeurs indépendants engagés dans la diversité éditoriale. Partenaire de l’événement, ActuaLitté ouvre ses colonnes aux exposants à travers des cartes blanches, mettant en lumière leur travail et leurs publications. 

14/03/2025, 11:02

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Café Balzac : un peu de Saint-Germain-des-Prés à Bangkok

La Thaïlande compterait plus de 300.000 francophones, une grosse partie d’entre eux résidant à Bangkok, ville internationale par excellence. Pour eux, le Café Balzac, dédié à la culture francophone, peut faire office de précieux refuge, de librairie, de salle de projection ou encore de galerie d’art...

12/03/2025, 16:57

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Entrepreneur solo dans l'édition : premiers pas, premiers obstacles

#EnfinLire – Engagé dans un projet d'édition jeunesse, Alexandre Maroselli a créé EnfinLire sur un modèle participatif, inclusif et équitable. Les lecteurs y participent activement à la sélection et à la publication des œuvres, favorisant une relation directe entre auteurs, illustrateurs et public. Une initiative qui porte une vision engagée en faveur de l’inclusion et de l’accessibilité.

10/03/2025, 12:14

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Comment éviter qu’un amour ne devienne toxique ?

Stan Carrey, coach en développement personnel avec plus de 3000 consultations à son actif, nous livre, dans un style accessible et direct, les clefs d’une véritable communication. Il a publié chez Amethyste éditions plusieurs ouvrages, où se retrouvent des conseils en bien-être, épanouissement personnel et connaissance de soi. Invité dans les colonnes de ActuaLitté, il partage ses réflexions sur deux notions qu’on aimerait toujours dissociées : l’amour et la toxicité…

07/03/2025, 17:21

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Libraire, métier... où l'on se bat contre des moulins à vent

Parfois la lassitude gagne, et rien ne vaut une salutaire gueulante contre tout ce qui agace, contrarie, peine, chagrine, désole, désempare : bref, ce qui rend le monde pourri. Elsa, notre libraire favorite (et depuis des années maintenant), nous régale d'un billet d'humeur des plus massacrants. Mais toujours avec un sourire en coin. Un peu jaune, cette fois-ci...

06/03/2025, 15:12

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Lire, s’évader sans quitter son fauteuil...

#EnfinLire – Engagé dans un projet d’édition jeunesse, Alexandre Maroselli a créé EnfinLire, une maison fondée sur un modèle participatif, inclusif et équitable. Les lecteurs y jouent un rôle clé dans le choix et la publication des ouvrages, favorisant une relation directe entre auteurs, illustrateurs et public. Une initiative qui reflète un véritable engagement en faveur de l’inclusion et de l’accessibilité.

06/03/2025, 09:23

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Voyages à Tokyo : quand le manga ouvre les portes de l’art

Le manga, déclencheur d’explorations culturelles ? De la peinture classique aux vinyles underground en passant par le cosplay, de plus en plus de séries incitent leurs lecteurs à franchir les frontières du neuvième art pour découvrir d’autres univers artistiques. Notre correspondante à Tokyo, Lucie Ancion, partage avec nous ces moments insolites : entre modernité et tradition, un rendez-vous incontournable.

03/03/2025, 10:03

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Demain, lire ensemble pour mieux vivre ensemble ?

#EnfinLire – Menant un projet d’édition jeunesse, Alexandre Maroselli a créé EnfinLire sur un modèle participatif, inclusif et équitable. Les lecteurs y jouent un rôle clé dans le choix et la publication des œuvres, favorisant un lien direct entre auteurs, illustrateurs et public. Une plateforme engagée pour l’inclusion et l’accessibilité. 

02/03/2025, 10:35

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Du manuscrit au livre : le pouvoir aux lecteurs

#EnfinLire – Dans le cadre de son projet d’édition jeunesse, Alexandre Maroselli a créé EnfinLire, plateforme fondée sur un modèle participatif, équitable et inclusif. Ici, les lecteurs jouent un rôle central dans le choix et la publication des œuvres, favorisant une interaction directe entre auteurs, illustrateurs et public. Plus qu’un simple espace éditorial, EnfinLire incarne un véritable engagement.

24/02/2025, 11:29

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“L'édition indépendante, c'est aussi ce supplément d'âme”

Assises2025 – Deux journées à Bordeaux ayant réuni quelque 450 professionnels réunis — dont près de 430 éditeurs indépendants. À ce seul chiffre, la Fedei disposait d’un indicateur marquant l’engouement pour cet événement : à Aix, deux ans plus tôt, 280 personnes s’étaient retrouvées. Retour sur ces rencontres au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, ces 20 et 21 février.

22/02/2025, 18:05

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Quand la littérature voyage : traverser les frontières en 92 rencontres

Porté par l’association des bibliothèques de la Seine-Saint-Denis, avec l’aide de conseillers littéraires Sophie Joubert et Arno Bertina, HORS LIMITES est le seul festival de littérature contemporaine organisé à l’échelle d’un département. Il donne à entendre une littérature, au plus près de ses habitants, sous ses formes les plus vivantes : le dialogue et la rencontre, la performance en live, les ateliers...  

22/02/2025, 08:00

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“L'État devrait plus que jamais soutenir” le Pass Culture

Mise à mal par un budget de l'État revu et corrigé à la baisse, la part collective du Pass Culture a subi un gel des dépenses, décrété par le ministère de l'Éducation nationale. Artistes, structures culturelles et établissements scolaires déplorent une décision brutale et hâtive : la Société civile des auteurs multimédia (Scam) et l'Adami (Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes) se joignent à leurs protestations, dans un texte reproduit ci-dessous.

21/02/2025, 15:21

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“L'avenir de l'édition indépendante, c'est nous qui l'écrivons”

#Assises2025 – À la veille des Assises 2025 réunissant les maisons indépendantes à Bordeaux, Esther Merino a lancé un appel à toutes et tous. Présidente de la Fédération des éditions indépendantes, ainsi que de l'Association des Éditeurs en Nouvelle Aquitaine, elle dirige Les Monédières, maison installée à Limoges. Un anneau pour les gouverner tous ? Pas même : uniquement les mots justes...

19/02/2025, 23:20

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La Syrie sous la domination djihadiste : où va la vie intellectuelle syrienne ?

Depuis la chute du régime Assad, la Syrie se cherche un nouveau destin, entre modernité, liberté et risques de décomposition, voire de régression.

18/02/2025, 18:36

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Le Pass Culture gelé : appel à l'action des auteurs et enseignants

Face au gel du budget alloué à la part collective du pass Culture jusqu’à la fin de l’année scolaire, par le ministère de l'Éducation nationale, la Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse lance une mobilisation urgente. Cette initiative vise à exposer les conséquences économiques et sociales dramatiques de cette décision sur les auteurs, les enseignants, et les institutions éducatives. Les acteurs concernés sont invités à exprimer leur désarroi et à réclamer des actions concrètes, via une campagne de sensibilisation en ligne.

17/02/2025, 13:17

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Yves Sente : “Notre cerveau est le dernier espace de liberté absolue”

Bruxellois depuis ses premiers jours, débutés en 1964, Yves Sente a écrit les scénarios de plus de trente Blake et Mortimer, XIII et Thorgal. Il publiera son premier thriller aux éditions Verso, label du Seuil, le 4 avril prochain : L’Expérience pentagramme. Avec au coeur de ce roman, la commandante Waya W. Wings : « Quand les scientifiques du Pentagone dérapent, c'est à moi qu'on fait appel. »

17/02/2025, 10:43

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Quand un manga amène des vagues de touristes dans la campagne japonaise

Une ville isolée au milieu des montagnes japonaises… transformée en destination de tourisme otaku avec des produits dérivés de manga à tous les coins de rue. Hita, ville natale du génial auteur de L’Attaque des titans (trad. Sylvain Chollet), a su habilement profiter du phénomène des « pèlerinages » de fans pour redynamiser son économie. Reportage dans la campagne qui a vu naître les titans.

15/02/2025, 09:56

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Écrire et publier : un chemin semé d’embûches

#EnfinLire – Travaillant à un projet d’édition jeunesse, Alexandre Maroselli a fondé EnfinLire sur un modèle participatif, inclusif et équitable. Les lecteurs y tiennent un rôle actif dans la sélection et la publication des oeuvres, privilégiant un lien direct entre auteurs, illustrateurs et public. Une plateforme qui exprime tout un engagement en faveur de l’inclusion et de l’accessibilité. 

13/02/2025, 16:17

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Libraires palestiniens arrêtés : un appel à la mobilisation

Des officiers de la police israélienne ont récemment effectué des perquisitions dans deux librairies renommées de Jérusalem-Est, reconnues pour leur spécialisation dans la culture palestinienne et le conflit israélo-palestinien. Une quantité importante d'ouvrages a été confisquée. Mahmoud Muna, le gérant de l'une des librairies, ainsi que son neveu Ahmad Muna, ont été interpellés. Après leur assignation à résidence, le réseau méditerranéen des librairies indépendantes, Medi Weaves, auquel appartient les libraires, appelle à les soutenir dans cette épreuve.

13/02/2025, 11:30

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Artistes-auteurs : un régime fiscal aussi austère qu’un monastère

La tribune dénonce la décision du gouvernement d’imposer un seuil unique de TVA à 25 000 €, menaçant la viabilité économique des artistes-auteurs et autrices. Leur modèle de revenu, irrégulier et dissocié du temps de travail, les empêche souvent de répercuter la TVA sur leurs clients. 

12/02/2025, 17:53

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Édition indépendante : “Nous ne subsisterons pas en affaiblissant nos partenaires”

#Assises2025 – « En guise d’introduction aux 2es Assises nationales de l’édition indépendante. » L'événement qui se tiendra à Bordeaux  ces 20 et 21 février ouvre la voie à des échanges autour d'un métier, dont les livres demeurent le dénominateur commun. Mais l'art et la manière diffèrent, assurément. 

11/02/2025, 11:04

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Urgence fiscale : il faut protéger les artistes-auteurs

PLF 2025 et abaissement du seuil de TVA : Non, il n’y a pas de concurrence déloyale entre les entreprises et les artistes-auteurs !, affirment le SMdA CFDT et La Maison des Artistes.

11/02/2025, 07:30

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TVA : les auteurs, “déjà accablés par une vie administrative complexe”

Lancé dans une logique d'économie sur les dépenses publiques, voire d'austérité, le gouvernement fait feu de tout bois. La loi de finances 2025 prévoyait ainsi l’abaissement du seuil de franchise de la TVA à 25.000 € pour toutes les professions, y compris les artistes-auteurs. Si la mesure est pour l'instant suspendue, le seuil spécifique accordé aux artistes-auteurs, de 50.000 € annuels, doit être maintenu, revendique le Conseil permanent des écrivains, dans une tribune reproduite ci-dessous.

10/02/2025, 16:12

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Repenser l'intelligence artificielle, sans artifice

Le contre-sommet de l’IA, intitulé « Pour un humanisme de notre temps », se tient aujourd’hui au théâtre de la Concorde, en réaction au sommet international sur l’intelligence artificielle organisé au Grand Palais par la présidence de la République. Conçu par Éric Sadin et co-organisé par le Syndicat National des Journalistes, cet événement vise à ouvrir un débat démocratique sur les conséquences de l’IA sur la société, le travail et les individus.

10/02/2025, 15:39

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Lettre à Catherine Lucet : “Nous vous demandons de défendre vos salariés” (Editis)

Les salariés d'Editis adressent ce matin une lettre ouverte à la directrice générale d'Editis, Catherine Lucet. Un texte en écho à son licenciement. « Lorsqu’elle a été écartée, les salariés s’étaient rassemblés dans l’atrium pour lui témoigner leur soutien. Aujourd’hui, plus personne n’est protégé. Ce qui compte, c’est l’argent, et les employés deviennent une simple variable d’ajustement », nous indiquait un cadre.

10/02/2025, 10:17

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L’IA selon Emmanuel Macron : écologique, au service de l'humain

Intenable plus qu’un enfant face aux cadeaux de Noël, le président de la République intervenait sur France 2 la veille du Sommet pour l'action sur l'Intelligence Artificielle. La bouche pleine des milliards d’euros que les partenaires mettront sur la table – sans traçabilité aucune –, Emmanuel Macron avait l’optimisme frénétique qu’on lui connait. Tristement.

09/02/2025, 23:46

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Mettre l'IA sous haute surveillance, crucial pour la création

Le Sommet de Paris entend ancrer l’IA dans la fiabilité, la soutenabilité, la responsabilité. Pour la première fois même, il parle de propriété intellectuelle. C’est un enjeu essentiel et mondial qui ne doit pas être ignoré. C’est pourquoi 38 organisations internationales représentant l’ensemble des secteurs créatifs et culturels publient aujourd’hui un appel pour construire un avenir qui concilie le développement de l’IA avec le respect des droits d’auteurs et des droits voisins. 

08/02/2025, 19:42

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Intelligence artificielle : Coalition Hiatus, parce que ça  coince...

La coalition « Hiatus » est une alliance d'organisations de la société civile française qui s'oppose au déploiement massif de l'intelligence artificielle (IA). À l'approche du sommet sur l'IA organisé par la France les 10 et 11 février 2025, Hiatus vise à dénoncer l'asservissement des politiques publiques aux intérêts des géants de la technologie, ainsi que les coûts humains et environnementaux associés à l'IA.

07/02/2025, 17:34

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Comment concevoir une couverture de livre ?

Porte d'entrée du livre, la couverture n'est pas à négliger. C'est un art en soi que de savoir réaliser la couverture qui conviendra le mieux au contenu d'un livre. Il s'agit d'être fidèle à ce qu'il contient tout en attisant la curiosité du lecteur potentiel. 

07/02/2025, 11:02

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Un coup fatal pour la lecture : la culture de l’abandon ?

Le festival Quais du polar lance un appel urgent : les diminutions de ressources découlant du Pass Culture ne sont finalement qu'un des nombreux éléments en jeu actuellement. Dans une tribune, la manifestation lyonnaise pointe les dangers d'une politique culturelle qui joue actuellement à la terre brulée...

07/02/2025, 10:02

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Budgets, pass culture, TVA, RSA : "L'étouffement programmé"

Le syndicat français des compositrices et compositeurs de musique contemporaine (SMC) met en lumière les défis économiques et sociaux auxquels sont confrontés. Elle détaille la diminution du soutien public et les conséquences de cette baisse sur la précarité des artistes, tout en appelant à des réformes pour mieux protéger et valoriser leur rôle dans l'économie culturelle.

06/02/2025, 12:41