Le classique des jeux de société, le Monopoly, a connu de multiples variantes au fil des années. Son éditeur, Hasbro, n’a jamais manqué une occasion d’apporter de nouvelles ressources à ce jeu de plateau. Les maisons et hôtels ont été modifiés pour décliner d’autres univers, parfois très littéraires. Il existe même une version Maths’opoly, pour les amateurs de chiffres. Alors, pourquoi ne pas foncer découvrir le Bookopoly ?
En attendant que l’adaptation pour le cinéma, signée logiquement par Ridley Scott, voit le jour, les amateurs de Monopoly ont pu savourer des parties démoniaques – c’est le cas de le dire – avec la version Cthulhu, inspirée des œuvres de Lovecraft. La société Hasbro est même allée plus loin, en inventant l’adaptation de Game of Thrones, qui devait être commercialisée en 2015.
Une ultime version réunissant le meilleur des deux mondes, littérature et jeu de plateau, existe même pour réjouir les plus bibliophiles. Le principe est simple : on n’achète plus des rues, mais des livres, et on ne construit ni des maisons ni des hôtels, mais des librairies et des bibliothèques. Avec pour objectif suprême de devenir Directeur du Club du livre.
Le jeu assure une certaine progression, passant d’ouvrages assez basiques pour enfants, jusqu’à arriver à des livres bien plus recherchés, comme The Great Gasby, qui conclut le tour de jeu.
Et devinette : qu’est-ce qui remplace la case Prison, et la carte Allez en prison ? Facile : Télévision, ou Allez regarder la télévision, instrument diabolique et pire ennemi du lecteur, tout le monde le sait.
Le jeu est censé être accessible pour les enfants dès l’âge de huit ans, mais nécessite tout de même un brin de culture – et pas celle que l’on étale sur une tranche de pain, fût-il grillé ! Commercialisé depuis des années en version américaine, il est arrivé en décembre 2006, il semble bien que l’on puisse se l’offrir depuis la France.
Attention, il faudra compter entre 230 et 350 €, en passant par Amazon, les produits étant fournis par des revendeurs tiers. Et comme il ne reste plus que six exemplaires actuellement mis en vente, les premiers arrivés seront les premiers... à hésiter avant de sortir leur carte bleue. D’autant plus qu’il s’agit d’une version à jouer en anglais.
La rédaction est assez émue, et surtout particulièrement navrée de n’avoir pas su parler plus tôt de cette petite merveille, qui semble être la quintessence du jeu de société littéraire. Mais elle sera ravie d'inviter les lecteurs suffisamment attentionnés pour nous en offrir un exemplaire, à des parties absolument splendides.
Par Nicolas Gary
Contact : ng@actualitte.com
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