Dans la famille, il y avait Georges, le père, qui veille avec amour et attention sur sa femme, Renée ou Marguerite ou Hortense ou encore Elsa ou n’importe quel autre prénom que la fantaisie de Georges décidait de lui attribuer le matin au réveil. Ce qui ne la choquait pas sauf lorsque sa garde-robe s’avérait ne rien contenir qui permette de l’accorder à l’un ou l’autre de ces prénoms en fonction des évènements.
Le 18/10/2016 à 08:30 par Mimiche
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18/10/2016 à 08:30
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Et des évènements il y en avait, tant cette femme débordait de ce grain de folie qui faisait que, dans cette famille, aucun moment ne ressemblait à un autre. Rien ni personne ne méritait qu’un seul des instants de la vie fasse qu’il ne soit pas partagé, qu’il ne soit pas intensément, amoureusement vécu ensemble.
Ceci englobait, bien sûr, leur fils, observateur attentif de leur passion et de leur décalage social dont le jeune âge ne lui permettait pas d’en comprendre totalement toute l’originalité et qui lui paraissaient tout naturellement le plus normal du monde auprès de Mademoiselle Superfétatoire, un oiseau ramené d’un voyage en Afrique qui vaquait librement dans leur maison, ou de l’Ordure, un sénateur, ami et admirateur de ce foyer décalé, qui n’avait d’autre ambition que d’avoir suffisamment mangé pour que son assiette tienne en équilibre sur son ventre.
Et c’est sur la voix chaude de Nina Simone que le vieux tourne-disque distille Mister Bojangles et entraîne dans une danse folle, sensuelle et magique tout ce petit monde déjanté, hors du temps et des contingences mais que la vie va finir par rattraper.
Partagé entre la narration du fils et des extraits des cahiers secrets du père, le livre d’Olivier BOURDEAUT garde une tonalité sérieuse mais enfantine, accrochant quelques réflexions désopilantes d’une petit garçon qui voit tout, entend tout, mais ne comprend pas tout, même si rien de l’amour réciproque de ses parents ne lui échappe.
Même si sa sensibilité à fleur de peau lui permet de faire partie de cette bulle amoureuse, pleine de vie, anticonformiste, tellement lucide sur tous les freins au bonheur, si naïvement et spontanément rétive aux canons de la société, du savoir-vivre, des comportements attendus. Si prévisibles. Alors qu’eux ne le sont pas !
Qui ne succomberait pas à l’entraînement de cette vie déchaînée, au sens physique du terme, libérée des contraintes, avide de simplicité et de passions (bien que fort à propos libérée aussi des contingences quotidiennes) où le bonheur est source de folie et réciproquement. Où l’important est l’instant présent, le partage et la complicité.
Dommage que la vie ait conservé son inéluctable réalisme, sa douceur de rouleau compresseur, son cycle éternel auquel rien n’échappe.
N’empêche, c’est une bien belle histoire d’amours.
Olivier Bourdeaut - En attendant Bojangles - Finitudes - 9782363390639 - 15,50 € / num. 9782363390677 - 6,49 € / Poche - Folio - 9782070782369 - 6,60€
Par Mimiche
Contact : contact@actualitte.com
Paru le 07/01/2016
160 pages
Finitude Editions
15,50 €
Paru le 04/05/2017
176 pages
Editions Gallimard
7,80 €
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